Compte rendu Réunion N°5 du Projet rgc&u anr
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Compte rendu Réunion N°5 du Projet RGC&U – ANR « SENSO » Le 27/06/2007 au LCND d’Aix en Provence Présents : Mmes Arliguie (LMDC), Larget (CDGA), Ploix (LCND), Sirieix (CDGA) Mrs Balayssac (LMDC), Breysse (CDGA), Garnier (LCND), Lataste (CDGA), Laurens (LMDC), Moysan (LCND), Piwakowski (ECL), Sbartaï (LMDC)
Le compte rendu est approuvé à l’unanimité.
Denys Breysse fait une présentation(*) des traitements qu’il a effectués à partir des valeurs brutes (teneur en eau , module d’Young, porosité). des deux campagnes « état sec » et « état saturé » sur les corps d’épreuve de la tranche 1. L’ensemble des données recueillies se traduit par 160000 valeurs brutes d’observables qui peuvent être synthétisées en 8000 valeurs, pour chacune des deux campagnes. L’analyse est faite de façon empirique sous la forme de tendances et de gammes de valeurs. On étudie en premier lieu la variabilité des données recueillies à plusieurs niveaux : - répétition de la mesure 10 fois sur un même point : variabilité V1, - mesure effectuée en 11 ou 3 points d’une surface supposée homogène : variabilité V2, - comparaison des observables obtenues sur 10 éprouvettes d’une même gâchée : variabilité V3, - comparaison de deux gâchées d’un béton identique : variabilité V3a. - comparaison des observables obtenues pour les différentes gâchées : V4. Chaque observable est analysée en regard de ces différentes variabilités. On définit à partir de ces variabilités un indice de qualité pour chaque observable. Cet indice de qualité n’est pas indépendant de l’état du matériau puisque dans la plupart des cas il diffère entre état sec et saturé. Des relations empiriques sont ensuite établies entre chaque observable et les indicateurs sur la base de corrélations linéaires. A partir des coefficients de corrélation obtenus on calcule un indice de pertinence qui permet de traduire la qualité de la corrélation entre chaque observable et chaque indicateur. Ces lois empiriques sont en outre utilisées pour la fusion de données. L’analyse des résultats est faite pour chaque observable et permet de vérifier des principes physiques connus. Par exemple pour les ondes ultrasonores on vérifie que la vitesse de propagation augmente lorsque le degré de saturation augmente et lorsque la porosité diminue. En ce qui concerne l’atténuation elle augmente avec le degré de saturation et la porosité. L’analyse des résultats du groupe de compositions G1, G2, G3, G7 et G8 montre que la composition G1 (la moins poreuse) n’était ni parfaitement sèche, ni parfaitement saturée. L’étape suivante va consister à intégrer les résultats obtenus au cours de la dernière phase (ND3) pour les états partiellement saturés et à dégager des lois de variation pour l’ensemble du corpus de test. (*) (en ligne sur le site)
Marie-Aude Ploix présente les premiers résultats de fusion obtenus à partir des données traitées des campagnes ND1 et ND2 (en ligne sur le site). L’exemple présenté ne concerne pour l’instant que deux observables en utilisant une distribution gaussienne de l’observable, mais la qualité de la fusion peut être améliorée en adaptant l’opérateur. Le choix des techniques mises en œuvre pour l’identification d’un indicateur est également important pour optimiser la qualité de la fusion.
Au moment de la réunion seule l’équipe de l’ECL est intervenue sur l’ouvrage. Bogdan Piwakowski apporte des précisions sur les procédures d’accès et les zones à investiguer. L’accès au site est réglementé, Xavier Dérobert a envoyé un document au format pdf (SENSO_PANSN_regles) que l’on peut trouver en ligne sur le site internet, merci de le consulter. Ce document donne également des détails sur les zones à ausculter. Pour le rendu des mesures il est demandé à Xavier Dérobert de préparer un tableau formaté en x et y permettant de positionner chaque zone par rapport à un repère identique pour tous les intervenants ce qui facilitera le traitement. Les dernières mesures sont prévues en octobre.
Les premières investigations sont prévues en octobre ou novembre. Des procédures administratives sont en cours pour permettre l’accès au site et les investigations. Phase 1 : murs verticaux des box On rappelle que 6 box ont été retenus, un secteur ayant été délimité par Jean-François Lataste sur chacun d’eux. - secteur A : une surface de 1m x 5m a été délimitée avec 45 points de mesure suivant un maillage de 50x20 - secteurs B à F : une surface de 1m x 1m avec 9 points de mesure Comme cela a été fait sur les corps d’épreuve de laboratoire on propose d’analyser les différents types de variabilité : - V1 : sur toutes les zones on répète 10 fois la mesure sur un même point, - V2 : sur toutes les zones on définit la variabilité sur l’ensemble des points de mesure, - V3 : on analyse la variabilité entre deux zones voisines, - V4 : ne pourra pas être analysée dans ce cas, - V5 : nouveau niveau de variabilité fonction des conditions d’exposition. Un programme d’investigation, à l’image de celui préparé pour le port autonome, va être proposé avant le démarrage des investigations. On rappelle que sur ces zones des carottages seront déterminées, afin de mesurer le module d’Young, la résistance en compression et la porosité. Phase 2 : poutres anti-bombes Le but est de réaliser une étude de faisabilité pour la caractérisation d’une fissure (ouverture et profondeur). Une zone a été identifiée sur l’une des poutres anti-bombes du toit. Trois profils de mesure seront matérialisés sur la hauteur de la fissure.
La diffusion des résultats obtenus au cours du projet est un des objectifs fixés par l’ANR. Il est donc nécessaire d’engager d’ores et déjà une réflexion dans ce sens. La valorisation peut se faire à différents niveaux : - sur le développement des techniques : il s’agit plutôt de publications scientifiques qui sont à l’initiative des différentes équipes. Une première proposition est faite au cours de la réunion avec pour sujet les techniques US ; le thème serait la comparaison entre les approches des trois équipes concernées (ECL, LCND et LCPC). Ces papiers n’ont pas à recevoir l’approbation de l’ensemble du groupe mais le soutien de l’ANR doit être mentionné, - sur la méthodologie : il s’agit d’articles plus généraux qui présentent la stratégie de projet et les principaux résultats obtenus. Une première présentation a été faite au Congrès Diagnobéton à Aix en mai 2007. Une seconde est envisagée au cours du Congrès COFREND qui se tiendra à Toulouse en mai 2008 . Une autre pourra également être faite en fin de projet dans un journal du type « Annales du BTP », - sur les résultats obtenus en commun lors des essais en laboratoire ou sur ouvrages : deux types de communications ou de publications doivent être envisagées, scientifiques ou techniques. Un équilibre devra être trouvé entre toutes les équipes impliquées dans le projet.
Une discussion s’engage sur les propositions d’investigation envoyées par Marc Goueygou. Une première proposition de Marc conduisait à près de 900 points de mesure ce qui était trop important pour certaines équipes. Une autre solution a donc été proposée, qui réduirait ce nombre à 440 ce qui paraît plus raisonnable. En voici le détail (voir schéma en annexe) :
- zone z2 constituée d’une face ferraillée plane avec 4 mailles différentes de dimensions 100*80 cm : 3 profils de 5 points, soit 15 points, - zone z3 constituée d’une face ferraillée inclinée de dimensions 100*80 cm : 3 profils de 5 points, soit 15 points, - zone z4 constituée d’une zone macrofissurée de dimensions 90*40 cm : 1 profil traversant la fissure, soit 5 points.
Cela fait 11 profils, soit 55 points par maquette, et au total 440 points. La fabrication des maquettes doit se terminer avant la fin de l’année 2007, les essais pourront débuter en avril 2008. Les essais sur les tranches 2 et 3 (dalles avec chlorures et carbonatées) sont programmés en février 2008. Le programme « chlorures » (tranche 3) a été allégé, voir le nouveau programme en annexe. Le programme « carbonatation » (tranche 2) reste inchangé.
Il a été envoyé à l’ADEME le 23 juillet 2007.
Chaque partenaire doit faire parvenir à Mme Varlet de l’ADEME son relevé de dépenses pour l’année 2006, validé par l’agent comptable pour les organismes publics. Si ce relevé n’est pas envoyé, le versement des crédits de l’année suivante n’est pas effectué. L’accord de consortium qui avait été envoyé en 2006 à l’ensemble des partenaires pour signature doit être renvoyé signé à Ginette Arliguie pour fin septembre 2007.
Elle aura lieu au LMDC de Toulouse les 29 et 30 novembre 2007. Le 29 novembre sera réservé aux discussions entre partenaires sur les résultats des travaux en cours et sur l’état d’avancement du projet ; le 30 novembre seront programmés des exposés pour la présentation des résultats obtenus à Thierry Kretz, expert scientifique délégué de l’ADEME qui a en charge le suivi du projet SENSO. V  ue générale des maquettes (face avant)
Zone 2 V Zone 1 : face rugueuse Zone 3 Zone 4 ue générale des maquettes (face arrière)  Nouveau programme pour tranche 3 (chlorures)
« Stratégie d’Evaluation Non destructive pour la Surveillance des Ouvrages en béton - SENSO » Projet Réseau Génie Civil & Urbain - Agence Nationale de la Recherche Compte rendu réunion N°5 Yüklə 76,94 Kb. Dostları ilə paylaş:
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