Anciens de charles de foucauld casablanca-maroc



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4.Les anecdotes




 

Père Salla

J.P FLORIN

Il n'y a pas photo? le Père Salla est pour moi le champion du monde incontestable de la baffe à mains nues. Je n'ai jamais oublié la première reçue de sa part,j'en ai vu 36 chandelles. Et mon avis est celui d'un spécialiste qui en avait déjà reçu beaucoup tant de la part de mes maîtres que de celle de mon père naturel (ancien lutteur gréco-romain,militaire de carrière à la discipline de fer)qui avait longtemps hésité entre Audissou, C.de Foucauld et le prytanée militaire de la Flèche pour mon internat. Ceci dit, je ne lui en veut pas car au contraire de certains,ses baffes étaient justifiées dans la majorité des cas. D'autant plus qu'avant la baffe fatidique, il y avait des signaux d'alerte, notamment la couleur de son visage qui devenait rouge brique, annonçant qu'il était temps de calmer le jeu si l'on ne voulait pas finir en "pelota"
 

P.Y LE GALL

Le Pere Salla n'avait pas des mains, mais des...Chisteras. :)
Il nous expliquait, avec sa modestie habituelle, qu'il était un ancien champion de pelote à main nue et qu'après une partie, il devait tailler a la lame de rasoir pour "faire pisser le sang" et dégonfler ses doigts.
Pour le gamin de 12 ans que j'étais, de tels propos le faisaient passer pour un super RAMBO !
 

Khadija Benjelloun

Michel LEPOT

J'ai retrouvé la photo de Philippe Lepot, élève en première année de maternelle à Foucauld en 1974, avec son institutrice : Michèle Jamein, ancienne élève du Carmel St Joseph (Bd Djerrada, à l'Oasis) où la seule heure de colle qu'elle ait jamais eue de sa vie lui fut donnée en physique, par une certaine Madame Lepot...(*)
Mais l'adorable Michèle n'en a pas profité pour se venger sur le fils...
L'année suivante il a eu Khadija Benjelloun comme maîtresse, et c'est là qu'il a appris ses premiers mots d'arabe! Un jour il est rentré en nous chantant:
"rh'ma-ri, rh'mari, mred'oun bi rassi !
tabibouna atta-ou tarbouch' ali rassi !
tarbouch' ali rassi !"
(Mon â-ne, mon â-ne a bien mal à la tête !
not' toubib' lui a don-né un bonnet pour sa tête !...)
Ah! souvenirs...
 

Père Sabatté

Michel LEPOT ( A propos des photos de l'été 1978)

Le Père Sabatté, parti depuis 1973 à Floirac en Gironde et remplacé par le Père Maillharo, s'était proposé pour "garder la maison" de CdF pendant les vacances d'été.
Avec Jean-Louis Garcelon (qui me remplaçait à Foucauld) et Jean-Marc Langer (un ami assistant à la fac de médecine) nous l'avons invité à pêcher le "maqueu-reau" dans le port de Mohammédia, avec un pêcheur très sympathique découvert par le Père Lauhirat : Mohammed dit "le Marrackchi", qui nous emmenait à la rame dans sa floqa , amarrée ensuite dans un courant propice à attirer les maquereaux, bogues, saurelles, et autres aiguillettes.
Sur place, on préparait le "bromège", mélange de pain et de sardines écrasées dont le Marrackchi jetait une pincée à l'eau de temps en temps, juste assez pour attirer et retenir les convives à 2 m des bords de la barque...
Nos cannes? Un roseau de 2,50m, à peine flexible du bout dont le diamètre est au moins égal à celui du petit doigt)
Nos lignes? Un nylon de 2m et de 2 ou 3kg de résistance + un hameçon n° 8 ou 10 ...et c'est tout!
Nos esches? Un bout de filet de sardine ou un boyau du même métal ...ou une lanière de peau du premier maquereau capturé!
Nos gestes? Poser délicatement l'hameçon garni de son esche à la surface de l'eau à 2m du bord de la barque; le regarder descendre lentement dans la profondeur gris verdâtre et ...ferrer d'un coup sec dès qu'il disparaît à la vue car, 9 fois sur 10, si on ne voit plus sa tache claire, c'est qu'il a été englouti dans la gueule d'un bolide qu'on n'a pas eu le temps de voir arriver! Aussitôt il faut lever la canne pour arracher littéralement la prise hors de l'eau et la faire tomber dans la barque (où elle se décroche souvent toute seule en continuant de s'agiter furieusement). Si on attend une ou deux secondes de trop avant de réagir, alors ça se gâte car un maquereau de 500g est un vigoureux paquet de muscles qui se met tirer sur le fil avec une force et une vitesse incroyable et alors là: gare à l'emmêlage avec la ligne du voisin!
Un jour, le père Béhoccaray, qui était venu avec nous, pose son roseau à côté de lui, en laissant le fil dans l'eau, le temps de s'allumer une cigarette pour se détendre après une bonne série de prises... On a seulement entendu "swiîiîiîip!" et on a juste eu le temps de voir son roseau plonger comme une torpille, entrainé à la suite d'un (probable) maquereau qui avait mordu à l'hameçon nu...
En une matinée, il n'était pas rare de dépasser la centaine de prises à 3 ou 4 pêcheurs en plus du Marrackchi (le record dont je me souviens sans peine : quatre cents prises dans la matinée! sur la balance du port, cela faisait 80kg, soit 200g en moyenne par prise. Et comme il s'agissait d'excellent poisson (Ah! les filets de maquereau sur un lit d'oseille avec de la crème fraîche, accompagnés d'un Oustalet blanc de blanc...) on n'avait aucun mal à partager nos prises avec les amis et le Marrackchi qui, en plus, gagnait avec nous un peu plus d'argent qu'en allant pêcher pour son compte. Il nous invitait quelques fois à prendre le thé chez lui, dans le bled à quelques kilomètres du port, et je garde un souvenir très ému de l'accueil paisible que nous réservaient sa femme et ses enfants dans leur modeste maison de bois et de roseaux, au sol de terre battue d'une propreté exemplaire...
Voilà quelques souvenirs devenus encore plus riches par le simple fait de les avoir partagés avec vous...
 

Pitcha

Antonio RUIZ FERNANDEZ , José ALVAREZ, Bruno RICHOU, Jean-Michel IRATCHET, Pierre Yves LE GALL

- Antonio RUIZ FERNANDEZ
il y avais un Pére petit qu´on appelleais pitcha.
Je vais chercher des fotos et les envoyer je vous passe le bonjour
- José ALVAREZ
Pour le frère Pitcha, c'était à l'Institution de la Salle avec comme directeur le frère Nicolas que j'ai rencontré il n'y as pas très longtemps puisque j'enseigne actullement chez les frères à LAXOU-NANCY.
- Bruno RICHOU
Pitcha était à Foucault fin des années 50, il avait un oeil qui partait sur la droite et on ne savait jamais qui il regardait!!!
- Jean-Michel IRATCHET
Quant au père Pitcha, j'en garde un douloureux souvenir, en fin de récréation, je crois l'apercevoir au loin et dans la foule se rassemblant pour entrer en classe, prés de la cloche, je crie "Pitcha" et ...... je prends une super calbote, le ciel me tombait sur la tête, il était juste derrière moi. J'écopais, en prime, de la colle du jeudi.
Si tu es amateur de corrida et de passage à Bayonne pendant la feria on pourrait partager notre aficion.
Abrazo
- Pierre Yves LE GALL
Pitcha, on lui avait donné comme surnom NOUSS-METRO
qui s'en souvient ? :)
 

Père Jean HUROU

Philippe Calvel

Je crois bien que c’était en 3°. Le père Hurou avant les dents légèrement vers l’intérieur, ce qui a première vue était propice aux postillons. Le jeudi midi il y avait ‘couscous’ au réfectoire, et nous avions Histoire-Géographie (ou plutôt, Napoléon-Géographie) de 2 à 3H. Comme il nous contait avec passion et fougue les exploits Napoléoniens, le premier rang devait faire face à un véritable déluge de grains de coucous ! Wellington n’aurait dédaigné une telle artillerie. On entourait les impacts de grains de couscous sur les tables, et à la fin de l’heure celui qui en avait le plus avait gagné. On est con tout de même !
 

José Alvarez

Je confirme, pour les dents et les postillons, mais QUEL PROF !!! Ce dont je me souviens surtout de Père Hurou : « ses cours de Première sur Napoléon ». Je crois que le cours d’histoire commençait en début d’année avec la naissance de Napoléon au mois de septembre (ou octobre) et finissait au mois de juin avec sa mort à Saint Hélène Nous n’avions aucun cahier, et devions surligner les phrases importantes du « petit livre vert », mais surtout ECOUTER, car quasiment chaque ligne de notre livre était prétexte à nous conter une anecdote avec comme support des pièces, des journaux, des potins de l’époque. N’oublions pas que notre TRAMP lui doit une fière chandelle.
Ah !!! Sacré Jean HUROU.
J’oubliais la larme à l’œil de Père HUROU lorsque Napoléon rendait son dernier souffle.
 

Philippe Calvel

Exact, ultra passionnant. Je le vois encore nous donner le menu du repas lors du sacre, et tout cela sans note, les mains dans les poches, le nombres de boutons à l'habit de l'empereur, .... Je me souviens aussi de son air gourmand quand il annonçait que le nouveau n° de Tramp venait de sortir. En Français, il nous faisait apprendre par coeur quantité de choses utiles ou inutiles : je suis toujours capable de réciter 50 lignes de la chanson de Roland en vieux Français : Oliver sent qu'il est à mort nasfret, de lui venger jamais ne lie ercez, en la gran press or i fiert cum bert, .... ça ne me sert à rien, même pas pour draguer. C'est une sorte d'héritage Hurounien que j'ai en tête.
 

Mr. Etchebarre

Jean Paul Florin

Qui se souvient de Monsieur Etchebarre ? Laïc et prof d'Histoire Géo en 4 ème.Il est resté à peine un an, c'était un homme d'une gentillesse extrême et par conséquent nous en profitions méchamment. Sa classe était un vrai bazar (fléchettes dans le tableau, Ovni, et) et je me souviens de Pucheu "scotché" derrière les carreaux de la porte d'entrée à chacun de ses cours pour essayer de limiter les dégâts. Il se permettait même d'intervenir quelquefois. Merci Monsieur Etchebarre de nous avoir permis de rire quelquefois

 


Manza. Ruland à Tanger

José Alvarez

LIEU:Tanger, DATE:1974, SITUATION:Mrs.Ruland et Manza. doivent passer la frontière Marocaine avec une partie de l'argent de la tournée. SCENE: Celui-ci, enveloppé dans du plastique est planqué dans un bidon d'huile. Ces messieurs se rendent compte que le plastique est percé, et louent une chambre d'hôtel pour essayer de récupérer quelques billets. Ils essayent de les nettoyer à l'eau savonneuse, tendent un fil dans la chambre pour faire sécher les billets. CONCLUSION: André appelle son père en France pour qu'il lui fasse parvenir un mandat, aucun billet étant récupérable.
 

V. Landel

P. Calvel

Cours de Physique/Chimie de 2°C en 1973, le père Landel nous parle des acides et des bases, et nous montre le papier Ph : "Je trempe ce papier dans une base, le papier devient bleu, Je trempe ce papier dans un acide, le papier devient rouge". Fort de son sujet, il ajoute : "la salive est acide, donc je vais sucer le papier Ph, et il va devenir rouge". Il le suce, il le machouille, il le mordille, on attend, 10, 20, 30 secondes et rien ne se passe. Voyant ça, le Père Landel devient subitement rouge brique, alors que le susdit papier Ph était toujours imperturbablement saumon clair ! Bien que timide, on savait bien que le Père Landel était un peu acide ! .................
 




 




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