Les partenaires d’ISF au Nord -
CRID, Coordination SUD,
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Plate forme française / CL. ONGD EUROPE,
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CFSI, pS-eau
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ISF est cofondateur d’Etudiants et Développement et de Max Havelaar France
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PARTENAIRES OPERATIONNELS :
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pS-Eau (Programme Solidarité Eau)
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GRDR (Groupe de Recherche et de réalisations pour le Développement Rural dans le tiers monde)
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GRET (Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques)
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AFVP (Association Française des Volontaires du Progrès)
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Max Havelaar
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Etudiants et développement
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Associations de migrants
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Ministère délégué à la Coopération
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Ministère des Affaires étrangères
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Ministère de la Jeunesse et des sports
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Commission des communautés européennes
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Entreprises
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Collectivités territoriales
Les dirigeants de la fédération
Président : Bruno Valfrey, ingénieur hydraulique
Vice Président Projets Sud: Sylvain Spinelli, chef de projets informatiques
Vice Présidente Education au développement : Sandrine de Benito, journaliste
Trésorière : Christelle Larrouy, consultante informatique
Secrétaire : David Romeur, ingénieur informatique
L’équipe permanente de la coordination nationale constituée de 9 personnes (6 salariés et 3 objecteurs de conscience) est dirigée par Pascal Cluseau, délégué général.
ISF, en chiffres -
1000 adhérents et donateurs,
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30 groupes locaux,
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un budget de 4 millions de francs dont 2 millions pour la fédération
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50 projets en cours au Sud,
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94 projets d’éducation au développement en 1997-1998,
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200 personnes ayant suivi des formations en 1997-1998.
Description détaillée du projet IDMF
Le projet IDMF, Initiative Nord-Sud pour le développement de supports multimédias pour la formation, a pour ambition d’accompagner les acteurs de la formation au Sud à l’utilisation et à la conception de nouveaux supports de formation conçus avec des outils multimédias.
Plus largement, ce programme cherche ainsi :
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à renforcer les capacités de formation de ces acteurs,
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à participer à une diffusion plus équitable de l’information scientifique et technique,
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à permettre aux pays du Sud de s’approprier les nouveaux outils de communication en même temps que les pays du Nord,
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à nous enrichir mutuellement par le croisement d’expériences de formation et d’approches pédagogiques.
Constats initiaux et genèse du projet
De nombreuses universités et écoles supérieures des pays du Sud (et plus largement centres de formations) manquent de documentations récentes de qualité, particulièrement dans des domaines pointus scientifiques ou technologiques. Certes, les universités du Sud s’équipent de moyens informatiques, mais l’accès à Internet dans ces pays est encore onéreux et la qualité des communications ne permet pas d’obtenir des débits suffisants pour charger des volumes importants d’informations.
A l’inverse, les milieux universitaires (étudiants et enseignants) du Nord bénéficient de nombreux moyens d’accéder à une large information : centres de documentation bien fournis et interconnectés, accès haut débit à Internet, opportunités de contacts directs avec des chercheurs ou entreprises spécialisés dans un domaine donné, …
Indépendamment de cette situation, plusieurs travaux universitaires ont élaboré des démarches innovantes pour structurer et mettre en forme les supports de formation, notamment au travers de documents numériques. En effet, l’émergence des nouvelles technologies de communication nous amènent à modifier en profondeur notre manière d’appréhender l’information. Ces nouvelles approches sont destinées à diffuser une formation sous forme modulaire : elles sont particulièrement adaptées aux moyens modernes de communication et permettent de réemployer plus aisément chaque « brique d’information » contenue dans un support de formation.
De ce triple constat est née l’idée de mettre ces nouveaux modes de communication au service de la diffusion de l’information en milieux universitaires des pays du Sud. Plusieurs écoles d’ingénieurs françaises (ENSAM, INPG, INSA, UTC…), en partenariat avec le réseau des associations Ingénieurs Sans Frontières (ISF), implantées dans ces écoles, se proposent de mettre en place un programme de soutien à la formation au Sud : le projet IDMF. « Fournisseur de contenu », ce projet s’inscrit en complémentarité à d’autres programmes « fournisseurs d’équipements ».
L’objectif d’IDMF est d’accompagner les acteurs de la formation dans les pays du Sud, en renforçant leurs stratégies de formation, sans se substituer à eux. Le but, à terme, est que tous les partenaires réalisent des supports de formation et participent directement à l’enrichissement d’une base de connaissance commune.
Pour ce faire, trois axes stratégiques seront développés : la réalisation de supports de formation, la gestion et l’alimentation d’une base de connaissance commune à tous les partenaires et la formation à la conception de ces supports de formation.
La réalisation de supports de formation 1.Description d’un support de formation
Le contenu des formations sera défini par les partenaires du Sud. Tout sujet à caractère scientifique ou technique pourra être traité. En fonction du contexte d’utilisation, un support de formation pourra être constitué de différents éléments : des cours, des exemples, des exercices avec ou non leurs solutions, des simulateurs, etc. Ces derniers peuvent en particulier permettre de reproduire virtuellement des travaux pratiques nécessitant des moyens dont les écoles faiblement équipées ne disposent pas.
Pour permettre de mieux réemployer ces éléments constitutifs d’un support de formation, la conception de ce dernier s’appuie sur deux principes clés, relatifs à la mise en forme de l’information :
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La séparation des informations de leur agencement (ou scénarisation) : on appelle scénarisation l’agencement des informations de façon à produire un support de formation. Le contexte et le processus pédagogique d’un support de formation sont intimement liés à cette scénarisation.
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La structuration granulaire des informations : l’information brute (ouvrages, recueil d’articles…) nécessite une remise en forme systématique avant d’être employée dans un support de formation. La structuration préalable sous forme de briques d’information permet d’homogénéiser la mise en forme, d’alimenter une base de connaissance cohérente et de réemployer plus aisément cette information dans divers supports.
Ainsi conçu, le support de formation est un agencement de briques d’informations en fonction du processus pédagogique souhaité. Il est donc spécifique à chaque contexte : modalités de la formation, nombre d’heures, niveau de connaissance préalable des participants… A l’inverse, pour schématiser, la brique d’information élémentaire (le chapitre de cours, l’exercice, le simulateur…) n’est pas sous-tendue par un processus pédagogique particulier : elle a pour seul objectif de délivrer une information.
2.Etapes de la réalisation d’un support de formation
Les supports de formation seront en langue française dans un premier temps. Il pourront ensuite être traduits, éventuellement en partenariat avec d’autres universités européennes et groupes ISF européens.
La réalisation d’un support multimédia de formation comprendra 3 étapes :
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une phase préparatoire (identification du besoin et mise en place de l’équipe projet),
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une phase de réalisation (conception et validation du support de formation),
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une phase de diffusion et d’évaluation du support
Les étapes décrites ci-après correspondent au cas où le support de formation est réalisé par des étudiants d’écoles du Nord. L’organisation sera légèrement différente lorsque le support sera conçu dans un pays du Sud.
Ces supports de formation, réalisés par des étudiants, seront validés par des experts scientifiques des écoles / universités. Ils respecteront une charte rédactionnelle assurant une certaine cohérence entre tous les modules du programme.
PHASE PREPARATOIRE
Recherche des réalisateurs
PHASE DE REALISATION
La durée de cette phase de réalisation pourra s’adapter au rythme des écoles (6 mois par exemple pour celles fonctionnant en UV semestrielles).
Formation
méthodologique à la réalisation de modules
Recherche
documentaire
Scénarisation
Finalisation du module
Validation du module
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L’équipe de coordination organisera des journées de formation à la réalisation de modules. Tout réalisateur d’un module devra avoir suivi cette formation. Elle est destinée à :
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acquérir les outils méthodologiques nécessaires à la réalisation d’un module,
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comprendre les principes de la charte rédactionnelle,
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maîtriser les outils informatiques nécessaires.
Cette formation sera menée en collaboration avec les écoles et universités investies dans le projet.
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La recherche documentaire est la 1ère étape incontournable menée avec le soutien du suiveur scientifique.
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A mi-parcours, la structure générale du module (la « scénarisation ») sera rédigée. Elle sera adressée à l’équipe de coordination et au partenaire demandeur afin de s’assurer :
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de l’adéquation du contenu par rapport à la demande,
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du respect des principes de structuration liés à la charte rédactionnelle.
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En lien avec le suiveur scientifique, l’équipe réalisatrice finalise le module.
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Avant toute diffusion, le module sera validé par un collège constitué :
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de l’expert scientifique,
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d’un représentant de l’équipe de coordination d’IDMF,
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d’un responsable du groupe ISF,
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de représentants de l’école ou du jury de l’UV lorsque le module entre dans le cadre du cursus3.
La validation portera sur :
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le respect de la charte rédactionnelle,
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la validité et la pertinence des informations et de leur scénarisation, ainsi que l’adéquation au contexte pédagogique.
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PHASE DE DIFFUSION ET D’EVALUATION
Une fois validé, le support sera envoyé au partenaire par support électronique (transfert réseau, cédérom…) ou, à défaut, par support papier. Il sera ensuite diffusé plus largement (voir chapitre suivant : la gestion de la base de connaissance).
L’équipe de coordination diffusera simultanément des questionnaires d’évaluation afin d’analyser l’usage qui en est fait et de mieux répondre aux besoins par la suite.
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