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 : formation laser classe 3R



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2010 : formation laser classe 3R

J'ai dans mon établissement un laboratoire d'archéologie qui utilise un appareil contenant un laser de classe 3R


Si je ne me trompe ils doivent donc suivre une formation au risque laser
Le service formation vient de recevoir un devis de 3000 € HT pour deux jours de formation pour 10 personnes
L'intitulé de la formation proposée est " NIVEAU 2 – OPÉRATEURS & PERSONNEL DE MAINTENANCE – 2 JOURS"
2 jours de formations ?? ça vous parait cohérent ?
Je pensais leur demandé ce qu'est le niveau 1 ?

Pour les opérateurs,  la formation niveau 1 « opérateur » semble suffisant. Je communique un programme de formation dispensée par un prestataire dont on est plutôt satisfait. 1 jour de formation -1500 euros HT (ca dépend du lieu de formation sans doute).

A voir si les personnels ont à faire de la maintenance auquel cas un complément de formation peut être nécessaire (niveau 2 peut être)

Ben, si le laser est à l'intérieur de l'appareil et que le faisceau est inaccessible et que personne du labo n'a à y accéder dans le cadre de son activité, il me semble qu'on peut se dispenser de former quelqu'un, notamment en niveau 2.


Il faut en revanche faire un plan de prévention pour l'entretien de l'appareil, si le technicien de maintenance doit ouvrir l'appareil et rendre ainsi le faisceau accessible.

2010 : utilisation d’un laser puissant pour un spectacle

La maison de l'étudiant veut organiser un festival dont un spectacle de clôture avec un laser de spectacle de classe 3B à 532 nm (visible - vert) Quels conseils pouvez vous me donner :

J'ai cru voir une obligation règlementaire de déclaration en préfecture ?

Vu sa classe, sont ils vraiment autorisés pour faire des spectacles avec ça ??

C'est écrit sur la doc pourtant : "La construction de ce laser fait que le faisceau bouge tellement vite, qu’il ne peut toucher l’oeil qu’un très bref instant. C’est grâce à cela que l’utilisation de ce laser, pour créer un spectacle lumière, peut être considéré comme sûre."

Si oui, quelles mesures de prévention vérifier ? J'ai vu hauteur du faisceau supérieure à 2m60...

Extrait Arrêté du 11 décembre 2009 :

Définition des mesures relatives aux machines à effets dites “lasers”

En complément du décret no 2007-665 du 2 mai 2007 relatif à la sécurité des appareils à laser sortant, les dispositions suivantes sont prises.

Généralités :

Le laser (Amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement) est un dispositif susceptible de produire ou d’amplifier des rayonnements électromagnétiques de longueur d’onde correspondant aux rayonnements optiques, essentiellement par le procédé de l’émission stimulée contrôlée. Outre les effets secondaires qui sont dus aux conditions de fonctionnement et les risques d’incendie et de brûlures, le danger essentiel causé par ces dispositifs provient de l’illumination. Les effets sur l’oeil sont fonction des caractéristiques du laser, de la distance de ce dernier à l’oeil et de facteurs liés aux propriétés des différents milieux de l’oeil. Ce danger est considérablement accru si le rayonnement est concentré sur une toute petite surface, c’est pourquoi les effets sur l’oeil constituent les risques les plus importants liés aux utilisations des lasers.

Dans la suite du présent chapitre, conformément à l’article 2 du décret susnommé on entend par “appareil à laser” tout appareil ou toute combinaison de composants qui constitue, incorpore ou est destiné à incorporer un laser ou un système à laser.

Le rayonnement d’un laser est dit fixe lorsque le faisceau émis est rectiligne et statique ; il est alors appelé “tir laser” dans le présent chapitre.

Le rayonnement d’un laser est dit par balayage lorsque le faisceau émis est en permanence en mouvement.

4.1. Dispositions concernant les caractéristiques de l’appareil à laser.

Seul l’appareil à laser émettant uniquement dans le domaine spectral visible (400 à 700 nanomètres) peut être utilisé pour créer des effets lumineux dans les locaux accessibles au public et en présence de ce dernier.

En raison de l’étendue des valeurs possibles pour la longueur d’onde, l’énergie et les caractéristiques d’impulsion d’un faisceau laser, les risques causés par leur utilisation sont très variables.

Les lasers sont classés par niveau de risque croissant de 1 à 4 selon la norme CEI 60825-1(2007).

Les classes 1 et 2 qui sont sans danger dans les conditions normales d’utilisation.

La classe 3 susceptible d’être dangereuse dans certaines conditions.

La classe 4 dont l’utilisation requiert des précautions rigoureuses.

Cette classe figure très clairement sur l’appareil avec notamment le chiffre et le pictogramme correspondant à cette dernière.

Les appareils à lasers sont conformes à la norme NF EN 60825-1 (janvier 2008) ou tout autre système équivalent permettant de satisfaire aux mêmes exigences.

4.2. Dispositions visant l’installation, l’utilisation et les mesures à prendre par les exploitants d’appareils à lasers.

Les appareils à lasers de classe 3 et 4, utilisables exclusivement en plein air, sont mis en oeuvre par un technicien compétent et formé aux risques spécifiques des lasers et accompagnés d’une notice conformément à l’article 4 du décret susmentionné.

4.2.1. Installation.

A l’intérieur de la zone réservée au public, aucun “tir laser” n’est admis en direction du public, quelle que soit la classe du laser, sauf si un périmètre d’exclusion du public de 5 mètres de rayon, matérialisé, est mis en place.

La zone dite “zone réservée au public” est définie par l’espace situé jusqu’à 3 mètres au-dessus de la surface occupée par le public et sur une bande de 2,5 mètres autour de cette dernière. La zone réservée au public est matérialisée au sol.

Dans la zone réservée au public, seul est admis un rayonnement par balayage effectué dans les conditions fixées par le rapport technique international sur la sécurité des appareils à laser CEI/TR 60825-3 (mars 2008).

4.2.2. Utilisation.

L’appareil à laser est hors de portée du public et au minimum :

– à 3 mètres au-dessus du sol accessible au public ; ou

– protégé par un périmètre de sécurité de 5 mètres de rayon.

L’appareil à laser et son dispositif de déviation optique éventuel sont contenus dans un boîtier clos posé de telle manière qu’il ne puisse pas être déplacé sous l’effet de perturbations telles que des mouvements de foule, des vibrations ou des rafales de vent. Le faisceau ne peut sortir de ce boîtier qu’à travers des orifices dont la forme et la position limiteront rigoureusement l’excursion du faisceau à l’espace qu’il est autorisé à balayer.

Toutes dispositions sont prises pour éviter les réflexions parasites, par exemple par l’emploi de matériaux mats, et non réfléchissants aux longueurs d’onde considérées.

L’installation et les réglages respectent les dispositions fixées par le rapport technique international sur la sécurité des appareils à laser CEI/TR 60825-3 (mars 2008).

4.2.3. Mesures à prendre par les exploitants.

L’exploitant peut, sous sa seule responsabilité, mettre en oeuvre un appareil à laser de classe 1 ou 2. formé aux risques spécifiques des lasers, qui est présent pendant toute la durée de l’animation et est en mesure de l’arrêter immédiatement.

Aucune réparation d’un appareil à laser, nouveau réglage ou correction de faisceau n’est effectuée pendant la présence du public.

Si l’établissement est équipé d’un système de détection automatique d’incendie, les détecteurs automatiques d’incendie sont insensibles aux effets de la machine ou adaptés aux conditions particulières d’exploitation.

4.3. Dispositions complémentaires visant l’installation, l’utilisation et les mesures à prendre par les

exploitants d’appareils à laser en extérieur.

4.3.1. installation.

Les dispositions du paragraphe 4.2 sont applicables quel que soit le mode de rayonnement utilisé et pour les lasers de la classe 3 et 4.

De plus, pour les tirs laser en extérieur, ces dispositions sont complétées par les points suivants :

– les tirs laser doivent être effectués dans un cône vertical de demi-angle au sommet égal à 30o (fig. 1) ;

– les tirs lasers doivent être dirigés sur une cible fixe, opaque, en matériaux A1 et non réfléchissante, pour tout rayon formant un angle supérieur à 30o par rapport à la verticale (fig. 2). Si le rayon est dévié, il doit être contenu dans un cône dont l’axe est le rayon au repos et de demi-angle au sommet égal à 15o (fig. 3) ;

– dans les autres cas, les tirs lasers doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation avec fourniture d’un dossier définissant les conditions d’utilisation du dispositif.

(Fig. 1 : tirs omnidirectionnels libres dans le cône vertical de demi-angle au sommet égal à 30o ; S = source du laser).

(Fig. 2 : tirs sur cible matérielle fixe opaque et non réfléchissante pour tout rayon formant un angle ($u) supérieure à 30o ; S = source du laser ; C1, C2, C3 = cibles fixes opaque et non réfléchissantes).

(Fig 3 : tirs sur cible matérielle fixe opaque et non réfléchissante avec déviation du rayon ; S = source du laser ; C1, C2, C3=cibles fixes opaques et non réfléchissantes)

Ce dossier, déposé quinze jours au moins avant la manifestation ou l’activité auprès de la préfecture compétente doit comporter les rubriques suivantes :

– lieu et nature de la manifestation ou de l’activité ;

– date, début et durée de la manifestation ou de l’activité ;

– nom et adresse de l’organisateur ;

– lieu et heures d’utilisation des appareils à laser ;

– classification des appareils à laser utilisés ;

– plan du site avec indication de la zone réservée au public et de toutes les distances de sécurité et

décrivant le tir laser avec sa direction ;

– nom et coordonnées de la personne responsable sur les lieux de la manifestation ou de l’activité.

Selon le lieu géographique choisi pour réaliser des tirs libres, le préfet ayant reçu la demande d’autorisation sollicite l’avis des autorités aéronautiques et/ou maritimes (délégué territorial de l’aviation civile, préfet

maritime) pour les tirs susceptibles de traverser l’espace aérien et/ou maritime navigable. »

J'aurais envoyé vers le même document tout en l'ayant lu rapidement moi aussi Nos étudiants ont eu la même brillante idée il y a quelques années et on avait dû faire une déclaration aux autorités du trafic aérien à cause de la proximité (relative) de l'aéroport de Lesquin - Cela remonte à plus de dix ans mais je me souviens que la déclaration devait être faite un bon moment avant l'événement.

Le système qu'ils avaient utilisé pouvait par contre être orienté uniquement vers un mur sans fenêtre de la façade d'un bâtiment totalement vide : un périmètre de sécurité avait suffi pour s'assurer que personne ne promènerait ses yeux dans le rayon même "un bref instant"

Je me souviens également qu'il avait fallu mettre en place un système de refroidissement (arrivée d'eau et évacuation)

Désolée je n'ai pas gardé d'archives de l'événement et ne peux dire quelle était la classe du laser en question

Il faut déclarer l'utilisation du laser en extérieur au service de protection civile de la préfecture (et au SDIS, ils seront contents de le savoir), pour qu'ils répercutent sur les aéroport/aérodrome/hôpitaux correspondants. C'est ce qui se fait depuis 1 ou 2 galas ici.

Voir aussi ci-joint la note d'information technique n°236 du 31 août 1979 - Conditions d'emploi des lasers pour créer des effets lumineux dans les ERP.

un point réglementaire :

- au départ la NIT 236 était applicable, puis la CCS a rendu un avis en 2009 (doc joint) pour des modifications au règlement de sécurité qui ont conduit à l'arrêté du 11 décembre dernier cité dans un précédent message qui comporte une nouvelle "instruction technique relative à l'utilisation d'installations particulières" ;

- l'arrêté précité abroge la NIT 236 et prévoit le respect de l'arrêté du 2 mai 2007 sur la sécurité des lasers (en PJ) et des mesures de sécurité complémentaires faisant également référence à un corpus de normes internationales ;

- parmi ces mesures, il est prévu dans certains cas seulement le dépôt d'un dossier en Préfecture 15 jours avant la manifestation (cela constitue un changement important par rapport à la NIT 236 encore en vigueur jusqu'au 16 mai 2010, puisque la déclaration était systématique) ;

- à noter que pour peu qu'on sorte strictement du champ de la "machine à effet lasers", on retombe dans celui du GN6 comme cela est stipulé au début de la nouvelle instruction technique ;

- enfin, pour la protection des travailleurs, à défaut de transposition en droit français, il faut prendre la directive 2006/25/CE comme référence (en pièce jointe) ; sauf erreurs ou omissions.

Pour les besoins des expositions ou des manifestations spéciales, nous sommes aussi concernés au Palais de la découverte par ces installations lasers, ainsi que par des machines à effets utilisant du CO2 (brouillards) et des générateurs de fumées, également cadrés par la même instruction technique.


2008 : utilisation de laser lors d’une manifestation avec des stands

Lors de manifestation, certains exposants s’équipent de petits appareils laser uniquement pour attirer le public vers leurs stands l’article T44 (ERP salle expo, laser) précise les conditions de sécurité concernant l’installation de ces matériels (évidemment ce n'est pas le type R, mais cela donne quand même des pistes) :

**** L'emploi de lasers dans les salles est autorisé sous réserve du respect des dispositions suivantes :

- le public ne doit en aucun cas être soumis au faisceau direct ou réfléchi du laser ;

- l'appareil et ses équipements annexes doivent être solidement fixés à des éléments stables ;

- l'environnement de l'appareil et de l'espace balayé par le faisceau ne doit pas comporter d'éléments réfléchissants aux longueurs d'ondes considérées ;

- les exposants doivent s'assurer, lors des essais effectués en dehors de la présence du public, de l'absence de réaction des matériaux d'aménagement, de décoration et des équipements de protection contre l'incendie à l'énergie calorifique cédée par les faisceaux lumineux ;

- avant sa mise en œuvre, toute installation doit faire l'objet de la part de l'exposant auprès de l'autorité administrative compétente :

- d'une déclaration ;

- de la remise d'une note technique accompagnée du plan de l'installation ;

- de la remise d'un document établi et signé par l'installateur, certifiant la conformité aux présentes dispositions

toutefois, ce qui n'est pas précisé, c'est la puissance maximum autorisée pour le laser sur ces stands

quelqu'un a-t-il une réponse à cette question ?

Une information est donnée dans une note technique (pas très récente...

1979) précisant qu'à l'intérieur de la zone de sécurité (= volume du local limité en hauteur à une surface située à 2,60 m de tout plancher accessible au public) aucun rayonnement n'est admis, quelle que soit sa puissance. Sinon, pas de limitation de puissance (du moment que le public n'est pas exposé!).


2005 : risques liés à un laser de classe IV : N'étant pas spécialiste dans ce domaine je vous sollicite. Question que l'on me pose: un laser de classe IV implusion 532 nm installé dans un laboratoire de mécanique des fluides
- quelles sont les protections à mettre en place?
- faut-il des panneaux de mise en garde ? et où les placer?

Voilà quelques réflexions un peu en vrac concernant la sécurité laser.

Un laser de classe IV est dangereux même par réflexion (risque oculaire, voir pour la peau et risque d'incendie). Il faut donc un capotage du faisceau (c'est le plus efficace), une signalétique adéquate picto sur les installations, et sur la porte du local.Toutes les optiques doivent être fixées à la table (et surtout le shutter qui ne doit âs être une simple feuille...)

Les opérateurs devront être équipé des lunettes correspondantes pour les phases de réglages (capots ouverts.)

Au vu de la dangerosité du faisceau, des contraintes vestimentaires peuvent être mis en place (pas de bagues, bracelets...)

Les peintures de la pièce pourraient être étudié pour limiter les réflexions.

Il faut aussi une signalétique lumineuse sur la porte du local asservie au fonctionnement du laser.

etc...


 Les personnels pourront être formé à la sécurité laser. (Une bonne boite pour les conseils, audits et formations sur le laser: LASER CONSEILS (http://www.laserconseil.fr/). Le pb c'est que le risque laser n'est pas encore dans le code du travail, par contre les normes existent (NF EN 60 825-1...) et définissent un certain nombre de paramètre de sécurité (distance de risque optique, énergie maximale admissible en fonction du tissu)

voici quelques axes :

-éclairage ambiant important (pupilles fermées au max)

-précaution contre la réflexion (ne pas avoir de surfaces vitrées)

-signalisation

-matérialisation de la zone

-sécurité d'accès : asservissement de la porte, enceinte spécifique, voyants lumineux, ...

-personne compétente, formée et suivie médicalement

-consignes spécifiques

-protection oculaire (lunettes)

-vêtements de protection (non inflammables, ...)

-capotage

Attention, plusieurs risques peuvent être associés au risque laser

1ère chose : voir si le laser peut être capoté sur le trajet du faisceau dangereux. Le mieux est un capot avec des contacteurs de sécurité permettant de couper l'alimentation du laser en cas d'ouverture du capot mais ce n'est pas toujours compatible avec les manip effectuées par les chercheurs.

Il y a plusieurs façons de capoter (tube cylindrique le long du faisceau, capotage complet avec ou sans contacteur de sécurité, etc...)

Le choix du matériau à utiliser pour effectuer le capotage et son épaisseur dépendent de la longueur d'onde du laser, de la densité de puissance que peut avoir le faisceau autour de l'installation (en prenant en compte des hypothèses de réflexions spéculaires accidentelles) et de l'EMP (Exposition Maximale Permise) existant pour ce laser (a trouver dans la norme NF EN 60825-1).

Si le laser n'est pas capoté avec des contacteurs de sécurité (à sécurité positive), il faut installer ce laser et l'ensemble de la manipulation dans une "zone laser" avec si possible un sas. A l'entrée de la zone laser, une "verrine" cad un voyant lumineux qui clignote lorsque le laser est alimenté. Cette verrine doit être branchée de telle manière que le laser ne puisse pas être alimenté sans que la verrine le soit. La verrine doit être à hauteur d'yeux et accompagnée du consigne permettant aux gens de savoir ce que signifie ce signal lumineux. Par exemple "Danger Laser ! Interdiction de rentrer quand le voyant lumineux clignote" ou "Danger Laser ! Port des lunettes obligatoires " (consigne valable s'il y a des lunettes disponibles à l'entrée ou dans le sas). Le pictogramme de danger Laser doit être également apposé. Il ne doit y avoir qu'un laser par zone laser, surtout si les longueurs d'onde sont différentes.

 Remarque : quand un laser est capoté en fonctionnement normal (comme c'est souvent le cas en imagerie dans les laboratoires de biologie) et qu'on n'enlève le capot que rarement pour effectuer maintenance ou réglage, il est préférable que la verrine soit asservie à l'ouverture du capot.

Attention aux fibres optiques : elles doivent être protégées mécaniquement et identifiées par un pictogramme. Il est préférable de limiter au maximum la distance entre la source et la cible vers laquelle la fibre conduit le signal laser. Il est vivement recommandé que le système de connexion des fibres optiques soient munis d'une sécurité qui coupe l'alimentation du laser en cas de déconnexion de la fibre optique.

 

Après il est bien de mettre une consigne dans le sas ou dans la zone laser (à adapter) :



 

·         L’accès à la zone laser est réglementé. Seules peuvent y demeurer pendant les phases d’exploitation à risques, les membres du personnel ayant fait l’objet d’une formation à la sécurité laser.

·         Le port de lunettes de protection contre le rayonnement laser est obligatoire chaque fois qu’il y a accès à une zone d’émission laser supérieure aux classes 1 et 2.

·         Les lunettes de protection laser doivent être rangées dans leur étui placé dans un casier de rangement prévu à cet effet, situé à l’entrée ou à proximité de la zone à risque.

·         Eviter toute exposition au rayonnement laser.

·         Ne pas placer les mains, ni d’objets réfléchissants dans la trajectoire du faisceau laser.

·         Ne jamais regarder dans l’axe du faisceau primaire.

·         Ne pas diriger le faisceau laser vers d’autres personnes, accès ou fenêtres.

·         Ne pas enlever les capots de protection, ni court-circuiter les sécurités.

·         Les laser et les optiques doivent être fixés sur banc laser

·         Les interventions électriques sur le système ne peuvent être réalisées que par du personnel habilité.

 Le CEA a publié son "Guide d'études de prévention du CEA" qui est très bien fait. Voici les coordonnées d'un spécialiste (Daniel COURANT 01 46 54 81 24) qui fait la formation des nouveaux entrants. Tu peux également t'adresser au SITELESC (Syndicat des Industries de Tubes Electroniques et Semiconducteurs) au 01 45 05 70 26 (viexu  n° qui a peut-être changé) pour leur demander s'ils peuvent te transmettre leur guide.

Si possible nomination d'une responsable laser (à former) et mise en place d'une habilitaion laser pour les utilisateurs. Voir exemple de mission et de titre d'habilitation joints.


Protection optique des lasers : Des locaux vont être réaménagés pour accueillir des équipements laser. (il s'agit de recherche). La signalisation, éclairage, parois, distance de travail ... ont été appréhendés. Par contre, l'APAVE nous a conseillé d'encager les tables laser (barrières optiques) de manière à assurer une protection collective pendant les tirs lasers. Auriez-vous des noms de fournisseurs capables de répondre à cette prestation ?

 Avant de dégainer les barrières optiques, qu'en est-il du risque ? Le trajet du faisceau a t-il été correctement identifié ? Ne peux tu pas "entuber" ou encager le faisceau au lieu de la table entière ? As-tu limiter l'accès du local aux seuls manipulateurs lorsque le laser est mis sous tension (avec en plus un renvoi lumineux dans le couloir au dessus de la porte) ? Chaque


appareil est-il correctement et solidement fixé sur son support ? A moins que tu n'ais pas d'autres solutions, encager l'ensemble de la table est une opération lourde et peut être pas tout à fait satisfaisante à l'usage (si c'est pour interdire l'accès des opérateurs à proximité directe
du faisceau tu risques de rencontrer des difficultés dans tout ce qui est phase de réglage et maintenance car le manipulateur aura une "obligation" de proximité (et du coup il trouvera un moyen de shunter ta barrière optique.....). Ce ne sont pas des pb faciles. D'autres moyens sûrement plus coûteux existent tel que c'est prévu pour les générateurs de RX, par exemple ou tu isoles le manipulateur dans un local contigu et tu peux même équiper l'appareil d'une caméra !).

http://www.irepa-laser.com/francais/index.html


 si tu parle de barrières immatérielles, TELEMECANIQUE fournit ce genre de matériel...
maintenant outre les écrans passifs tu as aussi des écrans actifs : écran couplé à un détecteur, l'ensemble bloquera ton faisceau pendant un temps suffisant pour que le détecteur puisse couper le fonctionnement de ton laser . http://www.laser2000.fr/

Protection contre les lasers : tu as les écrans de protection collective de type : PASSIF : verre, quartz, polyméthacrylate, polycarbonate, lexon (à choisir selon la longueur d'onde du laser) / ACTIF : bien adapté au laser de forte puissance : détecteur couplé à un écran qui bloquera le faisceau pendant une laps de temps suffisant pour permettre au détecteur d'agir sur le laser (coupure d'alim, basculement d'un obturateur, piège thermique à la sortie du laser ...)

I.R.E.P.A Laser Institut Régional de Promotion de la Recherche Appliquée / Parc d'innovation bd Sébastien Brant / 67400 Illkirch Graffenstaden. Ces gens ne travaillent qu'avec des lasers. Ils pourront sûrement te donner des tuyaux.



Conformité laser : Dans l'avant-propos de la brochure INRS ED 770, l'auteur de la brochure
écrit que "la notion d'équipement de travail au sens de la directive 89-655, couvre l'ensemble des matériels utilisés par les travailleurs". Donc, le 93-40 s'applique. Il ajoute cependant que "les articles R 223-15 à R 233-30 (93-40 codifié dans le CT) s'appliquent de façon pertinente, essentiellement aux machines, fixes ou portatives" (le terme machine étant défini dans l'article R 233-83 du code du travail, ce qui est d'ailleurs très bien expliqué dans un article du Lamy Hygiène et Sécurité que je te joins en document inséré. Donc, à mon avis, si tu suis la réglementation à la lettre : pour un laser mis en service à l'état neuf avant le 01 01 93, il faut qu'il soit conforme aux prescriptions du 93-40. Mais vu le contenu du 93-40, c'est surtout la partie concernant les fluides, les organes de commande et la signalétique qui sera intéressante (car le reste concerne les risques mécaniques purs...) A part ça, tu as l'obligation de suivre le décret du 14 Novembre 1988 modifié (risques électriques). Tu dois également gérer tous les risques associés à l'utilisation du laser (chimique, etc) comme tu le ferais pour n'importe quel poste de travail. Enfin, pour le risque spécifique rayonnement laser, tu dois si possible appliquer la norme existante NF EN 60825-1 (non obligatoire mais recommandée).
Maintenant, ATTENTION, si tu utilises un laser mis en service après le 31 12 92 ou si tu achètes un laser neuf et que, de part son utilisation, il peut être considéré comme une machine (voir l'article du Lamy ci-dessus), alors tu dois exiger la conformité à la directive "Machines" 89/392/CEE modifiée qui prévoit des règles techniques applicables dans tous les domaines de
risque (voir les règles générales de l'annexe I du livre II du code du travail. Tu peux les trouver dans la brochure INRS ED 804) Là-encore, comme il y a des circuits électriques dans ton laser, tu dois en plus exiger la conformité à la Directive "Basse Tension" 73/23/CEE modifiée. Si possible faire en sorte que le laser soit conforme à la norme NF EN 60825-1 (capotage des parties dangereuses, signalétique, etc). Si, bien sûr, le laser acheté a été intégré à un dispositif expérimental "maison" (installation laser), s'assurer que chaque élément répond à la réglementation applicable ainsi qu'aux normes obligatoires ou recommandées (pour l'électricité, décret de 88 et arrêtés d'application ; donc, en corolaire la norme NF C 15-100, etc...) et gérer l'ensemble des risques associés. Tu devras si possible suivre la norme sur les lasers (pour l'instant NF EN 60825-1).

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