Risques liés à certains agents pathogènes ou manipulations 184
OGM 185
Aménagements et équipements de sécurité 186
Décontamination 187
objets piquants / coupants 190
Legionnelle 190
Amiante 190
Diagnostic, DTA 190
Réglementation diverse amiante 191
Risques liés à l’amiante 192
Radioprotection – Rayonnement ionisant 194
Formation PCR 194
Radioprotection et ICPE 194
Réglementation - autorisation 196
Générateur de rayon X 198
Questions techniques 199
Aménagement des locaux 200
Travail sur écran 201
Ergonomie 201
Ambiance 202
Eclairage 202
Aération 202
Thermique 204
Bruit 207
EPI 209
Travail isolé 219
Agression 222
Harcèlement – charge mentale – stress – souffrance au travail 223
Restauration – hygiène alimentaire 229
Intrusion-surêté 232
Transport de matières dangereuses 241
Risques liés à la circulation, à des interventions sur la voirie 247
Conduite de véhicules – risque routier 248
Entretien des parcs 255
Risques particuliers 255
Réglementation – H&S dans l’enseignement supérieur 258
Politique hygiène et sécurité 258
Jurisprudence – retour d’expérience 260
Responsabilité 262
CHSCT (ex-CHS) 276
Constitution du CHSCT (nomination des membres, quorum, etc.) 276
Réglementation relative au CHS 284
Conseillers - assistants de prévention (ex-ACMO) 287
Réglementation générale - normes 289
Droit de retrait 289
Réglementation divers 291
Normes diverses 293
Contrôles périodiques 294
Electrique 294
Incendie divers 294
Matériel de laboratoire 295
Marché public 297
Contrôle installations du bâtiment 297
Défibrillateurs 299
Equipements sportifs 300
Ascenseurs 301
Contrôles divers 302
Coordination SPS 304
Plan de prévention – entreprises extérieure 306
Vie universitaire 311
CTP 311
Contrat quadriennal 312
Registre sécurité et santé au travail (ex- registre-cahier hygiène et sécurité) 312
Tournage vidéo 314
Accueil de personnes extérieures invitées 314
Verbalisation des véhicules 315
Port du foulard islamique 316
Divers 317
TP – stage – sortie sur le terrain 319
Stage - apprentissage 319
TP 322
Sortie sur le terrain 327
Formation 327
Habilitation électrique 327
Secourisme 329
Geste et posture 332
Cariste 333
Divers 334
Inspection hygiène et sécurité 340
Evaluation des risques 344
Travaux - aménagements 345
Handicapés - accessibilité 345
Poste de travail 356
Equipement sportif 356
Travaux – aménagement locaux 357
Local stockage produits 357
Divers chimie 363
Anatomie, don des corps 365
Divers laboratoires, salles de manipulation 367
Salle informatique 369
Divers 370
Médecine - accident - secourisme 379
Maladies professionnelles 379
Accidents du travail 380
Service médical – médecine de prévention – médecine préventive 388
Défibrillateurs 398
Douche de sécurité – rince-oeil 403
Secourisme 404
Environnement 409
Déchets 409
Radioactif 409
Chimique 413
Biologique 417
Déchets électroniques 420
Déchets mixtes 422
Déchets papier 423
Déchets banals – ordures ménagères 424
Déchets divers 424
ICPE 431
Risques majeurs 435
Rejet (eau, air) 435
Les différents risques
Machines - manutention mécanique
Conformité – marquage CE
2008 : Mise à disposition de machines non-conforme
L'université a quitte un site d'expérimentation en y laissant des machines (+/- prototype; très gros !!). L'entreprise ex-colocataire des locaux utilise toujours ces machines à des fins de production
Il était donc prévu de leur céder. J'ai demande avant la cession un diagnostic de conformité qui (bien sur) est défavorable. Il était envisage que l'entreprise "achète" les machines au coût de la
remise en conformité. Quand on a présente les devis, ils ont décidé finalement d'acheter des
machines neuves mais demandent en attendant leurs nouveaux équipements, la permission de continuer à utiliser ces équipements (pour 6 mois environ)
Comment gérer cette situation ? (convention ? mesures compensatoires aux non-conformités = procédures ?)
De mémoire, il est interdit de vendre ou de céder à quelque titre que ce soit, du matériel non conforme. Il faut, à mon avis, mettre les machines hors-service en supprimant des pièces maîtresses. En cas d'accident l'université aurait une part de responsabilité.
Il a raison et en sachant que suivant les machines il peut y avoir des accidents très graves : attention pour les responsables.
Pour moi les choses sont claires : une machine non conforme ne doit pas être utilisée, elle doit donc être consignée. C'est le propriétaire qui a la responsabilité ses matériels.
D'autre part,
- Les personnes qui utilisent cette machine ont-elles été formées à cette utilisation ?
- Des fiches de poste de sécurité sont-elles mises en place pour préciser les dangers encourus et les conditions d'utilisation ?
- Pourquoi pas un Plan de Prévention ?
Il arrive qu'un établissement fabrique un "prototype" qui par nature ne sera pas conforme aux règlements en vigueur tout du moins pendant tout le temps de son élaboration...(ce qui ne devrait pas empêcher de prévoir des sécurités : carters, arrêts d'urgence...) A partir du moment où l'on est en "production" la machine doit être conforme et le propriétaire (ici l'université) est responsable des accidents qui pourraient survenir Telles que décrites ces machines sont invendables, "incédables" et inutilisables en production
Ci-joint des infos complémentaires.
Une nouvelle version de la directive " Machines " a été adoptée en 2006.
Elle devrait être transposée en droit français au plus tard en juin 2008 avec effet au 29 décembre 2009 (directive 2006/42/CE du 17 mai 2006 / Journal officiel de l'Union européenne n° L 157 du 9 juin 2006).
Il est également interdit de mettre en service ou d'utiliser une machine non conforme.
Les entreprises utilisatrices de machines doivent respecter au minimum les prescriptions de la directive 89/655/CE relative à l'utilisation des équipements de travail, c'est-à-dire mettre en œuvre des mesures pour assurer le maintien en état de conformité des machines, la sécurité du personnel et sa formation.
Ces textes européens sont transposés en droit français dans le Code du travail.
Mise en conformité : ce que l’université peut demander :
Lors de la consultation des organismes de contrôle, voilà ce qui était demandé par l'université:
1. Etablissement d'un plan de mise en conformité
-état de conformité vis à vis des art R233-15 à R33-30 du CdT
- détail des travaux pour la mise en conformité
- coût estimatif de chaque mise en conformité
2. Visite de bilan après la réalisation des travaux
3. Fournir une copie de l'agrément pour la vérification des équipements de travail.
Mise en conformité : A qui vous êtes-vous adressé ??? le meilleur rapport qualité/prix, est un stagiaire-ingénieur en mécanique (type ENSI,AM...)
Vente, don : avant de donner, vendre ou louer une machine, ou elle doit être mise en conformité, ou elle doit passer entre les mains d'un ferrailleur (mais avant, il faut s'assurer qu'elle ne pourra plus fonctionner, au cas ou le ferrailleur ne serait pas honnête !!! c'est à dire qu'il faut démonter voire détruire les organes de transmissions ou tout élément nécessaire à son bon fonctionnement).
Sauf « domaine » qui peuvent la récupérer
si ton matériel est destiné à être revendu par le négociant et non utilisé dans l'état de vente (notamment s'il remet en service la machine), c'est au revendeur d'assurer la mise en conformité et d'attester cette conformité aux textes réglementaires. Il est important de ton côté de préciser sur un document que ta machine est non destinée à être utilisée dans l'état.
Achat machine sans marquage CE : Un laboratoire souhaite acheter un générateur de tension. Cet appareil est déjà en vente à l'étranger mais pas encore en europe. Celui ci n'a donc pas de marquage CE. Le laboratoire souhaitant l'acheter, le vendeur demande un courrier précisant que l'acheteur sait qu'il n'y a pas de marquage. On me demande donc mon avis pour savoir s'il peuvent acheter un tel matériel.
Normalement pour être introduit sur le marché européen tout appareil doit avoir son marquage CE. En l'absence, il ne devrait même pas pouvoir franchir la douane ! Je serais toi, je me rapprocherais de la CRAM (ou de l'INRS) voire de l'Inspection du travail pour savoir ce qu'il en est exactement car en cas d'accident, tout reposera sur "l'employeur". Si l'achat était possible, il faut assurer une procédure de réception de l'équipement "béton" ! Ce qui risque aussi de se produire c'est que ton labo se tape le coût de la procédure de certification ....(dont bénéficieront après tous les acheteurs.....!)
2011 (échanges hors GP Sup) : sécurité désherbeur thermique
Nous avons l’intention de mettre en place une alternative aux produits phyto, le désherbage thermique. avec bouteille de gaz. Quelle est la sécurité a mettre en place, et que dit la législation sur ce type de désherbage.
Je ne me suis pas penché beaucoup sur le sujet, mais ces trucs sont des nids à problème :
Soit la chaleur n’est pas assez forte et l’herbe est à peine cuite et repousse 3 jours après.
Soit c’est réglé plus fort et passé plus lentement mais ça prend beaucoup de temps et ça te fait une dépense en gaz++ et un bilan carbone +++ sans parler des belles traces noirâtres.
Sur le plan de la sécurité il y a des vérifications mais chez nous il est arrivé qu’au sortir d’une vérification le matériel faisait encore une belle flamme latérale là où il ne devait pas y en avoir…
Quand au désherbage manuel c’est une catastrophe, nos agents tombent comme des mouches avec des TMS (bon, c’est vrai j’exagère ! J )
Mais purée on ne va pas revenir au moyen-âge bon sang !
C’est comme si on refaisait travailler nos agents sur échelle sous prétexte qu’il existe des risques propres aux PEMP, qu’on file des barres à mine et des masses pour remplacer les marteaux piqueurs pour prévenir les risques liées aux vibrations…
Pardon pour mon emportement chers collègues, mais je suis un peu branché sur le sujet de la phytosaniterophobie.
L’évaluation des risques et le choix du risque le moins élevé ne doit pas rester qu’un principe dans lequel on taille en fonction des modes.
Pardon encore, ce n’est pas les préventeurs que je vise bien entendu.
Quelques précautions s'imposent pour l'utilisation de ce type d'appareils. Sous l'effet de la chaleur, les cailloux, qui se trouvent en bordure de terrain, explosent et sont projetés un peu partout, voir au visage (accident déjà recensé).
D'où l'intérêt :
1- de doter les agents en lunettes de sécurité, voir de visière de protection (puis contrôler le port effectif),
2- d'équiper l'appareil d'une calotte de protection (un peu comme l'embout d'un aspirateur),
3- d'avoir une distance de sécurité avec les autres opérateurs pendant son utilisation,
4- de veiller/tester tout autre type de solutions possibles.
Le desherbage thermique est une idée louable en soi: moins de produits phyto-sanitaires mais, en réalité, génère bien des soucis!
Entre l'équipement à vérifier, à savoir utiliser correctement sur la végétation indésirable et les conditions de travail à respecter, il y a du grain à moudre.
En résumé:
1°Equipement : on s'est aperçu que l'équipement complet (chariot, bouteille de gaz, lance équipée correctement avec tuyau d'alimentation et piezzo) pèse environ 25 kgs et on a rajouté pout lutter contre les départs de feu un petit extincteur: les agents utilisant cela une journée entière se disent fatigués de tracter l'ensemble si les conditions de roulage ne sont pas bonnes. On peut développer là aussi des TMS moins que les agents utilisant une binette.
De plus, le suivi du matériel est aléatoire: date péremption du tuyau dépassée, tuyau présentant des fissures au niveau des branchements, piezzo en panne alors on ressort son briquet pour allumer. Je vous laisse deviner ce que, dans le pire des cas, peut se produire...
2° Utilisation sur la végétation: à l'usage, on a constaté que les agents ne respectaient pas les consignes c"comment agir sur les plantes" , on carbonisait l'ensemble de la plante: bonjour, la consommation de gaz (coût pour la collectivité et stockage des bouteilles de gaz à prévoir) et les mesures écologiques voulues se trouvent "légèrement" mises à mal par le dégagement des gaz...
3° régles à respecter: après avoir bruler quelques dizaines de mètres linéaires de haies (dans ce cas précis, les gouttières en PVC de la maison voisine ont ,elles aussi, montrer leur mécontentement...: l'extincteur qui est fourni n'a pas été suffisant), fait fondre des descentes d'eaux pluviales en PVC, etc... et après retour d'expérience (une voiture proche du lieu d'utilisation avait une fuite de carburant, fuite de gaz à proximité du lieu d'intervention de l'agent), l'Autorité Territoriale suite à l'avis du CHS a décidé de confier cette mission à des agents formés aux différents points "sécurité" à respecter et non plus de laisse le "premier venu" partir dans la nature travailler comme bon lui semble (travailleur isolé).
On expérimente la mise en place d'agents travaillant en binôme: chargement/déchargement du matériel facilité, doublement des moyens de lutte immédiat contre les départs de feu, équipement des agents avec un moyen d'alerte, interdiction d'utilisation en fonction des conditions climatiques (sécheresse, température élévée (+28°), vent fort) et à proximité d'éléments inflammables et tenue de travail appropriée (pas de bermuda, etc...)
L'avenir nous dira si cela est efficace...
2010 : Sécurité des microtomes
Lors d’un passage dans un labo de biologie/histologie, l’ACMO m’a montré leur utilisation de microtome, instrument qui permet, à l'aide d'un rasoir très coupant, d'effectuer des coupes minces jusque dans des os. L’utilisation est très dangereuse, surtout au moindre écart d’attention.
Quelqu’un a-t-il eu affaire à ce genre d’appareil ? Existe-t-il un moyen de prévention efficace à part une bonne formation ? des équipements de prévention adéquats ?
Nous avons fait une visite de laboratoire il y a peu de temps où un grand nombre d'accidentés liés à l'utilisation de vibratome/microtome étaient enregistrés.
Nous nous posons donc les mêmes questions....
Au delà d'être extrêmement vigilant et attentif lors des coupes, il existe un moyen très efficace pour éviter les coupures pendant les séances d'utilisation des microtomes: ce sont simplement des gants anti-coupures adaptés.
On peut les trouver chez Labonord par exemple (gants scepter), ils ont l'avantage d'être souples donc utilisables; obligatoires pour les utilisateurs qui coupent des échantillons à risque type prion par exemple, et ça marche.
ça sert à faire des coupes très minces donc oui ça coupe !
La difficulté est qu'avec un microtome il faut pouvoir récupérer la découpe nouvellement coupée sur une lame de verre, donc cela nécessite un accès des doigts près de la zone dangereuse, mais en général on utilise un outil : pince, pinceau, lame de scalpel pour récupérer la découpe qui est ultrafine parce qu'entre les doigts ça s'écrase et ça fait un peu fondre la paraffine...
un des risques principaux c'est surtout la découpe des blocs de paraffine où les échantillons sont inclus qui rendent le sol très glissants.
il y a évidemment les gants et toute la difficulté de saisir des coupes ultrafines avec une paire de gants
apparemment, il y a des microtomes avec protecteur de lames chez Leica http://www.leica-microsystems.ru/pdfs.nsf/(ALLIDs)/6C36FBCF580F0E02C12570A4003E21D1/$FILE/Folder_Histo_frz.pdf
les cryostats modernes sont bien protégés contre les risques de coupure et évite l'usage de paraffine puisque la rigidification des échantillon se fait par le froid donc en système clos et non par inclusion dans de la paraffine après déshydrations de l'échantillon par bains successifs de solvants pas toujours sympathiques, mais il y a toujours une lame...
2004 : sécurité microtome : sert à faire des coupe dans la paraffine pour d’histologie risque de coupure.
2004 : banc d’essai moteur : Quelqu'un a-t-il une expérience sur les bancs d'essai moteur ? Existence d'une norme spécifique imposant un capotage des éléments mobiles de transmission (courroie de transmission, etc), la présence d'un bouton d'arrêt électrique pour arrêter le moteur, un système de captage des gaz de combustion asservi au fonctionnement du moteur, un éventuel système de détection des gaz de combustion dangereux (CO notamment), un système d'extinction automatique, insonorisation cabine, etc...Merci pour vos éventuels retour d'expérience.
Nous avons une association eco shell marathon qui utilise un banc moteur de chez didalab ex1000. Il est capoté, les gazs d'échappement sont évacués à l'extérieur par un tuyau. Il est vendu avec le logiciel qui permet de faire varier tous les paramètres moteurs.
Ondulateur : risques associés Des batteries : en ces de défaut du chargeur (surintensité) et que lesbatteries sont sans entretien il y a risque d'explosion NFC 15-100 paragraphe 554..
Onduleur = création d'harmoniques sur le réseau amont avec risque de déclenchement des protections sensibles ou défaillantes. Perturbations sur de l'électronique (de sécurité).
Le courant de court circuit étant faible il faut faire attention auxassociations de DJT existants et DJT classiques.Les normes qui s'appliquent aux onduleurs sont
NFC 53220
NFC 58311
NFC 77210 (EN 60950)
Voir s'il peut y avoir des dégagements calorifiques importants qui nécessitent une ventilation plus une clim?
Selon la puissance, c'est une ICPE (rubrique 2925).2) L'onduleur fournit du courant en cas de coupure: donc attention à l'installation électrique (couper en aval de l'onduleur pour éviter une électrisation ).
En règle général, les onduleurs sont placés dans des locaux considérés comme à risque moyen donc CF 1h, et équipés d'une ventilation (c'est en tout cas ce que nous a imposé la CCDSA et le bureau de contrôle sur un bâtiment neuf). Le tout est évidement fonction du nombre de batteries (donc du temps secouru).
Massicot : Pour les massicots l'article R 234-12 précise que les travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent être employés au travail des cisailles, presses de toute nature, outils tranchants autres que ceux mus par la force de l'opérateur lui même.
Dans le guide des contrôles réglementaires édité par AIF page 118 il est indiqué que les massicots (mus par une source d'énergie autre que la force humaine) doivent subir une "Vérification de l'ensemble des éléments dont la détérioration est susceptible de créer un danger" tous les 3 mois par une personne qualifiée appartenant ou non à l'établissement. Le rapport de vérification doit être annexé au registre de sécurité.
Les textes de référence indiqués sont : CT art R. 233-11, Arrêté du 05-03-1993 art 1, 3 et 4, Arrêté du 24-06-1993 art 1, 3 et 4
Autorisation de conduite / CACES
2011 : (échanges hors Gpsup) confusion entre 2 types de CACES pour un équipement de levage
Je suis confronté à un dilemme.
Nous avons plusieurs équipements servant au levage dans un service. Depuis 10 ans, nous formions les agents à l'autorisation de conduite cariste type 3.
Notre nouvel organisme de formation m'alerte en me précisant que 2 des engins ne sont pas des chariots de manutention type 3 de la recommandation R389 mais des engins de manutention cat 9 (chariot élévateur de chantier).
Je suis étonné pour plusieurs raisons : les organismes précédents ne nous ont jamais alerté (à tort??), mon interprétation des 2 recommandations me font plutôt pencher vers la R389 et non la R372 car les équipements ne sont pas tout terrain.
A cela, le formateur répond : oui, mais vous pouvez changer les pneus pour que l'équipement devienne tout terrain, certes.
Je ne sais donc pas qui a raison!
De notre côté nous avons également un chariot élévateur (fourche + godet) et nous avons toujours délivré une autorisation de conduite pour les engins de manutention (engin de chantier) soit cat 9. Même s'il s'agit toujours du même organisme (très connu!!!) qui délivre l'avis suite à la formation, les différents intervenants ont toujours été d'accord sur ce classement.
Pour moi il n’y a pas photo
Le chariot élévateur de manutention type 3 a un mât vertical.
Le chariot élévateur de chantier a un bras télescopique mobile en inclinaison.
Les pneus n’ont pas grand-chose à voir avec cela.
réponse INRS : J'accuse réception de votre mail ci-dessus référencé.
Le chariot de marque MIC est un chariot industriel qui nécessite le CACES catégorie 3 de la R 389.
L'autre chariot peut être considéré soit comme un chariot tout terrain qui nécessite le CACES catégorie 9 de la R 372m, soit comme un chariot semi-industriel qui nécessite alors le CACES catégorie 3 de la R 389 si sa capacité est inférieure ou égale à 6 000 kg ou le CACES catégorie 4 de la R 389 si sa capacité est supérieure à 6 000 kg. Je vous conseille donc de vérifier dans la notice d'instruction du constructeur dans laquelle il doit préciser si le chariot est ou n'est pas un chariot tout terrain.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
J'ai aussi eu le même problème avec un engin à fourche télescopique (JCB teletruk). Je l'ai classé en catégorie3 car sa garde au sol en fait un véhicule qui ne peut circuler que sur un sol plat. Le changement de pneumatique ne confère pas une stabilité suffisante pour un chantier.
2004 : quelmodèle pour les autorisations de conduite :
Je suis (ou plutôt le service Formation) à la recherche d'un modèle
d'autorisation de conduite, suite à une formation à la conduite d'engins
de travaux publics (CACES). L'organisme formateur délivre le CACES, mais
l'employeur délivre l'autorisation.
Le modèle de l'APAVE mentionne le fait que l'employeur, en plus de la formation théorique (CACES), doit aussi donner les instructions appropriées à l'agent par rapport aux particularités de sa situation de travail.
L'arrêté du 2 décembre 1998 indique :
En application de l'article R. 233-13-19 du Code du travail pour la conduite des équipements de travail appartenant aux catégories énumérées ci-dessous, les agents doivent être titulaires d'une autorisation de conduite :
- grues à tour ;
- grues mobiles ;
- grues auxiliaires de chargement de véhicules ;
- chariots automoteurs de manutention à conducteur porté ;
- plates-formes élévatrices mobiles de personnes ;
- engins de chantier télécommandés ou à conducteur porté (dont les tracteurs agricoles).
L'autorisation de conduite est établie et délivrée à l'agent, par l'employeur sur la base d'une évaluation effectuée par ce dernier. Cette évaluation, destinée à établir que l'agent dispose de l'aptitude et de la capacité à conduire l'équipement pour lequel l'autorisation est envisagée, prend en compte les trois éléments suivants :
- un examen d'aptitude à la conduite réalisé par le médecin du travail ;
- un contrôle des connaissances et du savoir-faire de l'opérateur pour la conduite en sécurité de l'équipement de travail ;
- un contrôle des connaissances des lieux et des instructions à respecter sur le ou les sites d'utilisation.
C'est ce dernier point qui est souvent négligé...
Divers
2008 : Définition machine, cas des MEB et MET
A votre avis, un MEB ou un MET sont-ils des machines au sens de la "directive machine"?
Ce sont des appareils conformes à quoi? S'agit-il des générateurs de rayonnements exemptés (énergie, fuites de radiations...), sont-il des équipements expérimentaux dont l'exploitation fait l'objet de DUER, contrôle de mise en service...? Que dit la notice du constructeur (changement de hublot, maintenance, densité des pièces de rechange...)?
Si E>= 1MV, c'est un accélérateur, par exemple. Ce sont assurément des récepteurs électriques, des enceintes à vide.
Pour info : Le terme machine englobe plusieurs types de matériels;il est nécessaire que vous ayez parfaitement en tête la définition de ce mot."Une machine est un ensemble de pièces ou d'organes liés entre eux dont au moins un est mobile,réunis de façon solidaire , en vue d'une application définie telle que transformation, traitement ou conditionnement de matériaux,déplacement de charges...
Laser
2011 : laser KnF
Voici un cas de travail, je vous expose la situation :
Nous sommes en train de mettre en place un laser KrF. Ce laser contient 0.2% fluor F2.
Ce laser sera remplit environ une fois par mois.
Nous vous présentons ci-joint le calcul des risques.
Je rappelle que la limite d'exposition professionnelle sur F2 est de 1ppm pour une exposition de 8heures.
Nous disposons d'un capteur F2 dans la pièce d'utilisation du laser. Un deuxième capteur est installé dans l'armoire de stockage.
(Nous avons une armoire de stockage de gaz fluor sous pression avec un capteur de F2.)
1-Risque d'exposition lié à une fuite de la cavité laser La concentration des gaz dans la cavité laser est:
0.2% F2; 1.1% Kr,12% He + Neon pour compléter.
Pression cavité:
8bar
Volume cavité:
1.4 litre
Volume de la pièce: 27m2*4=100m3
En cas de fuite totale de la cavité: on aura une fraction de F2 dans la piece de:
1.4litre*8bar*0.2%/100m3=0.2ppmConclusion: pas de risque majeur
2-Risque lié à une fuite de la bouteille de mélange Le gaz est stocké dans une bouteille de 20l, 150bar avec les concentrations précédemment citées.
En cas d'explosion de la bouteille, la fraction de F2 dans la pièce sera:
20l*150bar*0.2%/100m3=60ppm=60 * seuil
Conclusion: il ne faut pas que la bouteille se vide dans la piece
Solution:
-bouteille stockée et attachée dans une armoire ventilée en dépression,
-détecteur de F2 dans l'armoire,
-bouteille à fermer entre les remplissages.
3-Risques liés à une fuite sur les tuyaux reliant la bouteille et le laser *On prévoit environ 8 mètres de tube acier inox entre le laser et la bouteille.
*A l'exterieur de l'armoire en dépression, il n'y aura qu'un seul joint swagelock, ce qui limite fortement les risques de fuites.
*le remplissage n'a lieu qu'une fois par mois en moyenne, le débit est limité au niveau du détendeur afin de remplir le laser en environ 3 minutes.
*Si le tube est complètement cassé, cas extrême, on peut estimer que l'opérateur mettra au plus 1 minute à s'en rendre compte, on se retrouve alors typiquement avec un risque de type "fuite de la cavité laser". On reste donc largement en dessous des limites tolérées.
Conclusions:
Les risques liés au gaz F2 sont minimes pourvus que la bouteilles de F2 soit fermée entre les remplissages.
Le risque le plus grand provient de à la fois (1) un oubli de l'opérateur de refermer la bouteille et (2) une fuite hors de l'armoire en dépression.
=> importance de la formation des opérateurs afin qu'ils pensent bien à refermer la bouteille de mélange.
Malgré tout, dans ce cas, un détecteur F2 avec un seuil de déclenchement à 2ppm (en dessous de 1ppm), lance une alarme stridente.
Question posée : le chercheur demande si il peut installer lui-même la ligne de tube inox sans soudure et la faire valider sous couvert du service hygiène et sécurité (bien entendu !!!) par une entreprise. Le devis chez Air Liquide étant de 27K€ pour toute l’installation ils font la grimace.
Avez-vous des renseignements sur les formations que doivent avoir les installateurs de telles tuyauteries avec des fluides spéciaux à risques comme le fluor ? y a t-il un texte spécifique pour réaliser et réceptionner ce type d’installation ?
Chacun son métier et les vaches seront bien gardées!! Une installation doit etre faite par des pros.
La vieille dame "AIR LIQUIDE" fournit le matériel de raccordement de détente mais ne fait pas le travail elle même, elle sous traite le montage (sauf si elle a changé de méthode de travail depuis mes chantiers du même type dans le nucléaire) .
Conseille (c'est ton rôle) aux intéressés de consulter des entreprises dont c'est le métier (CEGELEC, FORCLUM, Spie TRINDEL, ..voir pages jaunes.....) de faire ce genre d'installation avec des soudeurs agréés s'il faut faire des soudures bien que maintenant il existe des raccords a serrage conique type GYROLOCK qui garantissent une bonne étanchéité ( de toute façon il y a les essais sous pression a faire voir les feuilles en annexe). Et ensuite le bureau de contrôle fait le contrôle comme ça en cas de sinistre il est assuré pour couvrir les dégâts de quelque sorte que ce soit et toi tu peux bien dormir.