Art science technologie


RAPPEL DE LA LETTRE DE MISSION



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RAPPEL DE LA LETTRE DE MISSION



Lettre de mission ˆ Monsieur Jean-Claude RISSET


31 mars 1998


Monsieur le Directeur,

L'Žvolution trs rapide du numŽrique, de l'informatique et des rŽseaux ouvre de nouveaux champs de dŽveloppement dont les enjeux artistiques sont considŽrables.


Le domaine des arts est important pour lui-mme, mais aussi en relation avec l'efflorescence du numŽrique. Les arts alimentent des industries culturelles au marchŽ potentiel considŽrable. Le progrs des sciences et des techniques fournit ˆ l'art de nouveaux outils, de nouveaux matŽriaux et de nouvelles voies. L'art peut aussi tre moteur de l'innovation scientifique et technologique. Les possibilitŽs de l'informatique et du multimŽdia rendent possibles de nouvelles dŽmarches heuristiques, pour lesquelles la recherche artistique peut tre articulŽe avec la recherche fondamentale.
Il faut donc qu'une recherche organisŽe se mette en place sur un sujet qui implique toute une cha”ne d'acteurs diffŽrents : chercheurs, crŽateurs, pŽdagogues, Žditeurs, industriels, Žconomistes... Il est particulirement important que les prŽoccupations artistiques puissent pŽnŽtrer au cÏur de la recherche. Or, par tradition, les arts n'ont pas en France la place qu'ils mŽritent dans les milieux de l'universitŽ et de la recherche.
Dans ce contexte, je vous confie une mission d'Žtude visant ˆ stimuler la recherche scientifique et technologique dans les domaines artistiques.
Vous devrez notamment rŽaliser un repŽrage des centres de recherches et des activitŽs de formation existant en France et en Europe, identifier les domaines porteurs, Žnoncer les obstacles spŽcifiques - administratifs en particulier - gnant le dŽveloppement de ces domaines, faire des propositions de mesures incitatives, et notamment Žtudier la faisabilitŽ d'un rŽseau ou d'un institut.
Vous serez pour cette Žtude assistŽ d'un comitŽ provisoire dont la liste est donnŽe ci-aprs.
Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, ˆ l’expression de mes sentiments distinguŽs.

Claude ALLEGRE

Ministre de l'ƒducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie

ComitŽ d’orientation


Bernard BOVIER-LAPIERRE

Consultant en Žconomie et culture


Claude CADOZ

IngŽnieur de recherche au Ministre de la Culture, responsable de recherches ˆ l'IMAG, Institut d'Informatique et de MathŽmatiques AppliquŽes de Grenoble, directeur de l'ACROE


Patrick CALLET

Enseignant-chercheur en synthse scientifique des images ˆ l'ƒcole Centrale de Paris


Michel DECOUST

Compositeur, inspecteur gŽnŽral de la musique, Ministre de la Culture et de la Communication


Hugues DUFOURT

Directeur de recherche au CNRS, compositeur


Michel FLORENZANO

Architecte DPLG, chargŽ de recherche au CNRS, directeur de l'UMR 694 "Modles et simulations pour l'architecture, l'urbanisme et le paysage"


Annie LUCIANI

IngŽnieur de recherche au Ministre de la Culture, responsable de recherches ˆ l'IMAG, Institut d'Informatique et de MathŽmatiques AppliquŽes de Grenoble, directrice de l'ACROE


Marianne LYON

Directrice du Centre de documentation de la musique contemporaine


Henri MAITRE

Professeur ˆ l'ƒcole Nationale SupŽrieure des TŽlŽcommunications


Jo‘lle METZGER

IngŽnieur au CNRS, chargŽe de mission ˆ la Direction rŽgionale des affaires culturelles de la rŽgion Provence Alpes C™te d'Azur pour les nouvelles technologies et la vidŽo


Jean-Claude RISSET

Directeur de recherche au CNRS, compositeur


RƒSUMƒ DU RAPPORT ART-SCIENCE-TECHNOLOGIE (AST)


Dans son introduction, le rapport expose les raisons qui militent pour renforcer les activitŽs de recherche, de dŽveloppement et de formation associant art, science et technologie (AST). Actuellement les arts sont trs peu prŽsents en France dans la recherche scientifique et technologique. Pourtant les enjeux du rapprochement de la crŽation artistique et de la recherche scientifique et technologique sont aujourd'hui trs importants ˆ plusieurs Žgards.


La recherche artistique vise bien sžr la crŽation artistique. L'expression artistique ne peut tourner frileusement le dos ˆ son Žpoque et exclure les acquis scientifiques et technologiques de son temps.
Les exigences de l'art et les connaissances opŽratoires des artistes ont de tout temps stimulŽ et inspirŽ la recherche scientifique et l'innovation technologique - bien plus qu'on ne le croit gŽnŽralement.
Les enjeux Žconomiques de la recherche artistique sont considŽrables. Les applications de la recherche en art concernent l'activitŽ artistique professionnelle mais aussi l'Žducation et les loisirs. Les arts alimentent des industries culturelles au marchŽ potentiel trs important.
De la confrontation entre l'exigence et la capacitŽ crŽatrice et la puissance analytique et technique peuvent na”tre des possibilitŽs neuves et riches. Il est important de faire cohabiter et interagir dans certains lieux une logique artistique, une logique scientifique et une logique technologique. Mais il est actuellement difficile en France de justifier l'accueil dans les laboratoires d'artistes dont les pratiques n'ont pas de reconnaissance universitaire. Il est tout aussi difficile de lŽgitimer et d'Žvaluer les recherches touchant au domaine de la crŽation artistique, qui n'a pas sa place ˆ l'universitŽ ou dans les organismes de recherche. Il faut donc donner une rŽponse institutionnelle ˆ ce problme de cohabitation.
Le prŽsent rapport approfondit ces attendus et examine les moyens de renforcer la synergie art-science-technologie. Le premier tome, synthse et corps de propositions, s'efforce de rester concis, et il renvoie ˆ un second tome de textes plus complets d'analyse et de documentation. Le rapport est articulŽ suivant cinq axes.
Le repŽrage des ressources prŽsente d'abord une liste de groupes franais susceptibles de participer ˆ un programme art-science-technologie, en les classant suivant trois niveaux : groupes de terrain dŽjˆ actifs dans le domaine art-science-technologie et pouvant tre immŽdiatement constitutifs d'un rŽseau d'unitŽs de recherche (au nombre d'une dizaine environ) ; groupes susceptibles de rŽpondre ˆ des appels d'offre (au nombre d'une cinquantaine environ) ; ressources pŽriphŽriques susceptibles de collaborer ˆ des travaux dans le domaine AST (au nombre d'une quarantaine environ). Il indique aussi des groupes ou sociŽtŽs actifs ˆ l'Žtranger dans ce domaine.
Il donne ensuite une perspective historique du domaine et en souligne les aspects marquants. Il met en lumire les ancrages technologiques de la recherche artistique : enregistrement et radio pour la musique Žlectroacoustique, ordinateur pour l'informatique musicale, traitement du signal et informatique pour l'image fixe et animŽe. Il rappelle que ce sont les recherches en informatique musicale qui ont permis l'Žmergence d'une industrie de la lutherie numŽrique dominŽe par le Japon et ˆ un moindre degrŽ les Etats-Unis. Il souligne le r™le essentiel du Ministre de la Culture dans le dŽmarrage, le financement et le soutien de ces recherches, spŽcialement dans le domaine musical. Cependant la plupart des emplois BCRD (Budget civil de recherche et dŽveloppement) attribuŽs ˆ la culture sont dŽvolus au patrimoine, et ces emplois sont en rŽgression malgrŽ les enjeux actuels du numŽrique et du multimŽdia. Il fournit un historique sur l'informatique graphique et la synthse d'image. Dans le domaine des arts visuels, aucune institution ne consacre de moyens substantiels ˆ la recherche artistique : la France prend depuis dix ans un retard dangereux par rapport ˆ ses voisins europŽens (Angleterre, Allemagne, Autriche) pour la recherche graphique en collaboration avec des artistes, malgrŽ des activitŽs de production et de formation substantielles dans le domaine du cinŽma. En dŽpit de certaines rŽussites, la valorisation industrielle reste insuffisante.
Les remarques sur les rŽseaux informatiques apportent un questionnement plut™t que des rŽponses sur ces ressources nouvelles qui bouleversent les conditions du domaine art-science-technologie. Il est prŽcisŽ enfin, comme il a ŽtŽ dit dans l'exposŽ des motifs, que l'art a souvent ŽtŽ et peut tre une ressource pour la science et la technologie.
L'Žtude des stratŽgies scientifiques met en relief la spŽcificitŽ de la recherche artistique, interdisciplinaire par nature. Cette recherche ne se rŽduit pas ˆ une prestation de services techniques aux artistes. Elle souffre des cloisonnements entre disciplines et de la dimension trop importante des unitŽs de recherche. Elle analyse les rapports complexes qu'entretiennent arts et sciences en dŽnonant les mythes scientistes ou technocratiques qui laissent croire qu'on peut moderniser l'art en lui transfŽrant directement des modles issus de la science ou lui appliquant des outils produits ˆ des fins scientifiques ou technologiques. Elle Žtudie les dynamiques propres ˆ la recherche technologique et ˆ l'ingŽnierie des "immatŽriaux" - devenus essentiels dans le domaine numŽrique. Elle identifie certains secteurs, certaines caractŽristiques rŽcentes et importantes comme l'interactivitŽ. Elle recommande d'Žtendre ˆ l'immatŽriel, aux "marchŽs de l'imaginaire", les principes de la veille Žconomique - concernant les domaines sensibles de recherche ; l'Žmergence de nouveaux besoins naissant des modifications des attitudes, modes de vie, cultures au sens large ; la normalisation, le dŽveloppement et l'industrialisation des produits nouveaux rŽpondant ˆ ces nouveaux besoins. Elle suggre de crŽer un organisme gouvernemental d'information technologique - jouant un r™le de veille et de diffusion d'information concernant les innovations et les dŽbats de normalisation - ˆ l'intention des chercheurs et surtout des entrepreneurs industriels, sans que cela implique l'intervention de l'ƒtat dans les choix opŽrŽs. Elle analyse diverses rŽsistances ˆ la mise en Ïuvre de programmes AST et ˆ leur valorisation Žconomique efficace. Elle envisage l'interactivitŽ et son potentiel artistique. Les possibilitŽs d'interactivitŽ et de dŽlocalisation pourraient changer radicalement la nature des pratiques et des produits pŽdagogiques et artistiques. Elle propose une meilleure articulation de la recherche musicale, de la formation ˆ la recherche et de la musicologie contemporaine entre tutelles universitaires et culturelles.
Dans le domaine des arts visuels, les stratŽgies dŽcoulent du bilan fait dans le repŽrage des ressources. Au delˆ de secteurs sŽparŽs comme cinŽma et arts plastiques, il faut envisager le domaine plus large des arts visuels.
L'Žtude propose certaines directions de recherche : application des nouvelles technologies ˆ la musique et la musicologie du XXe sicle, et aussi ˆ d'autres domaines comme la signalŽtique sonore ; l'imagerie et traitement d'images pour les objets musŽographiques ; la crŽation d'images nouvelles ; l'Žtude des synergies multi-sensorielles ; les nouvelles formes artistiques intŽgrant les diffŽrents mŽdias et les rŽseaux de tŽlŽcommunications.
Une rŽflexion sur les enjeux Žconomiques du domaine et leurs implications pour la politique technologique conduit aux suggestions suivantes.
Les enjeux Žconomiques de la recherche artistique peuvent tre considŽrables. Ainsi le marchŽ de la musique de synthse est trs supŽrieur ˆ celui de la parole de synthse. Il faut souligner aussi les retombŽes commerciales de la synthse et du traitement numŽrique des images : la production franaise n'arrive pas ˆ rŽpondre ˆ la demande en accroissement constant d'images animŽes ˆ vocation culturelle, Žducative ou de loisirs.
A titre d'exemple, l'importance Žconomique et sociale des jeux numŽriques, qui se fondent sur le multimŽdia et l'introduction systŽmatique de la rŽactivitŽ des systmes. Il faut ici analyser les discours et les pratiques de la concurrence, europŽenne et au delˆ (USA, Japon,...), en ce qui concerne les pratiques et les industries culturelles, la diffusion de l'innovation technologique et ses effets sur la conqute des marchŽs, et aussi le problme de la propriŽtŽ intellectuelle face aux pratiques commerciales.
Une Žtude dŽtaillŽe, nourrie de tableaux statistiques, dŽmontre l'importance des enjeux Žconomiques des activitŽs artistiques et culturelles, qui se traduisent par une dŽpense culturelle (collectivitŽs publiques et mŽnages) approchant en France trois cents milliards annuels. Cette Žtude analyse l'impact dŽcisif des technologies industrielles sur les activitŽs artistiques et sur la dŽmocratisation culturelle. Le passage de l'artisanat ˆ l'industrie de certains vecteurs de la culture savante a entra”nŽ la reproduction en sŽrie, la diffusion massive des biens culturels, la part accrue de la "domotique" par rapport au spectacle vivant, la situation Žconomique dŽfavorable de la culture savante en regard du loisir-divertissement industriel. Les stratŽgies de vente de groupes mondiaux d'Žlectronique grand public deviennent prioritaires sur les stratŽgies de crŽation. Il est suggŽrŽ d'Žtendre la veille Žconomique aux industries culturelles et au domaine AST. Un certain nombre de tableaux chiffrŽs confirme le poids Žconomique des biens et activitŽs culturels : les aides publiques ˆ la culture peuvent donc tre considŽrŽes comme des investissements.
L'explicitation des problmes spŽcifiques met en relief plusieurs freins au dŽveloppement des recherches AST : multiplicitŽ des tutelles ; absence de reconnaissance scientifique d'un domaine recoupant plusieurs champs, alors que la recherche franaise est sectorisŽe ˆ l'excs ; tendance dans les UniversitŽs et au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ˆ privilŽgier les grosses unitŽs, alors que l'innovation fleurit gŽnŽralement dans les trs petites Žquipes (ce fut le cas pour la crŽation d'entreprises comme Intel et Apple) : les Žquipes pointues d'effectif rŽduit et aux capacitŽs pluridisciplinaires spŽcifiques tendent ˆ tre diluŽes, noyŽes, marginalisŽes et banalisŽes dans des Žquipes plus importantes, qui seules retiennent l'attention des directeurs d'Žtablissement. Ceci amne ˆ un ensemble de propositions ˆ court terme qui devraient aider ˆ prŽserver, dans les domaines de la recherche et de la formation, un existant menacŽ, et ˆ prŽvoir un dispositif pour couvrir les secteurs nŽgligŽs. Parmi ces propositions, un accord-cadre Ministre de l'ƒducation, de la Recherche et de la Technologie (UniversitŽs et Centre National de la Recherche Scientifique) - Ministre de la Culture et de la Communication ; la crŽation d'une Žcole doctorale impliquant les deux DEA existants, mais remaniŽs (ATIAM et Musique et Musicologie du XXe sicle) et un nouveau DEA national tournŽ vers les aspects artistiques de l'image ; la reconnaissance universitaire d'ingŽnieurs du Ministre de la Culture habilitŽs ˆ diriger les recherches ; l'aide au recrutement par le flŽchage de postes ; la possibilitŽ de flŽcher des crŽdits BCRD gŽrŽs en collaboration avec le Ministre de la Culture pour les recherches AST.
Sous la rubrique "Structures juridiques et propositions d'organisation" sont d'abord inventoriŽes diverses structures pouvant favoriser et fŽdŽrer les actions de synergie entre arts, science et technologie : contrats, ou conventions (Groupement d'IntŽrt Scientifique - GIS, Groupement de Recherche - GR, Groupement Scientifique - GS), groupements de droit privŽ (Associations, Fondations, Groupement d'IntŽrt ƒconomique - GIE) ou public (Groupement d'IntŽrt Public - GIP, ƒtablissement Public). Les critres qui pourraient servir ˆ Žvaluer les divers schŽmas sont les suivants : capacitŽ d'une structure ˆ rŽpondre efficacement aux objectifs qui lui sont posŽs (par exemple en mobilisant des financements, en embauchant des personnels, en contractant avec des partenaires), potentiel d'interaction avec les acteurs institutionnels du domaine, souplesse de son organisation autorisant l'innovation et la crŽation, efficacitŽ financire et budgŽtaire, et clartŽ de la gestion tant face aux tutelles qu'au public.
Dans le cas AST, il faut veiller particulirement ˆ la pŽrennitŽ de la structure ; ˆ la souplesse des interactions entre les tutelles (ƒducation Nationale, UniversitŽs, CNRS, Ministre de la Culture, IRCAM, INA, INRIA, TŽlŽcom, CollectivitŽs rŽgionales, etc.) ; ˆ la capacitŽ d'accueil d'acteurs de diffŽrents statuts et niveaux de formation et de vie professionnelle.
Des propositions d'organisation font suite ˆ ces considŽrations. Elles concernent la mise en place de structures pouvant favoriser le dŽveloppement et la valorisation de la recherche en art-science-technologie : constitution d'un rŽseau pouvant prendre la forme d'un GIP, dŽfinition d'un institut interministŽriel et interdisciplinaire. Elles comportent aussi l'Žlaboration de mesures pour faciliter les interactions art-science-technologie dans la recherche, le dŽveloppement et la formation.
La conclusion avance des recommandations en vue de renforcer et de valoriser la recherche franaise en art, science, technologie. Le domaine AST appara”t d'une importance stratŽgique, mais il ne concerne pour l'instant pas assez de personnes pour que les problmes spŽcifiques que pose son Žpanouissement soient pris en compte dans la logique normale des institutions.
Un certain nombre de mesures d'ordre administratif et rŽglementaire devrait permettre de rŽsoudre les divers problmes spŽcifiques, notamment les cloisonnements et les diffŽrences de statut, qui font obstacle au dŽveloppement des activitŽs AST.
Il semble indiquŽ dans un premier temps de mettre en place un rŽseau interministŽriel fŽdŽrateur ˆ partir de quelques groupes de terrain reconnus pour leur action d'excellence dans l'un des thmes AST. Un tel rŽseau devrait prendre la forme d'un Groupement d'IntŽrt Public (GIP) dotŽ d'un Conseil d'Administration et d'un Conseil Scientifique et Artistique, afin d'assurer la prise en compte des logiques spŽcifiques des actions AST, ce qui n'est pas le cas dans les structures existant actuellement. Un GIP pourrait accueillir des personnels en dŽtachement; il permettrait de mettre en place des liaisons, des processus d'Žvaluation, des aides incitatives permettant d'intŽresser des chercheurs d'autres Žquipes. Sur ce dernier point, le programme RNRT - RŽseau National de Recherche en TŽlŽcommunications - donne un exemple intŽressant de structuration d'actions incitatives : mais les spŽcificitŽs du domaine AST commandent des modifications substantielles ˆ ce modle.
Mme s'il s'agit d'une structure lourde, il para”t nŽcessaire de prŽparer ds maintenant la crŽation d'un Institut interministŽriel (Žtablissement public) pour assurer reconnaissance, fonctionnement efficace et pŽrennitŽ du domaine AST. Un tel Žtablissement, accueillant les diverses disciplines artistiques devrait permettre l'accueil, ˆ divers niveaux de la formation et de la vie professionnelle, d'intervenants d'origines diverses - chercheurs scientifique, chercheurs du domaine de la culture, acteurs et industriels des domaines culturels et multimŽdia - dans des unitŽs et des projets permettant leur fŽcondation rŽciproque.

ART - SCIENCE - TECHNOLOGIE

(AST)

RAPPORT DE MISSION
TOME I

SYNTHESE ET CORPS DE PROPOSITIONS

Rapport de la mission d’Žtude confiŽe ˆ

Jean-Claude Risset

18 novembre 1998




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