Récapitulation des crédits par programme et titre
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Autorisations d’engagement
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Crédits de paiement
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Numéro et intitulé du programme ou du titre
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2006
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2007
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2006
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2007
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Prévision LFI y.c. FDC et ADP
Consommation
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181 / Prévention des risques et lutte contre les pollutions
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181 510 497
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142 093 378
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181 402 997
|
179 445 078
|
166 783 074
|
-12 074 076
|
152 260 663
|
144 832 141
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Titre 3. Dépenses de fonctionnement
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103 909 531
|
82 632 013
|
128 768 871
|
85 486 471
|
118 217 453
|
-58 206 175
|
113 038 022
|
86 858 832
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Titre 5. Dépenses d’investissement
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29 148 487
|
14 132 865
|
20 159 500
|
21 625 042
|
8 106 685
|
12 999 077
|
5 526 526
|
7 141 344
|
Titre 6. Dépenses d’intervention
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48 452 479
|
45 328 500
|
32 474 626
|
72 333 565
|
40 458 936
|
33 133 022
|
33 696 115
|
50 831 965
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153 / Gestion des milieux et biodiversité
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168 963 434
|
201 067 858
|
155 751 913
|
189 168 658
|
158 589 633
|
189 282 074
|
153 804 730
|
180 937 889
|
Titre 3. Dépenses de fonctionnement
|
104 942 453
|
132 732 431
|
101 003 200
|
122 087 931
|
103 462 277
|
127 950 617
|
96 865 516
|
120 096 508
|
Titre 5. Dépenses d’investissement
|
2 457 000
|
660 000
|
3 757 000
|
600 000
|
2 602 317
|
3 175 366
|
2 706 691
|
2 045 056
|
Titre 6. Dépenses d’intervention
|
61 563 981
|
67 675 427
|
50 991 713
|
66 480 727
|
52 525 039
|
58 156 091
|
54 232 523
|
58 796 325
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211 / Conduite et pilotage des politiques environnementales et développement durable
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288 032 645
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358 615 716
|
287 972 462
|
317 115 716
|
72 946 831
|
86 734 469
|
66 521 190
|
84 376 012
|
Titre 2. Dépenses de personnel
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224 239 650
|
227 247 000
|
224 239 650
|
227 247 000
|
8 138 372
|
9 269 447
|
8 138 372
|
9 269 447
|
Autres dépenses :
|
63 792 995
|
131 368 716
|
63 732 812
|
89 868 716
|
64 808 459
|
77 465 022
|
58 382 818
|
75 106 565
|
Titre 3. Dépenses de fonctionnement
|
47 887 138
|
113 766 180
|
47 520 348
|
73 342 873
|
46 643 460
|
63 747 976
|
40 969 431
|
58 577 231
|
Titre 5. Dépenses d’investissement
|
5 033 625
|
6 995 801
|
5 900 500
|
5 829 534
|
7 200 427
|
3 147 240
|
6 074 718
|
4 695 434
|
Titre 6. Dépenses d’intervention
|
10 872 232
|
10 606 735
|
10 311 964
|
10 696 309
|
10 964 572
|
10 569 806
|
11 338 669
|
11 833 900
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Totaux des crédits prévus
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638 506 576
|
701 776 952
|
625 127 372
|
685 729 452
|
Totaux des crédits consommés
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398 319 538
|
263 942 467
|
372 586 583
|
410 146 042
|
Dont :
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Titre 2. Dépenses de personnel
|
224 239 650
|
227 247 000
|
224 239 650
|
227 247 000
|
8 138 372
|
9 269 447
|
8 138 372
|
9 269 447
|
Autres dépenses :
|
414 266 926
|
474 529 952
|
400 887 722
|
458 482 452
|
390 181 166
|
254 673 020
|
364 448 211
|
400 876 595
|
Titre 3. Dépenses de fonctionnement
|
256 739 122
|
329 130 624
|
277 292 419
|
280 917 275
|
268 323 190
|
133 492 418
|
250 872 969
|
265 532 571
|
Titre 5. Dépenses d’investissement
|
36 639 112
|
21 788 666
|
29 817 000
|
28 054 576
|
17 909 429
|
19 321 683
|
14 307 935
|
13 881 834
|
Titre 6. Dépenses d’intervention
|
120 888 692
|
123 610 662
|
93 778 303
|
149 510 601
|
103 948 547
|
101 858 919
|
99 267 307
|
121 462 190
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Programme 181
(Aplat goldie économisons l’encre)
Programme 181
Prévention des risques et lutte contre les pollutions
ministre concerné : jean-louis borloo, ministre d’état, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire
Bilan stratégique du rapport annuel de performances
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12
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Présentation des crédits et des dépenses fiscales
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16
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Rappel de la présentation du programme
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24
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Objectifs et indicateurs de performance
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27
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Justification au premier euro
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36
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Opérateurs
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55
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Analyse des coûts du programme et des actions
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67
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Bilan stratégique du rapport annuel de performances
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POLITIQUE DE LA PREVENTION DES POLLUTIONS ET DES RISQUES
En 2007, la politique de la prévention des pollutions et des risques est portée par les actions 1, 2 et 4 du programme 181.
L’objectif est de prévenir les risques technologiques et naturels majeurs ainsi que les pollutions industrielles et agricoles, de réduire leurs impacts, de limiter le bruit lié aux activités humaines. Il s’agit également d’évaluer l’impact des substances et produits chimiques et des déchets.
Analyse des résultats
En application de la directive européenne dite « IPPC », les bilans de fonctionnement des installations classées les plus polluantes ont été analysés et les conditions revues dans un cas sur trois. La mise en oeuvre du plan pluriannuel de modernisation de l’inspection des installations classées a été poursuivie.
316 études de dangers ont été instruites en 2007 selon la nouvelle méthodologie prenant en compte la probabilité et la vitesse de propagation des accidents. Les premiers plans de prévention des risques technologiques (PPRT) ont été approuvés en 2007 (350 PPRT à l’étude, 37 prescrits, 2 terminés, sur 420 environ au total).
En parallèle, des actions de réduction du risque accidentel à la source concernant l’ensemble d’un secteur d’activité ont été menées par l’inspection (analyse d’engrais à base de nitrate d’ammonium, campagnes d’inspection dans les silos de stockage de céréales…).
Afin d’améliorer le dialogue autour des sites à risques, 277 comités locaux d’information et de concertation ont été mis en place.
Le règlement REACH est entré en vigueur le 1er juin 2007. 33 nouveaux dossiers de substances actives biocides de la famille des désinfectants ont fait l’objet d’une instruction de recevabilité. Plus de 200 produits biocides utilisés dans le traitement des circuits secondaires de réfrigération et dans le traitement pour la préservation du bois ont été contrôlés au sein de 114 installations classées.
L’ensemble des textes méthodologiques sur la gestion des sites et sols pollués a été publié. Les services intéressés ont été largement informés.
Le programme de réduction des rejets de substances toxiques dans l’air a permis de réduire ces rejets de 40 à 80%, suivant les substances, depuis 2000.
Dans le domaine des déchets, l’année 2007 a été marquée par la rapide montée en puissance de la filière relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ménagers, (2 habitants sur 3 sont concernés) et de la filière des imprimés. La fermeture des décharges non autorisées a été poursuivie, il n’y avait plus aucun site non autorisé en fonctionnement en métropole à la fin de l’année 2007.
Concernant les risques naturels, au 31 décembre 2007, 6316 communes étaient dotées d’un plan de prévention des risques naturels (PPRN). Un plan Séisme Antilles a été présenté en conseil des ministres du 17 janvier 2007 dont la priorité est de renforcer le bâti existant. Le financement prévu pour la première phase, d’une durée de sept ans, s’élève à 343 millions d’euros, dont 73% de crédits budgétaires.
Appréciation globale de la performance
Dans le domaine de la prévention des risques technologiques et de la réduction des pollutions, la mise en œuvre des priorités en matière d’instruction des dossiers IPPC et PPRT s’est traduite par une meilleure appropriation des objectifs par les différents échelons de l’inspection des installations classées. Ainsi, les objectifs en matière de contrôle des installations ont été tenus. Un retard est à signaler en ce qui concerne l’approbation des PPRT due à une appropriation plus lente que prévue de cette procédure par les interlocuteurs de l’administration.
En ce qui concerne la vulnérabilité des personnes, des biens et de l’environnement aux risques naturels majeurs, l’action des services, qui a porté en particulier sur la mise en œuvre du financement des études et travaux de prévention au titre du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) et sur le renforcement de la concertation, s’est traduite par un meilleur ciblage des plans de prévention des risques naturels (PPRN) sur les zones les plus exposées et aux enjeux les plus importants et par un renforcement effectif de la concertation.
La politique menée en matière de réduction des déchets a permis de poursuivre le développement des filières de recyclage. Dans le domaine des substances chimiques, les services ont finalisé et mis en place les procédures nécessaires à la mise en œuvre des nouvelles réglementations.
Orientations futures
Il s’agira de poursuivre des actions engagées fortement contraintes et avec des enjeux lourds dans le domaine des pollutions, des risques technologiques et sanitaires : nouveau programme de modernisation de l’inspection des installations classées, mise en œuvre du règlement REACH, prévention des risques chroniques. Une mention particulière est à faire pour l’entrée en phase opérationnelle des plans de préventions des risques technologiques.
Dans le domaine des risques naturels la priorité portera sur la poursuite de l’élaboration des PPRN.
Le champ d’intervention du fonds de prévention des risques naturels majeurs a été sensiblement élargi par le législateur au bénéfice des actions de prévention en 2005 puis en 2006. Pour faire face aux nouveaux besoins, la loi de finances n° 2007-1822 du 24 décembre 2007 pour 2008 a ouvert la possibilité de porter à 8% le taux de prélèvement du FPRNM sur le produit des primes relatives à la garantie contre le risque de catastrophes naturelles. L’augmentation de cette ressource devrait permettre de répondre aux besoins.
Par ailleurs l’accent devra être porté sur la mise en œuvre du programme national de prévention du risque sismique et en particulier du plan Séisme « Antilles ».
Ces orientations futures prendront également en compte les priorités du Grenelle de l’Environnement, en particulier dans les domaines de la réduction des nuisances sonores, des risques naturels et des risques chroniques.
POLITIQUE DE L’EAU
En 2007, la politique de l’eau est portée par deux actions sur chacun des programmes 181 et 153 du MEDAD auxquelles il convient d’ajouter le programme 162 (Interventions territoriales de l’Etat).
Analyse des résultats
Après la réorganisation des services de prévision des crues (2005-2006), l’année 2007 a été marquée par l’installation d’une vigilance intégrée « pluie-inondation ». Par ailleurs, la directive relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation 2007/60/EC du 23 octobre 2007 est entrée en vigueur le 26 novembre 2007. Son application s’inscrit dans la mise en œuvre du plan gouvernemental de prévention du risque d’inondation. Elle est préfigurée par la mise au point de 15 nouveaux programmes d’actions de prévention des inondations ou PAPI (Nîmes, Aude, Meuse, Var, etc.) avec les collectivités territoriales pour un coût prévisionnel de 517 M€ dont 142 M€ de participation de l’Etat.
En ce qui concerne l’application de la DCE et des autres directives en matière de lutte contre la pollution, le programme s’appuie sur trois instruments : la police (y compris celle exercée par le CSP transformé en ONEMA en avril 2007), les recettes perçues et les subventions versées par les agences de l’eau, et enfin le système d’information sur l’eau. L’ONEMA est chargé de la police, de la stimulation de la recherche, de la solidarité inter-bassin et de la mise en œuvre opérationnelle du système d’information sur l’eau. Par ailleurs, l’informatisation de la police de l’eau se poursuit avec le projet interministériel CASCADE (MEDAD / agriculture).
Appréciation globale de la performance
Dans le domaine de la prévention du risque lié aux inondations, trois budgets opérationnels de programme de bassin existent sur les bassins Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée et Seine-Normandie ; ils ont permis d’optimiser l’affectation et la consommation des crédits.
Le fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) a contribué aussi directement au financement de nouvelles opérations à maîtrise d’ouvrage des collectivités locales pour un montant total de 28 M€, en nette augmentation par rapport à 2006 (19,2 M€). En conséquence, le résultat obtenu concernant l’indicateur de population résidant en zone inondable a connu une baisse significative d’aléas supérieure de plus de 3 points par rapport à la prévision (sous-indicateur 4.1). Enfin, le FPRNM a également alimenté un fonds de concours à hauteur de 19 M€, en application de l’article 32 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006. 11 de ces 19 M€ ont été consacrés à la politique de l’eau, ce qui a permis de solder en 2007 des paiements de subventions apportées aux collectivités locales qui assurent la maîtrise d’ouvrage d’opérations de prévention et de protection des lieux habités.
Les services ont engagé une fiabilisation du recensement des barrages intéressant la sécurité publique, dont le nombre est passé de 285 en 2006, à 431 en 2007, tout en maintenant un taux de visite décennale à un niveau satisfaisant. Outre l’intensification de la cartographie qui a permis en 2007 de couvrir la quasi-totalité de la population située en zone inondable, les améliorations apportées à la confection de la carte vigilance-crues ont permis de l’intégrer au dispositif de vigilance intégrée mis en place par le Gouvernement. Depuis le 5 décembre 2007 en effet, une vigilance intégrée « pluie-inondation » élaborée en coopération avec Météo-France est mise à disposition du public pour l’information du risque combiné de forte pluie et de crues.
Le IXème programme des agences de l’eau (2007-2012) a donné la priorité au soutien aux communes et à leurs groupements pour l’application de la directive ERU. Parallèlement, la simplification des textes a permis aux services en charge de la police de l’eau de privilégier les visites de contrôle sur le terrain faisant porter l’effort sur les installations polluantes les plus complexes. La fiabilisation de la base de données ERU intervenue en 2007 a permis de suivre plus précisément les opérations de mises aux normes avec la directive ERU. Dans ce domaine, l’ensemble de ces dispositions a fait progresser de façon significative la mise aux normes des stations d’épuration par rapport à la situation de 2006, malgré une augmentation des zones classées en zones sensibles.
Orientations futures.
Sur le plan managérial, la réorganisation des services déconcentrés de l’État (fusion DRIRE - DIREN - DRE et DDE – DDAF) va contribuer à simplifier la gestion des crédits. Le pilotage de la politique de prévention des inondations par bassin sera poursuivi et affirmé.
Dans le domaine de la prévention du risque « inondation », le recours au financement du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) pour le financement des PAPI et des plans grands fleuves sera renouvelé afin de compléter les financements sur crédits budgétaires. Dans le domaine du contrôle des barrages, les modifications réglementaires feront porter l’évaluation et les contrôles de façon prioritaire sur les ouvrages principaux pour lesquels les enjeux en terme de protection de la population sont les plus importants.
L’effort de développement des outils de gestion et pilotage portera sur le recueil et le traitement des données hydrométriques, le recensement des barrages et des digues et la gestion de la base de données ERU (web – BDERU).
Enfin, à partir de 2008, l’ONEMA se substituera à l’État pour le financement des opérations de mises aux normes ERU dans les départements et les collectivités d’outre mer au titre de la solidarité inter-bassin.
récapitulation des objectifs et indicateurs de performance
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OBJECTIF 1 : Limiter les risques technologiques et réduire l’impact des déchets et des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l’environnement
- Indicateur 1.1 : Nombre total pondéré de contrôles des installations classées (IC) sur effectif de l’inspection (en ETP)
- Indicateur 1.2 : Pourcentage des mesures fiables de la qualité de l’air rendu immédiatement disponible pour le public
- Indicateur 1.3 : Collecte sélective et recyclage des déchets
- Indicateur 1.4 : Coût moyen des réhabilitations de décharges subventionnées par l’ADEME
OBJECTIF 2 : Réduire la vulnérabilité des personnes, des biens et de l’environnement aux risques naturels majeurs
- Indicateur 2.1 : Nombre de communes couvertes par un PPR
OBJECTIF 3 : Réduire les dommages par l’amélioration des ouvrages et des dispositifs d’information et de prévention
- Indicateur 3.1 : Sécurité et entretien : mesure de l’impact d’un projet subventionné
- Indicateur 3.2 : Sécurité des barrages autorisés au titre de la loi sur l’eau
- Indicateur 3.3 : Amélioration de la diffusion et de la précision de l’information sur les crues
OBJECTIF 4 : Réduire la pollution de l’eau
- Indicateur 4.1 : Taux de conformité aux normes européennes en équipement des stations d’épuration
- Indicateur 4.2 : Taux d’équivalent-habitants couverts par des stations d’épuration conformes aux normes européennes
- Indicateur 4.3 : Diminution de la pollution de l’eau par les nitrates
- Indicateur 4.4 : Dépenses de fonctionnement des agences de l’eau sur montant des aides versées
Présentation des crédits et des dépenses fiscales
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