2011 : élimination du trioxyde d'uranium, l'acétate et nitrate d'uranyle, etc.
Un correspondant vient de me faire savoir qu'il avait trouvé du trioxyde d'uranium (environ 5g dans une boite de métal).
Comment gérer ce truc ?
ce produit comme tous les sels d'uranium ou de thorium est à traiter comme déchets radioactifs et peut être récupéré par l'ANDRA. C'est très courant, il suffit de faire une demande d'accord préalable auprès du service collecte, traitement et conditionnement des déchets des petits producteurs.
HYPERLINK "mailto:collecte-dechets@andra.fr" collecte-dechets@andra.fr
pour vous donner une idée, le coût se situe aux alentours de 720€ HT, quel que soit le nombre de flacons. compter 6 à 8 semaines entre la demande et l'enlèvement proprement dit.
C'est de la radioactivité naturelle...
La détention ne nécessite donc ni autorisation ASN, ni présence d'une PCR... mais l'uramium présent dans ce genre de sels crache quand même des RI assez énergétiques. IN FINE, ça doit être géré comme des sources radioactives non scellées.
Je viens d'avoir exactement le même problème sur la Fac de médecine (j'ai trouvé quelques-uns de ces jolis petits échantillons dans une liste de déchets chimiques envoyée par un labo).
L'ANDRA a accepté de reprendre ces sels d'uranium et de faire une évaluation de risque (activité, débits de dose pour une évaluation de l'exposition potentielle).
l'ANDRA reprend normalement ce type de déchets radioactifs comme l'acétate d'uranyle.
Il faut faire une demande spécifique (cf. formulaire spécifique dans le guide ANDRA petits producteurs) car ce type de déchet ne rentre pas dans une rubrique classique. Il faut au moins leur préciser la nature, la masse (qui doit être inscrite avec un peu de chance sur le flacon), la forme et couleur éventuelle.
Je peux te transmettre les fichiers correspondants si besoin.
Par contre, ça prend un peu de temps pour l'instruction de la demande.
Il faut être patient.
L'idéal, c'est de faire un déstockage général de ces éléments radioactifs naturels car ça revient très cher pour un seul flacon et on trouve tjrs de l'acétate ou du nitrate d'uranyle dans les fonds de placards.
Je suis d'accord avec les remarques de Marie. Pour avoir été confrontée au problème, pour permettre à l'ANDRA d'estimer la quantité et de faire son devis, une photo du ou des flacons est bien appréciée.
Comme l'a indiqué Olivier, la détention de sels d'uranium et de thorium ne nécessite pas une autorisation de l'ASN. Mais une déclaration de détention de matières nucléaires doit être fait à l'IRSN annuellement en précisant la nature des produits et les quantités stockés.
En complément des sels d'uranium et de thorium, on trouve certaine forme de tritium et le deutérium.
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