C/ Bilan de l’enquête menée pendant les vacances d’été 2012 .
REPONSES à l’ENQUETE et CONSEILS
des JEUNES PROFESSIONNELS
ANCIENS ETUDIANTS de la CPGE ESC du LYCEE INTERNATIONAL
Prénom
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Ecole de Commerce
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Profession
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Anthony E.
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EM REIMS
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CDI chez KPMG
Auditeur financier junior.
Luxembourg
01.09.2012
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François S.
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ICN
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CDI chez KPMG
Auditeur financier junior
STRASBOURG
01.10.2012
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François H.
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ESC TOULOUSE
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Chef de projet
En E- publicité
Chez DIOR
PARIS
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Pierre W.
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EM BORDEAUX
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*Finance à la
DEUTSCHE BANK
*En recherche de nouveau poste en Grande -Bretagne
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Stéphanie M.
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ISC
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*Conseiller financier
BANQUE POPULAIRE
COLMAR
*Conseiller Patrimoine
BANQUE POPULAIRE
SELESTAT
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Claire R.
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EM STRASBOURG
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Acheteuse junior
Achat & Logistique
Dietrich Carebus Group
INGWILLER
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Barbara T.
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EM STRASBOURG
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Acheteuse pour une PME
Dans l’évènementiel
STRASBOURG
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L
Marion L.
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SKEMA BUSINESS SCHOOL
(Sophia-Antipolis)
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VALEO Marketing opérationnel
RÜSSELSHEIM
( FRANCFORT)
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Noémie O.
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SKEMA BUSINESS SCHOOL ( Lille)
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Contrôleur de gestion des filiales
Vossloh Cogifer
REICHSHOFFEN
Puis région parisienne
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Adil L.
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ESSEC
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*Bank-Trader (Société Générale)
A LONDRES
Actuellement se partage entre :
*Auto-entrepreneur
En conseil et urbanisme
+*acteur et metteur en scène
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Sophie H.
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ESCEM POITIERS
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*Ressources Humaines
WÜRTH
Actuellement :
*Responsable Ressources Humaines
GROUPON
PARIS
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Antoine P.
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HEC
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Finance
(Banque Rothchild)
PARIS
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Guillaume F.
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ICN
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Sales Area Manager
Commercial Export BtoB
Otto Nussbaum Gmbh
KEHL
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VU
Jul Julie V.
Ju
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ESC TOULOUSE
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Responsable Achat
LABINAL
(Groupe SAFRAN : aéronautique)
TOULOUSE
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Elise C.
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EM
STRASBOURG
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Marketing Stratégique et opérationnel
*Stage à PUBLICIS
Strasbourg
*Stage Salle de spectacle
ILLKIRCH
*Chargée de Communication dans une agence à STRASBOURG
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H
GGeoffroy H.
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ESC MONTPELLIER
4 ans
Sciences Appliquées
Université de Hambourg
( HAW HAMBURG)
Reprise de formation en alternance MONTPELLIER
Cours de BTS Viti-Oeno AGROPOLIS
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*Responsable commercial Suisse Romande
WÜRTH
Actuellement :
*Directeur Commercial Allemagne
Chez BOISSET
Grande famille
de
négociant en vins
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Gaël G.
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SKEMA BUSINESS SCHOOL
( Sophia Antipolis)
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*Chef de Produits Junior ((1an)
Laboratoires Virbac FRANCE
*Responsable marketing & Chef de Marche ( 3 ans )
Banides & Debeaurain
*actuellement :
Chef de Produit Marketing & Segment
Division des Produits Basse Tension
ABB France
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Siret T.
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ESC TOULOUSE
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International Marketing Management
STUDY PORTALS
GRONINGEN
PAYS-BAS
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Mélanie H.
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SKEMA BUSINESS SCHOOL
( LILLE)
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Chef de Publicité
FRED & FARID
PARIS
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Frédéric B.
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Cabinet MAZARS à STRASBOURG
Puis Cabinet MAZARS à PARIS
Responsable au Département Audit Financier & spécialisé dans le domaine des services.
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Thomas L.
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ESC de GRENOBLE
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Responsable Fondateur chez 7ème boulev’Art
Assistant chef de publicité chez Talent Group
Chargé de Communication chez Ecurie de Voile : L’Hydroptère
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Hugues T.
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AUDENCIA ( NANTES)
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Responsable gestion du secteur Amérique Latine
HERMES
siège de NEW YORK.
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François S.
Je viens de finir mes études en juin dernier. Comme vous le savez peut être, j'étais à l'ICN mais j'ai suivi des cours en parallèle afin d'obtenir un double diplôme Master Grande Ecole de Commerce/ Master Comptabilité, Contrôle, Audit (CCA). Il s'agit d'un Master qui permet d'obtenir un certain nombre d'équivalences pour réparer le diplôme d'expertise comptable.
Je suis déjà embauché en audit au cabinet KPMG de Strasbourg. Je commence à travailler à partir d'octobre.( 2012)
J'espère que ces informations vous permettront d'alimenter le site internet. C'est une belle initiative.
Je reste à votre disposition si vous avez besoin de plus d'informations.
Anthony E.
En ce qui me concerne, je viens de terminer en avril 2012 mon cursus au sein de Reims Management School.
Durant ce cursus j'ai suivi un enseignement général lors de la première année puis une spécialisation DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) durant mon cycle Master.
De plus, j'ai eu la possibilité de suivre mon cycle Master en alternance au sein du groupe EDF en tant que contrôleur interne chargé du pilotage de la performance au niveau de la région EST.
En ce qui concerne ma carrière professionnelle, je vais débuter mon CDI le 3 septembre prochain ( 2012) à Luxembourg en tant qu'auditeur financier junior (secteur banking) chez KPMG. La recherche du CDI a été très rapide puisque j'ai eu la chance de signer mon CDI en janvier dernier.
Pierre – Emmanuel W.
J'ai terminé mon école de commerce à Bordeaux maintenant. J'ai passé 1 an en Allemagne où j'ai travaillé dans la finance à la Deutsche Bank.
Je n'ai malheureusement pas pu trouver mon bonheur dans ce genre de travail qui ne demande ni réflexion, ni morale, ni éthique.
Je viens de déménager à Londres il y a 2 semaines maintenant pour débuter une nouvelle aventure (encore très incertaine d'ailleurs)
Mon chemin est donc tout sauf prédéfini, mais j'ai le mérite de rester fidèle à moi-même et de vivre une vie qui me corresponde mieux.
François H.
Comme demandé dans votre dernier courrier, vous trouverez ci-dessous des nouvelles fraiches me concernant depuis mon départ du Lycée International.
J'ai obtenu il y a peu mon Master of Science in Management de l'ESC TOULOUSE avec mention Bien, en spécialisatio e-Marketing & e-Business.
Je travaille depuis Janvier 2012 en tant que chef de projet e-Publicité International chez Christian Dior sur les segments parfums, soins et maquillages.
Claire R.
J’exerce maintenant au sein de Dietrich Carebus Group le poste d’Acheteuse Junior.
Pour plus d’informations concernant l’entreprise : http://www.dietrichcarebus.fr/ : tout est disponible sur leur site.
J’ai fait ma dernière année d’Ecole de Commerce (Ecole de Management Strasbourg) en alternance, en Achat & Logistique – Supply Chain Management, dans cette entreprise, et à la fin de mon contrat j’ai signé mon CDI de cadre.
Barbara T
Quelle école de commerce avez-vous intégrée? L’Ecole de Management de Strasbourg (anciennement IECS).
Quelle formation avez-vous reçue? Master Grande Ecole (Bac +5) option achats/logistique.
Quelles options avez-vous préférées? Les cours sur les achats et les langues.
Quelles formation professionnelle vous a le plus séduit dans le cursus ?
Combien de temps êtes-vous allée en césure à l'étranger? Une année scolaire (septembre à mai).
Où et pourquoi? A Cork en Irlande – choix personnel : je voulais rester en Europe et dans un pays anglophone. L’University College Cork proposait des cours sur les achats. Le pays m’attirait par rapport à ses paysages.
Dans quel cadre (études ou stages professionnels)? J’ai passé la deuxième année d’école à UCC.
Avez-vous eu la possibilité de faire votre cursus en apprentissage? Oui, j’ai fait la dernière année scolaire en apprentissage.
Avez-vous eu la possibilité de faire un double diplôme? Oui, mais je ne l’ai pas fait puisque j’ai fait l’apprentissage.
Avez-vous ressenti le besoin de changer d'option dans votre parcours d'étude ? Pourquoi? Non, les achats me convenaient bien.
Quels sont les atouts de l'école selon vous et des formations proposées ? Ecole en partenariat avec l’université, donc scolarité moins chère. Une année obligatoire à l’étranger. Intervenants extérieurs de qualité.
Quelle profession exercez-vous actuellement ? Je suis acheteuse.
Depuis combien de temps ? Depuis mon apprentissage en dernière année d’école. En tout 5 ans d’expérience.
Dans quelle mesure ce métier correspond-t-il au parcours fait en école ? Le métier correspond totalement aux études faites ; cela dit, la pratique est bien différente de la théorie. Le métier correspond mais je travaille dans une PME et donc la théorie, qui elle correspondait plus aux grandes entreprises, ne peut pas s’appliquer.
Quels sont les critères sur lesquels vous avez été choisie pour votre emploi? Mon 1er emploi était dans la société dans laquelle j’ai fait mon apprentissage. Les critères de choix ont donc été ma manière de travailler, mes connaissances et mes capacités. J’ai ensuite changé 2x de travail et les deux fois j’ai été embauchée car j’avais un BAC + 5.
Quels sont les qualités / points forts qui pourraient être développés chez les étudiants de Prépa en amont pour tel ou tel poste ? Le cursus Prépa permet d’avoir une bonne culture générale et d’acquérir un rythme de travail soutenu. Une fois l’intégration en école réalisée, le rythme est beaucoup plus lâche et les enseignements se spécialisent. A moins de déjà apporter des touches marketing / logistique/ commerciales/RH … en prépa, sinon je ne vois pas ce qu’on pourrait ajouter.
Avec du recul, quels conseils donneriez-vous à un étudiant admissible qui hésite entre plusieurs écoles? A moins de viser une très grande entreprise, la plupart des sociétés (et principalement les PME) ne connaissent pas la valeur ou le classement d’une école de commerce. L’important, à mon avis, est de choisir une école qui propose une maximum de spécialisation (surtout si on ne sait pas ce qu’on veut faire). L’apprentissage est aussi une fabuleuse opportunité qu’il faut saisir.
Quels atouts sont essentiels pour une embauche? La motivation, la personnalité, la confiance en soi et l’intérêt porté à la société et au métier.
Antoine P.
Les années de formation à HEC sont très riches par le nombre d’opportunités qui y sont proposées : diversité des cours et des cursus, échange académique obligatoire dès la première année (avec de très bons partenariats, notamment en Europe et aux US), sport, vie associative, incubateur pour monter son entreprise etc… On a le sentiment que tout y est possible !
La formation post-prépa dure 4 ans (3 années de cours + 1 année « de césure » avec 2 stages de 6 mois). Il n’y a pas en revanche de possibilité d’apprentissage (je ne pense pas que cela soit un problème car les stages longs sont également très professionnalisants, et avec une bourse ou un prêt étudiant, le financement des frais de scolarité n’est jamais un problème). En dernière année, année de spécialisation, les cours sont d’un très bon niveau, quasiment tous en anglais, avec des profs du monde entier reconnus dans leur spécialité.
L’école est aujourd’hui en pleine mutation car elle essaie désormais de se positionner sur la scène européenne voire mondiale : le campus a subi d’importantes rénovations, les frais de scolarité ont (fortement) augmenté, l’école a ouvert plusieurs nouvelles sections et, surtout, il y a de plus en plus d’étudiants étrangers, notamment asiatiques, sur le campus. Ainsi, contrairement aux idées reçues, il y a une grande diversité de profils et de parcours parmi les étudiants.
Concernant l’ambiance, je n’ai absolument pas été déçu, bien au contraire, même s’il est vrai que les provinciaux ne sont pas en majorité sur le campus ! Dans la presse, je sais juste que l’école a été classée meilleure business school européenne 4 années de suite par le Financial Times, ce qui est déjà pas mal !
Le concours est difficile mais il en vaut vraiment la peine. Le plus dur est certainement de passer l’écrit, je pense qu’ensuite les étudiants provinciaux sont particulièrement appréciés des correcteurs au moment des oraux. L’allemand est un atout supplémentaire.
Il faut savoir que dans les prépas parisiennes, les étudiants sont très tôt focalisés sur les concours, plusieurs passent même les épreuves des parisiennes dès la première année « pour voir ». Je leur conseille donc de s’intéresser très tôt aux épreuves, de faire des sujets des annales dès la première année, de regarder les synthèses des correcteurs de la CCIP et, plus généralement, de multiplier les contacts avec des étudiants qui viennent d’intégrer pour obtenir un maximum d’information.
D’une manière générale, je pense qu’il ne faut pas se poser trop de question sur les écoles et se demander si on y sera bien : la réponse est oui ! A court terme pour un préparationnaire, l’important est d’avoir la meilleure note possible au concours ! Donc au boulot !
Nous sommes régulièrement de passage à Strasbourg le week-end, donc n’hésitez pas à nous tenir informés pour le forum / portes ouvertes.
N’hésitez pas non plus à communiquer nos adresses mails à des étudiants qui souhaiteraient nous poser des questions en direct.
Nous tâcherons d’y répondre.
Sophie H.
Je viens compléter le mail d'Antoine.
De mon côté, j'ai bénéficié d'une très bonne formation à l'ESCEM et où j'ai eu la chance de vivre les années glorieuses de l'ESCEM puisque l'école avait obtenu les 2 accréditations AACSB et Equis et avait intégré le groupe ECRICOME pendant ma scolarité. J'ai effectué mes 3 années sur le campus de Tours. Cependant depuis 1 ou 2 ans l'école redescend dans les classements.
Elle propose des spécialisations classiques comme Finance, Contrôle de Gestion, Audit, Supply Chain, Marketing Stratégique, Marketing Événementiel... et deux spécialisations moins répandues et très intéressantes qui sont Management des Organisations et des Hommes (RH) et Négociations d'affaires (Commercial/Achat).
Son gros point fort est sans aucun doute l'apprentissage puisqu'elle offre près de 140 places chaque année et surtout toutes les spécialisations sont ouvertes à l'apprentissage.
Par ailleurs, Tours est une ville très agréable en tant qu'étudiant.
Je crois que l'école est actuellement sur un projet de fusion avec les écoles de l'Ouest (La Havre, Brest...).
Le campus de Poitiers est plus international, tous les cours sont en Anglais mais c'est un petit Campus qui propose que quelques spécialisations souvent très orientées Marketing.
Travaillant dans les Ressources Humaines et plus précisément dans le recrutement, si je peux donner un conseil aux étudiants qui n'arriveraient pas à intégrer les Parisiennes (qui sont des atouts considérables pour débuter sa carrière), il est important de s'impliquer au sein de son école et de bien construire son projet professionnel en choisissant des stages et des cours appropriés.
David S.
Mon année de prépa remonte à 2006/2007 et c'est ensuite que j'ai "bifurqué" vers l'IUT Louis Pasteur en GEA où j'ai largement trouvé mon compte. D'ailleurs, vous m'avez sollicité pour une intervention en classe afin de faire part de mon orientation auprès de ceux qui, comme moi, ne se sentaient pas à leur place aux Pontonniers.
C'est un bon souvenir pour moi. De plus, les choses ont bien évolué depuis.
Voici un petit résumé de mon parcours :
En effet, suite à l'obtention de mon DUT, j'ai bénéficié de l'équivalence Licence 2 pour intégrer directement la dernière année de Licence Eco/Gestion à la Faculté de Strasbourg. J'ai ensuite poursuivi par le Master 1 Management de spécialité Production/Logistique avec un stage de 5 mois chez HEPPNER Transport et Logistique. J'ai ensuite choisi d'effectuer une année de césure afin de voyager grâce au Working Holiday Visa. C'est alors que je suis parti en Australie pour travailler en tant que simple opérateur de quai sur un site logistique à Melbourne en Australie. Suite à cela, j'ai pu financer un voyage de 2 mois all around Australia !
Ce fut une année extraordinaire, pleine de rencontres.
A mon retour, en mars dernier, j'ai à nouveau travaillé un peu en Alsace, et puis voyagé en Italie.
Et maintenant, je me prépare pour (si tout se passe bien...) ma dernière rentrée pour effectuer mon Master 2 Management de spécialité Production/Logistique comportant également un stage de 6 mois.
Elise C.
Quelles étaient précisément les attentes et les contenus des cours de langues vivantes à l'EM Strasbourg où vous mentionnez l'importance de celles-ci dans le cursus:
Quand j'étais à l'EM Strasbourg, nous avions environ 3 heures de LV1, 3 heures de LV2 par semaine (cours obligatoires) et éventuellement une LV3. Au début de chaque semestre, on devait s'inscrire en fonction des places disponibles à des modules thématiques. Ca pouvait être par exemple des cours de négociations commerciales, de culture du pays, sur la presse internationale, ...
Par contre, je sais que maintenant il n'y a plus de modules mais des cours en labo de langues (il faudrait voir avec l'école directement). Vous trouverez ci-dessous la plaquette de l'école en pdf:
http://www.em-strasbourg.eu/docs/plaquettes/em-strasbourg-pge.pdf
Quelle information ou conseil donneriez-vous aux admissibles pour intégrer cette école ? Selon vous, quels sont ses points forts ou plus secondaires?
Je dirai aux admissibles de travailler toutes les matières sans exception. J'étais très mauvaise en maths et ce sont toutes les autres matières qui m'ont sauvées! Surtout la note de synthèse et les langues. Même si nos notes ne sont pas exceptionnelles en prépa, on peut avoir de très très bonnes surprises lors du concours. De même en ayant très bien travaillé une matière toute l'année, il se peut que le jour du concours, on ne soit pas en forme, ou que le sujet ne plaise pas et ça peut nous faire perdre des points si on a aucune autre matière sur laquelle se rattraper.
Les hispanistes ont besoin d'un coup de pouce: que diriez-vous pour les encourager davantage à progresser dans la matière? Comment avez-vous géré les 2 langues étrangères à l'EM mais aussi dans les entretiens d'embauche pour les stages?
C'est une réelle chance de pouvoir passer l'espagnol pour les concours! Il suffit d'être régulier, de travailler thème et version, c'est beaucoup d'automatismes et ça paye. De plus, puisqu'on est en Alsace, beaucoup d'étudiants présentent l'allemand pour rentrer à l'EM donc ça peut être un avantage de passer l'espagnol car il y a moins de candidats. En plus, pour l'oral de langues est une matière qu'on peut préparer facilement chez soi, il faut écouter beaucoup de sujets et s'entraîner à rédiger des plans.
Les entreprises apprécient que les candidats parlent plusieurs langues. Moi je suis partie un an en Espagne dans le cadre du programme Erasmus obligatoire à l'EM, maintenant je suis bilingue, ça peut m'ouvrir beaucoup des portes, tout dépend du métier choisi. Donc préserverez en langues! Et pas seulement pour les concours! Cela sera utile bien au- delà et cela peut faire la différence!
Que vous ont apporté les deux stages professionnels ? Quels sont les points forts que vous avez découverts dans votre professionnnalisation?
Les deux stages que j'ai effectué en année de césure m'ont permis d'appliquer la théorie apprise à l'école. On a beau dire, tant que l’on n’a pas mis les pieds dans une entreprise, on ne sait pas de quoi on parle! Cela permet de rentrer dans le monde du travail. On apprend à s'organiser, à défendre ses opinions, on apprend le métier!
Voilà, j'espère avoir répondu à vos questions!
D'ailleurs, je viens de trouver un emploi! J'ai signé mon contrat hier, je vais travailler dans une agence de communication à Strasbourg.
Julie V.
Quels étaient selon vous les points forts de cette école ?
Située dans un bassin d emploi dynamique (aéronautique, pharmacie...)
Parcours professionnalisant ( année de césure possible, de nombreux stages obligatoires etc)
Nombreuses options
Spécialisation en fin de cursus. Tronc commun long.
Quelles options aviez-vous choisies?
Supply chain management , en dernière année.
Pourquoi?
Après avoir éliminé les ressources humaines (ce que je voulais faire à priori mais suite aux cours et aux stages, j’ai changé d’avis)
Je souhaitais démarrer ma carrière dans les achats ou la logistique ( gestion des flux financiers et de matières dans l’ industrie)
Avez-vous bénéficié d'une année à l'etranger?
C est possible à l ESC Toulouse mais pour des raisons personnelles je n’ ai fait que le strict minimum à l étranger : 3mois.
Je me rattrape aujourd'hui dans mon boulot puisque je suis souvent en déplacement professionnel.
Avez-vous fait des stages durant une année césure ? Si oui lesquels ?
Oui, 3 :
3mois chez Bosch au service commercial en Allemagne
4,5 mois chez Continental au service achat à Toulouse
4,5 mois chez Labinal au service achat à Toulouse ( c est ce stage qui a permis mon embauche un an plus tard)
Les étudiants pouvaient-ils financer leurs études par l'apprentissage ? Oui
Quels conseils donneriez vous aux étudiants de Classe Préparatoire?
Choisir son école sur la base des options qu’ elle propose et des débouchés.
Les stages sont hyper importants pour trouver un premier job: bien les choisir, donner son maximum pendant la mission.
Ne pas hésiter à changer d avis, de voies jusqu’ à trouver ce qui les bottent vraiment!
Dans quelle mesure les langues vivantes vous sont-elles utiles à ce jour ?
Elles sont indispensables et utiles tous les jours. Je travaille quotidiennement en anglais. J’ aurais aussi l’ occasion de parler allemand et espagnol régulièrement mais je ne maîtrise pas suffisamment ces langues pour me débrouiller au boulot.
Quelles sont les plus grandes responsabilités et les motivations dans votre profession à ce jour ?
Responsable d’un budget d achat important. Responsable de la qualité des produits reçus, de la relation de Labinal avec les fournisseurs... Les responsabilités et sources de motivation ne manquent pas !
Comment décririez-vous une journée de travail?
Mon temps se répartit généralement comme cela :
30% traitement d’email
30% réunion interne (y assister, les préparer ou bien suivre les actions associées)
30% réunion avec fournisseur ou client
10% réflexion sur comment faire le job, préparer des négociations...
Qu'est-ce qui vous passionne dans votre secteur d'activité?
Ce n est pas le secteur d activité qui me passionne mais le métier. Je pourrais l’ exercer ailleurs que dans l aéronautique. Néanmoins j’avoue que le produit (les avions, les hélicons...) est sympa.
Ce que j’ aime dans les achats c est le côté stratégique de cette activité, la diversité des contacts, des sujets de travail etc.
Thomas L.
l’Hydroptère est une aventure humaine et sportive hors normes, qui lie l’aérien et le maritime. Depuis 2009, le trimaran français est le voilier le plus rapide de la planète.
Recruté pour renforcer l'écurie à terre, j'interviens dans la communication et la coordination du projet : relations avec les médias, site internet, relations publiques, sponsoring et communication interne.
En 2010, j'ai participé à l'organisation d'une tournée européenne d'exhibition qui amena le bateau du nord de l'Allemagne au sud de la France pour un total de 10 semaines d'événements sponsors.
Aujourd'hui, avec le soutien du groupe DCNS, notre équipe est centrée sur une nouvelle campagne de records. Dès le printemps prochain, le trimaran tentera de battre le record de la traversée entre Los Angeles et Honolulu.
NB : césure au même poste de mars à octobre 2010.
Gaël G.
Que signifie exactement Marketing & Segment ?
En fait, en tant que Chef de Produit, je suis responsable de la promotion de plusieurs gammes de produits. En parallèle j'ai une mission transversale, puisque je suis responsable du segment "Hôtellerie", ce qui consiste à élaborer l'offre, le positionnement, la stratégie d'approche et tout le marketing mix dédié à ce marché spécifique.
Quelles qualités ou dispositions selon vous sont nécessaires pour réussir en marketing ?
Créativité, autonomie, esprit de synthèse, prise d'initiatives, aisance relationnelle / anglais, rigueur, force de conviction.
La fonction "marketing" n'est pas seulement la simple création de catalogues (ce qui est le plus visible), mais doit être en avance sur la fonction commerciale en proposant des pistes de développement des ventes (stratégie, expertise marché...), des innovations au niveau de la promotion des produits / canaux de vente / services associés et en anticipant les besoins des commerciaux et des clients.
Les leviers du marketing sont très riches : documentation technique et commerciale, communication web / smartphone / tablette, merchandising en point de vente, mailing / e-mailing / phoning, événementiel / salons, stratégie de développement, conception de nouveaux produits, création de services, positionnement prix, étude de marché, etc.
Quel potentiel pourrait déjà être développé en CPGE ?
Bien qu'elle soit maintenant "concurrencée" par des formations plus accessibles comme les DUT ou BTS pour entrer en école de commerce (de plus en plus d'écoles proposent des passerelles), je trouve que les plus de la formation prépa HEC sont l'esprit de synthèse, la capacité d'apprentissage et de travail, et les langues. Sans parler qu’elles permettent d’entrer dans beaucoup plus d’écoles.
Bien que beaucoup de choses que nous apprenons en prépa HEC ne soient pas utilisées au niveau professionnel, je pense que la force de cette formation est qu’elle nous permet de nous adapter aux changements, de parfois beaucoup travailler ou de travailler vite (cours de maths), de recueillir l’essentiel de ce que nous apprenons de notre environnement (cours de synthèse et culture générale) et de nous préparer aux futurs oraux et entretiens de recrutement (cours de préparation à l’oral).
Par exemple, je me rends compte que je suis plus à l’aise pour mettre en valeur des produits industriels et réaliser des présentations que certains de mes collègues qui ont fait une école d’ingénieur, qui sont parfois trop focalisés sur les produits et leurs caractéristiques techniques, et pas assez à l’écoute de ce que veulent les clients. La technique s’apprend, et à un certain niveau il n’est plus nécessaire d’être technicien, car d’autres personnes sont là pour le faire (R&D, support technique).
En ce qui concerne les langues et en particulier l’anglais, tous les postes marketing exigent que les candidats parlent anglais couramment, car même pour la vente de produits sur le marché français, les usines et fournisseurs sont généralement situés à l’étranger (Europe mais aussi Inde et Asie). Pour information la langue officielle du groupe ABB est l’anglais.
J’espère avoir correctement répondu à vos questions.
Elise C.
Pour ce qui est de mon parcours, après avoir passé les concours, je suis entrée à l'EM Strasbourg, c'était mon premier choix et je ne le regrette pas.
La première année est de formation générale, on y apprend les bases en marketing, finance, comptabilité, ressources humaines, stratégie,...
L'EM Strasbourg est une des rares écoles qui intègre les langues (LV1 et LV2) dans son cursus à part entière.
La deuxième année, je me suis spécialisée en marketing stratégique et opérationnel (c'est un peu vague, en fait c'est l'approfondissement de la première année en marketing, communication, un peu de vente). A la fin de cette année de spécialité, il y a un mémoire à rendre.
La dernière année, je suis partie une année à Grenade, en Espagne, dans le cadre du programme Erasmus. L'année à l'étranger est obligatoire (quand j'étais à l'école, on pouvait la faire en 2ème ou en 3ème année). C'est réellement une chance de pouvoir partir un an, l'école a énormément de partenaires dans le monde entier, on peut être réticent à partir au départ, mais c'était ma plus belle année d'études et c'est un atout de revenir bilingue!
A la fin de chaque année, on est obligé de faire un stage (la durée varie suivant les années).
A la fin de ma dernière année, j'ai choisi de faire une année de césure (une année de stages).
J'ai effectué mon premier stage dans une agence de publicité (Publicis) et mon 2ème stage dans la salle de spectacle de l'Illiade à Illkirch.
J'ai terminé mi-juillet et je suis actuellement à la recherche d'un emploi. Les temps sont un peu durs! J'espère qu'il y aura un peu plus d'offres à la rentrée!
Stephanie M.
Voici des nouvelles de mon parcours scolaire et professionnel :
Après mes deux années de prépa au lycée des Pontonniers, j'ai rejoint l'Institut Supérieur du Commerce (ISC) à Paris pour me spécialiser en "marketing et management des industries du luxe"
Mon projet a rapidement évolué car le marketing était une notion trop abstraite pour moi.
Les spécialités étant nombreuses au sein de l'ISC, je me suis réorientée.
A partir de ma deuxième année, je me suis donc spécialisée en "expertise juridique et fiscale - ingénierie du patrimoine", des domaines beaucoup plus concerts et qui me correspondaient mieux.
Au terme de ma 3e année je souhaitais revenir en Alsace.
J'ai trouvé un stage de fin d'études de 6 mois au sein du pôle "Gestion Privée" de la Banque Populaire d'Alsace à Strasbourg
Ce stage a débouché sur une embauche en CDI en octobre 2008 au poste de "Conseiller Financier" à l'agence de Colmar.
Puis au bout de 3 ans, j'ai évolué au poste de "Conseiller Patrimonial" à l'agence de Sélestat.
Siret T.
En réponse à votre email, je m'occupe de l'implémentation de nos campagnes (nous faisons de la publicité pour les programmes des universités sur notre site web) et du suivi/satisfaction client à StudyPortals. Je travaille la plupart du temps en anglais et je m'occupe également de nos clients français.
Concernant les études à l'ESC Toulouse, j'ai choisi de me spécialiser en International Marketing Management en troisième année. J'ai fait ce choix après avoir eu deux années d'enseignement général en finance, marketing, RH, comptabilité etc. et ce n'est qu'après la deuxième année que je me suis rendue compte que ce qui m'intéressais le plus était le marketing.
J'ai fait un échange Erasmus de 6 mois à Groningen (Pays-Bas) durant ma deuxième année et j'ai fait mon année de césure aux Etats-Unis, à Atlanta. Je n'ai pas eu la possibilité de faire un double diplôme vu que j'étais déjà partie en échange.
Les atouts d'une start-up sont que je travaille avec une petite équipe, donc la communication se fait beaucoup plus facilement, les décisions sont prises plus rapidement. L'ambiance générale est beaucoup plus conviviale et je peux me rendre compte de ma contribution à l'entreprise.
Les désavantages sont que certaines choses sont beaucoup moins bien organisées et les employés peuvent être moins expérimentés.
Vincent F.
2003/2005...cela semble s'être passé dans une autre vie.....
Alors, pour vous faire un résumé de ce qui s'est passé après la Prépa :
- 2005, intégration IECS (EM Strasbourg aujourd'hui.)
- 2006/2007 2éme année, spécialisation en "Supply Chain Management".
- 2007/2008 année universitaire à St Louis, Missouri, USA.
- stage en logistique chez Schaeffler France à Haguenau en 2007 et 2008
-novembre 2008 , CDI, statut cadre, chez Siemens à Haguenau en tant qu'acheteur opérationnel (correspond au métier d'approvisionneur avec responsabilité étendues). Aujourd'hui acting manager en tant que remplaçant de ma chef en congé de maternité.
Je suis chez Siemens depuis quasiment 4 ans et je m'apprête à changer de structure : je vais rejoindre la fondation "Richemont" et intégrer la société IWC Schaffhausen (production de montre de luxe) en Suisse au 1er novembre. Nouveau poste dans les achats stratégiques.
Avec quelques années de recul sur le cursus proposé en CPGE, je dirai qu'il faut encore mettre d'avantage l'accent sur les langues et sensibiliser les élèves à "l'après concours" : si je m'en suis très bien sortis jusqu'à présent c'est bien grâce à l'anglais et à l'allemand. Le très haut niveau demandé en prépa aura été un vrai plus.
La concurrence avec les ingénieurs devenant plus forte, c'est bien sur les langues étrangères et la culture générale que la sélection pour les CDI se fait.
Noémie O.
Je suis diplômée depuis un peu plus de 2 ans de la Skema Business School. J'y ai étudié la Finance d'Entreprise (spécialisation en Contrôle de Gestion ) avec une année à l'étranger que j'ai passée en Allemagne. Depuis je suis contrôleur de gestion chez Vossloh Cogifer, un groupe international de presque 30 filiales qui produit des appareils de voie pour les chemins de fer, le métro, le tramway,... à travers le monde entier. Je reste encore basée à Reichshoffen en Alsace (en attente d'une mutation prochaine à notre Siège Social dans la région parisienne).
Je suis actuellement en charge du Contrôle de Gestion de nos filiales françaises et d'Europe de l'Est, ainsi que la mise en place d'un nouveau logiciel comptable dans l'ensemble de nos filiales.
Marion L.
Je reviens donc vers vous avec quelques informations concernant mon cursus post- prépa.
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2007 - 2010 : Skema Business School (ex Ceram à Sophia Antipolis) après la Prépa - (diplomée 2010)
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Septembre 2010 à février 2012 (18 mois) : V.I.E (Volontariat à l´international en Entreprise) chez Valeo en Allemagne à Rüsselsheim (proche de Francfort). Les premiers mois de V.I.E j´étais dans l´équipe vente en soutien et coordination puis rapidement j´ai intégré l´équipe marketing. Je suis toujours chez Valeo, en Allemagne en marketing à l´heure actuelle mais en C.D.I depuis mars dernier. Je fais du marketing opérationnel, je travaille avec les constructeurs automobiles allemand, je leur fournis de l´information, je leur procure de l´information sur nos produits, je les aide à animer leur marché, à motiver leur réseau, je les aide pour certains supports de communication.
Mélanie H
Quelle école de commerce aviez-vous intégrée au départ?
l'ESC Lille, devenue SKEMA
Quelles options ou spécialisations y avez-vous faites?
Option stratégie et management de la communication
Comment étaient valorisées les langues vivantes à l'école et ensuite en entretien d'embauche et/ ou dans votre actuelle carrière?
J'ai suivi le cursus international (classe de 40 élèves) une fois intégrée à l'ESC Lille, cursus dans lequel tous les cours sont en anglais ce qui m'a permis de poursuivre le développement de mon anglais.
Par ailleurs nous avions des cours de préparation pour le GMAT et le TOEFEL
Par contre, les 2 heures d'allemand par semaine n'étaient pas suffisantes et j'ai selon moi beaucoup perdu par rapport à mon niveau de Prépa. J'ai du coup passé 6 mois en échange en Allemagne ce qui m'a permis de remonter mon niveau.
Comment avez-vous valorisé l'anglais et l'allemand dans ce contexte professionnel ? Etes-vous allée à l'étranger? Si oui, où?
Au niveau de ma profession je travaille en partie en anglais avec les filiales étrangères de mes clients. Avoir une base solide d'anglais a été un atout indéniable.
Dans quel secteur travaillez-vous actuellement? Quels étaient les points forts de l'école pour vous amener à ce but?
Je travaille dans une agence de publicité.
J'ai choisi l’ESC LILLE SKEMA pour son cursus international qui me permettait d'améliorer mon anglais et de ce fait d'arriver dans le monde du travail avec une 2eme langue solide. Par ailleurs la proximité de Paris permettait le déplacement de nombreux professionnels d'agences parisiennes ce qui était un plus. Quelles qualités sont nécessaires pour réussir dans cet emploi? Pourrait-on envisager de développer celles-ci en amont, auprès des étudiants de Prepa, selon vous ?
Il faut de la passion et de la curiosité.
La publicité est un milieu qui demande d'être à l'écoute, d'observer notre environnement, les comportements.... Je pense que la classe préparatoire y contribue à travers la variété de cours et de sujets abordés: culture générale, philo... qui sont un plus par rapport à des élèves venant d'iut, qui eux sont directement formés sur des matières plus "professionnelles" type comptabilité, gestion...
Guillaume F.
Après avoir fini mes études à l'ICN de Nancy en Décembre 2008, j'ai été engagé chez Otto Nussbaum GmbH & Co KG, fabricant d'équipement de garage basé à Kehl en Allemagne, d'abord en tant que stagiaire puis en tant que sales area manager, métier que j'exerce depuis 2 ans et demi.
En deux mots je suis donc commercial export B to B et je gère la distribution du produit sur 2 régions: le Benelux et l'Afrique du Nord.
C'est un métier très prenant qui m'impose de maîtriser l'anglais et l'allemand courants écrits et parlés.
Je me permets ainsi de souligner à nouveau l'importance
première des langues vivantes en CPGE.
Hugues T.
Quelles étaient les orientations générales de NANTES -AUDENCIA par rapport aux autres écoles de même niveau GRENOBLE & TOULOUSE, selon vous ?
Je dois avouer que mon choix d'école (j'étais admis à Grenoble également) s'est fait en fonction des classements et de la barre d'admission, qui me semblait un gage de sérieux. Le fait d'avoir toutes les accréditations (AACSB, EQUIS, ce n'était le cas que de quelques écoles à l'époque) et l'aspect international mis en avant par Audencia m'avait plu mais c'était secondaire.
Comment avez-vous construit votre parcours au sein de l'école?
En engrangeant le plus d'expériences possible, par les stages
notamment (année de césure en milieu de parcours, 6 mois en fin d'études). Ils m'ont aidé à confirmer mon orientation et le choix de la majeure (finance & contrôle de gestion).
Avez-vous fait un séjour en pays hispanisant? Lequel et combien de temps?
J'ai fait un échange aux Etats Unis à la place, mais j'aurais bien aimé si j'avais eu le temps!
Quelle est la place des langues à l'école de management AUDENCIA et maintenant dans votre métier actuel? Vous faut-il pour HERMES NEW -YORK être quasiment bilingue en Anglais -Espagnol, ou bien l'anglais prédomine-t-il?
Audencia propose de très bons cours de langues (Anglais + LV2
obligatoires d'après mes souvenirs) et la possibilité de débuter une
LV3; c'est clairement une des priorités de l'école.
Dans mon métier actuel les langues sont évidemment indispensables, et
étant en charge de filiales en Amérique Latine l'Espagnol est
prédominant au quotidien. L'Anglais est utilisé de manière générale pour tout ce qui est écrit (rapports au siège, présentations annuelles, assemblées générales, etc). Dans tous les cas il faut êtretrès à l'aise à l'oral comme à l'écrit dans les deux.
Quels conseils donneriez-vous à de jeunes préparationnaires?
Ce n'est que mon avis personnel, mais je conseillerais les choses suivantes:
En prépa:
1) cultivez-vous, exposez-vous à la nouveauté (musées, littérature, etc.) c'est une formidable période de découverte
2) remettez-vous en question, ainsi que vos opinions: vous n'avez pas
fini de changer et de faire des découvertes
3) travaillez: même si les résultats ne sont pas apparents ou
immédiats, chaque minute d'effort porte ses fruits
4) attachez-vous aux conseils de méthode qui vous sont donnes: ils sont la clé d'un travail plus efficace, de bons résultats - et c'est ce qu'il vous restera quand vous aurez oublié le reste
5) ne soyez pas inquiets de ne pas avoir de projet professionnel en
fin de prépa: c'est normal après s'être concentré deux ans sur d'autres choses. Ce sera le but de l'école, qui vous donnera les clés de ce choix.
En école:
1) le niveau vous semblera bien bas après la prépa, vous serez peut
être tentés de vous plaindre d'une certaine misère intellectuelle. On
étudie bien en école des choses plus prosaïques qu'en prépa, et moins
intensément. C'est normal et ce n'est pas grave. On vous y enseignera
des choses qui même si elles semblent simples sont utiles, vous vous ferez une culture des organisations et de leurs fonctionnements: ayez confiance! Et rien ne vous empêchera de vous cultiver a coté, de prendre des options, des cours en fac, etc.
2) spécialisations: faites ce qui vous plait, et si vous n'avez pas
d'inclination particulière choisissez un domaine dans lequel vous êtes à l'aise
3) choisissez quand c'est possible vos stages en fonction de vos
envies et de leur potentiel de formation plutôt qu'en fonction de la rémunération, de la localisation, etc. Ce seront des moments critiques qui auront de l'influence sur vos premiers boulots.
4) cutlivez-vous!
... Au premier emploi:
ne soyez pas impatients: un premier boulot n'est jamais qu'un début,
progresser et faire des choses intéressantes vient avec le temps.
Comme pour les stages, raisonnez en termes de potentiel et long terme.
Quant à vos fonctions actuelles : quelles sont, selon vous , les qualités essentielles pour mener à bien vos tâches dans votre métier actuel?
Beaucoup de choses sont fondamentales, voici les qualités qui me semblent les plus importantes:
- la rigueur
- un esprit de synthèse
- une bonne communication (écrite comme orale) et de la pédagogie
- savoir anticiper les attentes des autres
Sont également importantes:
- la curiosité
- l'inventivité
- un bon relationnel et de la patience
Adil L.
J'avais intégré l'ESSEC après une année de prépa supplémentaire à Grandhamp (Versailles). J'ai effectivement travaillé à Londres en banque (trader pour la société générale), mais j'avais atterri en finance un peu par hasard ou malchance, je ne sais pas. J'avais suivi une spécialité "urbanisme" à l'école, tout en continuant en parallèle à faire du théâtre. Une fois revenu de Londres, j'ai rencontré un chef d'entreprise (Clipperton Développement) via le réseau ESSEC et avec qui je me suis très bien entendu (je fonctionne beaucoup par entregent et intuition). J'ai donc découvert l'urbanisme commercial et j'ai ouvert mon entreprise (je suis seul) un an plus tard.
Il s'agit de conseil auprès de collectivités locales (villes, établissement public d'aménagement...). Nous les aidons soit à redynamiser le commerce en centre-ville ou dans les centres commerciaux (ajout/ suppression de cellules commerciales, réorganisation du réseau routier, densification, réorganisation spatiale...), soit à aider les architectes à créer des quartiers ou éco-quartiers (programmation logements/ commerces/ services, organisation spatiale, problématiques transports/parkings, aménagement de l'espace public etc.). Ainsi, j'ai travaillé pour les villes de Toulouse, Auxerre, Marne-la-Vallée et Mantes-la-Jolie.
Je travaille pour ça de moins en moins, mais en moyenne, je fais la moitié de ma semaine dans le "commercial", et l'autre moitié je la consacre au théâtre. Je crée des spectacles, les mets en scène et en parallèle, je suis au conservatoire de Paris.
Quel conseil je donnerais? Question difficile. Prendre le temps, tout le temps qu'il faut, quitte à faire des petits jobs en attendant de trouver sa voie. Discuter aussi avec un maximum de gens, ne jamais hésiter à prendre des rendez-vous. On ne peut pas avoir une idée d'un métier si on ne l'approche pas de plus ou moins près. Les gens aiment en général parler de ce qu'ils font, alors il faut organiser des déjeuners avec des professionnels et poser toutes les questions qu'on a en tête (description d'une journée type...) Qui sait en plus? Parfois des opportunités s'offrent à soi parce qu'une rencontre s'est bien passée ou parce qu'on nous a trouvé sympathique. Enfin, n'exclure aucune éventualité: je crois que tout est possible, ou en tous cas, beaucoup de choses. Cela prend du temps et beaucoup d'énergie parfois, mais qui ne doit pas se battre pour vivre? Alors toujours creuser. Explorer toutes les voies possibles. Surtout quand on a une passion. Dans mon cas, j'ai beau eu la refouler, elle m'est revenue avec la violence des années.
Je serais ravi de faire une journée portes - ouvertes. Le métier que je fais est un peu spécifique, peu de gens font ce métier en France, mais bon, il se rapproche plus ou moins de l'immobilier. Puis j'ai quand même l'expérience de la finance derrière moi dont je peux parler (Société Générale, Dexia en plein marasme de la crise, oui, oui!). Donc n'hésitez pas à revenir vers moi.
Geoffroy H
Je suis passé par l'ESC Montpellier.
Cursus en 4 ans car intégrant une année de césure en entreprise.
J'ai fait lors de cette formation un échange diplômant à l'Université des Sciences Appliquées d'Hambourg (HAW Hamburg).
L'ESC Montpellier est une école que je recommande. Cursus orienté à l'international. 100% des élèves partent à l'étranger (exception faite pour les élèves ayant choisi une formation en alternance).
Formation professionnalisante, incluant plus de 18 mois de stage (une année complète en entreprise + 6 mois de stage de professionnalisation en fin de cursus + stages d'été).
A la fin de mes études à Montpellier, je connaissais le monde de l'entreprise et maîtrisais deux langues étrangères (allemand et anglais).
Je pense que la maîtrise d'au minimum deux langues étrangères est essentielle dans le monde du travail aujourd'hui, du moins aux postes de cadres.
La prépa est très formatrice à ce niveau. Je retiens par-dessus tout, au-delà de la grammaire, le bagage acquis sur le plan du vocabulaire. J'ai pu voir cela en arrivant en Allemagne, où mon niveau de langue me permettait une intégration immédiate. Les aspects culturels approfondis en cours d'anglais et d'allemand offrent une réelle ouverture d'esprit.
Ce dernier point est celui que je retiens le plus de la prépa. Beaucoup pensent à tort que la prépa enferme les élèves dans des vieux schémas psychorigides et bien français. Hors, c'est tout le contraire. Deux années de prépa ouvrent un horizon extrêmement vaste (logique mathématique, culture générale, esprit de synthèse, connaissance du monde géopolitique, etc...)
La Prépa est, selon moi, l'une des meilleures formations qu'un élève puisse suivre. Cependant, elle ne fait pas tout. Elle offre des clés pour la suite du parcours universitaire et professionnel. Elle éveille la curiosité et donne envie de découvrir des horizons plus larges. Pour moi cela a été l'international.
J'ai commencé à travailler en Allemagne puis en Suisse dans l'industrie chez Würth Industrie Service. Responsable commercial Suisse Romande.
Après deux années, j'ai repris une formation en alternance à Montpellier. Cours en BTS Viti-Oeno à Agropolis et pratique chez un vigneron du côté de Perpignan chez qui j'avais effectué un stage lors de mes études à l'ESC.
Aux questions "pourquoi le négoce en vins ? Et non pas quelque prosaïque produit de consommation courante?", je crois que la réponse se trouve dans la deuxième question.
Un bon directeur commercial est, je pense, quelqu'un qui comprend les problématiques de son entreprise et celles de ses clients et qui sait faire la synthèse des deux pour répondre au mieux aux intérêts de chacun. Cela nécessite un bon esprit de synthèse (on en revient à la prépa). Il doit savoir communiquer à l'interne et à l'externe (on en revient là aussi à la prépa et aux nombreux exposés oraux et écrits qui façonnent l'aisance orale et écrite). Il doit être à l'écoute de ses collaborateurs et de ses clients, et doté d'une grande curiosité (toujours une oreille grande ouverte et prête à saisir une opportunité de développement commercial).
Concernant le réseau des anciens élèves de l'ESC, je dois avouer ne m'en être jamais vraiment servi. Et je ne cotise pas...
J'ai obtenu cependant mon 1er job chez Würth grâce à un coup de fil d'un ami et camarade de promotion qui y travaillait et cherchait un nouveau collaborateur.
Concernant l'industrie viticole et celle des spiritueux, ce qu'on sait peu car très peu médiatisé et ne faisant pas l'objet d'une volonté politique d'aider la filière, c'est que les exportations de vins et spiritueux français représentent le deuxième poste excédentaire de la balance commerciale française derrière l'aéronautique. Filière d'avenir je pense.
oooOooo
Avec les remerciements de l’équipe des professeurs de la CPGE du LYCEE INTERNATIONAL
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