Au quatrième trimestre de l’année 2017, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières (CVS), s’est contracté de 0,4% par rapport au trimestre précédent. Ce résultat est imputable à une baisse de l’activité dans le secteur tertiaire (-1,3%). Au même moment, il est observé une hausse de la valeur ajoutée dans les secteurs primaire (+1 ,5%) et secondaire (+1,0%).
La bonne tenue de l’activité dans le secteur primaire est imputable à l’augmentation de la valeur ajoutée dans les sous-secteurs de l’agriculture (+2,2%), de l’élevage (+0,5%) et de la pêche (+0,5%).
La bonne orientation de l’activité dans les sous-secteurs des industries chimiques (+5,9%) et des Bâtiments et Travaux Publics (+2,6%) explique l’évolution observée dans le secteur secondaire. Toutefois, il est constaté un fléchissement de l’activité dans les branches de l’extraction (-1,5%), des industries alimentaires (-1,1%) et celles de l’énergie (-1,0%).
Le repli de la valeur ajoutée du secteur tertiaire est dû essentiellement aux baisses de l’activité dans les sous-secteurs du transport (-13,1%), et des postes et télécommunication (-11,8%). Il est tout de même noté, durant la période sous revue, une bonne dynamique des activités financières qui ont évolué de 10,0% par rapport au troisième trimestre de 2017.
Comparée au quatrième trimestre de 2016, l’activité économique du pays s’est accrue de 8,7% suite à une bonne orientation dans les différents secteurs primaire (+11,9%), secondaire (+9,9%) et tertiaire (+7,6%).
Sur l’année 2017, la croissance économique, en termes réels, s’est établie à 7,0% par rapport à 2016.
Graphique 1 : Evolution des taux de croissance du PIB et de la valeur ajoutée non agricole (par rapport au même trimestre de l’année précédente)
Source : ANSD
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