2006 : utilisation du droit de retrait : Un enseignant peut-il faire valoir son droit de retrait lorsqu'un collègue tient des propos injurieux et profère des menaces envers d'autres personnels ? Informé, le Directeur ne prend aucune décision pour apaiser la situation. Les enseignants victimes n'ont d'autre solution que de passer "au dessus" et d'avertir le Président de l'Université. Quel est votre avis sur cette situation ? L'évocation du droit de retrait se justifie-t-elle ? Pour moi, oui car il y risque pour la santé. Il y a fort à parier que l'étape suivante sera l'agression physique ...
Des personnels de chez nous ont utilisé le droit de retrait dans un cas similaire il y a quelques années, les procédures classiques étant sans effet (le président de l'époque ne pouvait admettre qu'un professeur d'université puisse mal se comporter...).
L'utilisation du droit de retrait oblige l'administration à réagir et à prendre ses responsabilités.
Si les menaces ont eu lieu devant témoin il faut que les victimes aillent porter plainte.
L'enquête du CHS avait montré que certaines personnes étaient terrorisées par l'enseignant en question. Le CHS avait proposé que l'enseignant soit démis de toutes ses responsabilités jusqu'à ce qu'une expertise médicale soit effectuée par le rectorat. Ce qui fut fait.
L'expertise avait conclu qu'il avait toute sa tête et qu'il s'arrêterait avant de frapper quelqu'un ou de le passer par dessus la rambarde de l'escalier comme il l'avait promis. Cela n'avait pas tellement rassuré les "victimes". Depuis il est parti avec son poste dans une autre université....