1.1.1Cas des polluants organiques hydrophobes non ionisants
De nombreux polluants organiques dissous peuvent s’adsorber sur les particules solides (hydrophobic theory) (Karickhoff et al., 1979). Selon cette théorie, la sorption de polluants organiques s’effectue presque exclusivement sur la fraction de carbone organique à condition qu’elle représente au moins 1% en masse du sol ou de l’aquifère. En investiguant la sorption de polluants aromatiques polycycliques et hydrocarbures chlorés sur des sédiments naturels, une relation linéaire a été mise en exergue entre le coefficient de partition sol/eau et la fraction de carbone organique:
(1)
Avec
(2)
où MO = Taux de matière organique (%) ;
où le facteur de proportionnalité a été défini comme étant le coefficient de partition eau-carbone organique. Il a été démontré que la relation - reste linéaire jusqu’à des fractions de carbone organique valant 0,001. En-dessous de cette teneur critique notée , l’adsorption sur des surfaces minérales (sols contenant des minéraux argileux) devient significative. Pour des polluants organiques non polaires avec moins de 10 atomes de C, il a été démontré que le rapport du pourcentage d’argile à celui de la matière organique doit être inférieur à 60 pour que la relation -soit valide (Dragun, 1988).
Pour une teneur en carbone organique inférieure à, peut s’obtenir directement à partir de la relation suivante (Dragun, 1988):
(r2 = 0.85) (3)
où est le coefficient de partition octanol/eau, indice du degré d’hydrophobicité et lipophilique du polluant organique.
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