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LA CROIX

Quand on parle de la croix, c'est évidemment de celle où Jésus Christ mourut : la croix de Golgotha. Elle fut un événement d'une extrême solennité, uni­que dans les annales des temps. Elle est au centre des conseil de Dieu. Toute l'œuvre de Dieu en grâce repose sur le fait, que cette croix a été dressée sur le mont Calvaire et que son Fils Jésus Christ y fut cloué et mourut.

Pour l'œuvre de la Création, Dieu a parlé "Car lui a parlé et la chose a été, il a commandé et elle s'est tenue là" (Psaume 33, 9). Pour l'œuvre de la Rédemption, pour le rachat des hommes perdus, il a fallu le sacri­fier et la mort de Christ. C'est pourquoi cette œuvre a glorifié Dieu d'une façon si merveilleuse. Parce que ce qui ne pouvait être démontré de Lui-même par la Création l'a été par l'œuvre de la Rédemp­tion, à savoir Son amour éternel. Dieu est amour et de ce fait il peut aimer ce qui est haïssable. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jean, 3, 16).

A cause du péché, l'homme ne peut qu'être haïs­sable devant le Dieu très saint. Or II a aimé les pécheurs jusqu'à livrer son Fils au supplice de la croix afin de leur donner le pardon et la vie éternelle. Dieu est glorifié par le salut des pécheurs, infiniment plus que par une éternité d'innocence en Eden. Le péché de l'homme a été l'occasion pour Dieu de manifester son amour. Dieu est amour.

Le supplice de la crucifixion s'exécutait de deux manières différentes. Parfois le condamné était lié ou attaché à la croix. Ou bien il était cloué par ses mains et par ses pieds. C'est à ce supplice là que



LA CROIX 153

Jésus a été condamné. Sous cette forme, la cruci­fixion est un supplice ignoble, les souffrances sont atroces, impossibles à décrire. Les membres sont dis­loqués, les tissus déchirés sous le poids du corps.

Par l'Esprit prophétique, le Seigneur Jésus a exprimé ses souffrances en disant : "Tous mes os se déjoignent, mon cœur est comme de la cire, il est fondu au dedans de mes entrailles" (Psaume 22, 14). Sous l'effet de l'intense souffrance la sueur du supplicié deshydrate son corps et provoque une soif ardente. "Ma vigueur est desséchée comme un têt, et ma langue s'attache à mon palais" (V.15). Une des sept paroles prononcées par le Seigneur crucifié et rapportée dans les évangiles est celle-ci : "J'ai soif" (Jean 19, 28).

Le Père seul a pu comprendre et mesurer l'abime de souffrances que son cher Fils a traversé. Mais aussi quelle gloire résulte pour lui d'avoir pour l'éter­nité dans son Ciel des multitudes de créatures sau­vées par sa grâce et amenées dans le royaume éter­nel de son bien-aimé Fils. La gloire du Père est à la mesure des souffrances de Christ, et la gloire de Christ, homme ressuscité et glorifié à la mesure de la joie du Père.

C'est à la croix du Christ que la cruauté des hom­mes a été portée à son paroxysme. Qu'un vil crimi­nel soit condamné à un supplice aussi cruel, cela ne ferait-il pas frémir, quelle profonde pitié cela inspi­rerait ? Mais la raison qui amena les principaux de la nation Juive à crier : crucifie-le, c'était la vie par­faite de Jésus, son témoignage d'amour au milieu de son peuple. Egarés par Satan, le Meurtrier, les chefs des Juifs ne pouvaient supporter cette vie de cha­rité qui condamnait leur hypocrisie.

Le gouverneur romain, à la fête de Pâques devait libérer un prisonnier, lequel ils choisiraient. Il de-

154 LA CROIX

mandirent la libération du meutrier Barabas et exi­gèrent la mise à mort de Jésus qui fut condamné au supplice de la crucifixion. Ainsi le Juste mourait à la place d'un criminel.

Autour de la croix, une foule haineuse couvrait d'injures et de mépris le Fils de Dieu qui donnait sa vie pour des pécheurs. Dans notre conscience, ne sommes-nous pas, chacun concernés comme étant impliqués du même parfait ? Ne sommes-nous pas représentés par ceux qui étaient là comme portant nos mains iniques sur la personne de Jésus. C'est pour moi, pécheur, que le Christ a traversé une telle ignominie, de si cruelles souffrances. Gloire à toi notre Seigneur Jésus Christ pour ton merveilleux amour.

A. Rt.

QUEL EST LE BUT DE VOTRE VIE ? 155



QUEL EST LE BUT DE VOTRE VIE ?

Quel est le but de votre vie ? Ceux qui n'ont aucun but dans la vie s'écrieront : "Oh ! Que la vie est bête !" Ceux qui sont éprouvés dans leurs affections protestent en gémissant : "La vie est méchante !". Ceux qui doivent lutter âprement pour leur subsis­tance affirment avec irritation : "La vie est dure !". Quant à ceux pour qui tout semble bien aller, ils cla­ment en riant : "La vie est belle !".

Mais le vrai chrétien, le chrétien authentique, que dit-il, lui ? Ecoutez : "Oui, la vie vaut la peine d'être vécue, avec ses clartés et ses ombres, ses joies, ses devoirs, ses luttes et ses souffrances !". Pourquoi peut-il parler ainsi ? PARCE QU'IL POSSEDE LE SALUT DE DIEU ! Il sait qu'il est réconcilié avec Dieu, en paix avec Lui. Et la vie présente pour lui n'est qu'un prélude à la félicité éternelle. Pour lui, la vie a sa pleine valeur, son sens profond. Il vit d'une vie intérieure délicieuse avec son Dieu - vie cachée qui est le ressort de toute son existence ici-bas.

Le chrétien authentique a un but dans la vie : c'est Jésus-Christ ! Il n'est jamais seul, car il possède un Ami merveilleux, un Ami fidèle dans les bons et les mauvais jours. Cet Ami, c'est JESUS ! Il n'est jamais abandonné, car il a une aide puissante dans la lutte journalière, l'aide de son Maître et Seigneur.

Vous qui lisez ces lignes, vous pouvez aussi deve­nir un vrai chrétien (si vous ne l'êtes pas encore). Le voulez-vous ? Ouvrez alors votre cœur mainte­nant au Sauveur qui vous aime. IL A PROMIS DE FAIRE SA DEMEURE dans le cœur qui le reçoit.

156 LA PAIX AVEC DIEU

Ecoutez Ses paroles : "Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi". (Apocalypse 3, 20). VOUS AUREZ UN BUT DANS LA VIE : Christ sera votre Sauveur, Lui qui est mort pour vous sur la croix, mais qui est glo­rieusement ressuscité. Il deviendra votre Vie, votre Berger, votre Refuge, votre Avocat. Il sera votre bienheureuse espérance, car IL REVIENT BIENTOT POUR CHERCHER ET PRENDRE AUPRES DE LUI TOUS CEUX QUI LUI APPARTIENNENT. Il sera votre TOUT, car que n'est-Il pas pour ceux qu'il a rachetés au prix de son propre sang et à qui II a donné la vie éternelle ?

LA PAIX AVEC DIEU 157



LA PAIX AVEC DIEU

Qu'est ce que la paix avec Dieu ? A cause du péché qui est en nous, nous sommes en conflit avec Dieu, même nous sommes ennemis de Dieu (voir Romains 5, 10). Nos pensées, contaminés par le péché sont en inimitié contre lui. L'homme fuit la lumière que la sainteté de Dieu projette sur le monde et sur la vie. Dans sa nature l'homme est loin de lui à cause du péché que cette lumière met en évidence et qu'elle condamne. Nous devons reconnaître que tel est bien notre condition sous le regard du Dieu très Saint.

Et pourtant, il y a un moyen d'être réconciliés avec Dieu et d'avoir la paix avec Lui. Mais pour cela il faut que ce qui nous sépare de lui, le péché soit ôté. Oté de devant Dieu et de dessus notre conscience. C'est ce que Jésus Christ a fait, il a effacé nos péchés. A la croix, le compte a été réglé.

Dans sa nature Sainte, Dieu ne pouvait passer par­dessus un seul péché, si insignifiant soit-il à notre estime. De plus, nous ne pouvions nous-même, effa­cer un seul de nos péchés. "Car l'homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (Car précieux est le rachat de son âme, et il faut qu'il y renonce à jamais)" Psaume 49, 7 à 8.

Mais Dieu dit : "J'ai trouvé une propitiation". Dans sa miséricorde il disposait d'un moyen sûr et effi­cace. Toutes les tentatives qui avaient été faites pour délivrer l'homme de ses péchés avaient échoué. La loi donnée par l'Eternel l'avait condamné au lieu de le justifier et avait manifesté encore davantage la gra-

158 LA PAIX AVEC DIEU

vite de sa culpabilité. A son peuple Israël, Dieu envoya des prophètes qui ont parlé en son nom, pour l'amener à une réelle humiliation, à un vrai retour à Lui. Mais qu'est-il arrivé ? "Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du Juste, lequel maintenant vous, vous avez livré et mis à mort, vous qui aviez reçu la loi par la disposition des anges et qui ne l'avez point gar­dée" (Discours d'Etienne-Actes 7, 52-53).

Mais le sacrifice de Jésus Christ, rejeté, crucifié, mis à mort était justement le moyen que Dieu allait employer pour la réalisation de ses conseils d'amour envers ses créatures humaines. Quand l'homme pécheur mettait le comble à ses iniquités en mettant à mort, Jésus le Fils de Dieu, c'est alors, que sur la croix du Calvaire, se réglait la question du Salut et que Dieu donnait la paix et le pardon à ceux qui croient en son nom.

Sur la croix, Jésus a prié pour ses bourreaux : "Père pardonne leur, car il ne savent ce qu'ils font" (Luc 23, 34). Ainsi le pardon de Dieu, par la foi, s'étendait à tous, même envers les hommes cruels qui avaient levés leurs mains iniques sur la personne du Fils de Dieu.

C'est dans les souffrances inexprimables de la croix que Jésus a expié vos péchés. Il était l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ; ce compte lui était redemandé. "Il a été blessé pour nos transgres­sions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris" (Esaie 53, 5).

A ceux qui, par la foi, reçoivent dans leur cœur et dans un réel exercice de conscience, la certitude que Jésus a expié leurs péchés à la croix, Dieu dit : "Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni

LA PAIX AVEC DIEU 159



de leurs iniquités" (Hébreux 8, 13).

Il faut se rappeler que Jésus Christ était Dieu et homme tout à la fois, homme parfait qui n'a pas connu le péché. Le sacrifice de sa personne était par­fait, pour Dieu et l'œuvre qu'il a accomplie était par­faite. Ainsi fut-elle devant Dieu qui peut accorder aux hommes un salut gratuit et parfait. Pour ceux qui croient en Lui, c'est la paix, la paix avec Dieu, l'assurance du salut et du bonheur éternel.

Mais la grâce de Dieu ne peut être mise qu'au pro­fit de ceux qui croient en Jésus. Dieu qui a donné son Fils unique est en droit de demander aux hom­mes pécheurs de recevoir ce salut gratuit. Car "Dieu... ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l'homme qu'il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l'ayant ressuscité d'entre les morts" Actes 17, 30-31. "Qui croit au Fils de Dieu à la vie éternelle, mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3, 36).

La Paix avec Dieu, Jésus peut avant sa mort disait a ses disciples : "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix". Après sa résurrection, il apparut à eux dans la chambre haute et il leur dit : "Paix vous soit. Et il leur montra ses mains et ses pieds". C'était le témoi­gnage de l'amour parfait de leur cher Seigneur et Sauveur "Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur". Pour chacun de ceux qui croient, c'est la paix, la joie dans son amour. La paix de Dieu.



lfin

L'OEUF ET LA POULE



L'OEUF OU LA POULE ?

L'origine de l'univers l'origine de la terre, l'origine de la vie, l'origine des espèces et l'origine de l'homme, ont depuis des siècles préoccupé l'esprit des scientifiques et des philosophes. Quelles forces ou qui est responsable de toutes les choses qui nous entourent ? D'où viennent-elles toutes ? Comment, quand et pourquoi ? La raison nous dit que l'univers a eu un commencement. Tout effet doit avoir une cause correspondante. L'univers est un effet, c'est pourquoi il doit avoir une cause.

Considérons la terre avec ses abondantes formes
de vie, révélant une intelligence et un but. La ques­
tion qui vient tout naturellement est : "Comment
cela a-t-il commencé?". Qu'elle est la cause pre­
mière ? C'est la volonté du Dieu Créateur de toutes
choses : "Au commencement Dieu " Genèse 1, 1.

"Un jeune sceptique disait à une dame d'un cer­tain âge : j'ai cru une fois en Dieu, mais maintenant, depuis que j'étudie la philosophie et les mathémati­ques, je suis convaincu que Dieu n'est qu'un mot vide de sens.



  • Eh bien ! dit 1 dame, il est vrai que je n'ai pas étu­
    dié ces choses, mais puisque vous l'avez fait, vous
    devez pouvoir me dire d'où vient cet œuf ?

  • Mais... naturellement, d'une poule, fut la réponse ;

  • Et d'où la poule vient-elle ?

  • Et bien d'un œuf.

La dame s'enquit alors : "Puis-je vous demander qui a existé en premier lieu, la poule ou l'œuf ?"

  • La poule naturellement répondit le jeune homme.

  • Vous voulez dire qu'une poule peut avoir existé
    sans venir d'un œuf ?

  • Oh non, j'aurais du dire que l'œuf venait en
    premier.

- Alors, dit la dame, je suppose que vous voulez dire
que cet œuf existait sans être venu d'une poule ?

Le jeune homme hésita : Eh bien vous voyez... c'est-à-dire... naturellement... et bien ! La poule était la première.



  • Très bien dit-elle ; alors qui a fait la première poule,
    d'où sont venus tous les œufs et toutes les poules
    suivantes ?

  • Que voulez-vous dire par cela ? demanda-t-il.

  • Simplement ceci, répondit-elle ; je dis que Celui qui
    a créé le premier œuf ou la première poule est le
    Créateur du monde. Vous ne pouvez expliquer
    l'existence d'une poule ou même d'un œuf sans
    Dieu et cependant, vous voulez que je crois que vous
    pouvez expliquer l'existence du monde sans Lui !".

"Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été créés par la parole de Dieu..." Hébreux 11,3.

L'écriture : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle" Jean 3, 16, demeure le message vital et essentiel pour toute personne, la question des origines est secondaire.



'Jésus se tint là et cria, disant : si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive" Jean 7, 37.

"Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie" Apocalypse 22, 17.

"Ho ! Quiconque a soif, venez aux eaux, et vous n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait" Esaïe 55, 1.

"Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ" Romains 5, 1.

Le Salut de Dieu

Jésus se tint là et cria, disant : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Jean 7,37

Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne

gratuitement de l'eau de la vie.

Apocalypse 22, 17


Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez.

Esaïe 55, 1

Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu notre Seigneur Jésus Christ !

Romains 5, 1

N° 12Î7

SEPTEMBRE 1984

Le Salut de Dieu

JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

4..

"Toute chair verra le salut de Dieu"

?..

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence

SOMMAIRE

  • Sans Jésus !... ou avec Jésus 161

  • L'appel de Matthieu 165

  • Le bien et le mal 169

  • Pourquoi la douleur 175

  • Y a-t-il un au-delà ? 178

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.

  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Or- Claude B. COULKRU "Verges" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Basset, 92310 Sèvres

EDITION :

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    65000 Tarbes

Dépôt légal : 3e trimestre 1984

SANS JESUS !... OU AVEC JESUS !

"Il y aura un homme qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l'orage, comme des ruisseaux d'eau dans un lieu sec, comme l'ombre d'un grand rocher dans un pays aride".

Esaïe 32, 2

Au cours de l'été, des groupes déjeunes chrétiens chantaient joyeusement dans la montagne. Ecoutons-les !

Sans Jésus mon ciel est voilé

Sans Lui tout pour moi semble dur

Sans Jésus tout perd sa beauté

Le jour le plus clair semble obscur ;

Le chant des oiseaux n'est plus doux

Les fleurs ne peuvent m'égayer :

Je veux Jésus Christ avant tout,

C'est Lui seul qui peut me charmer.

Avec ce Sauveur bien-aimé

Je veux demeurer constamment.

Il change l'hiver en été

L'automne est un nouveau printemps !

Avec mon Sauveur bien-aimé,

Je veux demeurer constamment...

Voilà le secret d'une vie heureuse et utile ! Pre­nons donc le temps nécessaire pour nourrir et ras­sasier nos âmes du "Pain de vie" et pour désaltérer nos cœurs à la "Source des eaux vives".

SEPTEMBRE 1984

162 SANS JESUS : OU AVEC JESUS !

Le texte placé en tête de ces lignes nous présente JESUS ! Regardons à Lui, à Lui seul :

a) "II y aura un homme"...

Le ciel a visité la terre Emmanuel vient jusqu'à nous Dieu se fait homme : ô saint mystère, Que son peuple adore à genoux !

Par son incarnation le Fils de Dieu est devenu le Fils de l'homme, c'est-à-dire un homme comme nous, semblable à nous en toutes choses, hormis le péché. Il a connu, comme nous, la soif, la faim, la fatigue, les déceptions et les peines de la vie. Il est donc pleinement capable de nous comprendre, d'entrer dans chacun de nos problèmes, de compa­tir à nos faiblesses, de pleurer avec ceux qui pleu­rent et de partager tous nos soucis. Approchons-nous donc de Lui avec une entière confiance et demeu­rons avec Lui ! Car cet Homme merveilleux est en même temps Dieu, le Dieu tout-puissant, le Créa­teur des cieux et de la terre. Il a vaincu tous nos ennemis, le diable, le monde, la mort et maintenant II prie, II intercède nuit et jour pour toi et pour moi. Il peut te secourir parfaitement, quelles que soient tes difficultés, II peut te délivrer dans chaque tenta­tion. Confie-toi simplement en Lui !

Compter sur Lui d'heure en heure Tant que dure le combat, Que l'on vive ou que l'on meure : Compter sur Lui : tout est là !

b) "Une protection contre le vent"

Quand un vent violent dévaste tout sur son pas­sage, on est heureux de trouver un refuge protec­teur. Dans l'Ecriture, le vent symbolise souvent l'action du diable. Or "Le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu'il détruisît les œuvres du diable". (1 Jean 3 8). A la croix, II a vaincu Satan. Et maintenant, si

SANS JESUS ! OU AVEC JESUS! 163

nous demeurons cachés en Christ -notre Refuge-nous pouvons résister au diable, selon qu'il est écrit : "Résistez au diable, et il s'enfuira de vous." (Jacques 4, 7 et 1 Pierre 5, 9). Il est un ennemi vaincu. N'oublions donc jamais que, si Satan rôde autour de nous comme un lion rugissant, le Seigneur Jésus est l'Ange de l'Eternel qui "campe autour de ceux qui le craignent, et les délivre." (Psaume 34, 7).

c) "Un abri contre l'orage".

Un orage effroyable s'approche de tous ceux qui ne se sont pas réfugiés en Jésus Christ. La colère qui vient -la colère de l'Agneau- est clairement annon­cée dans la Parole de Dieu. Jean le baptiseur enga­geait tous ceux qui venaient à lui à fuir la colère qui vient. On peut lire une description de cette terrible colère dans le livre de l'Apocalypse. (Lire Apoc. 6, 15, 17). Or Jésus est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Sur la croix, toutes les foudres de la colère divine contre le péché sont tombées sur Lui. Pendant les trois heures de ténèbres épaisses, Jésus a traversé l'épouvantable orage de la colère du Dieu saint, qui "l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui." (2 Cor. 5, 21). Il s'écria : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu aban­donné ?" (Matthieu 27, 46). Et à la fin des heures de l'expiation, il dit : "C'ESTACCOMPLI" (Jean 19, 30). Et maintenant, ami lecteur, si tu es à l'abri du sang de l'Agneau, tu n'as plus à craindre la colère de l'Agneau. Quant aux orages de la vie présente, ne les appréhende pas trop et cherche toujours ton seul refuge en Christ. Ainsi tu seras gardé dans la paix.

d) "Des ruisseaux d'eau dans un lieu sec".

L'eau ! Quelle merveille ! C'est le Seigneur qui a fait l'eau. Mais là où l'eau est rare, on l'apprécie beaucoup. Dans un désert, si des ruisseaux d'eau se mettent à couler, c'est la vie au milieu de la mort. Jésus, Lui, est "LA SOURCE DES EAUX VIVES"

164 SANS JESUS ! OU AVEC JESUS !

(Jérémie 2, 13 et 17, 13). Un jour, II s'écriait : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. " (Jean 7, 37). "L'eau que je lui donnerai, sera en lui une fon­taine d'eau jaillissant en vie éternelle." (Jean 4, 14). As-tu soif de vraie joie, de vraie satisfaction ? Viens à la Source et bois. Désaltère-toi ! C'est tout simple, mais il faut le faire toi-même, car personne ne peut le faire à ta place. Bois abondamment, demeure près de la Source, et de ton cœur jaillira la louange vers le Seigneur, et des fleuves d'eau vive se répandront autour de toi, apportant la vie à d'autres.

e) "L'ombre d'un grand rocher dans un pays aride"

Notre monde, à cause de son prince, Satan, est devenu comme un pays aride. Rien ne peut vraiment y sastisfaire le cœur de l'homme. (A ce sujet, reli­sez le livre de l'Ecclésiaste). Mais Jésus est LE ROC -LE ROCHER DES SIECLES- qui a été frappé une seule fois au Calvaire et à qui maintenant il suffit de parler pour qu'il en jaillisse de l'eau vive. (Lire Exode 17, 6 et Nombres 20, 8). Jésus est LE GRAND ROCHER ! Quand la chaleur est intense, quel sou­lagement de pouvoir se mettre à son ombre : "j'ai pris plaisir à son ombre, et je m'y suis assise. " "Sa ban­nière sur moi, c'est l'amour. " (Cantique des cantiques 2, 3-4). Choisis la bonne part : assieds-toi aux pieds de Jésus, comme autrefois Marie de Béthanie (Luc 10, 38-42). Donne plus de temps à Celui qui t'aime.

Avec mon Sauveur bien-aimé

Je veux demeurer constamment

II change l'hiver en été

L'automne est un nouveau printemps.

165


L'APPEL DE MATTHIEU

"Et II Jésus] sortit encore et longea la mer ; et toute la foule venait à Lui, et II les enseignait. Et en passant, II vit Lévi, le fils d'Alphée assis au bureau de recette, et II lui dit : Suis-Moi. Et se levant, il Le suivit".

Marc 2, 13-14

Le Seigneur Jésus aime les âmes et c'est pourquoi II les APPELLE. Il veut les inonder d'une lumière que rien au monde ne peut remplacer. Il fait que Sa grâce TOUCHE et LIBERE. Dans Son amour adora­ble, le Fils éternel de Dieu, descendu ici-bas, a voulu s'attacher des hommes par des liens indestructibles de vie éternelle, pour qu'ils soient pour toujours avec Lui dans la maison du Père. Le Seigneur APPELLE les hommes à une bien plus haute destinée que celle qu'ils peuvent concevoir sur la terre. Ainsi en fut-il avec ce percepteur qui s'appelait Matthieu.

Matthieu avait un autre nom, il s'appelait aussi Lévi (Luc 5, 27). Comme tout homme, il était sou­mis à la sévère loi du travail. Qui peut vraiment y échapper ? Bien qu'étant Juif, Matthieu occupait la fonction de collecteur d'impôts pour le compte des Romains. Que cela ne nous surprenne pas. Les per­sonnes originaires du pays étaient mieux placées pour connaître les possibilités fiscales de chacun. Mais, attention ! Ceux qui s'occupaient de la percep­tion des impôts étaient fort mal vus parce que, très souvent, ils extorquaient de l'argent de gens impé­cunieux. S'il s'agit de la place que les collecteurs d'impôts occupaient dans la société, ils n'étaient pas respectés. Les pharisiens les associaient aux pécheurs (Marc 2, 16).

166 L'APPEL DE MATTHIEU

L'avarice est une idolâtrie. C'est un attachement excessif à l'argent et aux biens de la terre. Elle sacri­fie l'invisible à ce qui est visible. Elle pousse une personne à tout sacrifier pour acquérir et augmen­ter ! Mais à quoi servent donc les richesses quand on se borne à leur simple possession ? "Que votre conduite soit sans avarice" dit l'Epître aux Hébreux (13, 5).

"Et se LEVANT il Le suivit" (v. 14). Matthieu était s .ns doute au fait de plusieurs choses, touchant le Seigneur, qui avaient eu lieu lors de Son séjour en ce port de Capernaùm. Il avait entendu l'indestruc­tible VERITE. Tout dans l'enseignement de Jésus était densité et richesse. Matthieu savait-il que le par­don de Dieu faisait de nous, pécheurs, des hommes sans culpabilité ? Quoi qu'il en soit Matthieu n'opposa pas d'obstacle à l'accomplissement du plan de Dieu.

C'est Luc, qui détaille le plus complètement la scène admirable de l'APPEL. Il présente le fait ESSENTIEL en ses diverses composantes. TROIS réalités immenses sont présentées d'une manière si vivante qu'il semble qu'on les touche.

Matthieu SE LEVA. Il était assis et il se leva. C'est le PREMIER point. Sa DECISION fut donc immé­diate. Car il y a une DECISION à prendre. Et vous, lecteur, vous êtes-vous "LEVE" dans le sens évan-gélique du terme ? Avez-vous jamais été conscient du tort que vous avez fait à la Vérité, à la Justice et à la Sainteté éternelles ? La Parole de Dieu explo­rant les moindres recoins de votre âme, avez-vous pris la détermination de vous LEVER et d'aller à Christ ? Après le don de la vie naturelle que Dieu nous a fait, la CONVERSION est ce qu'il y a de plus important. De nos jours et plus que jamais l'insatis­faction est générale.

L APPEL DE MATTHIEU 167

Le deuxième point sur lequel nous avons à nous arrêter, en rapport avec la conduite de Matthieu est celui-ci : "Et QUITTANT tout..." (Luc 5, 28). Si le premier point indique une DECISION immédiate, le deuxième montre une SOUMISSION absolue. Nous représentons-nous bien le déroulement de la scène ? Cet homme, Matthieu, qui avait une certaine importance, qui se situait à un certain niveau sur l'échelle sociale, LAISSE ses comptes, ses livres, son coffre à argent et son contenu. Pour que tout soit ainsi relégué à l'arrière plan, pour que tout s'estompe, s'évanouisse et disparaisse, il a fallu DEUX choses : la PUISSANCE de la parole de Jésus et la SOUMISSION complète de Matthieu.

Qu'est-ce donc que la SOUMISSION ? C'est en bref cette disposition qui nous fait OBEIR. C'est devenir le SUJET de quelqu'un. En termes non équi­voques le Seigneur dit : "Celui qui aime père ou mère plus que MOI n'est pas digne de MOI ; et celui qui aime fils ou fille plus que MOI, n'est pas digne de MOI ; et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après MOI, n'est pas digne de MOI. Celui qui aura trouvé sa vie, la perdra ; et celui qui aura perdu sa vie pour l'amour de MOI, la trouvera" (Matthieu 10, 37-39). C'est Matthieu qui ayant tout quitté, par l'Esprit Saint dit ces paroles si fortes.

Saul de Tarse terrassé a merveilleusement illus­tré ce qu'est la SOUMISSION avec sa question lapi­daire : "Que dois-je faire, Seigneur ?" (Actes 22, 10). David disait : "N'ai-je pas SOUMIS et fait taire mon âme, comme un enfant SEVRE auprès de sa mère ? Mon âme est en moi comme l'enfant SEVRE" (Psaume 131, 2). Avons-nous tous, pour le Seigneur, renoncé non seulement aux plaisirs du péché, mais aussi à bien des joies qui, d'après les apparences, étaient très légi­times ? Silencieuse et recueillie l'âme doit toujours entendre la voix du Seigneur.

168 L'APPEL DE MATTHIEU



"Et il Le SUIVIT" ! Ces simples mots expriment le DEVOUEMENT du disciple. Matthieu a laissé une position lucrative pour SUIVRE Celui qui a dit : "Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le Fils de l'Homme n'a pas où reposer Sa tête" (Matthieu 8, 20). Combien merveilleuse a été la part assignée à Matthieu puisqu'il a été CHOISI et INSPIRE par l'Esprit Saint pour écrire l'Evangile qui présente l'accomplissement en Christ de toutes les prophéties depuis MOÏSE jusqu'à MALACHIE.

Dans l'Eglise primitive l'Evangile selon Matthieu était très REPANDU et hautement ESTIME. Il était revêtu de toute l'autorité apostolique, car Matthieu a été élevé au rang d'apôtre (Matthieu 10, 3 ; Marc 3, 18 ; Actes 1, 13). A part cette mention de Mat­thieu dans la liste des apôtres il n'est absolument plus question de lui dans le Nouveau Testament. En abandonnant une fonction bien rémunérée pour sui­vre le Seigneur, Matthieu a infiniment plus gagné qu'il n'a perdu.

Lecteur ! Personne ne peut nier la force destruc­trice du péché. C'est un principe de mal, logé dans la région la plus secrète de l'être humain. Dieu con­naissait la malice de nos paroles et de nos actions, tout ce qui est en nous est mensonge et malhonnê­teté. Dieu nous a donné Son Fils. Sur la croix Jésus a expié tous les péchés des croyants, ceux commis sans témoin ou à découvert. Le jugement de Dieu contre le péché est comparé au rythme et à la tur­bulence de l'immense océan, projetant au loin ses nuages d'embruns. Pourquoi, lecteur, ne profiteriez-vous pas de cette unique œuvre de grâce ? Faites comme Matthieu, ce publicain. Il exprima sa DECI­SION en se levant, sa SOUMISSION en quittant tout, et son DEVOUEMENT en suivant le Seigneur ! En suivant le Seigneur l'âme ne présente plus de com­plexe ; elle est franche et discrète. Matthieu n'était

LE BIEN ET LE MAL 169

pas balayé par les vents brûlants de l'ambition, esti­mant n'en avoir jamais assez de ces choses éphémè­res. Faites comme lui !

A.S.L.
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