Colloque 10 apprendre et enseigner en francophonie aujourd'hui le problème de l'augmentation du nombre d'entrées dans le supérieur


L’enrichissement de la base de connaissance



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L’enrichissement de la base de connaissance


Le programme IDMF vise à la fois :

  • à diffuser largement une information scientifique ou technique au travers de supports de formation,

  • à s’adapter systématiquement au contexte pédagogique et à préserver les diversités d’approche de chaque structure exploitant ces supports de formation.

La base de connaissance, accessible par tous les partenaires, répond à ce double objectif car elle contiendra non seulement les supports de formation complets (adaptés à des contextes pédagogiques spécifiques), mais aussi tous les éléments (les briques d’informations) qui les constituent, dont la vocation est d’être plus autonomes et moins liés au contexte.

Cette base sera accessible par Internet, en libre accès à tous les partenaires du programme.



Les formations à la conception de supports


La réalisation de supports de formation nécessite plusieurs acquis dont les principes de conception pour ce type de support (charte rédactionnelle), et la maîtrise des différents outils informatiques.

Tout réalisateur de support aura suivi au préalable une formation. Des sessions seront dispensées aux étudiants du Nord. Des sessions plus complètes de huit à douze jours seront proposées aux partenaires du Sud. Deux approches complémentaires sont prévues :



  • Une session organisée en France. Huit à douze personnes se rendront dans une école en France pour suivre la formation et découvrir le contexte pédagogique français.

  • Une session organisée dans une université du Sud. La formation pourra alors s'adresser à un public plus large (plus d'enseignants et d'étudiants de troisième cycle par exemple).



Rôles et responsabilités des acteurs du projet


  • Partenaires du Sud

Les partenaires du Sud seront des structures implantées dans les pays en développement qui organisent des formations. Le programme vise en particulier :

  • des universités et leurs enseignants,

  • des centres de formations,

  • des associations et Organisations Non Gouvernementales œuvrant dans la formation.

Les partenaires du Sud seront chargés d’identifier les besoins et de formuler les demandes de supports de formation. Ils seront ensuite sollicités pour donner des recommandations à mi-parcours de la réalisation. Ils s’engageront par ailleurs à évaluer et fournir un retour d’expériences sur l’utilisation faite du support de formation.

Il sera aussi proposé à ces partenaires de suivre une formation et de prendre en charge la conception et la réalisation de supports dans leurs universités respectives.

Ces partenaires seront issus de relations actuelles entretenues par les écoles et ISF, et de contacts pris lors de missions d’études.





  • Les écoles et universités du Nord

Les écoles / universités auront les responsabilités suivantes :

  • le suivi scientifique et la validation du module finalisé. Elles garantiront, au travers de l’expert scientifique, la validité et la qualité des informations délivrées dans les supports de formation.

  • La mise à disposition des moyens nécessaires à la réalisation du module : accès à l’information, aux moyens informatiques…

Plusieurs universités et écoles d'ingénieurs sont intéressées par le programme comme les ENSAM, les INP, les INSA et les UT (voir descriptif au chapitre 6). Toute université ou école française peut, si elle le souhaite, se joindre au programme. Une extension à l'échelle européenne sera envisagée dans un deuxième temps.


  • Ingénieurs Sans Frontières (fédération)

La fédération d’ISF sera responsable de la coordination du programme :

  • la définition des cahiers des charges de supports de formation avec les partenaires du Sud,

  • la présentation des modules aux groupes ISF et aux écoles / universités,

  • l’organisation des formations méthodologiques à la réalisation de supports de formation,

  • la participation à l’évaluation finale des modules,

  • la gestion de la diffusion des modules et du site Internet et FTP pour la mise à disposition des supports de formation,

  • les enquêtes et les évaluations de l’utilisation faite de ces supports,

  • la gestion de la base de connaissance contenant les grains d’information,

  • la réalisation de bilans annuels sur l’activité du programme,

  • la recherche des fonds nécessaires pour le fonctionnement du programme, avec l’aide des écoles et universités.




  • Les groupes ISF (implantés dans les universités / écoles)

Les groupes ISF seront responsables du bon déroulement de la réalisation des modules qu’ils auront choisis. Ils devront rechercher les étudiants susceptibles de les réaliser, et participeront à l’évaluation des modules. Un responsable du programme sera nommé au niveau de chaque groupe (coordonnant les différents modules).

Moyens humains


Les moyens humains nécessaires au bon fonctionnement du programme sont :

  • Au sein de la fédération ISF, une équipe de coordination du programme constituée de 5 bénévoles dont un responsable, et d’un permanent salarié.

  • Au sein des groupes ISF, un responsable du programme, et des réalisateurs bénévoles de modules.

  • Au sein des écoles et universités du Nord, un responsable du programme, et des enseignants, suiveurs scientifiques des modules.

  • Au sein des partenaires du Sud, des correspondants identifiant et évaluant les supports de formation réalisés, et des réalisateurs de modules.

Calendrier d’action et état d’avancement


Depuis octobre 1998, ISF et plusieurs écoles et universités du Nord travaillent sur la conception d’un tel programme. Un « document cadre » précisant les objectifs du projet et les rôles et responsabilités de chaque type d’acteurs (école du Nord, école du Sud, groupes ISF, fédération ISF) est en cours de signature par tous les partenaires.

Quelques contacts ont été pris avec des universités du Sud, mais de véritables rencontres sont nécessaires pour permettre une implication et une participation active des acteurs du Sud à la conception du programme. L’organisation de rencontres avec le milieu étudiant et enseignant des pays du Sud est un des objectifs majeurs de l’année à venir.

D’autres travaux importants comme la définition d’une charte rédactionnelle pour les supports de formation ou la définition du système de gestion de la base de connaissance constituent les prochaines étapes pour la mise en œuvre effective du programme. Plusieurs écoles du Nord (comme l’UTC ou l’ENST) disposent de départements compétents dans le domaine des nouvelles technologies éducatives (NTE). Le programme IDMF travaillera en étroite collaboration avec ces départements.

Plus généralement, face à la complexité des objectifs de ce programme et des moyens à mettre en œuvre, nous souhaitons adopter une approche pragmatique et progressive combinant études, rencontres et expérimentation de quelques supports de formation. Cette première phase expérimentale d’une durée de deux ans, à l’issue de laquelle une évaluation externe sera menée, nous permettra de mieux appréhender les besoins, d’adapter notre démarche ou de réorienter les objectifs du projet si l’évaluation le suggère.

A l’issue de cette phase expérimentale, la « montée en charge » du programme pourra être envisagée avec la réalisation d’un nombre croissant de modules utilisables dans des contextes pédagogiques concrets des écoles des pays du Sud.

Le lancement de la première phase expérimentale est prévue à l’automne 1999.




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