2010 : irritation de la gorge – causes introuvables ?
je soumets à votre perspicacité un problème qui semble insoluble. Depuis 10 jours, des personnes d'un labo de TP de biochimie se plaignent d'irritation de la gorge sans qu'aucune odeur ne soit sentie (je sais, il n'y a pas forcément de lien entre odeurs et toxicité). Nous avons éliminé tout ce qui nous paraissait pouvoir être source de pollution (siphons de sol asséché, produits renversés, produits de ménage, fuite de fluide frigorifique, problème de ventilation/sorbonne, pas de nouveau produit et/ou de nouvelles manip mise en place depuis l'apparition des symptômes). La pollution est liée à ce lieu, (le travail dans d'autres espaces dans le labo ou après un WE : aucun symptôme).
Les personnes ont été examinées, le centre anti-poison contacté, (la CMIC n'interviendra que si on peut lui donner quelques pistes), personne ne peut nous donner le moindre bout de piste. Le personnel du labo reprend toutes les expériences effectuées depuis l'apparition des symptômes, croisent les FDS avec les symptômes, essayant de trouver un lien. Si quelqu'un a déjà rencontré ce type de problème ou si l'un d'entre vous a une idée lumineuse, je suis preneuse, car nous sommes plutôt dans l'impasse.
Ayant connu une situation similaire, je te propose la solution suivante:
Il faudrait, peut-être, soumettre les personnes qui présentent ces symptômes, par la demande du médecin de prévention de ton établissement, à une analyse des pressions partielles du sang, pour vérifier qu'il ne s'agit pas de la présence d'un gaz non détectable de façon olfactive.
Et le système de chauffage ?
Est-ce-que la source ne vient pas d'un des personnels qui fréquente le lieu ?
Est ce que tu as vérifié les locaux adjacents? Peut-être utilisent-ils des produits irritants avec les protections adéquates mais les vapeurs passent dans les autres salles par la ventil ou ils les jettent dans les éviers et ça passe par les canalisations.
Y a-t-il eu intervention du service technique : déboucheur _ joints de silicone ...?
Y a-t-il eu calfeutrement suite au froid ?
J'ai été confrontée à un cas de ce genre lorsque je travaillais à l'INRA. Il s'agissait alors de carboglace qui avait été entreposée dans une chambre congelante, mais, compte tenu de la température de sublimation, passait quand même à l'état de vapeurs. La chambre froide étant un espace assez restreint et confiné, la concentration en CO2 augmentait pas mal pendant le week-end et la première personne qui ouvrait la porte le lundi matin ressentait aussi de fortes irritations de la gorge. Nous avions mis pas mal de temps avant de découvrir le pot aux roses !
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