Antoine Carel
INSA Strasbourg
Présentation du projet de diplôme
Condensateur,
Continuité de l’espace public et rupture d’échelle, une superstructure architecturale à Nancy
Le site de la gare de Nancy, avec l’arrivée prochaine du TGV Est, se veut être un lieu d’échange entre les différents usagers de l’espace public. L’emprise importante de ce complexe ferroviaire, liée à l’histoire de la ville, provoque une discontinuité de l’espace urbain. D’une part, les ouvrages d’art permettant son franchissement ne sont pas adaptés à l’usage piéton. D’autre part, les voitures engorgent la circulation aux abords du site : celles-ci préfèrent traverser et stationner au plus proche du centre ville, pourtant en cours de piétonisation.
Ce site crée néanmoins un contraste spatial intéressant avec le tissu homogène de la ville du 18e siècle. Il se caractérise par la présence d’une topographie artificielle, qui met en relation différents flux dans un rapport de superposition. Il est ensuite constitué d’une série d’objets architecturaux de différentes hauteurs. Ce sont des repères qui rythment le paysage. Enfin, il constitue une dilatation de l’espace importante dans la séquence d’arrivée en ville centre, entre deux tissus bien constitués.
Le projet, à l’échelle de ce vaste espace se veut un geste architectural fort. Il est constitué d’un espace public permettant la continuité de l’espace piéton, d’un parking assurant la desserte du centre ville, et de programmes renforçant la vocation tertiaire du site notamment par l’intégration d’un centre de congrès. En s’appuyant sur les qualités spatiales du site, cette superstructure tente d’apporter une cohérence à l’ensemble de ce cirque urbain.
Condensateur, Incrustation, incursion, processeur, amplificateur, transistor,
Des voies ferrées viennent limiter pour le piéton le centre ville commerçant. Pour en sortir, celui-ci doit franchir cette zone où il n’a pas sa place. Dans l’autre sens, les automobiles ne sont plus les bienvenues dans un cœur de ville en cours de piétonisation.
La gare de Nancy, renforcée dans sa vocation de lieu d’échange par l’arrivée prochaine du TGV et par la mise en place d’un pôle intermodale la connectant aux réseaux urbains, est également la cause de ces disfonctionnements de l’espace public et de la circulation.
Pourtant, pour des raisons historiques, la surface (l’emprise importante) consacrée à l’exploitation de
cette gare provoque une discontinuité de l’espace urbain
Une architecture constituée d’objets hétéroclytes rythmant le paysage par leur différence de hauteur,
comme des éléments de repère pour le promeneur.
Il semble paradoxal qu’une gare, dont le rôle est celui de connecter différents modes de déplacement, soit finalement responsable d’une discontinuité de l’espace urbain.
Projet : superstructure, à l‘échelle du site dans lequel il s’inscrit, vient résoudre les pbs de 1 en s’appyant sur 2.
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