Appel propositions de recherche
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- CMAPHOR
- Les partenaires ARVALIS, Terres Inovia et INRA se proposent de répondre à cette question
- (ii) en évaluant dans un second temps l’impact de ces adaptations sur l’évolution du risque sanitaire allant jusqu’à
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Résumé Nous assistons aujourd’hui à la concomitance de deux phénomènes : un changement climatique à l’échelle de la planète, et la généralisation d’ilots de chaleurs urbains, sous l’effet d’une métropolisation galopante. Dans ce contexte, il est important de concevoir des bâtiments moins vulnérables à la chaleur et qui ne contribuent pas à l’augmentation des températures extérieures. Le renouvellement du parc immobilier dans les villes étant très lent, le gisement principal est à rechercher dans le parc existant. Ce parc revêt une valeur patrimoniale et des qualités architecturales particulières, en termes de matériaux, ou de morphologie. Il est souvent placé dans des centres urbains historiques avec des contraintes et opportunités urbanistiques particulières. Beaucoup de techniques traditionnellement utilisées dans les bâtiments neufs (isolation par l’extérieur, par exemple) ne peuvent être appliquées à la réhabilitation énergétique de ce parc. De plus les bâtiments d’habitation de ce parc sont utilisés, et certaines de ces populations sont soumises à des précarités énergétiques fortes. Dans ce contexte, l’objectif de ce projet est de contribuer à lever les verrous à la réhabilitation du parc de bâtiments existants. Nous prenons le parti de concentrer notre travail sur le parc de logement social qui présente une vulnérabilité particulière au changement climatique. Nous développerons un outil d’aide à la décision qui permette aux bailleurs sociaux : 1) d’identifier les logements à rénover en priorité au filtre d’une approche multicritère ; 2) de capitaliser les précédentes réhabilitations menées sur des opérations similaires, au travers d’un recensement de retours d’expérience. La méthode envisagée débutera par une revue de littérature. Elle sera scindée en deux tâches concomitantes : la tâche 1, centrée sur l’identification des logements à rénover en priorité par la définition de critères de sélection, d’indicateurs afférents, et leur contextualisation dans une plateforme de Système d’Informations Géographiques (SIG) ; la tâche 2, centrée sur le retour d’expériences sur les opérations de réhabilitation, débutant par un inventaire d’opérations, et rendant ensuite opérationnelles ces connaissances dans un portail web, par le biais de la définition de grilles d’analyse multicritère. L’équipe sera constituée non seulement de chercheurs du LRA (ENSA Toulouse) et du LMDC (INSA Toulouse), fédérés autour de l’Institut de la Ville, et travaillant à différentes échelles spatiales, du matériau, à la ville, mais encore de bailleurs sociaux par le biais de l’Union Sociale pour l’Habitat Midi‐Pyrénées qui permettra un accès aux opérations de réhabilitation de logements sociaux anciens, ainsi que son expertise pour l’évaluation de leurs performances notamment énergétiques. Le projet durera deux ans et se clôturera par une journée d’atelier de restitution publique de l’outil.
Résumé Trop peu de travaux s’intéressent aux impacts du changement climatique (CC) sur le développement des agents pathogènes et le fonctionnement des pathosystèmes. Le projet CMAPHOR a comme ambition d’analyser dans quelle mesure les objectifs du plan Ecophyto sur la réduction de l’usage des produits phytosanitaires paraît réaliste au regard de l’évolution du climat, et compatible avec un maintien de la qualité et de la quantité de la production agricole.Les partenaires ARVALIS, Terres Inovia et INRA se proposent de répondre à cette question
Ainsi, à partir d’une approche associant expertise et modélisation couplée des cultures et des épidémies, nous voulons estimer quantitativement et qualitativement si les adaptations prévues des systèmes de culture pour limiter les impacts du changement climatique sur la production et l’environnement n’aboutissent pas à des impasses sanitaires ou règlementaires, ce qui rendrait alors nécessaire une adaptation supplémentaire des pratiques culturales pour prendre en compte l’évolution des risques sanitaires.La modélisation de l’AgroEcoSystème nous semble particulièrement pertinente par la diversité des indicateurs de production, d’environnement et d’état sanitaire qu’elle fournit pour un diagnostic présent et futur. Ainsi les trade-off éventuels entre atténuation des émissions de GES et adaptation, d’une part, entre productivité et risques sanitaires d’autre part seront mis en exergue afin d’arbitrer au mieux les solutions d’adaptation au changement climatique.
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