Concernant l’antisémitisme musulman Par Benjamin lisan, le 19/08/2017 «L’homme est capable du meilleur comme du pire, mais plus souvent hélas du pire que du meilleur»

14L’avalanche des « preuves »

La démonstration est sans cesse sous la forme de « thèse => thèse => thèses » (toutes les thèses allant dans le même sens, comme dans le cadre de la propagande). Le raisonnement dialectique « thèse – antithèse – synthèse » (ou plan dialectique) leur est, le plus souvent, inconnu.

Mais si toutes les preuves sont fausses, non étayées ou ne sont que des sophismes, on aura beau accabler son interlocuteur d’une cascade de « preuves », ce n’est pas pour autant que l’on aura fait la preuve de la véracité de la thèse que l’on défend (c’est malheureusement souvent ainsi que les musulmans convaincus procèdent pour tenter de convertir son interlocuteur à ses convictions).

15Effet mouton de Panurge ou effet « les loups hurlent avec les loups »

Beaucoup sont victimes de « l’effet mouton de Panurge ».

La preuve sociale (ou effet mouton de Panurge ou effet du conformisme) est un principe qui dit que lorsqu’un individu ne sait pas quoi faire, et bien il suivra le point de vue ou calquera son comportement à celui d’autres personnes, sans se poser de questions. Si on amplifie la proportion de ce concept, plus de personnes pensent quelque chose (ou du moins disent le penser) ou font quelque chose, alors les indécis penseront que le groupe a raison et que c’est la bonne chose à penser ou faire (preuve ou argument par le nombre d’adhérents à cette croyance, que cela soit la croyance dans le complot mondial juifs ou dans l’islam, argumentum ad hominem).

16Biais d’intentionnalité

La plupart des musulmans adorent les théories du complot, théories qui supposent une influence ou main occultes, malveillantes, dirigeant le monde _ en général, la main des juifs ou des américains, voire des francs-maçons, derrière tous les évènements survenant dans le monde (en particulier politiques). Ils cherchent toujours « à qui profitent le crime » ? _ en particulier, ils y voient la main du complot juif, voire judéo-maçonnique ou judéo-américain.

Ils commettent ainsi, sans le vouloir, ce que l’on appelle des « Biais d’intentionnalité ».
Selon eux, les évènements ne résultent jamais du hasard, ils ont toujours été voulus. Des individus [malveillants] ont intentionnellement causé l'évènement.

Comme la plupart du temps, ils n’apportent pas de preuves rigoureuses (ou uniquement des preuves à usages internes ne pouvant convaincre que les groupes de croyants déjà convaincus par la thèse du complot qu’ils défendent), ils ne prouvent ni la thèse du complot ou ni l’intentionnalité négative de tel ou tel groupe contre un autre (ou contre l’humanité toute entière).

Les théories du complot favorisent une vision paranoïaque du monde.

17Inférence, induction et généralisations abusives

Tout le monde utilise des inférences, des opérations intellectuelles par lesquelles on passe d’une vérité déjà établie à une autre (souvent d’une façon intuitive). On tire une conclusion ou une conséquence à partir d'un fait, d'un évènement ou d'un énoncé. On distingue trois inférences qui constituent le fondement du raisonnement élémentaire : la déduction, l'induction et l'abduction.

17.1Erreurs dans les généralisations et généralisations abusives

L'inférence ne nécessite pas que le raisonnement soit valide. Par exemple : « Je vois qu’un homme politique mis en examen et j’en déduis que toute la classe politique est corrompue » est une inférence et c'est, aussi, une généralisation abusive.

Généraliser consiste à élaborer une conclusion en allant du particulier au général. Etendre ce qui a été observé sur quelques cas particuliers à la majeure partie des personnes ou des choses. C'est le cas notamment de l'induction, c’est-à-dire la généralisation à partir d’un cas particulier.

Mais le raisonnement par « induction » peut conduire à des généralisations outrancières (abusives).

Par exemple, « tous les corbeaux ou corneilles que nous voyons en Europe sont noirs ». On pourrait donc déduire que tous les corbeaux ou corneilles du monde entier sont noirs. Or, il existe des corbeaux noirs et blancs en Afrique et noir et gris en Norvège. Par ailleurs, le pinson est en général gai et chanteur, mais pas toujours.

Cela peut aussi arriver quand une personne utilise un sophisme _ un raisonnement fallacieux, trompeur, malgré une apparence de vérité, délibérément conçu pour tromper ou faire illusion _, pour démontrer une thèse universelle en se basant sur des exemples particuliers : « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis » ou « les amis de mes amis sont mes amis ». Faire coexister deux thèses contradictoires : par exemple, faire coexister une présentation pacifique du Coran et une autre guerrière du Coran.

Ces raisonnements faux ou ces sophismes sont, dans certains cas, motivés par la haine ou / et la volonté de nuire ou/et de dénigrer. Par exemple :
« Tous les juifs sont fourbes, tous aiment le pouvoir et sont avides d’argent ».

« Tous les riches sont égoïstes ».

« Tous les prolétaires sont des victimes du capitalisme et sont des héros de la classe ouvrière ».

« Les noirs sont paresseux, sportifs et aiment le rythme » etc.
Il y a toutes sortes de raisonnements faux : a) les raisonnements justes mais qui partent de présupposés (prémices) faux (comme dans le cas du racisme et de l’antisémitisme etc.), b) les généralisations à partir des échantillons de populations trop faibles pour permettre de les étendre à des populations importantes etc.
Or beaucoup de musulmans pratiquent ce genre de généralisation abusive.