Figure 1. Le Système de Gestion des Connaissances (Dudezert, 2005)
La voie étudiée est celle de l’amélioration des processus de partage des connaissances via les outils, techniques et processus de collaboration. Effectivement les travaux sur la Collaboration et l’Ingénierie de la Collaboration se sont développés depuis plusieurs années en parallèle des travaux sur le KM. Ces travaux montrent des proximités théoriques comme empiriques avec les travaux sur le KM. Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises utilisent des technologies dites collaboratives comme le Weblog, les Wikies ou aujourd’hui les outils de Social Networking pour mettre en place des processus de partage des connaissances dans les organisations. Le degré de maturité actuel des travaux sur la Collaboration et l’Ingénierie de la Collaboration amène à penser que croiser ces deux champs pourraient conduire à des résultats tout à fait fructueux pour optimiser certains SGC dans les organisations. C’est une des voies qu’a choisi d’explorer le KRMG en collaboration avec des chercheurs en Informatique de l’INT/GET (Dudezert, 2006a) (Boughzala, 2006) (Dudezert, 2006b) (Lettry, 2007).
Scientifiquement cet axe contribue à approfondir les travaux en Management des Systèmes d’Information sur les pratiques de KM. De nombreux travaux ont été développés ces dernières années sur les Systèmes de Gestion des Connaissances en Management des Systèmes d’Information. L’objectif de ces travaux est notamment d’identifier les facteurs clefs de succès de l’implémentation de ces Systèmes dans les organisations mais aussi d’améliorer l’adéquation de ces Systèmes aux processus de partage des connaissances dans les organisations en élaborant des recommandations sur les choix d’outils technologiques, les méthodes de déploiement ou les contraintes organisationnelles à respecter. Le KMRG s’inscrit dans la lignée de ces travaux avec pour originalité de se focaliser sur les outils et pratiques de la collaboration.
D’un point de vue industriel, ces travaux du KMRG contribuent à améliorer l’efficacité des Systèmes de Gestion des Connaissances en tant que support à une dynamique d’apprentissage.
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