mardi 23 avril
20h30
films au sujet du génocide arménien à la Péniche Anako
An Armenian Homecoming de Ani King-Underwood, Orphans of the Genocide de Bared Maronian et d'autres. En anglais, avec des passages en arménien et en turc. Un anglophone sera présent pour expliquer le sens général, si nécessaire, entre les films
entrée libre
ATTENTION
Entrée libre sur Réservations
Accueil-Espace associatif, Réservations
Chahik info@penicheanako.org
Infos Pratiques
La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette
Face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.
Le site de la péniche Anako
http://penicheanako.info/
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a1870f6d70aa88.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=72515
Agenda - 24 avril/Paris : Commémoration du 98me anniversaire du génocide des Arméniens
Agenda - 24 avril/Paris : Commémoration du 98me anniversaire du génocide des Arméniens - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA) vous invite à la cérémonie de ravivage de la flamme au Soldat Inconne sous l'Arc de Triomphe de Paris. Le mercredi 24 avril 2013 à 18h30 en Hommage aux Arméniens morts pour la France et pour la Commémoration du 98me anniversaire du génocide des Arméniens de 1915.
Publié le 3 avril 2013
Le mercredi 24 avril 2013 à 18h30
L'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA) vous invite à la cérémonie de ravivage de la flamme au Soldat Inconne sous l'Arc de Triomphe de Paris
en hommage aux Arméniens morts pour la France et pour la Commémoration du 98me anniversaire du génocide des Arméniens de 1915
en présence de Son Excellence M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France, Son Eminence M. Norvan Zakarian, Prélat du Diocèse de l'Eglise apostolique arménienne et de nombreux élus et délégations étrangères.
Défilé avec fleurs et drapeaux de l'angle Champs Elysées / rue de Tilsitt à 18h.
En cas de présence, prière de bien vouloir confirmer :
ANACRA
1 avenue Mirabeau
78000 VERSAILLES
ac.armeniens@hotmail.fr
TÉLÉCHARGER :
Invitation http://collectifvan.org/pdf/12-35-36-3-04-13.pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72579
Agenda - Génocide arménien : Commémorations à Issy et Clamart
Agenda - Génocide arménien : Commémorations à Issy et Clamart - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les cérémonies commémorant le 98e anniversaire du génocide arménien, organisées le dimanche 28 avril 2013 par les communautés arméniennes d'Issy-les-Moulineaux et de Clamart, sont annoncées sur les supports médiatiques des deux villes.
Publié 10 avril 2013
Dimanche 28 avril 2013 12:00
> Sur le site de la Ville d'Issy-les-Moulineaux : http://www.issy.com/4610-98e-anniversaire-du-genocide-armenien
"Dimanche 28 avril, la Ville s’associe aux cérémonies commémorant le 98e anniversaire du Génocide Arménien organisées par la communauté arménienne isséenne".
Nota CVAN : M. André Santini, Ancien ministre, Député-Maire d'Issy-les-Moulineaux, sera présent comme chaque année lors de cette cérémonie.
> Sur le journal municipal de Clamart (voir PDF) :
"Dimanche 28 avril, journée de commémorations
Philippe Kaltenbach, Sénateur-Maire de Clamart, présidera deux cérémonies du souvenir, dimanche 28 avril 2013 :
> Souvenir des déportés
Le Maire, les représentants de la municipalité et les associations d’anciens combattants déposeront une gerbe et se recueilleront en mémoire des déportés des différentes guerres sur
le monument aux morts du cimetière communal.
> 10h, carrefour du 8 Mai 1945
Génocide arménien, entre commémoration et reconnaissance
Une messe de requiem débutera à 10h45 en l’église apostolique arménienne d’Issy-les-Moulineaux, 6, avenue Bourgain, suivie d’une procession.
Le cortège partira [de l'église] à 12h pour se rendre au monument franco-arménien :
12h30 : Cérémonie de prières au Monument aux Morts Franco-Arménien de la rue de la Défense [Issy-les-Moulineaux].
À 13h30, Philippe Kaltenbach, l’équipe municipale et de nombreuses personnalités rejoindront la communauté arménienne de Clamart. Une gerbe sera déposée devant le Khatchkar et les participants se recueilleront place des Victimes du Génocide Arménien.
TÉLÉCHARGER :
Le journal municipal de Clamart
http://collectifvan.org/pdf/10-53-27-10-04-13.pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72782
Agenda - « Hier est un autre jour ! », l'interview de Gérard Loussine chez Ruquier
Agenda - « Hier est un autre jour ! », l'interview de Gérard Loussine chez Ruquier - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Grand éclat de rire samedi 2 mars sur France2 : Laurent Ruquier, dans "On n'est pas couché", interviewe Gérard Loussine pour la pièce « Hier est un autre jour ! » où ce dernier joue depuis le 25 janvier et jusqu'au 28 avril 2013 au THEATRE DES BOUFFES PARISIENS , aux côtés de Daniel Russo, sous la direction d'Eric Civanyan. De son vrai nom Gérard Khidichian, l'acteur Gérard Loussine a pris le nom de sa mère (Loussinian). Il revendique ses origines et estime qu'avec "Khidichian", il est "en vacances" par rapport à d'autres de ses potes du Collège Arménien qui s'appelaient Atéchian ou Merdjanian. Rappel : Gérard Loussine était signataire des remerciements publiés par des personnalités d'origine arménienne en réponse aux intellectuels turcs qui avaient lancé la pétition "Je demande pardon".
Publié le 4 mars 2013
Vidéo - Mettre le curseur à 7:36 mn.
http://www.youtube.com/watch?v=dMLX8cuLZtA&feature=player_embedded#!
Cliquez sur les liens pour accéder aux biographies de Gérard Loussine et d'Eric Civanyan.
La pièce : HIER EST UN AUTRE JOUR !
RÉSUMÉ
Sur le point de conclure le procès de sa vie, un avocat bourré de principes et de tocs va rencontrer un personnage incroyable qui va lui faire vivre une journée de dingue, où rien n'est prévu, rien n'est attendu et où les mêmes évènements se répètent jusqu’au délire !
Billets en vente sur :
http://www.ticketac.com/spectacles/hier-est-un-autre-jour-.htm?gclid=CJ7ToeuF47UCFXDKtAodqxsAYA
http://www.youtube.com/watch?v=dMLX8cuLZtA&feature=player_embedded#!
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=71847
Agenda - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy
Agenda - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy ! Après avoir fait salle comble au PACI en 2005, les danseurs d’Ani seront de retour le 25 mai 2013 pour vous présenter leur dernier spectacle ! Par leur spectacle “Mouvements de vie”, les 40 artistes vous feront voyager dans l’univers de la danse traditionnelle arménienne à travers les chorégraphies de deux grands maîtres : Azad Garibian et Vanush Khanamirian. Durant 2h30 de rêves, ils transporteront les spectateurs dans un foisonnement de danses, mêlant émotion et humour.
Publié le 17 avril 2013
L'ENSEMBLE ANI VOUS PRESENTE SON NOUVEAU SPECTACLE DE DANSE TRADITIONNELLE ARMENIENNE
LE SAMEDI 25 MAI 2013
à 20H30 au PACI
L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy ! Après avoir fait salle comble au PACI en 2005, les danseurs d’Ani seront de retour le 25 mai prochain pour vous présenter leur dernier spectacle !
Par leur spectacle “Mouvements de vie”, les 40 artistes vous feront voyager dans l’univers de la danse traditionnelle arménienne à travers les chorégraphies de deux grands maîtres : Azad Garibian et Vanush Khanamirian. Durant 2h30 de rêves, ils transporteront les spectateurs dans un foisonnement de danses, mêlant émotion et humour.
Achetez vos billets dès maintenant !
- En contactant Hélène - hlnegoudlijian@orange.fr
- Ou à l'épicerie Eniz (Issy-les-Moulineaux)
EN SAVOIR PLUS...
PACI - 25, avenue Victor Cresson
92130 Issy-les-Moulineaux
Métro 12 - Mairie d'Issy
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72982
Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide des Tutsi
Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des cérémonies marquant la 19ème commémoration du génocide des Tutsi qui auront lieu du 7 avril au 29 juin 2013 en France.
Publié le 22 mars 2013
Ibuka-France
A Paris : le dimanche 26 mai 2013
9h30 à 18h00 : Colloque international co-organisé avec le Mémorial de la Shoah sur le thème: "Le génocide des Tutsi au Rwanda . 1993 : Que savait-on un an avant le génocide ?" ; adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, Métro Pont Marie (ligne 7) ou Saint Paul (ligne 1)
A Cluny : le samedi 08 juin 2013
11h00 : Dépôt d’une gerbe de fleurs au monument érigé en mémoire des victimes du génocide des Tutsi
A Trassalvas en Dordogne : week-end du 15 & 16 juin 2013 : une rencontre avec les rescapés : rencontre co-organisée avec l'association Cauri. Objectif : une prise des connaissances, aborder les sujets les préoccupant et formuler les recommandations
A Dieulefit (dans la Drôme) : le samedi 29 juin 2013
Inauguration d’une stèle commémorative du génocide des Tutsi
Dépôt d'une plaque commémorative en hommage de Jean Carbonare
http://www.ibuka-france.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=72325
Agenda - Strasbourg/Exposition: « Témoigner de ces vies »
Agenda - Strasbourg/Exposition: « Témoigner de ces vies » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Francine Mayran vous invite au vernissage de sa nouvelle exposition le samedi 6 avril à 17h à l'église du Temple Neuf, place du Temple Neuf, Strasbourg. Une exposition, chemin de mémoire : Des peintures, des céramiques, des textes, pour questionner l’indifférence et les traces de la barbarie des hommes, pour réveiller les consciences. Une exposition pour tout public, mais aussi tournée vers les scolaires avec la mise en place avec l’aide de l’éducation nationale de visites guidées pour les scolaires à prévoir sur rendez vous.
Publié le 11 mars 2013
Francine Mayran vous invite au vernissage de sa nouvelle exposition
« Témoigner de ces vies »
A l'église du Temple Neuf
place du Temple Neuf
Strasbourg
du 2 avril au 2 juin les vendredis et samedis de 15h à 17h.
Entrée libre
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Peintre-céramiste et psychiatre, par ce travail de mémoire enrichi de nouvelles toiles, elle essaie d'interpeller nos consciences sur les leçons à retenir de la barbarie des hommes durant la deuxième guerre mondiale.
Une exposition écho de toutes les mémoires (Juifs, Tsiganes, résistants et Justes) pour réfléchir et transmettre le message essentiel du respect de l'autre, de la richesse de nos différences, de la valeur des droits de l'homme et rappeler la valeur précieuse de chaque vie humaine.
Site : www.fmayran.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=71993
Agenda - "Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens" aux Éditions Parenthèses
Agenda - "Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens" aux Éditions Parenthèses - Agenda Collectif VAN- www.collectifvan.org - Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens - Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane - De Jean-Claude Belfiore - Vient de paraître aux Éditions Parenthèses : Collection Diasporales - Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kémal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire...
Publié le 22 avril 2013
Diasporamag
Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens
Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane de Jean-Claude Belfiore
Éditions Parenthèses : Collection Diasporales
Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet fictif retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations du criminel dans un contexte historique plus large où là, tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels.
De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire.
D’origine arménienne par sa mère et italienne (sicilienne) par son père, Jean-Claude Belfiore est né à Nantes (France) le 8 mai 1955. Il y fait ses études, au lycée Clemenceau, puis à la Faculté des Lettres; il fréquente ensuite l’Université de Haute-Bretagne de Rennes. En 1984, il publie son premier roman policier puis des ouvrages sur l’antiquité classique, dont il est spécialiste ; il collabore aux revues Historia, Les Cahiers de Sciences & Vie. En octobre 2012, il publie un nouveau polar aux Éditions Bargain. Parmi ses ouvrages : Hannibal, une incroyable destinée (Larousse, 2011), Êtes-vous fort en mythologie ? (Larousse, 2011), Dictionnaire des croyances et symboles de l’antiquité (Larousse, 2010), Grand Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine (Larousse, 2003 & 2010).
Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens -Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane
De Jean-Claude Belfiore -Éditions Parenthèses : Collection Diasporales
16,5 x 23 cm, 208 pages, 2013
ISBN 978-2-86364-279-5 / 19 €
Pour commander ce livre sur Amazon http://www.amazon.fr/gp/aws/cart/add.html/ref=as_li_tf_til?SessionId=279-2506260-7282023&SubscriptionId=D68HUNXKLHS4J&AssociateTag=diasporamag-21&ASIN.1=2863642790&Quantity.1=1&adid=1CPH26QXH742VHJF4DY7&linkCode=as1&OfferListingId.1=z%252FJAIfhFjNN7FL5%252FTkduccwrHXZIkbhtMxCf0VYjMxXyB9b0h%252BITuZVOsd4FNC7TmnidjBN4EA2L0SzPpnxJv84lCLxq8sbFD9zgtbQntLA%253D&submit.add.x=51&submit.add.y=11
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/874503a1a80d78701.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=73098
Agenda - "Maudits soient-ils !" aux éditions Baudelaire
Agenda - "Maudits soient-ils !" aux éditions Baudelaire - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître le roman « Maudits soient-ils ! », de J.V Der Mardirossian aux Editions Baudelaire.
Publié le 22 avril 2013
Editions Baudelaire
Maudits soient-ils !
Auteur(s) : J-V DER MARDIROSSIAN
Genre : Roman
ISBN : 979-10-203-0076-8
Prix : 17,00 € TTC
Résumé
Il y a exactement cent ans que cette histoire a commencé. Une histoire vraie, où la grande Histoire pèse de tout son poids. À l’aube d'une période maudite, elle raconte la vie d'un couple confronté à sa survie et à celle des siens. Dans l'ombre de la Première Guerre mondiale, la destruction de tout un peuple est organisée, avec pour volonté de le faire sombrer dans les oubliettes de l'Histoire. Même les cimetières sont profanés. Rien, ni personne, ne doit rester. Tous, morts ou vivants, doivent disparaître et ne plus laisser de traces. Cent ans après les faits, les héritiers de ces atrocités nient encore ces réalités, qui sont pourtant une atteinte à l'humanité toute entière.
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La presse en parle
Maudits soient-ils !
« Ils », ce sont les Turcs musulmans ; la malédiction porte sur ce qu’ils ont fait aux Arméniens chrétiens vivant en Turquie de 1915 à 1918 : le premier génocide en Europe, avec la complicité des Allemands du IIe Reich, l’indifférence égoïste des Anglais et la Révolution russe malencontreusement survenue en 1917.
L’auteur est le petit-fils de rescapés du massacre planifié, organisé et mené jusqu’au bout sans faillir par les élites turques. Un temps devenues laïques sous Mustapha Kémal, ces élites ont nié cette tache sur leur réputation. Redevenues musulmanes version rigoriste, ces mêmes élites aujourd’hui continuent de nier pour la galerie, en se félicitant en sous-main d’avoir éliminé les mécréants dans un djihad pour Allah. Non, décidément, la Turquie ne saurait avoir sa place en Europe. Sa civilisation est trop loin de la nôtre.
Bien entendu, ce livre est un roman familial, pas une œuvre d’historien. Il s’appuie sur les souvenirs d’Anna la grand-mère et de sa fille, la mère de l’auteur, immigrées en France en 1936 après avoir survécu aux marches de la mort dans les déserts de Mésopotamie. Mais ce cri plein d’émotion fait revivre une part de l’histoire réelle, largement ignorée ou passée sous silence.
Je suis allé en Arménie contemporaine, lambeau du territoire arménien de jadis ; j’ai vu combien la mémoire pouvait rester forte sur cette tentative d’extermination de tout un peuple. Il n’y a pas que les Juifs à pleurer, bien qu’ils soient mieux introduits auprès des médias et plus actifs dans la recherche universitaire. On dirait les Chrétiens honteux de défendre les leurs, hier en Turquie arménienne comme aujourd’hui en Égypte copte. Pourquoi ? 1915 : « Vivement conseillé par Von Sanders, le chef d’état-major allemand établi à Istanbul, il convient à l’allié turc de proclamer la guerre sainte. Un fait religieux que l’on croit de grande importance, afin de semer la discorde dans les rangs des compagnies combattantes levées dans les colonnes nord-africaines de France, ainsi que dans les peuples musulmans englobés dans l’empire britannique. Profitant de cette audacieuse aubaine, les sommités turques s’empressent de les satisfaire pour leur propre compte. Le 23 novembre, à peine plus de deux semaines après la débâcle [turque] de Sarikamich [1914], le sultan, commandeur des croyants, détenteur de l’autorité, et le grand mufti, tous deux en grand apparat dans la mosquée bleue de Stanboul pleine à craquer, devant une assemblée de mollahs venus de tout l’empire, proclament ensemble la guerre sainte » p.79.
Parmi les causes du génocide, on distingue donc la guerre de 14, l’alliance turco-allemande, le cynisme de la guerre « sainte » pour mobiliser une cinquième colonne contre les Alliés, la peur de la minorité chrétienne dans l’empire, validant l’appel licite au butin et aux viols pour cette sous-humanité dhimmi, la légitimité de Dieu, enfin ce rêve géopolitique de continuité territoriale entre tous les peuples pantouraniens (de langue apparentée turque). L’enclave arménienne en plein milieu fait tache ; autant l’extirper en profitant du désordre.
Tous les soldats chrétiens mobilisés en Turquie sont désarmés, 375 000 hommes dit l’auteur ; ils sont affectés à des tâches annexes avant d’être, à mesure que progresse la guerre, progressivement éliminés. Intellectuels et artistes de Constantinople sont raflés, déportés en camps, leurs biens confisqués, préfigurant le sort des Juifs une guerre plus tard. Dans les villages agricoles à l’existence traditionnelle règne une fatalité. Les prêtres prêchent la résignation, sur l’exemple du Christ subissant sa Passion. Rares sont les hommes à fuir la mobilisation pour rejoindre l’armée russe. Femmes, vieillards et enfants sont emmenés dans des marches sans fin pour qu’ils meurent en chemin sans que cela ait l’air d’un massacre de masse. La guerre mondiale permet l’impunité du nettoyage ethnique. L’après-guerre, avec le surgissement des Bolcheviks en Russie, va laisser la Turquie entériner ses avancées territoriales : tout plutôt que l’accès soviétique aux mers chaudes !
Le livre commence par la vie traditionnelle en Arménie heureuse, malgré les pogroms turcs sporadiques, l’opulence du village agricole ; il se poursuit par les interrogations sur la guerre et la haine des Turcs ; s’achève par le récit croisé d’une mère déportée avec ses trois enfants qui résiste à la mort (devant même vendre le garçon comme esclave à un Turc pour qu’au moins il vive), et les combats du père, engagé dans l’armée russe. Malgré de nombreuses fautes d’accords et de ponctuation, il se lit bien.
Qui ne connait rien au calvaire arménien et à cette mémoire oubliée d’une importante communauté aujourd’hui intégrée en France lira avec profit ce livre, en complément d’un historien. J’aime bien un peu de passion ; cela met de la chair à l’histoire.
Der Mardirossian, Maudits soient-ils ! 2013, éditions Baudelaire, 182 pages, €16.15
dimanche 21 avril 2013,
Jean Eckian ©armenews.com
http://www.editions-baudelaire.com/product.php?id_product=971
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=73112
Agenda - Parution "Le Mur de Lisa Pomnenka"
Agenda - Parution "Le Mur de Lisa Pomnenka" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Mur de Lisa Pomnenka transpose en fiction une histoire dont l’auteur fut le témoin et l’acteur : celle d’un groupe d’enfants et de jeunes adultes juifs qui, envoyés de Theresienstadt dans le “camp des familles” de Birkenau en décembre 1943, vécurent six mois dans le “block des enfants”. Là, au cœur du leurre qu’était ce camp-vitrine, une activité culturelle se poursuivit en dépit de la perspective de la mort, que les enfants avaient comprise. » "Le Mur de Lisa Pomnenka" de Otto B. Kraus, - Traduit de l’anglais (The Painted Wall) par Stéphane et Nathalie Gailly. Suivi d’un essai de Catherine Coquio, “Le leurre et l’espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birkenau”. Ouvrage traduit et publié aux Éditions L'Arachnéen avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Centre national du livre.
Publié 11 avril 2013
« Le corbeau, dont les aides-cuisiniers s’occupaient comme d’un animal de compagnie, était le seul oiseau du camp. Les merles, les étourneaux et même les vulgaires moineaux mouraient sur la clôture électrique et le ciel au-dessus des blocks était vide, désert. Il est étrange et anormal de vivre dans un monde sans oiseaux et Lisa Pomnenka peignait leurs ombres ailées dans son ciel. Elle les peignait aussi à la cime des bouleaux. Les oiseaux aux gorges bleues, jaunes et rouges étaient perchés là et les enfants les montraient du doigt en apprenant leur nom. »
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