O3 – Conséquences ecologiques de la spécialisation trophique chez une espèce invasive opportuniste
SESSION 3
SESSION 3
Malgré l’importance de la spécialisation individuelle (SI) dans les populations naturelles, ses conséquences écologiques et évolutives au sein des populations invasives restent largement méconnues. Ici, nous avons tester expérimentalement si la SI pouvait moduler les effets indirects d’une espèce invasive sur le fonctionnement des écosystèmes, via une modification du recyclage des nutriments (excrétion et égestion). Des individus de perches soleil (Lepomis gibbosus) ont été nourris selon un plan factoriel comprenant un traitement "niveau de specialisation" (faible = généraliste, moyenne = intermédiaire et forte = spécialiste) et un traitement "qualité de la ressource trophique" à trois modalités. Les résultats ont démontré que SI pouvait modifier significativement les performances individuelles (croissance) ainsi que les taux d'excretion (phosphate, amonium et carbone organique dissous). Plus particulièrement, il a été constaté une augmentation des taux d'excrétion lorsque SI augmentait. Cependant, les effets de SI sur le fonctionnement de l'écosystème (production primaire, décomposition de la matiere organique, respiration, biomasse fongique) étaient modérés. En conclusion, cette étude a mis en évidence la nécessité de prendre en compte la variabilité intra spécifique afin de mieux appréhender les impacts des invasions biologiques à différents niveaux d'organisation biologique.
Zarzoso-Lacoste D1,2,3, Bonnaud E4, Corse E1,5, Gilles A1,5, Costedoat C1,5, Lorvelec O6, Pascal M6, Gouni A7, Millon A1,2, Vidal E1,8
1 UMR IMBE Université/CNRS/IRD/UAPV, Aix-Marseille, France
2 Bâtiment Villemin, Domaine du Petit Arbois, Aix-en-Provence Cedex, France 3Université Rennes 1, UMR CNRS Ecobio, Rennes, France
4 Unité Ecologie, Systématique et Evolution, Université Paris-Sud 11, UMR - 8079 UPS-CNRS-AgroParisTech, Orsay, France
5 Centre Saint Charles, Place Victor Hugo, Marseille, France
6 INRA Écologie des Invasions Biologiques, UMR 0985 Écologie et Santé des Écosystèmes, Rennes, France
7 Société d’Ornithologie de Polynésie “Manu,” Taravao, Tahiti, Polynésie Française
8 Centre IRD de Nouméa, Nouméa, Nouvelle-Calédonie
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O4 – Vers une meilleure compréhension des interactions trophiques directes et indirectes entre prédateurs invasifs et espèces natives au sein des écosystèmes insulaires
SESSION 3
SESSION 3
Les prédateurs introduits, tels que les chats (Felis silvestris catus) et les rats (Rattus spp.), sont responsables de nombreuses raréfactions et extinctions d'oiseaux insulaires. Les analyses de régime alimentaire constistuent l’approche la plus utilisée pour évaluer l’impact de ces prédateurs sur les populations d’oiseaux insulaires. Dans cette étude, une analyse détaillée du régime alimentaire de trois prédateurs invasifs (R. exulans, R. rattus et F. s. catus) et d’un oiseau en danger critique d’extinction, le Martin-chasseur des Gambier (Todiramphus gambieiri), a été réalisée en combinant la méthode d’analyse morphologique classique et une méthode moléculaire développée dans le cadre de ce travail et basée sur l’amplification de l’ADN de proies cibles dans les échantillons alimentaires de prédateurs. L’étude comparée des performances de ces deux méthodes a mis en évidence la puissance de la dernière dans la détection et l’identification des espèces d’oiseaux consommés par les chats et les rats de l’atoll de Niau (Polynésie Française), soulignant l’interet de son utilisation dans les études menées en conservation. L’étude des interactions trophiques directes (par prédation) et indirectes (par compétition alimentaire) entre ces prédateurs invasifs et cet oiseau natif a montré un très faible impact sur le Martin-chasseur par prédation, mais un fort potentiel de compétition alimentaire avec les 2 Rattus sp., en particulier pour les lézards Scincidae et certains arthropodes terrestres, pouvant fortement affecter le succès reproducteur et la survie de cet oiseau pendant sa période de reproduction. Enfin, des perspectives de conservation du Martin-chasseur sont proposées et discutées à la lumière de ces résultats.
Galan M1, Razzauti-Sanfeliu M1, Bernard M2, Charbonnel N1, Brouat C1, Tamisier L1, Desclaux A1, Cosson J-F1
1 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus de Baillarguet, Montpellier, France
2 GABI, Sigenae, Domaine de Vilvert, Jouy-en-Josas, France
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O5 – Utilisation de la metagenomique 16s pour la surveillance de l’emergence de zoonoses bacteriennes dans les populations animales
Depuis plus de 10 ans, les technologies de séquençage haut-débit de nouvelle génération (NGS : Next-Generation Sequencing) ont permis un bond phénoménal dans l’accès aux données de génomiques et transcriptomiques. Ces technologies permettent d’obtenir en quelques heures/jours plusieurs millions de séquences clonales pour des coûts relativement accessibles. En particulier, ces caractéristiques ont permis des avancées remarquables dans la description de la diversité des communautés bactériennes pour des échantillons environnementaux. La stratégie la plus efficace repose sur l’amplification par PCR et le séquençage NGS d’un code-barre moléculaire, une région du gène codant pour l’ARN ribosomique 16S universel chez les bactéries. Nous avons détourné cette approche, appelée métagénomique 16S, pour cribler sans a priori des genres bactériens potentiellement responsables de zoonoses dans des populations naturelles d’animaux. Nous avons adapté le protocole de Kozich et al. (2013) permettant d’indexer et de multiplexer plusieurs centaines d’échantillons sur séquenceur MiSeq (Illumina). Plusieurs populations de rongeurs et de tiques, connues pour être réservoirs de zoonoses et provenant d’Europe, d’Asie et d’Afrique ont été criblées pour la région V4 de l’ARNr 16S. Une stratégie de filtration et de validation des taxons bactériens a été élaborée pour garantir la qualité des résultats. Grace à cette approche, de nombreuses bactéries zoonotiques des genres Bartonella, Borrelia, Anaplasma, Ehrlichia, Orientia, Ricketsia, Leptospira, Mycoplasma, etc … ont été mise en évidence. On observe des niveaux de prévalence variables selon les populations, ainsi qu’un fort taux de coinfection chez les tiques et les rongeurs.
SESSION 3
SESSION 3
Cosson J-F1, Galan M1, Tamisier L1, Bâ K2, Brouat C1, Charbonnel N1
1 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus de Baillarguet, Montpellier, France
2 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus ISRA/IRD de Bel Air, Dakar, Sénégal
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O6 – Invasion de la souris domestique au Senegal et risque d’émergence de zoonose bactériennes
Les rongeurs invasifs sont responsables de l’extension de zoonoses majeures dans leurs aires d’introduction. Différents mecanismes liés à l’invasion, comme les modifications physiologiques et génétiques sur les voies d’invasion, le changement des communautés microbiennes, des spectres d’hôtes, des interactions entre pathogènes et symbiontes peuvent avoir des conséquences sur la dynamique de la transmission et favoriser leur émergence. Notre étude s’intéresse à l’invasion actuellement en cours au Sénégal, d’une espèce envahissante majeure: la souris domestique Mus musculus domesticus. Grâce à une méthode dérivée de la métagénomique 16S (Galan et al, cette session), nous avons caractérisé les communautés bactériennes de la rate de centaines de souris collectées dans différentes localités du Sénégal choisies sur un gradient d’invasion. Nous avons révélé de nombreuses bactéries zoonotiques (Borrelia, Ehrlichia, Mycoplasma, Orientia …) dont certaines jusqu’alors inconnue en Afrique de l’Ouest. Les prévalences de certaines bactéries sont parfois élevées et très variables selon les localités. De nombreux cas de coinfections sont observés. Les communautés bactériennes varient le long de la voie d’invasion. L’étude des mécanismes soujacents à ces modifications est en cours, notamment les interactions avec les communautés bactériennes des rongeurs natifs, les opportunité de passage de barrière d’espèce et les modifications des compromis entre immunité et démographie chez la souris domestique. Enfin, notre étude suggère que la surveillance de certaines zoonoses bactériennes peu connues voire inattendues en Afrique de l’Ouest (Orientia, Ehrlichia, Mycoplasma) mériterait d’être entreprise dans les populations humaines.
SESSION 3
SESSION 3
Simard F1, Paupy C1, Roiz D1, Ayala D1, Fontenille D1
1UMR MIVEGEC, IRD, Montpellier, France
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O7 – Aedes albopictus dans l’Océan Indien : Dynamique de l’Invasion et Conséquences Epidemiologiques pour la Transmission d’Arbovirus
SESSION 3
SESSION 3
Depuis la fin du siècle dernier, le moustique Tigre Aedes (Stegomyia) albopictus a envahi la plupart des continents à la faveur de la mondialisation des échanges commerciaux. Originaire d’Asie, l’espèce est maintenant présente quasiment partout dans la zone intertropicale et colonise de nouveaux environnements en zone tempérée. Dans l’Océan Indien, où le moustique est connu de longue date, de nouvelles vagues d’invasion ont remplacé les populations plus anciennes, et déplacent les populations autochtones d’Aedes aegypti. Extrêmement agressif pour l’homme et adapté à l’environnement urbain, ce moustique est un excellent vecteur de divers arbovirus dont les virus de la Dengue et du Chikungunya, historiquement transmis à l’homme par Ae. aegypti. Les conséquences de cette dynamique des populations vectorielles sont majeures pour l’épidémiologie des maladies transmises. Un tel contexte entomologique est en particulier propice à l’émergence de nouveaux variants viraux à fort potentiel épidémique. L’épidémie de fièvre à virus Chikugunya qui explosa à La Réunion en 2006 en est un exemple concret. Ces virus, adaptés à un vecteur urbain invasif, peuvent alors rapidement être transportés d’un bout à l’autre de la planète par une personne infectée. En France métropolitaine, les nombreux cas de Dengue et de Chikungunya importés dans les villes et régions où Ae. albopictus est implanté génèrent un risque réel d’émergence d’une transmission autochtone. Les enjeux pour la santé, mais aussi l’économie et le tourisme sont énormes.
Vourc’h G1, Marsot M1,2 ,*, Jacquot M1, Pisanu B2, Gasqui P1, Abrial D1, Bord S1, Bailly X1 & Chapuis J-L2
1 INRA, Unité d’Epidémologie Animale, Saint Genès Champanelle, France
2 MNHN, Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation,Paris, France
* Adresse actuelle : Univiersité Paris-Est ANSES, Laboratoire de Santé Animale, Unité Epidémiologie, Maisons-Alfort, France
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O8 – L’introduction de l’écureuil de Corée (Tamias sibiricus) en Ile-de-France : rôle dans le risque de transmission de la borreliose de Lyme en Forêt de Sénart
SESSION 3
SESSION 3
L’introduction d’une espèce peut augmenter le risque de maladie, en agissant comme un réservoir supplémentaire et en amplifiant la circulation des agents pathogènes chez les réservoirs autochtones. Nous avons étudié le rôle du tamia de Sibérie, écureuil originaire de Corée (Tamias sibiricus barberi) sur le risque de transmission de la borréliose de Lyme en Forêt de Sénart (Ile-de-France). Cette maladie, touchant plus de 20 000 personnes par an en France, est due à des bactéries du complexe Borrelia burgdorferi sl transmises essentiellement par les nymphes de tiques (Ixodes ricinus en Europe). Les tamias, introduits en Forêt de Sénart à la fin des années 1960, y forment la population la plus importante de France (~10000 individus). Le tamia est potentiellement un bon réservoir de la borréliose : il est fortement infesté par les tiques et sa prévalence d’infection par B. burgdorferi sl est, selon les années, de 35-70% contre 0-30% chez les principaux réservoirs autochtones (Apodemus sylvaticus ; Myodes glareolus). Le tamia héberge également une plus grande diversité de bactéries et serait à l’origine de l’infection de 8,5 fois plus de nymphes que ne le sont le mulot et le campagnol. La cartographie du risque de transmission de la borréliose sur le massif de Sénart n’indique pourtant pas un risque supérieur dans les zones d’implantation du tamias. Ceci doit être dû aux densités de chevreuils, différentes selon les parties de la forêt, favorisant celles des tiques. Le tamia agirait ainsi sur le risque en augmentant la prévalence d’infection des nymphes.
Colloque de lancement du GdR
‘INVASIONS BIOLOGIQUES’
Session ‘Invasion et Fonctionnement des Ecosystèmes’
Ainouche M1, Salmon A1, Rousseau- Gueutin M1, Boutte J1, Rousseau H, Ferreira de Carvalho J1, Bellot S1., Chelaifa H1, Fortune P1, Baumel A2, Ainouche A1 et Misset M-T1
1Equipe mécanismes à l’Origine de la Biodiversité, UMR CNRS 6553 Ecobio, Bât 14A Campus de Beaulieu 35 042 Rennes CedexFrance
2IMBE Université Aix-Marseilles (France)
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O1 - Hybridation, polyploïdie et évolution des génomes: le cas des spartines envahissant les marais salés
SESSION 4
SESSION 4
Les spartines (Poacées) sont des plantes pérennes polyploïdes (tétraploïde à dodécaploïde) colonisant les marais salés où elles sont considérées comme « ingénieurs d’écosystèmes » en raison notamment de leur rôle dans la dynamique sédimentaire des marais. La plupart des espèces sont natives du Nouveau Monde, à l’exception de S. maritima (Atlantique Euro-Africaine), et d’espèces récemment formées d’origine hybride. Les activités humaines ont particulièrement accéléré les processus de dispersion intercontinentale des espèces, avec des conséquences évolutives (hybridations, spéciation) et écologiques (invasions biologiques) importantes dans ce genre, devenu un système modèle en écologie évolutive. Nous présenterons l’état des connaissances sur l’histoire et l’évolution de ce genre, le statut des espèces, avec une attention particulière pour les mécanismes génomiques accompagnant la formation de nouvelles espèces envahissantes. Nous évoquerons également les attitudes contrastés déployées vis-à-vis de la gestion de ces populations dans différentes régions du monde.
Breuil M1, Vuillaume B2, Valette V3, Lepais O4, Grandjean F3
1MNHM, Laboratoire Reptiles & Amphibiens, Paris, France
2Laboratoire Genindex, La Rochelle, France
2Université de Poitiers, EBI UMR 7267 équipe EES, Poitiers, France
4Université de de Pau &Pays Adour, UMR 1224 ECOBIOP, Anglet, France
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O2 – Genetic evidence of hybridization between the endangered native species Iguana Delicatissima and the invasive I. iguana (reptilia, Iguanidae)
SESSION 4
SESSION 4
The increase of hybridization worldwide in different groups is thought to become more important with the loss of isolating barriers and the introduction of invasive species. This phenomenon could result in the extinction of endemic species. The aim of this study is to investigate the hybridization dynamics between the endemic and threatened Lesser Antilles iguana (Iguana delicatissima) and the invasive common green iguana (Iguana iguana) in Lesser Antilles and to assess the impact of interspecific hybridization in the decline of I. delicatissima. 59 I. delicatissima (5 localities), 47 I. iguana (12 localities) and 27 hybrids (5 localities) identified on morphological characters have been genotyped at 15 microsatellites markers. Moreover, we also sequenced hybrids at the ND4 mitochondrial loci to further investigate mitochondrial introgression. Species genetic clustering and hybrid genetic assignment were performed using a comparative approach implementing a statistically based discriminant analysis of principal component (DAPC) and several population genetic models based genetic clustering approaches (Structure, NewHybrids and HIest) to get a full characterization of the hybridization pattern and introgression dynamics across islands. The iguanas identified as hybrids in the wild on a morphological analysis were all genetically F1, F2 or backcrosses. There is also a high proportion of individuals resulting from a more long term admixture. The absence of reproductive barriers between species leads to hybridization when species are in contact, yet morphological and behavioral species differences may explained why male I. iguana may dominate I. delicatissima resulting in short term species displacement and extinction by hybridization and recurrent introgression from I. iguana toward I. delicatissima. As a consequence, I. delicatissima is eliminated through introgression as observed in recent population history in several islands.
Chapuis J-L1, Robin M2, Pisanu B1, Lebouvier M3
1Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, France
2 Université de Nantes, France
3 Université de Rennes 1, France
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O3 – Influence du changement climatique sur l’expansion d’espèces végétales invasives dans l’archipel de Kerguelen
SESSION 4
SESSION 4
L’archipel de Kerguelen constitue un site privilégié d’étude de la facilitation d’installation et de développement d’espèces végétales invasives sous l’effet du changement climatique. Dès la fin du XIXème, les communautés végétales, caractérisées par une faible richesse spécifique, ont été profondément modifiées par l’introduction du lapin. Sur les sites colonisés par ce mammifère invasif, deux espèces-clés, le chou de Kerguelen (Pringlea antiscorbutica) et l’azorelle (Azorella selago), ont été éliminées au profit d’une Rosacée, Acaena magellanica, qui constitue des communautés pratiquement monospécifiques. Depuis le début des années 1990, les fortes sécheresses estivales observées ont eu pour conséquence une forte régression des espèces végétales natives, et en particulier d’A. magellanica. Ceci s’est accompagné d’une explosion démographique d’une Astéracée introduite, le pissenlit, Taxacum erythrospermum. Dix années plus tard, cette espèce a été en partie remplacée par une autre Astéracée, T. gr. Ruderalia. Mais les modifications les plus significatives concernent l’invasion de nombreuses Poacées introduites, dont principalement Poa pratensis. Le développement de ces graminées est lié à la fragilisation des communautés, mais également à l’augmentation sensible des températures permettant à leurs graines d’atteindre leur maturité. La dynamique de ces communautés est analysée depuis plus d’une vingtaine d’années sur six îles de l’archipel par la lecture de transects de végétation et, parallèlement, par le traitement d’images satellite. Ces connaissances devraient permettre d’orienter les options de gestion de ces îles au statut de Réserve naturelle, en particulier vis-à-vis du contrôle ou non des mammifères herbivores introduits qui peuvent limiter l’expansion des Poacées et des Astéracées invasives.
Diagne C1, Tamisier L2, Bâ K1, Charbonnel N2, Cosson J-F2, Dalecky A3, Diallo M1, Galan M2, Gauthier P2, Martin J-F2, Ribas A2, Tatard C2, Brouat C2
1 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus ISRA/IRD de Bel Air, Dakar, Sénégal
2 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus de Baillarguet, Montpellier, France
3 LPED, Marseille
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O4 – Rôle des parasites dans le succès d’invasion : approche corrélative sur deux communautés parasitaires dans le contexte de l’invasion de Mus musculus domesticus au Senegal
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