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:Jean-Philippe

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NOS INGÉNIEURS CONTRÔLENT LA

GÉOMÉTRIE DES VOIES AU DIXIÈME DE

MILLIMÈTRE PRÈS, MÊME À 300KM/H.

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« Organiser les travaux de modernisation du

réseau tout en maintenant le trafic sur des

milliers de kilomètres de voies, c’est un des défis

de mon métier, je suis ingénieur à la SNCF. »

Kim, Ingénieur Maintenance et Travaux Génie civil

À la SNCF, Kim et l’ensemble de nos ingénieurs

pratiquent l’innovation au quotidien dans tous nos

métiers. À travers la grande diversité des missions

qu’ils remplissent, les ingénieurs qui nous

choisissent inventent les mobilités d’une époque

nouvelle. N’attendez pas demain pour prendre de

l’avance, rejoignez-nous sur l’espace emploi de

sncf.com

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toutes les filières : ingénieurs,

sciences économiques,

lettres... en fonction de nos

besoins. Ce qui nous permet

de mêler des cultures très

variées.

Qu’en est-il pour les

officiers sous contrat ?

Les officiers sous contrat sont

destinés à l’encadrement ou

à exercer une spécialité bien

précise. Le contrat initial

dure de cinq à huit ans

renouvelables pour une durée

maximale de quinze ans en

tout. Ce sont des spécialistes,

de niveau bac +4 ou +5 :

ils ont vocation à exercer

un pôle d’expertise, avec

un niveau de responsabilité

élevé. Juristes, financiers,

spécialistes des ressources

humaines, ils restent tout de

même d’abord des soldats,

reçoivent une formation

militaire et sont donc

projetés sur les théâtres

d’opérations. Mais, ils sont

recrutés pour leur cœur de

métier. Un juriste est donc

sûr d’exercer sa spécialité

durant l’intégralité de son

contrat.

Comment effectuez-

vous la sélection ?

Nous pratiquons des

tests physiques, un

test d’évaluation de la

personnalité, un test cognitif,

et mesurons la résistance au

stress. Mais, attention : nous

ne recrutons pas de Rambo !

On ne naît pas militaire,

on le devient. Ces tests sont

donc à la portée de tous.

Ensuite, nous regardons

le casier judiciaire. Nous

gardons une lecture assez

souple de ces informations :

ce n’est pas parce qu’on a

volé une mobylette à 14 ans,

qu’on est exclu d’emblée.

Comment incitez-vous

les jeunes à rejoindre

l’Armée de Terre ?

Nous leur donnons la

possibilité de goûter

au produit avant de

s’engager. Ils font un choix

professionnel, mais aussi

de vie. Nous offrons plus

de 10 000 places dans des

prépas militaires, durant

deux ou trois semaines pour

les futurs officiers. Il s’agit

d’une véritable immersion,

notamment dans la

dimension managériale.

Quelles sont les

évolutions de carrière ?

Nous recrutons la moitié

de nos officiers en interne

au sein du corps des sous-

officiers. Cette porosité

prouve la réalité des

parcours professionnels.

L’Armée de Terre offre une

véritable ascension sociale

et professionnelle.

Comment se passe

la fin de carrière ?

Nous venons de créer une

agence ministérielle pour

la reconversion de tous les

militaires, avec l’objectif de

les rendre les plus compétitifs

possible sur le marché du

travail. C’est important : dans

l’Armée de Terre, 72% des

gens sont en CDD. Bien

reconvertir veut dire bien

recruter. Actuellement,

80% des jeunes qui sortent

de chez nous trouvent un

poste dans les six mois. Ils

ont un atout majeur sur le

marché de l’emploi : une

expérience exceptionnelle de

management opérationnel.

La capacité d’intelligence

des situations, le sens de

l’initiative, le travail en

équipe sont des qualités

déterminantes. D’autant

que nous connaissons depuis

longtemps le management

par projet : l’officier est

responsable de mission et a

une complète autonomie,

une responsabilité énorme.

Armée de Terre

Général Philippe Ponties, sous-directeur du recrutement et de la reconversion de l’Armée de Terre.

«Chaque jeune a un talent entre les mains», nous explique le général Ponties. Il nous dévoile

également quelles sont les missions de l’Armée de Terre et les profils recherchés pour

répondre à ces missions. Développement.

Quelle est la mission

de l’Armée de Terre ?

L’Armée de Terre compte

actuellement environ

130 000 hommes. Il s’agit

d’une armée professionnelle

dont l’essentiel de la mission,

fixée par le pouvoir politique,

consiste à se projeter sur

des théâtres d’opérations,

sur le territoire national et à

l’étranger, avec des missions

qui concernent l’humanitaire,

la force d’interposition et le

maintien ou le rétablissement

de la paix.

Combien de personnes

recrutez-vous

actuellement ?

Nous recruterons environ

400 à 415 officiers en

2009 en externe, sur

un recrutement annuel

d’environ 15 000 jeunes.

L’Armée de Terre ne connaît

pas la crise. Jusqu’à présent,

nous n’avons pas rencontré

de difficultés pour réaliser

nos plans de recrutement.

Nous recevons en moyenne

huit candidatures pour un

poste d’officier. Il est à noter

qu’aucun poste à l’Armée

de Terre n’est fermé aux

femmes. À Saint-Cyr, il est

courant de trouver entre

10 à 20% de femmes par

promotion.

Quels profils

recherchez-vous ?

Nous distinguons deux

types d’officiers : ceux qui

ont vocation à faire carrière

dans l’armée et ceux qui sont

sous contrat. Les officiers

de carrière passent tous par

Saint-Cyr, soit à partir des

classes préparatoires, soit via

des passerelles existantes à

bac +3 et bac +5. Les jeunes

diplômés de niveau bac +5

ne suivront alors que la partie

militaire du cursus. Nous

recrutons des diplômés de

PuBLI-RÉDACTIonnEL

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