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LE SOLDAT MOURANT

Un grand blessé de guerre va nous dire comment il a été amené à la foi par les dernières paroles d'.un camarade mourant.

"Je n'ai jamais été un lâche", dit-il, "mais je ne pouvais jamais me défaire d'une terreur affreuse de la mort. Dans la tranchée, sous le feu des grenades, j'avais, devant mes hommes, une attitude de fer, mais mon cœur était plein d'angoisse. J'ai conduit mes hommes à d'innombrables assauts au milieu d'une tourmente de fer et de feu, mais, malgré les apparences, la terreur me tenaillait.

C'était au soir d'une âpre journée, je m'étais cou­ché, à demi mort d'épuisement, dans une grange, sur la paille. La soirée était calme et sereine. Le ton­nerre des canons avait cessé un moment. Nous nous taisions, chacun était livré à ses réflexions. Soudain, nous perçûmes une voix claire. Je me soulevai pour mieux entendre. La voix venait du dehors, à travers une mince cloison de planches. C'était quelqu'un qui priait. Dans le plus grand silence, nous suivions les paroles de la prière. Un frisson glacé me secoua : c'était un mourant qui s'en allait doucement et dans une paix parfaite. J'écoutai en retenant ma respira­tion. Une joie intense se dégageait de sa prière, quel­que chose qui disait le bonheur de quitter cette terre pour aller vers Dieu. Je jetai un regard sur les cama­rades qui m'entouraient ; ils avaient les larmes aux yeux. Doucement, je me faufilai au-dehors vers celui qui priait, je n'eus pas de peine à le trouver. Il était étendu à terre et avait les mains jointes. Il m'aper­çut et me jeta un regard plein de bonheur. "Puis-je t'être utile ?" lui demandai-je. "Merci", répondit-il,

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"J'ai toute l'aide qu'il me faut !" Sa voix était calme et pleine d'assurance.

"Je m'agenouillai auprès de lui et, me penchant sur lui pour que les camarades qui écoutaient ne pussent pas me comprendre -car je me gênais de dire ces choses devant eux- : "Et toi", dis-je, "peux-tu me venir en aide ?" Son regard interrogateur me perça de part en part. "Pardonne-moi", continuai-je, "de troubler ainsi tes derniers moments, mais...." Là, ma voix me trahit, coupée par un sanglot. Je lui racon­tai en pleurant ma terreur de la mort. Il me répon­dit alors avec une tendresse telle que sa voix me rap­pela celle de ma propre mère : "Tu auras tout le secours que tu veux, me dit-il. A droite, dans mon sac tu trouveras un livre. Je te le donne. Tu y puise­ras de l'aide, tu y trouveras Jésus !" Un frisson le fit trembler. C'était la mort ! Un râle... et ce chré­tien avait disparu.

"Nous l'avons enseveli. Le livre qu'il m'a donné était un Nouveau Testament, c'est-à-dire la deuxième partie de la Bible. Je l'ai lu et je l'ai fouillé avec ardeur. Mon âme a trouvé ce qu'elle cherchait : la paix dans la connaissance de l'amour de Dieu. J'ai rencontré Jésus, le Fils de Dieu, mort pour tous les pécheurs, donc aussi pour moi. J'ai cru au témoi­gnage que Dieu a rendu au sujet de Son Fils. J'ai mis ma confiance en Jésus... c'est tout ! La crainte de la mort m'a quitté pour toujours. Et maintenant, je puis dire avec l'apôtre Paul :



"Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profon­deur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur" (Romains 8, 38-39)

LA MORT DE VOLTAIRE

Voltaire se trouvait à Paris, ennivré du succès d'une pièce nouvelle qu'il faisait représenter, objet d'une ovation de la foule qui l'acclamait avec un tel enthousiasme qu'il s'écriait : "Vous voulez donc me faire mourir de plaisir?" Soudain une violente hémorragie se produisit et mit ses jours en danger. Ses amis, Diderot, d'Alembert, Marmontel, accou­rurent pour le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l'un de ses biographes, que pour être témoins de la mort la plus terrible qui frappa jamais l'impie. La rage, les remords, le blas­phème, les reproches de la conscience, tout cela accompagna la longue agonie de l'athée mourant. Il maudit ses amis en leur disant : "Retirez-vous, c'est vous qui m'avez mis dans l'état où je suis. Allez-vous en ! J'aurais pu me passer de vous, alors que vous ne pouviez pas vous passer de moi, et quelle misérable gloire est celle que vous m'avez procu­rée !"

On l'entendit supplier et blasphémer le Dieu qu'il avait haï pendant sa vie. Il s'écriait parfois : "O Christ ! O Jésus-Christ !" Un jour on le vit tenir à la main un livre de prières, en essayant d'invoquer Dieu. Il était tombé de son lit dans les convulsions de l'agonie et restait étendu sur le parquet, impuis­sant, désespéré, s'écriant : "Ce Dieu que j'ai renié ne viendra-t-Il pas me sauver aussi ?" Son médecin, Monsieur Tronchin, le trouva un jour plongé dans le plus profond effroi, s'écriant avec horreur : "Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois !" Le médecin lui répon­dit : "Monsieur, vous n'avez pas six semaines à vivre !" "Dans ce cas, répondit Voltaire, j'irai en enfer, et vous avec moi !"

LA MORT DE VOLTAIRE 139

Tronchin a raconté sa mort dans une lettre qu'il écrivait à un ami. Elle est une leçon singulièrement solennelle pour tous ceux qui ont pensé, comme Vol­taire, que la vie et la mort peuvent se passer de la foi. Voici ce qu'il dit : "II finit par tomber dans un état de désespoir et de démence le plus affreux. Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu'il vit que tout ce qu'il avait fait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux ; dès ce moment, la rage s'est empa­rée de son âme. Si mes principes, mon ami, (Tron­chin était croyant) avaient eu besoin que j'en ser­rasse les nœuds, l'homme que j'ai vu dépérir, ago­niser et mourir sous mes yeux, en aurait fait un nœud gordien ; et, en comparant la mort de l'homme de bien, qui n'est que la fin d'un beau jour, à celle de Voltaire, j'aurais bien vu la différence qu'il y a entre un beau jour et une tempête, entre la séré­nité de l'âme du sage qui cesse de vivre, et le tour­ment affreux de celui pour qui la mort est "le roi des épouvantements". Grâces au Ciel, je n'avais pas besoin de ce spectacle !"

Il mourut, et son agonie fut telle que son infirmière déclara que, pour tous les trésors de l'univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée.

La Bible, qui est vraiment la Parole de Dieu, déclare : "C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !" (Hébreux 10, 31) - parce qu'on ne se moque pas de Lui. Mais elle déclare éga­lement que le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se repente et qu'il vive, et elle ajoute :



"AUJOURD'HUI, SI VOUS ENTENDEZ SA VOIX, N'ENDURCISSEZ PAS VOS COEURS !"

Hébreux 3, 7.

140 POURQUOI CE CONTRE-TEMPS ?

POURQUOI CE CONTRE-TEMPS ?

On se demande parfois pourquoi tel ou tel contre-temps vient soudain briser notre effort ou le paralyser. Nous ne com­prenons pas. Nous avions tout organisé avec soin pour que les événements se déroulent selon notre plan et, tout à coup, un échec inattendu, un incident stupide, une maladie peut-être, nous ont arrêté.

Peut-être avons-nous entendu alors une voix parlant à notre oreille avec douceur et affection et nous disant : "Mon enfant, j'ai quelque chose à te dire. Tes occupations absorbent telle­ment tes pensées que tu ne M'entendrais pas au milieu de ton activité. Tu n'éprouverais pas le besoin d'écouter. C'est pour cela que j'ai dû t'arrêter. C'est MOI qui ai placé cet obs­tacle devant tes pas. C'est MOI qui t'ai conduit dans cette souffrance où tout ne se conforme pas à tes souhaits. C'est que je désire te parler. Veux-tu maintenant M'écouter ?

Plus encore, Celui qui s'adresse à nous de la sorte nous aime bien plus que nous le pensons et IL VEUT S'ENTRETENIR AVEC NOUS. Oui, si nous le voulons maintenant, une véri­table conversation s'engage entre notre âme et le Dieu vivant. Et c'est dans ce contact avec Lui que se trouve pour nous la vraie bénédiction. Là, Dieu nous parle de ce qu'il est, de Son immense amour pour nous, de Sa grâce infinie envers nous, du don inexprimable qu'il nous a fait en nous donnant Son propre Fils unique et bien-aimé : JESUS CHRIST !

Dans ce paisible tête-à-tête, l'on découvre tout d'abord puis l'on goûte ensuite les innombrables bienfaits que Dieu tient en réserve pour chacun de nous.

Ne nous rebellons donc pas. Si quelqu'événement pénible est venu interrompre le cours de notre existence, écoutons ! Dieu, le Dieu d'amour, veut nous parler. Il a quelque chose à nous dire. Disons-Lui simplement et humblement : "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute !"

Alors nous comprendrons que la main qui nous frappe ne voulait que notre bien.



Gratuitement

Dans le monde égoïste et dur où nous vivons il n'existe presque rien qu'on puisse obtenir sans argent. Et d'autre part il n'existe pres­que rien non plus qu'avec de l'argent vous ne puissiez acquérir, y compris la satisfaction des plus basses convoitises. Tout est tarifié. Même la vie d'un homme est calculée par le barème des compagnies d'assurances.

Mais il existe des biens qui restent en-dehors de toute évaluation. Avec de l'argent vous pou­vez vous procurer une maison, mais pas un foyer heureux, une assurance-vie, mais rien contre la crainte de la mort, des tranquilli­sants, mais pas la paix intérieure, le confort, mais pas le bonheur, un avocat, mais pas un Sauveur, une place au cimetière, mais pas une place dans le ciel. Ce ne sont que des biens périssables qu'on peut obtenir en échange de moyens de paiement périssables. "Votre or et votre argent sont rouilles, vos richesses sont pourries", s'écrie Jacques dans son épître. Mais les vraies valeurs, les seules qui soient durables, si vous ne pouvez les acheter, savez-vous que vous pouvez les recevoir gratuite­ment ? Le salut de l'âme, le pardon des péchés, la paix avec Dieu, la vie éternelle vous sont offerts aujourd'hui sans aucun prix, que vous soyez riche ou pauvre. Dieu qui possède les deux et la terre n'a aucun besoin de votre argent. Il veut par contre que vous reconnais­siez votre complet dénuement moral pour que vous lui deviez tout.

Le Salut de Dieu

Nais Noé trouva race aux yeux de Eternel"

Genèse 6, 8

"Daniel, homme bien-aimé, comprends les paroles que je te dis".

Daniel 10, 11


Vous avez ouï parler e la patience de Job, t vous avez vu la fin u Seigneur, savoir ue le Seigneur est lein de compassion t miséricordieux".

Jacques 5, 11

"Veillez donc ; car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou au matin ; de peur qu'en arrivant tout à coup, il ne vous trouve dormant. Or ce que je vous dis, à vous, je le dis à tous : Veillez."

Marc 13, 35, 36

V 12)6

AOUT 1984

Le Salut de Dieu

JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

"Toute chair verra le salut de Dieu"

Esafe 52, 10 ; Luc 3,6



BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30. rue Châteauvert. 26000 Valence

SOMMAIRE

  • L'apocalypse 141

  • Près de la mer de Galilée 147

  • La croix 152

  • Quel est le but de votre vie ? 155

  • La paix avec Dieu 156

  • L'œuf et la poule 160

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.

  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres

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  • Dépôt légal : 3e trimestre 1984

L'APOCALYPSE

Nous désirions tous un monde stable, ordonné et juste. Comment se fait-il que le monde, aujourd'hui, soit houleux comme la mer avant une tempête, et que ceux qui occupent des postes élevés soient si angoissés ?

Il n'y a pas si longtemps, l'optimisme était de règle. L'Apocalypse, ce livre prophétique par lequel la Bible se termine, passait pour entièrement chiméri­que. Mais tout a évolué très vite, et pas comme on l'espérait. On n'entend parler que de mécontente­ments, de dissensions, de troubles, de chômage, de pollution, de drogues, de scandales. Certaines des­criptions contenues dans l'Apocalypse prennent un étonnant accent d'actualité. Nous ne sommes pas dans la période finale, mais l'heure approche où tout sera prêt pour son déclenchement.

Certes, les jours de la civilisation dont l'homme s'enorgueillit sont comptés, mais on se tromperait beaucoup en prenant l'Apocalypse uniquement

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comme une prophétie de malheurs. C'est déjà quel­que chose d'entendre que rien n'échappe au contrôle de Dieu. Les souffrances que doit inévitablement tra­verser ce monde, bien que dépassant tout ce qui a eu lieu déjà, sont connues de Lui, mesurées dans leur intensité et limitées dans leur durée.

Mais il y a plus et mieux : le Dieu qui est révélé ici est le même que celui de la Création et celui de l'Evangile. Il nous AIME et nous PARLE pour nous amener à nous CONVERTIR (nous retourner). Au lieu de prendre plaisir à soi-même, il faut se repen­tir, et croire l'Evangile.

Le premier chapitre nous avertit que le message vient de "Celui qui était, et qui est, et qui vient", "Jésus Christ", "le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre". Né de la vierge Marie à Bethléem en l'an I de notre ère, il a été dans sa vie l'irréprochable témoin de Dieu. Crucifié par les Juifs et par les Européens, il est ressuscité le troisième jour. C'est en cela qu'il est le premier-né des morts, car ceux qui croient en Lui ressusciteront aussi. Prince des rois, c'est ce qu'il sera après la période des châtiments divins par lesquels notre terre sera épurée. Un matin sans nuages se lèvera alors sur la planète.

Le verset cinq de ce premier chapitre contient cette adresse : "A celui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés dans son sang... à Lui la gloire et la force aux siècles des siècles !".

Dieu nous aime, le Fils de Dieu, Jésus Christ, nous aime. Dieu n'agit pas d'une façon arbitraire, mais selon les règles de son absolue justice, qui exige le châtiment éternel de tous les révoltés, à moins qu'il y ait un Sauveur. Le Sauveur dont vous avez besoin, c'est Jésus le Crucifié. "Par Lui vous est annoncée la rémission des péchés. De tout ce dont vous n'avez pu être

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justifiés par la loi de Moïse (disons votre honnêteté et vos bonnes actions), quiconque croit est justifié par Lui" Acte 13, 38. C'est ce que la Bible appelle "la folie de la prédication" 1 Corinthiens 1, 21, par laquelle Dieu se plaît à sauver ceux qui croient.

Aux chapitres 2 et 3, Jésus qui est notre Seigneur s'occupe des siens, rassemblés pour porter son témoignage sur la terre. Il leur parle avec gravité et sévérité : ils Lui appartiennent et Lui doivent obéis­sance. Mais cette sévérité est une preuve de sa sol­licitude. Si la vie chrétienne est un combat continuel, les vainqueurs auront de belles récompenses. Aussi diverses qu'elles soient, ce qui les rend désirables, c'est que CHRIST LUI-MEME est la récompense.



"Parce que tu as gardé la parole de ma patience, lisons-nous chapitre 3, verset 20, je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée toute entière". Un temps de malheur vient sur la terre, mais il y a une immense consolation pour ceux qui écoutent Dieu et Lui obéissent : LE SEIGNEUR VIENT. C'est sur cette promesse que se termine l'Apocalypse (chapitre 22, versets 7, 12 et 20). Il vient prendre près de Lui tous ceux qui ont cru, et il n'y aura plus jamais de séparation (1 Thessaloni-ciens 4, versets 14 à 18.

On disait il y a quelques années : "Dieu est mort", Maintenant les incrédules eux-mêmes doivent reconnaître : "Dieu revient". Un souffle nouveau secoue la terre, aussi bien dans l'Est persécuteur que dans l'Ouest corrompu. Des multitudes qui mar­chaient dans la pire nuit morale, le vide au cœur, se réveillent au souffle de l'Esprit de Dieu et placent leur foi en Jésus pour le salut. De grands mouve­ments se manifestent dans notre pays, le nombre de ceux qui annoncent l'Evangile s'accroit de jour en jour. Le public, surtout le public jeune, s'intéresse à la Bible. Beaucoup comprennent que rien ne peut

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remplacer Dieu, or tout ce que la culture offre est exactement "rien" pour le cœur : ni joie, ni amour vrai, ni certitude. Les religions sont en pleine fer­mentation, il en résultera certainement une sélec­tion du bon grain (ceux qui croient que la Bible est la Lettre inspirée de l'amour de Dieu), d'avec l'ivraie (ceux qui soumettent la Bible à leur propre critique).

La lumière brille donc d'un éclat plus vif avant de disparaître. Ne soyez pas aveugle volontaire, fuyez le jugement à venir. "Si quelqu'un a soif", et cela fait partie de la conclusion de l'Apocalypse et de la Bible, "qu'il vienne et prenne gratuitement de l'eau de la vie". Apocalypse 22,17.

OUI, vous qui cherchez l'impossible, ce bonheur qui fuit toujours, venez au Dieu de l'impossible : Lui seul peut et veut vous exaucer !

Une lecture attentive de la Bible et surtout du Nouveau Testament entier vous évitera de tomber dans le piège d'un enseignement falsifié. Jésus est éternellement Dieu, Fils de Dieu et non être créé (Jean 1, 1 à 5). L'homme est naturellement pécheur et en état de perdition (Romains 3, 20). Il n'y a pas d'autre salut que la foi en Celui qui est mort sur la croix (Romains 3, 24) Jésus est réellement ressus­cité (Luc 24, 34), nous le verrons comme II est (1 Jean 3, 2). Il n'y a pas de résurrection pour la terre, mais les enfants de Dieu seront toujours avec Jésus (1 Théssaloniciens 4, 14 à 18). On ne peut donner aucune date pour la fin du monde (Marc 13, 32). Notre sort est réglé durant cette vie (Hébreux 9, 28), les désobéissants subiront un châtiment éternel (Matthieu 25, 46 ; Luc 16, 26).

UN SEUL DIEU, UNE SEULE BIBLE ! Il y a des gens qui disent : ce que l'on croit n'a pas d'impor­tance, pouvu que l'on soit sincère et qu'on fasse le bien. C'est un peu comme si l'on disait : Pour moi

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le code n'a pas d'importance, je conduis ma voiture au jugé ! Il se trouve même des chrétiens pour envier ce qu'il y a de bon dans les diverses religions, et pen­ser qu'on devrait mettre en commun ce qu'on appelle "la sagesse des peuples" pour faire une bible des valeurs humaines à partir de laquelle on cons­truirait un monde meilleur. Mais, voyons, il n'y a que le vrai qui soit valable, or notre propre jugement suffit-t-il pour rendre vraie une opinion ? Un seul a la sagesse nécessaire. Un seul a la puissance de confirmer par les faits ce qu'une fois II a dit. Il n'y a qu'une vérité, celle de Dieu, les grands conduc­teurs de l'humanité donnent leur doctrine, puis meu­rent, et c'est fini. Ni Confucius, ni Boudha, ni Maho­met ne reviendront. Mais Jésus-Christ, Fils de Dieu, reviendra, et la vérité de la Parole de Dieu sera con­firmée. Elle l'est déjà d'une façon continuelle par l'Esprit Saint donné aux fidèles.

Il est inutile de chercher le rapprochement entre la doctrine du Christ et les autres, qui se contentent de prêcher l'amélioration de l'homme ou simple­ment quelque idéologie. Seul Jésus Christ a dit la vérité : l'homme est perdu, perdu. Il est perdu mora­lement, c'est pourquoi il est en train de se perdre matériellement. Aucune religion ne propose de remède à la misère de l'homme, Dieu seul a DONNE SON FILS UNIQUE, AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI, NE PERISSE PAS, MAIS QU'IL AIT LA VIE ETERNELLE. Jean 3, 16.

Même si le monde se décidait à une sorte de fra­ternité universelle dans laquelle le christianisme aurait un petit rôle à jouer, pour assurer la paix et la justice par l'éducation et les institutions, cela ne réussirait pas, parce que fondé sur quelque chose de pas vrai : l'illusion qu'il y a un fond de bonté dans l'homme.

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II y a une opposition totale entre la doctrine du Christ et tout autre système. Christ seul a été haï du monde. Seul on l'a crucifié, on a crucifié la Vérité ! Mais seul aussi II est ressuscité le troisième jour. C'est pour cela qu'un chrétien fidèle ne peut pactiser avec ce qui n'est pas de Christ. Il appartient à une Sauveur crucifié et ressuscité, II a en lui l'Esprit Saint pour lui faire comprendre qu'il est pétri de mal, mais pour construire en lui un nouvel être qui a Christ pour objet et désire obéir à Dieu.

Jésus Christ a dit aux siens : Vous serez haïs de tou­tes les nations à cause de mon nom. Matthieu 24, 9. Il a eu, II a et II aura de très nombreux disciples, ils ne devront jamais s'allier avec le monde qui, dans sa masse, restera incrédule et ennemi du Sauveur. Leur héritage est ailleurs que sur cette terre où la Croix a été plantée. Jésus n'a pas chargé ses servi­teurs de participer à une restauration de ce monde, mais d'annoncer à qui veut entendre l'Amour de Dieu, le salut par la foi au sang de la croix, une des­tinée éternelle ouverte à vous aussi, si vous croyez.

L'Appel

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PRES DE LA MER DE GALILEE

"Et Jésus, étant parti de là, vint près de la mer de Gali­lée ; et montant sur une montagne, II s'assit là. Et de grandes foules vinrent à Lui ayant avec elles des boi­teux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres ; et elles les jetèrent à Ses pieds, et II les gué­rit" (Matthieu 15, 29 - 30).

Nous sommes en Galilée, immense réserve de beauté. Nous admirons la chatoyante tapisserie des champs et des prairies, les boquetaux ombreux et les halliers, les charmilles et leurs éblouissantes flo­raisons. Il y a de petites routes tortueuses et de superbes coteaux. A l'horizon on aperçoit la pointe enneigée du Mont Hermon. Dans cette douce Gali­lée aux somptueux paysages, il y a surtout le lac majestueux aux eaux d'un bleu très dense. Cette vaste étendue est de toute beauté, semblable à un rare joyau magnifiquement enchâssé.

Or voici qu'un jour, venant du voisinage des vil­les de Tyr et de Sidon, Jésus arrive à proximité de cette mer de Galilée. Cette nouvelle se répand tout de suite avec une extraordinaire rapidité. Jésus n'est pas en ces lieux un grand inconnu. Loin s'en faut ! Pierre et André son frère avaient entendu l'appel qui avait fixé leur destinée : "Venez après Moi, et Je vous ferai pêcheurs d'hommes" (Matthieu 4, 19). L'heure de la grâce avait sonnée pour eux. Touchés par elle ils avaient été convertis et désormais chaque chose devait être mis à sa véritable place. C'est quelque chose de connaître le Seigneur et par Lui la vérité immuable et éternelle. Cette parole parfaitement belle avait été aussi entendue par Jacques et par Jean, les fils de Zébédée.

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Ainsi donc de proche en proche, de maison en maison l'annonce que Jésus était arrivé avait couru, s'était répandue comme se propage un incendie de forêt. Cette venue de Jésus était une occasion qu'il fallait saisir parce qu'il donnait la GUERISON du corps et la PAIX de l'âme. Le monde d'alors était comme celui d'aujourd'hui, plein d'infirmes et de malades, tristes conséquences du péché. On connais­sait Jésus pour être généreux et juste et dont le ser­vice était réaliste et efficace. Il avait la réputation d'être toujours familier et fidèle.

Tous ceux qui avaient sous leur toit des infirmes ne pensèrent qu'à une chose : à jeter littéralement, aux pieds de Jésus ceux pour qui l'impotence ou la privation d'un sens était la cause d'un perpétuel tourment. La force rayonnante de Jésus et Son immense bonté leur feraient recouver la santé. Jésus ne soulage pas, II GUERIT.

Le texte placé en épigraphe de ces lignes men­tionne CINQ catégories de personnes placées sous les doux regards de Jésus. Parlons tout de suite des AVEUGLES. Ils sont privés de la vue mais ils enten­dent. Est-ce que tout était facile pour eux ? Réflé­chissons. Il fallait que les AVEUGLES ajoutent foi au témoignage qu'ils ENTENDAIENT. L'Esprit de Christ qui était en Esaïe le prophète déclare : "Qui a CRU à ce que nous avons fait entendre, et à qui le bras de l'Eternel a-t-il été révélé ?" (53, 1). Puissent beaucoup ressembler à ces personnes dont il est dit : "Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là CRU­RENT en Lui (Jésus) à cause de la parole de la femme qui avait rendu témoignage : II m'a dit tout ce que j'ai fait" (Jean 4, 39).

Le goêlier de Philippes n'était pas étranger aux inquiétudes, à l'angoisse, aux doutes, aux questions sans réponse lorsqu'il s'écria, voyant toutes les

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portes de la prison ouverte : "Seigneurs (plutôt Mes­sieurs s'adressant à Paul et à Silas) que faut-t-il que je fasse pour être sauvé ?" la parole adressée en retour jaillit instantanément, comme un trait de feu : "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison" (Actes 16, 30 - 31). Ce gardien de prison reçut la Bonne Nouvelle, de sorte qu'il est dit : "Et il les fit monter dans sa maison, et fit dresser une table ; et CROYANT Dieu, il se réjouit avec toute sa maison (ou : et il se réjouit, croyant en Dieu AVEC toute sa mai­son)" (ibid. : v.34). Lecteur : Avez-vous CRU, comme ces aveugles de Galilée, à ce qui vous a été rapporté touchant la puissance guérissante de Jésus envers tous ceux qui sont dans un état complet de CECITE ?

Les MUETS n'ont pas l'usage de la parole. Cela vient souvent de leur SURDITE. Plusieurs causes peuvent empêcher quelqu'un de parler. Cette faculté naturelle du langage permet d'exprimer les pensée. Les voyez-vous ces personnes incapables d'articu­ler un son, et qui pourtant se tiennent là ? Quelle signification spirituelle ont pour nous ces individus qui ne peuvent pas correspondre, entrer en com-muncation avec autrui ? Il nous font penser à ceux qui n'ont jamais CONFESSE le beau Nom du Sei­gneur Jésus. CONFESSER c'est proclamer sa foi, comme c'est aussi avouer ses fautes. Commençons par ce dernier point. Le cœur peut être tourmenté par son propre péché. Il y a avec beaucoup une per­manente et sous-jacente insatisfaction. Depuis que le péché est entré dans le monde tous les humains dont des fils de la souffrance. Les fautes sont géné­ratrices de tristesse, d'anxiété, d'angoisse. Des vies sont pleines du monde et de bruit. Il n'y a qu'un remède pour chasser ce perpétuel ennui qui en ronge un si grand nombre. Il suffit d'observer. On a des réminiscences plus ou moins conscientes de

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certaines paroles ou de certains actes jusqu'au jour où la pensée de ces mêmes choses vous assaille et vous obsède jusqu'à vous rendre tout à fait malheureux.

Pour notre instruction David raconte son expé­rience personnelle. Il dit : "Je T'ai fait connaître mon péché, et je n'ai pas couvert mon iniquité ; j'ai dit : Je CONFESSERAI mes transgressions à l'Eternel ; et Toi, Tu as PARDONNE l'iniquité de mon péché. Sélah" (Psaume 32, 5). Un très grave péché avec David en avait appelé un autre. La passion a un appétit insa­tiable. Le PARDON des péchés est une affaire con­sidérable et non point une fugitive étincelle. L'apô­tre Jean dit : "Si nous CONFESSONS nos péchés, il est fidèle et juste pour nous PARDONNER nos péchés et nous PURIFIER de toute iniquité" (1 Jean 1,9). Oui, l'âme humaine est atteinte d'un mal profond et sou­vent sous une rude écorce se cache une grande détresse. Fasse le Seigneur que beaucoup aient l'hor­reur de leurs péchés, ou de nos crimes, ce qui est sans doute la même chose, et qu'on juge tout ce qui est resté longtemps occulte, secret, mystérieux.

Les Saintes Ecritures sont une invitation impres­sionnante pour que nous CONFESSION le SEI­GNEUR. On lit : "Si tu CONFESSES de ta bouche Jésus comme Seigneur (ou : le Seigneur Jésus) et que tu croies dans ton cœur que Dieu L'a ressuscité d'entre les morts, tu sera sauvé. Car du COEUR on croit à JUS­TICE, et de la BOUCHE on fait confession à SALUT" (Romains 10, 9 - 10). La Parole de Dieu nous suffit. L'ennemi et le monde s'ingénient à présenter autre chose.

Les ESTROPIES sont privés de l'usage d'un ou de plusieurs membres. Et combien sont diminués par suite d'une atteinte sensorielle ou motrice. Tous ces handicapés se sont trouvés aux pieds de Jésus. Ce

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n'est qu'en nous agenouillant aux pieds de Jésus que nous atteindrons un jour les hauteurs de la gloire. Les ESTROPIES nous rappellent notre état d'inca­pacité complète selon qu'il est dit : "Car Christ, alors que nous étions encore SANS FORCE, au temps con­venable, est mort pour les impies" (Romains 5, 6). Bien­tôt tous les croyants prendront place au banquet des noces de l'Agneau. Lecteur : Aujourd'hui peut être votre dernier jour.



"Et beaucoup d'autres" : C'est la multitude des déçus, de blessés, des meurtris par les coups tragi­ques et douloureux de la vie. Chacun peut trouver sa place parmi ces différentes catégories de person­nes qui sont passées devant nous. Une réalité est vraie pour tous : Jésus GUERIT.

A. S. L.

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