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Directeur-gérant : C.B. COULERU

  • Commission Paritaire : n° 3192

  • Réalisation : J.C. Bihet, 18, chemin d'Azereix,
    65000 Tarbes

  • Dépôt légal : 4l trimestre 1984

    Qu'est-ce que l'Evangile ?

    Une caravane traverse lentement le Tanezrouft, cette portion du grand désert du Sahara où les oasis sont rares. C'est la raison pour laquelle on a donné le nom de "Tanezrouft" à cette région, car ce nom signifie "terre de la soif". Si l'eau vient à manquer dans les calebasses, les pauvres voyageurs sont en danger de mourir de soif. Pensez un peu à la détresse de ces derniers quand ils n'ont plus d'eau.

    Soudain on entend un cri, un cri de joie et d'espé­rance. Ceux qui sont à la tête de la caravane ont aperçu de loin des palmiers, une oasis dans le désert aride. Dans leur angoisse, c'est la délivrance cer­taine ! Immédiatement ils crient à ceux qui sont der­rière eux : "Venez ! Venez vite ! Il y a de l'eau fraî­che pour tous là-bas !". C'est une très bonne nou­velle pour tous ces voyageurs torturés par la soif.

    Les bonnes nouvelles font toujours plaisir, n'est-il pas vrai ? La Bible le dit : "Les bonnes nouvelles d'un pays éloigné sont de l'eau fraîche pour une âme alté­rée". (Proverbes 25, 25)

    Le mot "EVANGILE", nous l'avons déjà tous entendu. Mais savons-nous ce que ce mot signifie ? Et bien ! Il veut dire tout simplement "BONNE NOUVELLE". En fait, l'Evangile est la meilleure de toutes les bonnes nouvelles. Pour celui qui a soif de repos, de paix, de pardon, de vraie joie, de vrai bon­heur... l'Evangile est la réponse divine à tout cela... et plus encore ! On peut aussi comparer notre monde à un désert aride et sans eau pour le cœur de l'homme qui cherche en vain le repos et la satis­faction sans jamais les trouver. La bonne nouvelle

    OCTOBRE 1984

    182 QU'EST-CE QUE L'EVANGILE

    -l'Evangile- est comme une source d'eau fraîche jail­lissant au milieu du désert. Heureux, oui, mille fois heureux ceux qui s'y désaltèrent !

    L'Evangile présente UNE PERSONNE : NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST, comme l'unique SAU­VEUR dont chaque pécheur a besoin.

    Il n'y a qu'un seul nom par lequel nous puissions être sauvés du péché, de l'esclavage du péché et de la condamnation éternelle à cause de nos péchés : ce nom béni, c'est le nom de "J E S U S" ! Il est le Fils du Dieu vivant ! Il est le Bien-aimé du Père ! Il est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, mais pas pour les aider à se sauver eux-mêmes. Et celui qui se confie en LUI, trouve en LUI repos, paix et pardon. Et la Personne de Christ réjouit et satis­fait pleinement les cœurs de tous ceux qui sont rachetés par Son précieux sang.

    L'Evangile proclame TROIS FAITS TRES IMPOR­TANTS : LA MORT, L'ENSEVELISSEMENT et LA RESURRECTION DU SEIGNEUR JESUS.

    Ces trois faits ont été annoncés de façon claire et précise bien longtemps à l'avance dans les Ecritu­res de l'Ancien Testament. Chacun sait que la Bible -la PAROLE DE DIEU- se compose de deux parties : l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. L'Ancien Testament a été complètement achevé plu­sieurs siècles avant la venue de Jésus Christ, alors que le Nouveau Testament a été entièrement rédigé après Jésus-Christ et avant la fin du premier siècle de notre ère.

    Tous les prophètes de l'Ancien Testament -par l'Esprit de Christ qui était en eux- ont annoncé avec beaucoup de détails les grandes souffrances et la mort qui seraient la part du Messie au temps fixé, ainsi que Sa glorieuse résurrection, Son ascension et toutes les gloires qui suivraient.

    QU'EST-CE QUE L'EVANGILE ? 183

    I ) Christ est mort pour nos péchés, selon les écritu­
    res ! C'est ici une excellente nouvelle pour celui qui
    se reconnaît pécheur, coupable et perdu devant le
    Dieu saint, pour celui qui s'écrie, comme le publi-
    cain dans le temple : "O Dieu, sois apaisé envers moi,
    pécheur" (Luc 18, 13) Dieu soit loué et adoré pour
    un si grand salut ! Si nous reconnaissons que nos
    péchés méritent un juste châtiment et croyons que
    la colère de Dieu va nous atteindre, hâtons-nous de
    recevoir cette bonne nouvelle : "CHRIST EST
    MORT POUR NOS PECHES !" Quiconque met sa
    confiance en LUI et dans Son sang précieux "qui
    purifie de tout péché" (1 Jean 1, 7) trouve en LUI un
    parfait Sauveur : il reçoit le pardon, la vie éternelle
    et l'assurance de n'être jamais ni jugé, ni condamné.
    N'est-ce pas merveilleux ? Chaque chrétien authen­
    tique a reçu Christ comme son Sauveur personnel.
    Alors il peut s'écrier avec bonheur et adoration : "Le
    Fils de Dieu m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi !"
    (Galates 2, 20).


    1. Christ a été enseveli. Plus de sept siècles avant
      Jésus Christ, le prophète Esaïe avait annoncé qu'il
      serait compté parmi les transgresseurs (en effet il a
      été crucifié entre deux criminels) mais ensuite qu'il
      aurait sa tombe avec le riche (en effet, son corps fut
      déposé dans le sépulcre neuf d'un homme riche
      nommé Joseph d'Arimathée) (Matthieu 27, 57-60).

    2. Christ a été ressuscité le troisième jour, selon les
      écritures.


    II a vaincu la mort ! Il est sorti du tombeau ! Puis
    II s'est assis à la droite de Dieu ! Il vit aux siècles
    des siècles ! La résurrection de Jésus Christ est la
    vérité fondamentale de l'Evangile. Tout le chapitre
    quinze de la première épître de Paul aux Corinthiens
    nous entretient de ce fait inouï. La résurrection de
    Christ nous apporte la preuve que Dieu est pleine­
    ment satisfait du sacrifice expiatoire de Son Fils

    184 QU'EST-CE QUE L'EVANGILE ?

    bien-aimé sur la croix.

    Et maintenant, nous avons un SAUVEUR VIVANT aux siècles des siècles dans la présence même de Dieu. "Jésus Christ est le même, hier, et aujourd'hui, et éternellement" (Hébreux 3, 8) Et Son cœur plein d'amour appelle tous les hommes, en disant : "Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos". (Matthieu 11, 28)

    Ami lecteur, avez-vous reçu cet Evangile ? Avez-vous cru à cette bonne nouvelle de la grâce de Dieu offerte à tout pécheur qui se repent et qui met sa confiance dans le Seigneur Jésus ? Avez-vous répondu à l'appel du Sauveur ? Ecoutons maintenant ce que nous lisons dans la Parole de Dieu : "Je vous fais savoir, frères, l'évangile que je vous ai annoncé, que vous avez aussi reçu, et dans lequel aussi vous êtes, par lequel aussi vous êtes sauvés... Je vous ai communiqué avant toutes choses ce que j'ai aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures, et qu'il a été enseveli, et qu'il a été ressuscité le troisième jour, selon les écritures". (1 Corinthiens 15, 1-4) Ensuite l'apôtre fournit des preuves de la résurrection de Christ en donnant une liste de témoins ayant vu et touché le Ressuscité. Les croyants de Corinthe aux­quels l'apôtre écrivait cette lettre avaient reçu cet Evangile de la grâce de Dieu. Paul lui-même l'avait reçu lorsqu'il avait été arrêté sur le chemin de Damas, quand il rencontra le Seigneur Jésus ressus­cité et glorieux.

    Aujourd'hui encore tous ceux qui reçoivent cet Evangile, cette si bonne nouvelle, sont sauvés pour l'éternité. Avons-nous mis notre confiance en Jésus Christ ? Sommes-nous sauvés ? Il ne faut pas atten­dre à demain. C'est maintenant le temps favorable ! C'est maintenant le jour du salut ! Demain il peut être trop tard !

    185

    LE GUIDE INFAILLIBLE ET SUR



    Un touriste avait pris un guide de confiance pour une ascension périlleuse dans les Alpes. Le monta­gnard marchait devant lui, en lui indiquant où il devait placer les pieds. Soudain, il s'arrêta : "Le pas­sage que nous avons devant nous, lui dit-il, est dan­gereux. Je vous laisse un instant. Asseyez-vous sur cette pierre". Il le vit s'éloigner lentement, grimper dans le névé avec prudence, taillant des marches avec sa hache. Puis, redescendant bientôt, il l'atta­cha de sa forte corde, se posta en un endroit sûr et lui dit : "Maintenant montez !". Le pas difficile fut franchi. Peu après ils arrivèrent à une place où un rocher surplombait l'abîme. Le guide saisit le roc d'une main et étendit l'autre sur le précipice. "Pas­sez", dit-il à son compagnon. Celui-ci hésitait. "Pas­sez !, lui dit le guide, cette main n'a jamais perdu un seul homme". Le touriste s'y confia et passa au-dessus de l'abîme.

    Ce guide expérimenté n'est cependant qu'une fai­ble image du SEUL GUIDE INFAILLIBLE ET SUR, NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST, qui conduit et porte tous ceux qui se confient en Lui. Le chemin difficile que nous avons à suivre, Lui-même l'a par­couru avant nous. Il en connaît tous les dangers. Il a connu la misère et la souffrance sous toutes ses formes. Il a été plus qu'aucun autre le pauvre, le méprisé, l'homme de douleurs. Il a enduré jusqu'à la mort la plus ignominieuse, mais jamais II n'a bron­ché sur cette route si douloureuse. Et maintenant II veut nous prendre avec Lui, nous attacher à Lui,

    186 LE GUIDE INFAILLIBLE ET SUR

    diriger chacun de nos pas, afin de nous amener sur les plus hauts sommets, dans les lieux célestes où II est Lui-même et où II a été nous préparer une place. En donnant Sa vie pour nous, II nous a ouvert le chemin du Ciel. Par Sa mort, II nous a réconciliés avec Dieu. Et maintenant II est vivant. Il vient nous chercher pour nous conduire sur ce chemin. Le Sei­gneur Jésus Christ est le DON DE DIEU à tous les hommes. En nous donnant Son Fils unique comme Sauveur et comme Guide, Dieu nous a tout donné. Nous avons tout pleinement en Lui, mais rien en dehors de Lui, de sorte que, du choix que nous fai­sons de recevoir ou de rejeter le Seigneur Jésus dépend notre bonheur ou notre malheur présent et éternel. Oui, en Christ, nous avons tout : la vraie sagesse, la vraie force, la vraie sainteté, la vraie paix, la vraie joie, le vrai bonheur et cela pour l'éternité !

    Toutes les misères et les souffrances de ceux qui veulent se passer de Christ, en courant après un faux bonheur pour ne trouver à la fin que ruine et déses­poir, ne sont qu'une confirmation éclatante, four­nie par le monde lui-même, de cette parole du Sei­gneur Jésus : "Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15, 5). Renonçons donc à vouloir nous sauver nous-mêmes, nous diriger nous-mêmes, et mettons toute notre confiance en Celui dont la main n'a jamais perdu un seul homme :JESUS\ Voilà le secret du vrai bonheur pour la vie présente et pour l'éternité.

    # *

    #

    187


    FAUT-IL TOUT COMPRENDRE ?

    "Tu dis que tu as soif, mon garçon : voici un verre d'eau fraîche... Comment ? Tu n'en veux pas ? Ah ! C'est toujours à cause de ta théorie : tu ne boiras pas d'eau avant de savoir de quoi elle se compose, comme tu prétends n'admettre que la vérité vérifiée. A ce taux-là, je le crains, il n'y a pas grand'chose en ce monde dont tu pourras jouir.

    Pour moi, il me suffit de savoir que voici de la bonne eau fraîche. Je viens de la prendre à la fontaine. Je con­nais que c'est de l'eau, parce qu'elle est liquide, trans­parente, sans couleur, sans goût, sans odeur. Je sais aussi à quoi elle peut me servir : elle étanche ma soif, elle me lave, je m'y baigne, je peux la faire bouillir, évapo­rer ou la faire geler, je l'admire dans la mer, les lacs, les rivières, les nuages, la pluie, la glace, la neige. J'en jouis ainsi sans savoir de quoi elle est faite.

    Je doute que tu puisses d'ailleurs la comprendre et tu devras t'en remettre à ce que disent les savants. Eux-mêmes n'ont pas découvert grand'chose relativement à sa composition, depuis que Cavendish en 1784 a annoncé que l'eau n'est pas un élément, mais qu'elle se forme dans la combustion de l'hydrogène à l'air et qu'elle se compose de deux volumes d'hydrogène com­binés à un volume d'oxygène, avec condensation d'un tiers.

    Là, maintenant, je te laisse étudier et apprendre par cœur, si cela te fait plaisir, tout ce que l'Encyclopédie peut dire de plus sur ce sujet. Et quand tu croiras avoir compris l'eau, parce qu'on t'aura ébloui par quelques mots scientifiques, dis-moi comment tu la reconnaîtras et quel usage tu en feras.

    188 FAUT-IL TOUT COMPRENDRE ?

    Tu iras la prendre fraîche à la fontaine, tout comme moi ; tu la trouveras liquide, transparente, sans couleur, sans goût, sans odeur. Elle étanchera ta soif, te lavera , tu pourras t'y baigner ; tu pour­ras la faire bouillir et s'évaporer ou la faire geler ; tu l'admireras dans la mer, les lacs, les rivières, les nuages, la pluie, la glace, la neige. Et puis, c'est tout. C'est-à-dire que l'eau ne sera rien de plus pour toi que pour moi, malgré toute ta soi-disant science.

    Allons, prends-moi ce verre d'eau et bois à ta soif. L'eau, vois-tu, c'est comme d'innombrables béné­dictions de Dieu -matérielles et spirituelles- on n'a que la peine de la prendre pour en jouir. Si tu la com­prends, tant mieux, sinon... bois-la quand même !"

    Il existe en effet une eau beaucoup plus merveil­leuse encore que l'eau qui nous désaltère lorsque nous avons soif. C'est l'EAU DE LA VIE mention­née dans la Bible : "A celui qui a soif, -dit le Seigneur Jésus- je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l'eau de la vie". Et encore : "Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie" (Apocalypse 21, 6 et 22, 17). Que repré­sente cette EAU DE LA VIE ? Simplement : la vie éternelle, le plus merveilleux cadeau que l'on puisse nous offrir ! Le Seigneur Jésus Lui-même nous pro­met de nous donner gratuitement la vie éternelle, si nous avons soif de salut, de paix et de pardon, à la condition que nous la prenions. "Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que qui­conque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle", "Qui croit au Fils a la vie éternelle". "Le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur" (Jean 3, 16 et 36 Romains 6, 23).

    Avons-nous bien entendu ? LE CADEAU GRA­TUIT DE DIEU, C'EST LA VIE ETERNELLE ! Quand on nous offre un cadeau, que pouvons-nous

    FAUT-IL TOUT COMPRENDRE ? 189

    faire ? Nous pouvons le refuser ou nous pouvons l'accepter. Refuser un tel cadeau serait de la folie de notre part. Alors acceptons-le maintenant tout simplement, sans raisonner et sans comprendre -exactement comme nous accepterions un bon verre d'eau fraîche si nous avions soif.

    Si vous acceptez aujourd'hui ce cadeau de Dieu, ce jour sera pour vous le premier d'une vie nou­velle ! C'est notre plus ardent souhait et notre prière en votre faveur. Ecoutez encore ces paroles que l'apôtre Jean adressait aux vrais chrétiens : "Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que VOUS AVEZ LA VIE ETER­NELLE, VOUS QUI CROYEZ AU NOM DU FILS DE DIEU" (1 Jean 5, 11-13).

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    190


    CORRESPONDANCE

    Chère Madame P.

    Ce que je vous disais hier est d'une importance capitale. Il est possible que nous ayons toujours agi au plus près de notre conscience et que nous n'ayons aucun reproche à nous faire. Mais être un honnête homme, comme on dit, avoir accompli fidèlement sa tâche journalière et de ce fait être satisfait de soi-même n'est pas suffisant pour que nous soyons jus­tifiés devant Dieu. Nous devons nous poser la ques­tion : sommes-nous pécheurs et quel est le degré de notre culpabilité devant le Dieu Saint. Il faut noter d'abord que le péché sous quelque forme que ce soit est odieux à ses yeux. Il n'y a pas de petits péchés desquels il ne tiendrait pas compte. En preuve de quoi, le Seigneur Jésus dit : "que de toute parole oiseuse qu'ils auront dite, les hommes rendront compte au jour de jugement" (Matthieu 12, 36).

    De plus, celui qui sonde le cœur de tous les hom­mes connait nos pensées les plus secrètes. "Il n'y a aucune créature qui puisse se cacher de devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de Celui à qui nous avons affaire" (Hébreux 4, 13).

    Lui-même déclare : "Tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu" (Romains 3, 22).

    Constatant donc, que nul homme ne peut être agréé de Lui, mais que tous nous sommes sous son jugement, parce que nous sommes tous pécheurs, alors que nous reste-t-il à faire ? Dieu déclare qu'il a trouvé une propitiation. Il n'a pas épargné son pro­pre Fils mais il l'a livré pour nous tous. Jésus-Christ a porté sur la croix du Calvaire le châtiment de notre paix. La justice de Dieu réclamait le châtiment, Jésus Christ l'a subi pour nous. Par son sacrifice nous

    CORRESPONDANCE 191

    sommes lavés de nos péchés et Dieu lui-même déclare qu'il ne s'en souviendra plus jamais. C'est cela être justifié devant Dieu. Ce que nous devons faire, c'est accepter le pardon que Dieu nous offre en vertu du sacrifice de Christ à la croix. Il est mort pour nous et nous a lavés de nos péchés dans son sang "car le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché"[]ean 1, 7).

    Chère Madame, c'est dans une réelle affection pour vous et pour votre mari que je vous écris cela. C'est dans l'espoir que vous ferez vous aussi, l'expé­rience que j'ai faite. Je suis heureux de vous dire que j'ai accepté la grâce de Dieu en Jésus Christ qui m'a pardonné. Si ne ne suis pas un grand pécheur au sens que nous donnons à ce terme aux yeux des hommes, je le suis devant Dieu, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal.

    C'est la raison pour laquelle je suis venu dans la repentance m'incliner au pied de la croix du Sau­veur. J'ai confessé mes péchés devant Lui et je sais qu'en vertu de son sacrifice expiatoire, II m'a par­donné toutes mes fautes. Si Dieu a livré son Fils aux souffrances de Golgotha c'est qu'il aimait les pécheurs. Car II veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la Vérité. J'ai cru cela pour la paix de mon âme et je bénis le Seigneur qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.

    Pour vous aussi, chère Madame, c'est une affaire des plus sérieuses. Jésus Christ doit être votre Sau­veur. Je vous demande de Le recevoir dans votre cœur. Nous attachons une si grande importance aux choses de cette vie présente, si courte, si brève et que nous devons quitter bientôt, à quel prix devons-nous évaluer le salut éternel de notre âme ? Ou que donnerait un homme en échange de son âme ?

    192 CORRESPONDANCE

    Si nous ne recevons pas la justice que Christ nous offre, celui qui veut être notre Sauveur aujourd'hui, sera notre juge à la fin. Car après la mort, c'est le jugement. Mais "qui croit au Fils a la vie éternelle" Jean 3, 36. "Celui qui entend ma parole et qui croit, celui qui m'a envoyé ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie" Jean 5, 24.

    Chère Madame, je vous prie de penser très sérieu­sement à cela, et de régler sans retard, pour votre paix et votre plus grande joie, la question du salut de votre âme. J'ai confiance que votre mari s'inté­resse aux vérités de l'Evangile. Je lui ai remis le Nou­veau Testament qui est la seconde partie de la Bible. Je suis certain que cette lecture lui sera en riche bénédiction, et sera réconfortante pour lui dans ces jours de maladie. En effet, les circonstances et les choses de la terre apportent du trouble et des sou­cis et ne laissent guère de satisfaction, mais celui qui possède la foi que Jésus donne et l'espérance de la vie éternelle peut se réjouir et être heureux malgré l'épreuve. La foi nous assure du bonheur dans la gloire du royaume céleste de notre Seigneur Jésus Christ.

    C'est une chose très simple qui nous est deman­dée : croire en Jésus Christ le Sauveur du monde. C'est posséder la vie éternelle.

    Chère Madame, je vous prie d'agréer mes saluta­tions respectueuses et pour votre mari mon salut affectueux.

    Ai?'

    *

    193


    DE NUIT... EN PLEIN JOUR !

    La nuit est sombre... un homme se glisse furtive­ment à travers les ruelles de la ville endormie. Il longe les murs, choisit les coins d'ombre, marche sans bruit, afin que personne ne puisse le voir ou l'entendre. Est-ce un malfaiteur, un voleur qui se cache ? Non, bien au contraire, c'est un monsieur très bien, c'est même un chef religieux, un phari­sien, un docteur d'Israël. Quel est son nom ? Nicodème.

    Son cœur brûle d'un désir ardent, celui de rencon­trer ce Jésus dont on parle tant, en public et dans les coulisses. Car ce chef religieux est de plus en plus convaincu, dans son for intérieur, que Jésus est bien le Christ, le Messie annoncé par tous les prophètes depuis des siècles, il connaît bien les Ecritures et il y croit de tout son cœur, mais il a peur de ses con­frères, "car les Juifs étaient déjà convenus que si quelqu'un le confessait comme le Christ, il serait exclu de la synagogue" Jean, 9, 22. ce qui signifiait : réduit à la misère ou à la mendicité, car personne n'ose­rait plus s'occuper d'un "exclu" ni lui donner du travail.

    Nicodème n'ose donc pas aller trouver Jésus en plein jour, de peur qu'on le voie. Mais sa décision est prise : il ira le trouver de nuit. Ce n'était peut-être pas encore très courageux, mais, entre nous soit dit, il vaut mieux aller à Jésus de nuit que de ne pas aller à LUI du tout.

    Enfin Nicodème trouve celui qu'il cherche et le chapitre 3 de l'Evangile selon Jean nous rapporte ce dialogue -si secret- entre celui qui cherche et Celui qui se laisse trouver.

    194 DE NUIT... EN PLEIN JOUR!

    Nous savons que les pharisiens étaient des gens très religieux : ils jeûnaient deux fois la semaine et donnaient la dîme -c'est-à-dire la dixième partie- de tous leurs revenus, de tout ce qu'ils possédaient Luc 18, 12. L'opinion publique voulait donc que ces gens-là aient eu beaucoup plus de mérites que les autres. Mais ce n'était pas du tout la pensée du Fils de Dieu qui, d'emblée, dit à ce pharisien : "En vérité, en vérité, je te dis : si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" Jean 3, 3. Nico-dème, cet homme instruit et intelligent, n'y com­prend rien. Mais Jésus insiste. Avec patience, II lui parle encore de la nécessité absolue de la nouvelle naissance -ou régénération- pour lui comme pour tout être humain. Cette naissance spirituelle, lui explique-t-Il, s'opère par un double moyen : celui de la Parole de Dieu et Celui de l'Esprit de Dieu (id° v.5). Il y a donc impossibilité absolue d'entrer dans le royaume de Dieu sans être "né de nouveau", "né de Dieu", "né de l'Esprit"... Voilà ce que Jésus déclare là, dans la nuit !

    Nicodème raisonne encore : "Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit et lui dit : "Tu es le docteur d'Israël, et tu ne connais pas ces choses ? Jean 3, 9-10. Pour expliquer à son interlocuteur comment s'opère la nouvelle naissance, Jésus lui rappelle l'épi­sode merveilleux du serpent d'airain rapportée au chapitre 21 du livre des Nombres. Dans le désert, beaucoup d'hommes, de femmes et d'enfants avaient été mordus par des serpents venimeux et ils étaient blessés à mort. Mais au peuple repentant, Dieu avait donné un remède extraordinaire. Il avait ordonné à Moïse de fondre un serpent en airain (un alliage de cuivre avec d'autres métaux) et de le dres­ser sur une perche élevée, où il brillerait aux rayons du soleil ardent. Tout Israélite mordu et mourant devait simplement regarder ce serpent d'airain pour être instantanément guéri. Cette guérison soudaine

    DE NUIT... EN PLEIN JOUR ! 195

    était pour lui comme une nouvelle vie qui lui était don­née. Alors Jésus dit à Nicodème : "Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l'homme (c'est-à-dire Jésus) soit élevé (sur la croix), afin que quiconque croit en lui (se confie en lui) ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" Jean 3, 14-15. Ainsi aujourd'hui tout pécheur repentant qui porte un regard de foi sur Jésus Christ crucifié reçoit à l'instant-même la vie éternelle. C'est ainsi que s'opère la nouvelle naissance.

    Nicodème a mis sa confiance dans le Seigneur Jésus, et l'on peut voir sa foi s'affirmer de plus en plus, tant il est vrai que "le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi" Proverbes 4, 18. En effet, un peu plus tard, au chapitre 7 de ce même Evan­gile de Jean, nous retrouverons Nicodème, prenant cette fois-ci, courageusement et en plein jour, la défense de Celui qu'autrefois il était allé voir de nuit. Voici en quelle occasion : Les pharisiens, voulant se saisir de Jésus, avaient envoyé des huissiers pour le prendre, mais ceux-ci étaient revenus les mains vides. Les pharisiens leur dirent : "Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? Les huissiers répondirent : Jamais homme ne parla comme cet homme. Les pharisiens donc leur répondirent : Et vous aussi, êtes-vous séduits ? Aucun d'entre les chefs ou d'entre les pharisiens, a-t-il cru en lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi est maudite. Nicodème, qui était l'un d'entre eux, leur dit : Notre loi juge-t-elle l'homme avant de l'avoir entendu et d'avoir connu ce qu'il fait ? Ils répondirent et lui dirent : Et toi, es-tu aussi de Galilée ? Enquiers-toi, et vois qu'un prophète n'est pas suscité de Gali-Zée'Jean 7, 45-52. Dans leur colère, les pharisiens commettent une grosse erreur. Ils savaient que le prophète Jonas était bel et bien de Gath-Hépher, donc de Galilée (2 Rois 14, 25) Et ils se trompent encore lourdement en disant aux huissiers : "Aucun

    196 DE NUIT... EN PLEIN JOUR !



    d'entre les chefs ou d'entre les pharisiens, a-t-il cru en lui ?" (v. 48) car nous lisons en Jean 12, 42-43 "Tou­tefois plusieurs d'entre les chefs mêmes crurent en lui ; mais à cause des pharisiens ils ne le confessaient pas, de peur d'être exclus de la synagogue ; car ils ont aimé la gloire des hommes plutôt que la gloire de Dieu".

    Nicodème, lui, a choisi "la gloire de Dieu", et il a accepté le mépris des hommes. Il devient même de plus en plus courageux. C'est après la crucifixion de Jésus que nous le retrouverons : là, il va se joindre à Joseph d'Arimathée "qui était disciple de Jésus, en secret toutefois par crainte des Juifs" et les deux ensem­ble ensevelissent dignement le corps de Celui qui venait de donner Sa vie pour les sauver. Voir Jean 19 , 38-42.

    Comme Nicodème, n'hésitons plus : Allons tout d'abord à Jésus pour avoir avec Lui une rencontre personnelle, dans l'intimité. Là nous apprendrons à Le connaître ; nous nous réfugierons en Lui. Puis nous Le suivrons de plus en plus près, de plus en plus courageusement, en Le confessant devant les hommes -en plein jour. Car Jésus lui-même a dit : "Quiconque donc me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les deux" Matthieu 10, 32.


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