Résumé Au XIXe, le mot argot qui signifie d’abord « domaine de la pègre » voit sa définition s’élargir pour signifier « langue verte ». Il intéresse, alors, la littérature, notamment celle de Victor Hugo ou d’Émile Zola qui veut donner la parole au peuple : peuple ouvrier, peuple de la rue. Il importe ici de cerner les moyens d’expression, et les procédés linguistiques qui contribuent à donner une impression de vérité : création lexicale par dérivation et suffixation, jeu de mots, images, procédés syntaxiques. Tout cela vise à donner des signaux d’écriture populaire et à faire de l’argot un « ornement » pour le roman réaliste.