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D'EN HAUT

Avons-nous jamais examiné avec attention, prise d'un avion, une photo des lieux qui nous sont familiers, ville ou campagne ? L'effet que produisent les monuments, même les plus élevés, et que nous avons l'habitude de voir d'en bas, est étrange. Tout change d'aspect quand on regarde d'en haut. Tout nous semble si petit !

Et, dans notre vie de chaque jour, que de choses pren­draient un aspect différent si nous savions les regarder d'en haut. Que d'affaires, que de circonstances qui nous paraissent si importantes, perdraient la valeur que nous leur attribuons. Que de difficultés qui nous semblent si grandes deviendraient légères. Que d'obstacles, con­sidérés comme insurmontables, disparaîtraient d'un coup ! Et comme l'horizon s'élargirait !

Vous souvenez-vous peut-être de la petite histoire de deux hommes qui discutaient de l'apparence d'une mon­tagne que chacun voyait de son propre village ? L'un soutenait qu'elle était presque inaccessible. L'autre au contraire, et avec une insistance non moins grande, qu'elle était boisée et facile d'accès. Ni l'un ni l'autre ne voulaient en démordre. Et tous deux avaient raison, parce que d'un côté en effet la montagne était rocail­leuse et que de l'autre côté elle s'abaissait en une pente boisée. Le tort de tous deux était de ne pas compren­dre que la montagne était si grande qu'il ne pouvaient en voir qu'un seul côté.

Cela ne nous arrive-t-il pas aussi à nous ? Nous dis­cutons et nous nous accusons l'un l'autre, nous nous fâchons, parce que nous voyons les choses d'un seul côté de notre petit point de vue et oublions que chaque question a plusieurs faces. Habituons-nous à considé­rer notre prochain et toutes choses d'en haut, c'est-à-

198 D'EN HAUT

dire avec élévation d'esprit. Nous comprendrons tout beaucoup mieux parce que notre horizon sera plus étendu.

Qui n'a pas eu l'occasion, en montagne, de se trou­ver au-dessus d'une mer de brouillard, jouissant d'un radieux et chaud soleil dans un ciel serein ? Que de fois nous sentons-nous oppressés par un nuage de difficultés, de problèmes, de perplexités, de douleurs de tous genres. Levons les yeux. Au-dessus du sombre nuage, le ciel est bleu, le soleil de l'amour de Dieu brille de tout son éclat. Même si la tempête fait rage, nous serons remplis de la paix céleste que nul ne pourra nous ravir.



D'en haut, regardons la tâche qui nous attend et nous comprendrons mieux notre mission. D'en haut, regardons l'œuvre d'autrui et nous la jugerons plus équitablement. D'en haut, regardons avec sérénité les difficultés et les peines de la vie et nous trouve­rons la force de les surmonter.

Un jour, racontait le Sadhou Sundar Singh, j'étais assis sur une haute montagne de l'Himalaya, à envi­ron 6000 mètres d'altitude, quand un terrible orage éclata soudain. Tout d'abord je fus effrayé à la pen­sée que j'étais en danger d'être foudroyé, mais bien­tôt je vis que l'orage se déchaînait au-dessous de moi. Je me trouvais dans la paisible solitude du sommet, alors que, sous mes pieds, l'orage battait son plein et les éclairs sillonnaient la nue. La Bible dit que le chrétien authentique est "assis avec Jésus Christ dans les lieux célestes", et cela, pas après sa mort, mais déjà maintenant, dans cette vie. Comprenons-nous cela ? Tant que l'enfant de Dieu demeure sur la hauteur, tout près du Seigneur Jésus, assis dans les lieux céles­tes avec Lui, Satan ne peut rien contre lui. C'est seu­lement lorsqu'il descend et s'éloigne de son Sauveur que la tentation et le péché peuvent avoir de la prise

MAIS QUI DONC CONNAISSEZ-VOUS ? 199

sur lui. Par la prière, tenons-nous éloignés du dan­ger et les efforts du tentateur ne pourront rien con­tre nous.



MAIS QUI DONC CONNAISSEZ-VOUS ?

Deux hommes étaient assis l'un en face de l'autre dans un compartiment de chemin de fer. Le premier était un vieillard d'apparence assez modeste, mais ses traits reflétaient le repos et la paix de son cœur. Le second était un jeune étudiant assez rempli de lui-même. Ce dernier parlait avec facilité de toutes les questions scientifiques qu'il étudiait à l'Université et des travaux des savants qu'il admirait avec enthou­siasme. A plusieurs reprises il demanda au vieillard s'il connaissait tel ou tel savant ou homme illustre. Et chaque fois l'autre répondait avec le plus grand calme : "Non, je ne le connais pas !". A la fin, le jeune homme s'impatienta un peu. Oubliant le res­pect dû aux cheveux blancs, il s'écria : "Mais alors, qui donc connaissez-vous ?".

"Jeune homme", répondit le vieillard, en regardant son interlocuteur avec un radieux sourire : ' 'JE CON­NAIS CELUI QUI EST LA VIE ETERNELLE, JESUS-CHRIST, LE FILS DE DIEU !".

Mon cher lecteur, connaissez-vous d'une façon per­sonnelle et intime Jésus, le Fils du Dieu vivant ? Nous pouvons sonder tous les trésors des sciences humai­nes ou posséder les biens les plus éclatants de ce monde, SI NOUS NE LE CONNAISSONS PAS, LUI, NOUS NE POSSEDONS ENCORE NI VRAIE SCIENCE NI VRAIE RICHESSE. Si, au contraire,

200 MAIS QUI DONC CONNAISSEZ-VOUS ?

nous étions ignorant de tout et dénué de biens ter­restres, MAIS QUE NOUS LE CONNAISSIONS, LUI, LE SEIGNEUR DE GLOIRE, COMME NOTRE SAUVEUR ET NOTRE MAITRE BIEN-AIME, ALORS NOUS CONNAITRIONS ET POSSEDE­RIONS TOUT CE QUI IMPORTE POUR LE TEMPS PRESENT ET POUR L'ETERNITE.

La Bible déclare : "C'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ" Evangile selon Jean 17, 3.

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CANTIQUE

Jésus est l'Ami suprême. Le tendre Ami de mon cœur, Jcsus est Celui qui m'aime. Mon refuge et mon Sauveur.

Jésus-Clirist est la Lumière Qui vient éclairer mes pas. Pnur qu'en suivant ma carrière Mon pied ne s'égare pas.

Jésus est l'Amour fidèle. Mon Repos en ce bas lieu ; II est la Vie éternelle Et me conduit jusqu'à Dieu.

Jésus est mon Espérance : Bientôt il viendra du ciel Me ravir en Sa présence Dans le repos éternel.

Mon Espoir, mon Tout, ma Vie, O Jésus, Lumière, Amour, Qu'ici je te glorifie En attendant ton retour !

Le Salut de Dieu

"Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu".

1 Jean 5, 1

''Us étaient extrêmement étonnés, disant : il fait toutes choses bien".

Marc 7, 37


"A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu".

Jean 1, 12

"Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché' '.

1 Jean 1,

12J9

NOVEMBRE 1984


Le Salut de Dieu

JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

"Toute chair verra le salut de Dieu"

Esaïe 52, 10 ; Luc 3,6



BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence

SOMMAIRE

  • Le secret du bonheur 201

  • Différentes sortes d'œuvres 204

  • Un télégramme du ciel 209

  • Où est mon enfant ? 211

  • Lettre de sympathie chrétienne 215

  • Ce que peut un enfant 218

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.

  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx

Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres

•. EDITION :

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES

30, rue Châteauvert, 26000 Valence

ABONNEMENTS 1985 AVANT LE 15 DECEMBRE S.V.P.

Pour la France et les pays d'expression française

- au dépôt des Bibles et Publications Chrétiennes,

30 rue Châteauvert, 26000 Valence C.C.P. Lyon 4485-22 - F fr 45 . Pour la Suisse

- au dépôt de Bibles et traités chrétiens 4, rue du Nord 1800 Vevey

CCP 18-3129 - F s 14

. Pour la Belgique

- Librairie Chr. REHOBOTH asbl.

Brusselsestèenweg 123, 9218 Gent (Ledeberg) CCP 000 011 3892-14 - F b 300



Prière de grouper les envois dans la mesure du possible.

  • Directeur-gérant : C.B. COULERU

  • Commission Paritaire : n° 3192.

  • Réalisation : J.C. Bihet, Z.I. La Téoulère,
    65320 Ibos

  • Dépôt légal : 4e trimestre 1984

LE SECRET DU BONHEUR

Le Docteur Tauler, célèbre prédicateur de Stras­bourg au 13e siècle, était très mécontent de lui-même, quoique la ville retentît de son éloge. Il pria avec ferveur pendant deux ans, pour que Dieu lui envoyât quelqu'un qui lui enseignerait la vérité chré­tienne et le chemin du bonheur. A la fin de cette période, par un moyen qui ne nous est pas connu, Tauler reçut l'ordre d'aller sous le porche d'une cer­taine église pour y rencontrer le guide spirituel qu'il demandait.

Il y alla donc et ne trouva là qu'un mendiant infirme. Il supposa que la personne qui devait l'ins­truire n'était pas encore arrivée, et il attendit long­temps. Puis, se souvenant que Dieu se sert des plus humbles agents, il s'adressa au mendiant :

- "Dieu veuille te donner une bonne journée, mon ami !", lui dit-il.

- "Je remercie Dieu de ce que je n'ai jamais de mau­
vaise journée", répondit le pauvre homme.

Tauler fut surpris de cette réponse. Il reprit :



  • "Dieu veuille t'accorder une vie heureuse, mon
    ami !"

  • "Je remercie Dieu de ce que je ne suis jamais mal­
    heureux !"

  • "Quoi, dit Tauler, que veux-tu dire ?"

  • "Voici, dit-il, quand il fait beau temps, je remer­
    cie Dieu, et quand il pleut, je le remercie aussi.
    Quand je suis dans l'abondance, je lui rends grâces,

NOVEMBRE 1984

202 LE SECRET DU BONHEUR

quand je suis dans la disette, je le fais encore. Et puisque la volonté de Dieu est la mienne et que ce qui Lui plaît me plaît aussi, pourquoi serais-je mal­heureux ?"


  • "Mais supposons, lui dit Tauler, qu'il plût au Sei­
    gneur de te jeter en enfer ?"

  • "Alors, dit le mendiant, avec le bras de la foi, je
    saisirais sa sainte humanité, et avec le bras de
    l'amour, son ineffable divinité, et ainsi uni à Lui, je
    le contraindrais à descendre en enfer avec moi. J'y
    serais mieux avec Lui que partout ailleurs sans Lui."

A cette sublime réponse, Tauler fut étonné : "Qui es-tu donc, demanda-t-il au mendiant, pour parler ainsi ?

  • "Je suis roi", dit le pauvre homme.

  • "Roi ? Mais où donc est ton royaume ?"

  • "Dans mon cœur", dit le mendiant. "Jésus n'a-t-il
    pas dit : "Le royaume de Dieu est au-dedans de
    vous ?"

  • "Mais comment donc es-tu arrivé à cet état
    d'esprit ?"

  • "Par la prière, l'humilité et l'union avec Dieu !"

  • "Et où donc as-tu trouvé ce Dieu que tu possèdes
    ainsi ?"

  • "Là où j'ai laissé toutes les créatures", dit le
    mendiant.

Une ère nouvelle commença pour le grand prédi­cateur à partir de cette entrevue.

Ami lecteur, n'aimeriez-vous pas connaître quel­que chose de la paix intérieure de cet heureux men­diant ? Oh ! Oui, me direz-vous, mais je ne voudrais pas mendier ! Je vous comprends, aussi ne vous ai-je pas demandé si vous aimeriez être à sa place, mais si vous aimeriez posséder le contentement d'esprit que cet homme avait trouvé. Certainement, me répondrez-vous. Etre toujours content de son sort, quoi qu'il advienne, c'est quelque chose de dési-

LE SECRET DU BONHEUR 203

rable. Quel en est donc le secret ? Le voici :

"Si tu veux le bonheur, le vrai bonheur Laisse entrer Jésus dans ton cœur ! Tes péchés II efface, II te fera la grâce De transformer ton être entier Pour régner sur ton cœur !"

Laisser entrer Jésus dans son cœur, recevoir Christ, le Fils de Dieu, comme son Sauveur person­nel aujourd'hui-même sans attendre un jour de plus. Ne pas Le recevoir en simple visiteur mais d'une façon définitive, sans la moindre réserve, et le Sei­gneur Jésus nous fera entendre dans notre cœur : "Aujourd'hui le salut est venu à cette maison" (Luc 19 : 9). Et après cela, ce sera Son affaire à Lui de met­tre de l'ordre dans ce cœur que nous Lui livrons.

Celui qui a reçu Christ a le droit d'être sûr de son salut éternel :

1) parce que le Sauveur a expié entièrement tous


ses péchés ;

2) parce que la Parole de Dieu le déclare


clairement :

"Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au-dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l'a fait menteur, car il n'a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. Et c'est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éter­nelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu". ( 1 Jean 5, 10-13).

204


DIFFERENTES SORTES D'OEUVRES

Bien des gens pensent que si jamais ils parvien­nent à être sauvés et à aller au ciel, ce sera à cause de leurs propres œuvres.

Comme il s'agit là d'un sujet très important je vou­drais examiner ici ce que la Bible nous en dit, car, en vérité, nous ne savons rien à ce sujet en dehors de ce qu'il a plu à Dieu de nous en faire connaître.

Il est remarquable de voir qu'il est question dans la Parole de plusieurs catégories d'œuvres.

1. D'abord il y a les mauvaises œuvres. De quoi s'agit-il ? Y aurait-il un moyen d'être sauvé par elles ?

"Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis quant à votre entendement, dans les mauvaises œuvres, il vous a toutefois maintenant réconciliés". (Colossiens 1, 21)

Ce verset nous montre dans quel terrible état nous sommes à cause du péché. Nous sommes étrangers à Dieu -nous sommes ennemis dans nos âmes- et nous sommes coupables de mauvaises œuvres.

Mais quelle grâce merveilleuse ! La bonne nou­velle de l'amour de Dieu nous fait comprendre com­ment des ennemis peuvent être réconciliés, et com­ment des pécheurs coupables peuvent être pardon-nés. Comment cela est-il possible ? Est-ce par des œuvres que le pécheur pourra accomplir ? Non, pas du tout, c'est "dans le corps de sa chair, par la mort". En d'autres termes, Christ devait mourir pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu. Son pré­cieux sang devait être répandu pour que nos pé-

DIFFERENTES SORTES D'OEUVRES 205

chés, c'est-à-dire nos mauvaises œuvres puissent être effacés.

2. En second lieu, nous trouvons les œuvres


accomplies en justice. Certains pourront dire : il est
bien évident que nos mauvaises œuvres ne peuvent
pas nous sauver, mais certainement ces œuvres
accomplies en justice doivent y contribuer. Mais que
dit l'Ecriture ?

"// nous sauva, non sur le principe d'œuvres accom­plies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régéné­ration et le renouvellement de l'Esprit Saint, qu'il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sau­veur". (Tite 3, 5-6)

Le salut n'est pas basé sur des œuvres humaines méritoires, mais sur la grâce souveraine de Dieu. Il régénère l'âme par l'action de Sa propre Parole dans la puissance de renouvellement de l'Esprit Saint, et II fait tout cela à cause de Sa grâce miséricordieuse par Jésus Christ notre Sauveur. Nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes par quelqu'une de nos pro­pres œuvres, qu'elle soit bonne ou mauvaise, et ainsi Dieu a pourvu à notre salut, nous a donné un Sau­veur en la personne de Son Fils bien-aimé.

3. Voici maintenant les œuvres de loi.



"Sachant... que l'homme n'est pas justifié sur le prin­cipe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée". (Galates 2, 16)

Le système légal tout entier, avec ses rites, ses cérémonies et ses formes religieuses est reconnu ici comme étant sans valeur pour justifier le pécheur coupable. Aux yeux de Dieu cela a une telle impor-

206 DIFFERENTES SORTES D'OEUVRES

tance qu'il nous répète trois fois dans ce verset la même vérité, extraordinaire pour le cœur humain, que la justification est impossible par le moyen d'œuvres de loi. Comment donc un pécheur peut-il être justifié ? Trois fois, ce même verset nous répète que c'est par la foi en Jésus Christ.

4. Mais maintenant nous en arrivons aux œuvres
mortes. Quelles sont-elles ?

"Combien plus le sang du Christ qui par l'Esprit éter­nel, s'est offert à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant". (Hébreux 9, 14)

Ceci nous montre de nouveau que tout le système rituel est tout à fait impuissant en matière de salut.

Sous la loi juive, qui avait été établie par Dieu Lui-même, il y avait plusieurs ordonnances qui avaient trait aux aliments, aux boissons et à diverses ablu­tions. Il y avait des sacrifices de boucs, de béliers et de taureaux. Mais toutes ces choses étaient des "ordonnances charnelles imposées jusqu'au temps du redressement". C'est-à-dire jusqu'à ce que Christ vienne, jusqu'à ce qu'il s'offre Lui-même en sacri­fice à Dieu, jusqu'à ce que soit versé le précieux sang par lequel II a obtenu une rédemption éternelle, tou­tes ces choses étaient imposées aux Juifs pour qu'ils les observent ; c'étaient des ordonnances charnel­les pour le corps, c'étaient des rites et des cérémo­nies. Mais on n'en a plus besoin maintenant, car ce n'étaient que des ombres, et en Christ nous avons toute la substance. Toutes ces choses sont des œuvres mortes que ce soient des Juifs ou des chré­tiens professants qui les accomplissent. Elles n'ont pas le pouvoir de sauver les âmes.

5. Mais les bonnes œuvres n'existent-elles pas du


tout ?

DIFFERENTES SORTES D'OEUVRES 207

Si, bien sûr, mais qui peut les accomplir ? Pour répondre à cette question nous devons nous tour­ner vers "l'épître des bonnes œuvres". Savez-vous laquelle est-ce ? C'est l'épître à Tite. Dans les trois courts chapitres de cette épître il est parlé six fois de "bonnes œuvres".

Dans le chapitre 1,15-16, il est dit que les incré­dules sont tout à fait incapables de faire des bonnes œuvres. Certaines personnes pensent que les priè­res, les jeûnes et d'autres pratiques sont des bon­nes œuvres, mais ce n'est pas cela. Toutes ces cho­ses, en ce qui concerne le salut, sont des œuvres mortes. L'incrédule est "à l'égard de toute bonne œuvre, réprouvé".

Mais Tite était un croyant ; il était le fils de Paul, selon la foi, et il était exhorté à se montrer en toutes choses un modèle de bonnes œuvres (2,7).

Puis, à ceux qui ont reçu la grâce qui apporte le salut par Jésus Christ, il est dit d'être zélés pour les bonnes œuvres (2,14), ils doivent aussi être prêts à toute bonne œuvre (3,1). Et, pour que personne ne s'imagine que les incrédules peuvent accomplir des bonnes œuvres ou que les vrais croyants peuvent se permettre de les négliger, l'Esprit de Dieu exhorte en ces termes : "Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s'appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres. (Tite 3,8)

Enfin, la famille de Dieu tout entière doit appren­dre à manifester des bonnes œuvres (3,14).

C'est certainement l'épître des bonnes œuvres, et elle nous enseigne très clairement, d'un côté que les incrédules ne peuvent pas les faire, de l'autre que les croyants le peuvent et le doivent.

Pour terminer, je désire attirer l'attention du lec­teur sur la grande œuvre de l'expiation que le Fils

208 DIFFERENTES SORTES D'OEUVRES

de Dieu a accomplie sur la croix. A l'approche de ce moment extraordinaire de l'histoire du monde, le centre des siècles, lorsque l'Agneau de Dieu, sans pareil et sans tache fut offert en sacrifice pour le péché de l'homme, à l'approche de ce moment et en anticipant l'œuvre merveilleuse qui allait être ainsi faite, notre précieux Sauveur a pu s'écrier dans Sa prière à Son Père : "Moi, je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire". (Jean 17, 4)

C'est donc cela la base solide sur laquelle repose le salut.

Que sont toutes les misérables œuvres du pécheur en comparaison avec la Sienne, Lui le Créateur et le Maître de l'univers, qui, étant Dieu devint homme pour pouvoir souffrir et mourir pour les péchés de Sa créature et qui, placé sur cette croix honteuse, endura pendant les heures de ténèbres ce dont per­sonne ne pouvait être le témoin, et dont personne ne pouvait sonder la profondeur. C'est Lui qui, remettant Son esprit, a pu dire : "C'est accompli !". Puis II est ressuscité !

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209


UN TELEGRAMME DU CIEL

Un matin, un jeune employé des postes se rendait à son travail, le cœur lourd. Le Seigneur, par l'Esprit Saint, lui avait montré l'état de péché de son cœur, et sa conscience l'accablait. Il se sentait comme une brebis égarée dans le désert, incapable de retrouver son chemin. Mais Jésus, le Bon Berger, qui est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu, savait déjà comment il amènerait sa brebis à Lui.

Assis au bureau des télégraphes, courbé sous le poids de ses péchés, il répandait son cœur devant le Seigneur, s'écriant : "O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !".

Soudain il entendit le grésillement de l'appareil. Il reçut aussitôt le message - d'abord le nom et l'adresse du destinataire, puis ces mots :



"Voilà l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !" (Jean 1,29).

"En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce" (Ephésiens 1,7).

Enfin, le nom de l'expéditeur.

C'est vraiment un étrange télégramme. Que s'était-il passé ? Voici l'explication : Une jeune fille de la même ville, accablée elle aussi par le poids de ses péchés avait écrit au pasteur de sa ville natale pour lui demander "Que faut-il que je fasse pour être sauvée ?"

210 UN TELEGRAMME DU CIEL

Le pasteur étant en vacances, on lui avait fait sui­vre la lettre, et celle-ci lui parvint au moment où il allait prendre un train. Ne voulant pas que la jeune fille reste dans l'anxiété jusqu'à son retour, il avait alors envoyé le télégramme.

Par ce moyen, la jeune fille et le télégraphiste furent amenés au Sauveur. Pour chacun d'eux, le télégramme fut un message du ciel. Ils virent en Jésus l'Agneau de Dieu, Celui qui avait ôté leurs péchés sur la croix du Calvaire ; ils trouvèrent en Lui la rédemption par Son sang, la rémission de leurs péchés : ils avaient maintenant la vie éternelle et de riches bénédictions.

Le bon Berger sait comment et où trouver ses bre­bis perdues.

Cher lecteur, cette question :



"Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?" est-elle réglée pour toi ? N'es-tu pas exercé à ce sujet ? Si tu l'es,

"Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé" (Actes 16,31).

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