2011 : générateur d'hydrogène : risques?
nous commençons à nous équiper en appareil produisant de l'hydrogène à la demande relié à un appareil d'analyse.ces générateurs possèdent des détecteurs intégrés en cas de fuite interne, donc pas de soucis de ce côté. toutefois, nous nous demandons s'il est quand même nécessaire de mettre un détecteur H2 à proximité de la machine analytique en cas de fuite en aval du générateur il semble que certains le font mais je n'ai pas confirmation. Avez-vous un retour d'expérience sur ce sujet ?
pour ma part, j'ai un souci avec les générateurs d'H2 : nous avons fait faire un diagnostic ATEX par un bureau de contrôle bien connu... Ses conclusions sont étonnantes !!
En cas de fuite Hydrogène sur un réseau qui ne comporterait que des raccords vissés, une zone ATEX accidentelle s'entendrait sur un volume enveloppe de rayon 5m autour de chaque raccord, en considérant un réseau à 8 bars maxi, diamètre 8mm.
Pour supprimer la zone 2, les recommandations sont :
"- installer un détecteur d'H2 raccordé à une électrovanne de coupure située à proximité de la source (centrale gaz extérieure). La coupure entrainera une coupure de l'énergie électrique présente dans la zone. "
Mais concernant les générateurs, il considère qu'on pourrait avoir une hydrolyse complète du volume d'eau présent. Selon le volume d'eau du générateur (5L), son débit d'H2 (500 ml/min) et le volume de la pièce (70 m3), il conclue qu'on pourrait atteindre 8.8% d'H2 en 13 minutes dans l’atmosphère de la salle... soit 2 fois la LIE !
En conclusion, c'est alors toute la pièce qu'il place en ATEX de zone 2.
Pour supprimer la zone 2, les recommandations sont :
"- soit réaliser les manipulations sous sorbonne, générateur inclus avec asservissement du fonctionnement du générateur au fonctionnement de la sorbonne
- soit installer une détection de gaz avec asservissement à une coupure des énergies dans la salle"
Un générateur serait donc potentiellement plus dangereux qu'un réseau H2 s'il n'était pas placé sous sorbonne, pour justement s'affranchir du risque de "vidage" entier ? Y-a-t-il une faille dans le raisonnement, qu'en pensez vous ?
Merci de votre aide
De notre côté nous le conseillons mais les unités de recherche le font ou non en leur âme et conscience.
A l'Artois, j'ai suggéré le remplacent des bouteilles par des générateurs (remarque figurant dans le rapport des inspecteurs). On m'a répondu que compte tenu des pressions d'utilisation de l'hydrogène, le générateur n'était pas envisageable.
effectivement pour des expérimentations qui nécessitent une pression d'hydrogène de 3 à 10 bar (hydrogénations catalytiques par exemple), ces générateurs ne conviennent pas. Encore faut-il avoir les locaux et pratiques adaptés à ce type d'expérimentations!
il faut envisager cette substitution au cas par cas et en fonction du type d'utilisation (en chromatographie gazeuse par exemple, c'est tout à fait
adapté)
face a cette problématique d'hydrogénation nécessitant des réactions sous pression nous avons acquis depuis 2 mois le système HCube de Thalesnano qui permet de réaliser des hydrogénations sous pression les chercheurs sont ravi pour le moment d'autant plus que ça leur permet un gain de temps...
Pour les appareils de chromatographie nous mettons en place des "générateurs d'hydrogène classique"
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