1.3 : Le maillage volumique
1.3.1 : Principes
Une des principales originalités de la méthode est liée à la définition des différentes zones à l’intérieur des volumes habitables à modéliser. Ces zones sont définies à partir des écoulements internes aux enceintes. Leur nombre est toujours limité à une vingtaine, ce qui permet de rendre compte des phénomènes avec une précision suffisante. Pour des calculs plus grossiers, on a pu diminuer le nombre de zones à environ 5, pour les 2 domaines d’application principaux (automobile, bâtiment). Les systèmes d’équations gardent ainsi une taille compatible avec une résolution, en régime dynamique, à des temps de calculs raisonnables, pour des longues périodes de simulation.
Chacune des zones est en relation avec un (ou plusieurs) nœud de surface, ou contient une source de débit massique (panache au-dessus d’un élément chauffant, jet en sortie d’une bouche de ventilation…).
Figure 4 : maillage du volume intérieur d’un habitacle automobile
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La figure ci-dessus donne un exemple du découpage zonal d’un habitacle automobile : on peut y distinguer une zone de jet issue de la planche de bord, et le sens privilégié des écoulements. Selon l’étude spécifique que l’on veut effectuer, on peut distinguer le côté droit du côté gauche, en dédoublement les zones au-dessus des sièges, par exemple.
Les zones sont reliées entre elles par des échanges massiques, selon un schéma géométrique préétabli, que l’on a automatisé pour les divers types d’utilisation (habitacle, pièce de bâtiment…). Les particularités du solveur utilisé permettent de ne pas orienter a priori le sens des écoulements, et ce sont les bilans en débits sur chaque zone qui, à chaque pas de temps, définissent les différents transferts entre zones.
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