2.3.1 : Modèles à un nœud d’air [T2]
L’étude a commencé en 1990, en parallèle avec les premières expérimentations menées. Il a été très rapidement décidé de privilégier les transferts conductifs et radiatifs, et de reporter à plus tard une représentation réaliste des courants convectifs internes. Globalement, ceux-ci avaient peu d’influences sur les bilans énergétiques globaux au niveau de l’habitacle, et cela permettait de tester un certain nombre de procédés innovants, basés sur les caractéristiques optiques de différents composants (vitrages, revêtement internes), ou la modification de l’inertie thermique de certains d’entre eux.
L’écriture des équations sous forme algébro différentielle a été réalisée selon la méthode générale décrite au chapitre 1, et le solveur utilisé, NEPTUNIX, a permis de bâtir un simulateur robuste, permettant d’étudier des régimes transitoires conformes à la réalité des habitacles exposés au soleil.
Les résultats des simulations ont ensuite été comparés aux mesures obtenues sur le premier banc d’essais, ce qui a prouvé la pertinence des hypothèses prises en compte. Cela nous a permis de faire quelques études paramétriques, en vue de mieux cerner l’efficacité de certaines améliorations dans la conception de l’habitacle.
Avec cette version, pourtant limitée à un seul nœud d’air, nous avons obtenu un certain nombre de résultats quantitatifs intéressants, certains conformes à l’intuition, d’autres plus surprenants.
Dostları ilə paylaş: |