A la memoire des 1 500 000 victimes armeniennes



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Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.


OTAN/ARMENIE

L’OTAN propose une coopération plus étroite à l’Arménie




NAM

L’OTAN est à la recherche d’une plus grande implication dans le Caucase du Sud et souhaite renforcer sa coopération avec l’Arménie, a déclaré à Erévan lundi un haut fonctionnaire de l’alliance occidentale .

Selon James Appathurai, représentant spécial de l’OTAN dans la région, la direction de l’Alliance envisage désormais des façons de s’implanter durablement dans cette région instable.

“Mais bien sûr, nous ne voulons pas nous imposer, » a-t-il déclaré à RFE / RL (Azatutyun.am). « Nous voulons simplement offrir plus de possibilités de coopération. Et si des pays comme l’Arménie, mais aussi la Géorgie et l’Azerbaïdjan souhaitent profiter de cette offre, nous avons plus à faire, et il faudra allonger le programme des mois et des années à venir. “

Appathurai a estimé que la coopération de l’OTAN avec l’Arménie avait été « bonne » dans les dernières années, soulignant la participation arménienne dans les missions en Afghanistan et au Kosovo de l’OTAN ainsi que l’assistance de l’alliance aux réformes »très complètes « de l’armée arménienne.

« Pouvons-nous faire plus ? Oui, “at-il poursuivi. “Nous aimerions voir, par exemple, une contribution arménienne à la nouvelle mission de l’OTAN en Afghanistan après 2014. Nous aimerions vous aider à la réforme de la défense que nous pensons être bonne pour le pays. Il y a donc encore beaucoup à faire, mais nous sommes sur une bonne base.

“Il est clair qu’il y a de la bonne volonté ici à Erevan pour faire plus avec nous, et je peux vous assurer qu’il y a de la bonne volonté à Bruxelles pour faire plus avec ce pays, avec l’ensemble de la région. Une coopération plus opérationnelle, plus de soutien pour la réforme de la défense. Nous avons les ressources nécessaires pour offrir un plus grand soutien. “

L’émissaire a déclaré qu’il discutera des offres de l’OTAN au cours de ses entretiens séparés avec le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et le ministre de la Défense Seyran Ohanian. Il a rencontré Nalbandian tard dans la journée.

Le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, a parlé du « potentiel de développement de notre partenariat“ lors de sa visite à Erevan en Septembre. Il a insisté sur le fait qu’il n’y a “pas de contradiction“ entre l’alliance militaire de l’Arménie avec la Russie et des liens plus étroits avec l’OTAN.

Une opinion partagée par le président Serge Sarkissian lors de ses entretiens avec M. Rasmussen à Erevan.

Les liens de l’Arménie avec l’OTAN ont été renforcés de manière significative dans le cadre du Plan d’action individuel pour le Partenariat (IPAP), lancé en 2005 et modifié à plusieurs reprises depuis lors. Le cadre de coopération engage le pays à la mise en œuvre de réformes de défense de grande envergure et à la participation à des missions dirigées par l’OTAN à l’étranger.

L’OTAN et certains de ses États membres, notamment les États-Unis, ont fourni une assistance technique et financière à une brigade spéciale de maintien de la paix de l’armée arménienne qui fournit des troupes à ces missions.

En septembre dernier, quelque 600 soldats de l’unité de volontaires ont simulé leur participation à une opération de maintien de la paix multinationale dans un exercice surveillé par des instructeurs militaires américains. Selon le ministère arménien de la défense l’exercice s’est soldé par un succès par rapport aux normes « d’auto-évaluation de l’OTAN » .

mardi 6 novembre 2012,


Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84142

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68652

CULTURE ARMENIENNE

« Les Arméniens de Cilicie », une patrie devenue paradis perdu




L'Orient-Le Jour

06/11/2012

Le livre-album sur les Arméniens de Cilicie (*), que Levon Nordiguian vient de signer au Salon du livre, est l’un de ces livres mémoriels qui relatent l’histoire d’une patrie perdue, en l’occurrence la Cilicie. Grâce au riche fonds photographique de la Bibliothèques orientale et de l’UCAB, et en quelques chapitres bien centrés écrits par lui-même, comme par certains historiens spécialistes de ces questions, Levon Nordiguian fait revivre la Cilicie et les circonstances qui ont marqué l’expulsion d’un peuple de sa terre d’origine.

L’ouvrage étudie la corrélation entre la mémoire collective et l’habitat naturel. Le basculement d’un peuple, d’une population, dans l’état de l’exilé, du dépossédé de sa terre, modifie naturellement la perception du territoire auprès du groupe, si bien que la terre natale, la terre de ces ancêtres tout entière devient un concept mémoriel. On commence alors à mettre en valeur des détails, des éléments précédemment sans importance ou sans valeur mémorielle. C’est ainsi que les photos anciennes illustrant la vie d’un groupe dans son territoire historique peuvent outrepasser leur valeur individuelle pour devenir un lien avec une vie d’autrefois, dont les acteurs et leurs descendants habitent désormais ailleurs.

Dans ces conditions, ces photos se transforment en des images emblématiques, en des symboles d’un temps révolu à jamais. Portraits familiaux et individuels, des ateliers et leurs artisans, des marchés et leurs clients, des écoles et leurs élèves, des églises et leurs fidèles peuplent les pages de cet ouvrage, traces photographiques d’une patrie devenue, avec le recul du temps, paradis perdu. Et comment oublier que le catholicosat arménien de la Maison de Cilicie a trouvé refuge aujourd’hui à Antelias?

(*) « Les Arméniens de Cilicie, habitat, mémoire et identité », ouvrage collectif coordonné par Levon Nordiguian, Presses de l’Université Saint-Joseph (PUSJ). Vente en ligne (taper PUSJ) et dans les grandes librairies.



http://www.lorientlejour.com/category/Culture/article/786086/%3C%3C+Les_Armeniens_de_Cilicie+%3E%3E,_une_patrie_devenue_paradis_perdu.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68630

SUISSE

«Les victimes ne se tairont pas, et elles ont raison»




06. novembre 2012 - 11:01

Par Patricia Islas, Berne, swissinfo.ch

Dans un pays qui sort d’un conflit, le traitement du passé et la lutte contre l’impunité sont des tâches aussi utiles que difficiles. La Suisse offre des connaissances et des outils aux Etats qui sont prêts à faire la lumière sur leur histoire récente et à restaurer l’Etat de droit.

Depuis 2003, dans le cadre de ses efforts de promotion de la paix, la Suisse a été l’un des premiers pays à promouvoir le traitement du passé et la lutte contre l’impunité. Mô Bleeker est responsable de la division spéciale qui s’occupe de ces questions au sein du Département fédéral (ministère) des Affaires étrangères.



swissinfo.ch: La Suisse est parvenue à imposer le traitement du passé dans l’agenda multilatéral. Sur quoi centre-t-elle son action?

Mô Bleeker: En résumé, nous répondons à une demande de soutien de la part des Etats qui, à la suite d’un conflit armé, d’une période marquée par de graves violations des droits de l’homme ou d’un génocide, sont appelés à assumer leur responsabilité.

Les pays reconnaissent généralement notre capacité à créer un climat de confiance qui permet de s’attaquer aux problèmes concrets, grâce à notre rapidité de réaction et à l’efficacité de notre réseau d’experts. L’expérience accumulée par la Suisse contribue à son tour à améliorer les efforts entrepris par ces pays.

En confrontant les diverses expériences, il est par exemple possible de mettre en évidence l’importance de fournir un espace adéquat aux victimes, sans chercher à manipuler ou à cacher la vérité, à l’heure d’instaurer une commission pour la vérité et la réconciliation.

En réalité, jeter des bases pour la construction d’un Etat de droit sur le long terme est une tâche qui appartient aux nouvelles générations. Pour ce faire, il est nécessaire d’être capable de se pencher sur un passé fait d’atrocités. Mon travail consiste simplement à convaincre les gens que cela est possible, utile et très positif.

swissinfo.ch: Avec quelle autorité morale la Suisse aide-t-elle d’autres pays à revoir leur passé?

M.B.: Pour la Suisse, il n’a pas non plus été facile d’analyser son propre passé. On a pu le constater lors des travaux de la Commission Bergier [qui a enquêté sur le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale, ndlr]. Cela nous a rendus un peu plus humbles.

Nous sommes conscients des peurs et des tensions qui se sont manifestées, mais nous savons que cette analyse historique a été bénéfique pour la Suisse. En fait, ce fut un signe de qualité de notre démocratie. A cela s’ajoute la réputation helvétique en matière de défense du droit international humanitaire.

De plus en plus de gouvernements nous demandent de l’aide ou de pouvoir échanger avec eux lorsqu’ils commencent à entreprendre ce chemin vers l’acceptation de leurs responsabilités.



swissinfo.ch: Votre travail nécessite une grande discrétion. Pouvez-vous tout de même nous dire quelles sont les personnes qui s’adressent à vous?

M.B.: Des ministres, des conseillers de présidents, des hauts fonctionnaires ayant des responsabilités dans les institutions de sécurité, et qui sont prêts à procéder à des réformes. Mais on trouve aussi des présidents de commissions de vérité et réconciliation ainsi que des fonctionnaires onusiens.



swissinfo.ch: Il n’est pas toujours facile pour certains d’entre eux de trouver le courage nécessaire pour demander de l’aide…

M.B.: Un jour, un haut fonctionnaire m’a dit, d’une voix exténuée: «Nous devons créer une commission de vérité et un tribunal spécial». Je lui ai alors demandé comment il se sentait. «Je suis mort de peur. Tout le monde est convaincu qu’il n’y a pas de volonté politique. La réalité, c’est qu’il y a une volonté, mais nous ne savons pas comment la traduire en quelque chose de concret». Sa réponse m’a beaucoup frappée.

J’ai beaucoup voyagé à-travers le monde. Et je crois que dans la plupart des endroits, ce que nous attribuons à l’absence de volonté politique est en réalité un manque de moyens techniques et politiques pour mener ces processus. Au fond, la véritable absence de volonté politique est plus rare que ce que l’on pourrait croire.

Nous cherchons avant tout à calmer ces craintes, en partageant ce que nous avons vu dans d’autres pays. Lorsque par exemple on nous demande si les réformes de l’armée ont mené à la crise, si le gouvernement est tombé, s’il y a eu des actes de vengeance.



swissinfo.ch: Des inquiétudes très graves…

M.B.: Certes, ce sont des craintes terribles, mais que nous avons aussi connu en Europe. Le plus terrible serait de mettre un couvercle sur le passé. Mais nous ne savons que ne se sera pas possible, parce que les victimes ne se tairont pas, et elles ont raison. Elles ont le droit de savoir. Au niveau international, il existe des règles claires qui définissent quels sont les crimes à juger, les droits des victimes, les obligations d’un Etat. Pour faire notre travail, nous nous basons sur ces principes.

Nous pouvons faire en sorte que ces politiques de lutte contre l’impunité fassent partie d’une construction durable de la paix. Qu’il ne s’agisse pas uniquement d’un cessez-le-feu, mais du début d’un nouveau dialogue entre l’Etat et la société, du développement d’une culture de la responsabilité, d’une nouvelle confiance civique et d’un contrôle démocratique des institutions de l’Etat.

Si un gouvernement mène ces actions avec détermination, il en tire un avantage en termes de légitimité, de qualité démocratique et il contribue ainsi de manière significative à l’établissement d’une paix durable.



swissinfo.ch: Il est cependant difficile de mesurer les résultats de votre travail en termes de prise de conscience et de responsabilisation.

M.B.: Je comprends ceux qui s’interrogent sur l’utilité de notre travail. Moi, je constate la différence entre l’avant et l’après. Je vois comment ceux qui conduisent ces processus se sentent plus efficaces, comment le dialogue entre la société et l’Etat s’est amélioré.

Parfois, nous, la communauté internationale, commettons une grave erreur en pensant que ce processus de traitement du passé se réduit à une procédure judiciaire. L’impunité est un système, une culture, qui se transforme en cancer: la réponse doit donc être systémique.

Patricia Islas, Berne, swissinfo.ch


(Adaptation de l’espagnol: Samuel Jaberg)

http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/Les_victimes_ne_se_tairont_pas,_et_elles_ont_raison.html?cid=33890070

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68664

UE/TURQUIE/BULGARIE

L'info vue par la TRT (1)




Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT


Nikolay Mladenov : Nous soutenons les négociations avec la Turquie

Le ministre des Affaires étrangères de la Bulgarie, Nikolay Mladenov, a déclaré dimanche 4 novembre à une station de radio privée qu'ils appuyaient les négociations de l'Union européenne avec la Turquie et que les négociations ont aidé la Turquie à se moderniser.

Nikolay Mladenov a souligné que les négociations de la Turquie avec l'UE étaient compliquées.

« La société bulgare ne parle pas beaucoup de négociations de l'UE avec la Turquie », a souligné le ministre Nikolay Mladenov.

« La difficulté à faire des progrès dans les négociations de l'UE avec la Turquie n’est pas due à un manque de volonté politique des deux côtés. Le problème est d’intégrer les lois européennes aux réglements turcs au niveau technique et politique », a déclaré Mladenov.

Date de l'information : 05 Novembre 2012 00:52


Mise à jour à : 06 Novembre 2012 02:35

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/nikolay-mladenov--nous-soutenons-les-negociations-avec-la-turquie-/5414

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68635

FRANCE/AZERBAIDJAN

Cognac : le Parti de gauche ne trinquera pas avec les Azerbaïdjanais




Sud Ouest

Publié le 05/11/2012 à 16h07 | Mise à jour : 05/11/2012 à 16h55

Par Séverine JOUBERT

Les élus PG ont fait part de leurs réserves via un communiqué adressé à la presse

Tandis que la municipalité cognaçaise fait une large promotion de l'exposition de musique et d'objets d'art azerbaïdjanais, qui se tient mardi et mercredi au musée d'art et d'histoire, et accueille depuis deux jours l'ambassadeur d'Azerbaïdjan en France, la frange la plus à gauche de la majorité municipale fait part de ses réticences.

Les élus et les militants du Parti de gauche ont exposé leur position via un communiqué :

« Constatant que le régime démocratique de l'Azerbaïdjan mérite un examen critique, que le Haut Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU se dit lui même préoccupé par la situation politique de ce pays, les élus et les militants du PG, à l'occasion de la venue d'une délégation de ce pays, conduite par son ambassadeur, tiennent à rappeler que: la philosophie première qui les anime est la tolérance et l'ouverture culturelle qui permettent de rapprocher les peuples au delà de leurs régimes politiques. Dans cet esprit, ils invitent les citoyens du Cognaçais à saluer le peuple d'Azerbaïdjan représenté par son ambassadeur et surtout par les œuvres qui sont exposées ou proposées.

« Ils les invitent aussi à rester attentifs aux progrès de la démocratie et des droits de l'homme en Azerbaïdjan comme à rester exigeants et vigilants à leur strict respect en France où, malheureusement, il est inquiétant de constater que de plus en plus d'entorses aux principes républicains sont faites sans susciter beaucoup d'indignation. C'est aussi pour faire passer ce message que les élus du PG de Cognac ne participeront pas aux agapes auxquelles sont conviés les sommités locales. »



http://www.sudouest.fr/2012/11/05/cognac-le-parti-de-gauche-ne-trinquera-pas-avec-les-azerbaidjanais-871048-882.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68658

FRANCE/TURQUIE

La Turquie prend position




Sud Ouest

Publié le 02/11/2012 à 06h00


Par Jean-Paul Vigneaud

Un consulat de Turquie va être implanté en centre-ville à la fin de l'année.

A ce jour, on dénombre 55 consulats en Gironde. Bientôt, il faudra en ajouter un de plus. En effet, à compter de la fin de l'année, la Turquie sera à son tour officiellement représentée à Bordeaux, avec une « mini-ambassade » en plein centre-ville. Soit une quinzaine de personnes à la disposition des ressortissants turcs et visiteurs et, surtout, un consul permanent en la personne de Volkan Türk Vural. Jusque-là, ce dernier était ministre conseiller à l'ambassade de Turquie à Helsinki, en Finlande. Il connaît bien la France pour y avoir fait ses études (il est diplômé de Sciences Po Lyon) et un peu la Gironde, souvenir d'étudiant venu ici pour les vendanges.

12 000 Turcs en Gironde

Par cette initiative, le pays veut montrer l'intérêt qu'il porte à la France et aux relations franco-turques. La Turquie c'est, à ce jour, une ambassade et trois consulats (Strasbourg, Lyon et Marseille). Un quatrième est donc créé à Bordeaux, un cinquième à Nantes. Le consulat de Bordeaux rayonnera sur 18 départements, ceux chapeautés, en gros, par les régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées. Sur ce territoire, on compte environ 70 000 ressortissants turcs, dont 12 000 en Gironde. « C'est l'un des départements où nous sommes le plus représentés, note le consul général. Notre communauté n'est pas ici seulement importante, elle est aussi active et intégrée. 9 % de nos ressortissants ont un niveau universitaire. Beaucoup sont également impliqués dans la vie économique, locale ou politique. Six élus ont des origines turques. »



Une semaine culturelle turque ?

Le nouveau consul général de Turquie souhaite profiter de sa présence à Bordeaux pour révéler et mettre en lumière les aspects méconnus de son pays. Son visage culturel notamment. « Il existe déjà en France la Quinzaine du cinéma turc. J'organiserais bien à Bordeaux la Semaine culturelle de la Turquie, avec du cinéma encore, mais aussi de l'art, de la musique, des danses, du folklore. De la gastronomie également ! Avec les Français et les Chinois, les Turcs figurent parmi les meilleurs cuisiniers au monde. Ils savent aussi faire de bons vins, ce qui est encore moins connu. La Turquie est peu venue à ce jour à Vinexpo, je fais en sorte qu'elle soit mieux représentée cette année. »

Le premier travail du consul va être de trouver un local. S'il a déjà de bonnes pistes, la démarche n'est pas aisée, le consul souhaitant un bel endroit et un lieu facilement accessible. C'est-à-dire pas de simples bureaux mais une vraie vitrine pour montrer ce qu'est la Turquie aujourd'hui. « Ce n'est pas seulement le soleil et la mer, poursuit-il. Sur le plan économique, c'est un pays en pleine évolution avec un taux de croissance de 9 %. Les échanges entre la France et la Turquie ne peuvent être que fructueux. »

Liaison Bordeaux-Istanbul

Un avis partagé par Raymond Dirik, chef d'entreprise à Lormont, élu de la CCI de Bordeaux, président de la Chambre franco-turque : « 70 entreprises de Gironde travaillent déjà avec la Turquie. On peut multiplier ce chiffre par deux, voire par trois. » À condition que les contacts soient facilités (ce que s'efforcera de faire le consulat) et qu'il y ait des liaisons plus rapides. « Je vais relancer la Turkish Airlines pour une liaison directe entre Bordeaux et Istanbul dès le printemps prochain. Au plus tard en 2014 », promet le consul. Cette liaison, dont il est question depuis longtemps, mettrait Bordeaux à 3 heures de la métropole turque.

Derrière tout cela, se profile évidemment le débat sur l'intégration possible ou pas de la Turquie au sein de l'Europe. « C'est un long chemin. Ce n'est pas pour demain mais je pense qu'un jour, ça se réalisera. »

http://www.sudouest.fr/2012/11/02/la-turquie-prend-position-868025-757.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68649

La Turquie bientôt représentée à Bordeaux

Le petit journal

Écrit par Fanny Fontan

D’ici la fin de l’année, un consulat de Turquie devrait ouvrir ses portes à Bordeaux, rapporte le quotidien local Sud-Ouest. Une quinzaine d’employés seront à la disposition des ressortissants turcs des 18 départements alentours. Ils travailleront sous l’autorité du nouveau consul, Volkan Türk Vural. Diplômé de Sciences Po Lyon, cet ancien conseiller à l’ambassade de Turquie à Helsinki (Finlande) connaît déjà bien la France.

Après Paris, Strasbourg, Lyon et Marseille, le choix de la Gironde pour cette nouvelle représentation diplomatique n’est pas anodin : “C’est l’un des départements où nous sommes le plus représentés, note le consul général. Notre communauté n’est pas ici seulement importante, elle est aussi active et intégrée... 9 % de nos ressortissants ont un niveau universitaire. Beaucoup sont également impliqués dans la vie économique, locale ou politique. Six élus ont des origines turques.”

Au programme, de nombreux projets : créer une semaine de la culture turque, développer les échanges commerciaux… Pour Raymond Dirik, président de la Chambre franco-turque girondine : “Soixante-dix entreprises de Gironde travaillent déjà avec la Turquie. On peut multiplier ce chiffre par deux, voire par trois.” Il faudrait pour cela une ligne aérienne directe entre Bordeaux et Istanbul, sujet que le consul dit avoir l'intention d'aborder avec la compagnie Turkish Airlines.

Fanny Fontan mardi 6 novembre 2012

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/la-turquie-en-bref/128560-consulat-la-turquie-bientot-representee-a-bordeaux.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68659

USA/TURQUIE

L'info vue par la TRT (2)




Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT


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