Annexes budgétaires



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Intitulé de l’action

Exécution 2010
après
ventilation interne

Ventilation externe


Exécution 2010
après
ventilation externe

Écart
à la prévision
2010

Écart
à l’exécution
2009







(entre programmes)

Dépenses complètes







Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence

3 705 065 384

+1 530 715 869

5 235 781 253

-1 175 177 151

-304 931 700

Formation initiale et continue de niveau master

3 196 989 043

-37 550 343

3 159 438 700

+88 387 955

-33 756 686

Formation initiale et continue de niveau doctorat

649 498 748

+1 799 453

651 298 201

+159 079 116

+116 158 146

Établissements d’enseignement privés

68 765 659

+559 696

69 325 355

+1 072 176

+4 412 750

Bibliothèques et documentation

0

0

0

0

0

Recherche universitaire en sciences de la vie, biotechnologies et santé

866 540 101

+82 968 892

949 508 993

-180 435 433

-71 127 929

Recherche universitaire en mathématiques, sciences et techniques de l’information et de la communication, micro et nanotechnologies

412 630 144

+47 904 238

460 534 382

-54 563 855

-9 909 052

Recherche universitaire en physique, chimie et sciences pour l’ingénieur

684 220 411

+65 017 142

749 237 553

-35 731 933

+2 533 780

Recherche universitaire en physique nucléaire et des hautes énergies

18 183 699

+1 253 943

19 437 642

-3 882 843

+1 995 640

Recherche universitaire en sciences de la terre, de l’univers et de l’environnement

189 056 086

+14 468 435

203 524 521

+1 345 456

+7 954 587

Recherche universitaire en sciences de l’homme et de la société

1 120 475 723

+88 781 877

1 209 257 600

+88 700 780

+140 035 400

Recherche universitaire interdisciplinaire et transversale

1 045 168 977

+81 573 492

1 126 742 469

+34 445 498

+15 147 322

Diffusion des savoirs et musées

80 422 102

+3 881 827

84 303 929

-5 038 627

-8 134 063

Immobilier

108 681 060

-108 681 060

0

0

0

Pilotage et support du programme

114 136 604

-114 136 604

0

0

0

Total

12 259 833 741

+1 658 556 857

13 918 390 598

-1 081 798 861

-139 621 805


Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-1 658 556 857

Enseignement privé du premier et du second degrés (Mission « Enseignement scolaire »)

-174 279 701

Enseignement scolaire public du premier degré (Mission « Enseignement scolaire »)

+25 810 579

Enseignement scolaire public du second degré (Mission « Enseignement scolaire »)

-1 309 472 940

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

-369 389 077

Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+4 646 468

Recherche spatiale (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+5 988 543

Soutien de la politique de l’éducation nationale (Mission « Enseignement scolaire »)

-37 444 506

Vie étudiante (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+195 583 777



Modalités de déversement

La dépense complète du programme a été reconstituée de la façon suivante :



- en données entrantes :

- des dépenses venant du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » de la mission « Recherche et enseignement supérieur », principalement les contrats CIFRE, ont été intégrées aux dépenses du programme,

- des dépenses du programme 214 « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » de la mission « Enseignement scolaire » ont été réintégrés pour prendre en compte l’activité de pilotage des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés (personnel des rectorats) en direction de l’enseignement supérieur.

- les dépenses de l’enseignement post-baccalauréat (STS – sections de techniciens supérieurs et CPGE – classes préparatoires aux grandes écoles) exécutées sur les programmes « Enseignement privé du premier et du second degrés » et « Enseignement scolaire public du second degré » de la mission « Enseignement scolaire » ont été réimputées sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».



- en données sortantes :

- une partie des crédits de l’action « Immobilier » du programme 150 correspondant aux CPER 2000-2006 consacrés à la vie étudiante est reventilée sur le programme 231,

- une partie des crédits de l’action « Pilotage et support du programme » du programme 150 a été reventilée sur le programme 231 en fonction de la part des activités liées à la vie étudiante du personnel de la direction de l’enseignement supérieur,

- une partie des crédits de l’action pilotage du programme 150 correspondant à l’AERES et au personnel de la direction générale de la recherche et de l’innovation va vers les programmes 172,187 et 193.

- une partie des crédits de l’action « Pilotage et support du programme » du programme 150 a été reventilée sur l’action 3 du programme 231. Cette reventilation en comptabilité analytique des coûts correspond à un transfert ayant eu lieu au PLF 2010. 83,2 M€ correspondant à la masse salariale des personnels affectés à la santé des étudiants et aux activités associatives (66,2 M€ de titre 2 et et 17 M€ de titre 3 pour les universités ayant accédé aux compétences élargies) ont été transférés de l’action 3 du programme 231 vers l’action 15 du programme 150.

Les clés de déversement de ces dépenses sont identiques à celles utilisées pour le déversement des crédits dans le projet annuel de performances.

ANALYSE DES RÉSULTATS

L’écart le plus important concerne la dépense complète de l’action « Licence » et a pour origine le déversement des dépenses relatives aux STS et CPGE. Alors que la loi de finances initiale enregistrait un déversement externe de 2 657,1 M€ en provenance de la mission « Enseignement scolaire », ce déversement n’est que de 1 883,8 M€ sur la dépense exécutée. Cette baisse de 29 % est consécutive à la dépense de personnel constatée sur cette action à l’issue de la gestion 2010. Cette diminution s’explique par l’impossibilité d’imputer des personnels sur plusieurs actions dans l’application paye des agents de l’État, ce qui est le cas d’un enseignant professant en STS ou en CPGE. Sur la mission « Enseignement scolaire », l’imputation d’un enseignant dont l’activité relève de plusieurs actions est réalisée en fonction de son activité principale. Dans ces conditions, les rémunérations des professeurs de STS ou de CPGE ont souvent été imputées sur une autre action que l’action « Post-baccalauréat en lycée ». Cette moindre dépense sur l’action « post-baccalauréat » conduit de facto à diminuer de 773,2 M€ le déversement sur l’action « Licence ».





Coûts complets par action de politique publique







Avertissement

La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.





Intitulé de l’action

Exécution
2010

Ventilation des coûts de pilotage,
de soutien et/ou de polyvalence

Exécution
2010

Écart
à l’exécution 2009




Coûts directs

au sein du programme

entre programmes

Coûts complets

Coûts complets

Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence

2 705 336 813

+841 512 763

+1 534 101 946

5 080 951 522

-246 602 581

Formation initiale et continue de niveau master

2 255 067 719

+813 747 149

-37 458 543

3 031 356 325

+9 392 632

Formation initiale et continue de niveau doctorat

478 233 110

+154 190 157

+1 813 314

634 236 581

+122 636 649

Établissements d’enseignement privés

66 959 196

+1 807 595

+562 452

69 329 243

+4 840 220

Bibliothèques et documentation

421 825 521

-421 825 521

0

0

0

Recherche universitaire en sciences de la vie, biotechnologies et santé

675 237 985

+161 763 515

+67 882 693

904 884 193

-77 086 800

Recherche universitaire en mathématiques, sciences et techniques de l’information et de la communication, micro et nanotechnologies

326 905 905

+73 423 491

+42 381 605

442 711 001

-3 739 418

Recherche universitaire en physique, chimie et sciences pour l’ingénieur

504 433 554

+143 122 203

+56 798 142

704 353 899

+12 067 073

Recherche universitaire en physique nucléaire et des hautes énergies

16 865 083

+8 906 513

+989 172

26 760 768

-8 538 237

Recherche universitaire en sciences de la terre, de l’univers et de l’environnement

267 457 992

+42 371 564

+12 096 342

321 925 898

-58 842 318

Recherche universitaire en sciences de l’homme et de la société

932 537 339

+117 624 553

+72 926 615

1 123 088 507

+64 692 109

Recherche universitaire interdisciplinaire et transversale

876 259 113

+93 313 297

+64 752 733

1 034 325 143

+131 288 484

Diffusion des savoirs et musées

74 437 691

+6 078 712

+3 778 487

84 294 890

-7 864 615

Immobilier

968 718 150

-893 548 511

-75 169 639

0

0

Pilotage et support du programme

1 256 626 392

-1 142 487 480

-114 138 912

0

0

Total

11 826 901 563

0

+1 631 316 407

13 458 217 970

-57 756 802


Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-1 631 316 407

Enseignement privé du premier et du second degrés (Mission « Enseignement scolaire »)

-174 693 019

Enseignement scolaire public du premier degré (Mission « Enseignement scolaire »)

+25 810 579

Enseignement scolaire public du second degré (Mission « Enseignement scolaire »)

-1 312 330 565

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

-305 368 572

Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+4 646 468

Recherche spatiale (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+5 988 543

Soutien de la politique de l’éducation nationale (Mission « Enseignement scolaire »)

-37 444 506

Vie étudiante (Mission « Recherche et enseignement supérieur »)

+162 074 665



Analyse des coûts complets







Le coût direct des actions du programme est affecté de la manière suivante par les postes de charges issues des données de la comptabilité de l’État :

- effet majorant des charges directes de classe 6 ayant donné lieu à décaissement au cours de l’exercice, dont l’article 99 reventilé (source : INDIA),

- effet majorant des provisions pour charges (sources : enquête déclarative ORCHIDEE et CHORUS),

- effet minorant des reprises sur provisions pour litiges (source INDIA compte 78),

- effet minorant des reprises sur provisions pour charges (source : enquête déclarative ORCHIDEE).

Le coût complet du programme s’affiche à 11 827 M€ contre 12 260 M€ pour la dépense exécutée, soit un écart de  433 M€.

Cet écart est consécutif en grande partie à l’absence de prise en compte au sein du volet « coûts » des financements destinés à la construction universitaire dans l’action 14 « Immobilier », imputés sur les Titre 5 et 7.

En effet, de façon générale, les dépenses d’immobilisations sont intégrées au coût du programme par le biais des dotations aux amortissements. Or le programme « Formations supérieures et recherche universitaire » n’enregistre pas de charges d’amortissement car les biens mis à disposition des établissements universitaires par l’État sortent du patrimoine l’État. Les charges d’amortissement sont donc constatées dans la comptabilité des établissements et non dans celle de l’État. Elles ne sont donc pas intégrées au coût du programme.

Pour autant, ces financements de l’État constituent bien un coût pour le programme.

Si contrairement au RAP 2006, les charges à payer sont bien comptabilisées, il reste que le retrait des financements en faveur des constructions universitaires limite la portée de l’exercice « coûts complets » pour ce programme, en l’absence de consolidation des comptes de l’État et de ses opérateurs.

Pour l’exercice 2010, en l’état des règles et procédures retenues actuellement,

- les dépenses exécutées du programme s’élèvent à 12 260 M€, soit 100,5 % de la prévision en LFI ;

- les dépenses exécutées après ventilation s’élèvent à 13 918 M€, soit 92,8 % des prévisions ;

- le coût direct du programme s’affiche à un montant de 11 827 M€ ;

- le coût complet du programme, c'est-à-dire après ventilation, s’affiche à un montant de 13 458 M€.



1

Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.



« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable

2 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2010 ou 2009) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.


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