Influence de la matière organique sur l’adsorption d’un polluant donné La matière organique en phase solide constitue un site d’adsorption plus ou moins privilégié. Connaissant sa teneur dans le sol, il est possible de préciser si l’adsorption se fait préférentiellement sur la matière organique ou la matière minérale.
Contrairement au KD des polluants organiques, qui dépend principalement de la teneur en matière organique, la détermination du KD pour les métaux lourds et composés inorganiques dépend des conditions du milieu.
Une connaissance des teneurs en matière organique et de sa relation avec le polluant en termes d’adsorption est nécessaire pour l’interprétation future du Kd à l’échelle du site.
analyse des teneurs en composés solides (à définir selon le type de polluant) pouvant intervenir dans le processus d’adsorption :
Cette analyse de la phase solide permet de préciser la nature physico-chimique des échantillons et notamment de connaitre les équilibres existant entre la concentration de ces éléments directeurs de l’adsorption du polluant en phase liquide (maitrisées par l’opérateur) et leur concentration en phase solide.
Cette analyse est réalisée sur des échantillons séchés. La mesure de la teneur en matière sèche (généralement proche de 100 %) permet de connaitre l’humidité résiduelle des échantillons envoyés en laboratoire.