Concernant l’antisémitisme musulman Par Benjamin lisan, le 19/08/2017 «L’homme est capable du meilleur comme du pire, mais plus souvent hélas du pire que du meilleur»


Amalgame entre antisionisme et antisémitisme ou avatar d'un antisémitisme habillé de l'habit neuf de l'antisionisme ?



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31.1Amalgame entre antisionisme et antisémitisme ou avatar d'un antisémitisme habillé de l'habit neuf de l'antisionisme ?

« Dans la propagande « antisioniste », le peuple palestinien est transfiguré en peuple de « héros » et de « martyrs », jusqu’à être christifié en peuple d’enfants martyrs ce qui réactive le vieil imaginaire antijuif du meurtre rituel. », Pierre André Taguieff, La nouvelle judéophobie.


« Le pro-palestinisme est assurément le principal vecteur de la nouvelle haine des Juifs à laquelle on donne souvent le nom d’« antisionisme » », Pierre André Taguieff, La Judéophobie des Modernes : des lumières au jihad mondial.
« Il y a en France un nouvel antisémitisme qui se cache derrière un antisionisme de façade. Un antisionisme qui n’est d’ailleurs pas moins contestable. », Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, Information Juive d'Octobre 2012.
« Depuis l'entrée de Tsahal dans la bande de Gaza, les médias parlent benoîtement d'"importation du conflit", de "violences intercommunautaires". Elles sont tout de même un peu à sens unique, les violences "intercommunautaires". Cela consiste, en gros, à ce que des jeunes gens d'origine arabo-musulmane s'en prennent à des juifs, manifestant par là leur soutien à leurs "frères" palestiniens opprimés. Ils n'ont d'ailleurs pas attendu le conflit de Gaza pour pratiquer ce sport, et l'agression ou l'injure adressée aux juifs est devenue un phénomène récurrent.

La mort de centaines de femmes et d'enfants palestiniens est un désastre humain qui doit susciter en tout homme l'horreur et la compassion. En conséquence de quoi, il est légitime d'aller casser la figure à un juif de France qui n'y est pour rien. Sans doute parce que ces gens-là, c'est bien connu, forment un lobby. Tout juif est complice »129.

31.2Et sur l’antisémitisme en général

« La judéophobie est une psychose. En tant que psychose elle est héréditaire. Et en tant que maladie transmise depuis deux mille ans, elle est incurable. » (Leib Yehuda Pinsker).


« L’antisémitisme n’est pas une pensée, c’est une passion », Jean-Paul Sartre.

32Quelques exemples de crimes et agressions antisémites

En 2003, assassinat de Sébastien Sellam, un jeune disc-jockey de 23 ans, tué et atrocement mutilé, aux cris de « j'ai tué un juif, j'irai au paradis », en novembre 2003, à Paris, par son voisin Adel Amastaibou. Ce dernier, aujourd'hui âgé de 24 ans, avait bénéficié d'un non-lieu pour irresponsabilité pénale, en 2006130.


Ilan Halimi a été kidnappé, torturé, massacré par Youssouf Fofana et son « gang des barbares », des jeunes de banlieue, parce que juif et que « les juifs ont de l’argent »131 132.
Sarah Halimi a été rouée de coups pendant une heure, puis défenestrée, du haut du troisième étage de son immeuble, par son agresseur, Kobili Traoré, un voisin de 27 ans, au cri « d'Allahou Akbar », dans la nuit du 4 avril 2017. « J'ai tué le
 
sheitan » (le démon, en arabe), avait hurlé le jeune homme après son acte 133 134.
Mohamed Merah a tué trois enfants dans la cour du collège-lycée juif Otzar Hatorah de Toulouse. Il tue un enseignant et ses deux enfants. Il rattrape, en lui tirant les cheveux, met à terre la fille du directeur, âgée de huit ans, et lui loge une balle dans la tempe 135.
Le 9 janvier 2015, Amedy Coulibaly s'introduit dans le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, tue immédiatement trois personnes et en prend en otage dix-sept autres, dont l'un est tué peu après, portant à quatre le nombre des morts. Le preneur d'otages se réclame de l'État islamique et demande la libération des deux frères Kouachi qui, au même moment, sont assiégés par la Gendarmerie à Dammartin-en-Goële après avoir tué douze personnes dans l'attentat contre Charlie Hebdo, deux jours plus tôt à Paris136.
« Alors qu'elle finissait son cours de sport au Centre sportif de Neder-Over-Hembeek, à Bruxelles, une jeune fille de 13 ans, d'origine juive, et sa copine s'apprêtaient à rentrer chez elles.

A ce moment, il y a eu une altercation avec cinq autres filles (d'origine marocaine) du cours de sport. La jeune fille juive a dit en avoir marre qu'on lui manque de respect et de devoir subir toutes sortes d'insultes contre elle et sa famille.

Suite à cela, des « ta gueule » ont commencé à fuser. Puis l'une d'elles a dit à la meneuse du groupe : « ce n'est qu'une sale juive ». La meneuse s'est alors avancée vers la fille juive et l'a giflée à deux reprises. Alors que la victime voulait partir et éviter les problèmes, la meneuse lui a répété : « ferme ta gueule sale juive et retourne dans ton pays » et là, elles l’ont agressée à cinq, l'attrapant par les cheveux et tapant sa tête sur le genou. Elle a été ruée de coups de tous côtés. Elle a essayé de se défendre mais n'avait pas la possibilité de bouger »137.
Enseignante : "J’ai été confronté à ce problème avec une de mes élèves à son arrivée au collège. Elle était harcelée parce que juive. L’équipe pédagogique ne faisait qu’évoquer le problème sans apporter aucune solution comme s’il s’agissait d’une fatalité. Cette situation m’a révoltée et après réflexion avec la maman qui vivait seule avec ses deux enfants, en tant qu’enseignante de la commune j’ai obtenue sur le champ qu’elle soit changée d’école.

J’avais gardé un goût amer sachant qu’on avait réglé le problème de cette enfant mais en aucun cas le vrai problème. "

Témoignage : "Mon fils s’est fait agresser, il y a 2 ans car il portait son étoile [au cou] personne n'a bronché. Depuis il ne la porte plus"

Témoignage : "Oui. Je me rappelle de cette anglaise à Villeurbanne. Elle s'est faite défoncée l'œil dans un Lavomatic. Une « rebeux » s'est jetée sur elle quand elle a vu son étoile de David, l'a roué de coups. Puis a appelé sa mère. Sa mère une arabe donc lui a dit "qu'est-ce qu'il se passe ma fille ?". L'autre " c'est une juive". Elles se sont acharnées sur elle. Cette jeune anglaise est restée ensuite chez elle. Elle n'osait pas sortir de chez elle. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. L'antisémitisme musulman est au cœur de ces affaires. '.


« Au printemps 2015, l'appartement d'André, Juif, a été mis à sac à deux reprises à quelques semaines d’intervalle. La seconde fois, les malfrats ont laissé un message tracé au rouge à lèvres sur un mur de la chambre d’amis ne laissant guère de doute quant à leur motivation : « sale juif, vive la Palestine ».

En septembre dernier, à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, La famille Pinto, un couple de septuagénaires, t leur fils ont été frappés et ligotés pendant que des cambrioleurs mettaient à sac leur maison. « Vous êtes juif, donc où est l’argent ? », leur aurait lancé l'un d'eux »138.


Témoignage, en 2018, d'une mère seule avec ses 5 enfants dont le père est juif. Ils ont quitté le Maroc pour la France :

"Bonsoir... Juste pour la petite histoire. Je viens de m'installer en France avec mes 5 enfants. Les 4 premiers ont des papas juifs et portent des prénoms israéliens. La nana du CPE du collège a conseillé à ma fille (13 ans en 4eme) de ne pas parler de l'origine de son prénom. Je suis scandalisée, si des fonctionnaires donnent ce genre de conseils cela en dit long. Je ne veux pas en parler moi-même, je ne suis pas dans une super banlieue, seule avec 5 enfants entourées de djihadistes en sommeil... Je suis athée et profondément laïque et j'ai "fui" le Maroc pour être en sécurité. Je suis dans le futur enfer. Je ne veux pas que mes enfants soient dans une communauté. Je veux qu'ils soient des enfants de la République. Je suis française par ma mère, marocaine par mon père, élevée sans religion et dans le respect de la laïcité.".


« L’antisémitisme ne se manifeste pas seulement par les assassinats comme celui d’Ilan Halimi ou encore les tueries de l’école juive Ozar-Hatorah à Toulouse et de l’Hyper Cacher. Les chiffres montrent à eux seuls l’ampleur du problème. « Un acte raciste sur trois commis en France en 2016 est dirigé contre un juif, alors que les juifs représentent moins de 1 % de la population », résume dans son dernier rapport le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), qui recense, avec le ministère de l’intérieur, les plaintes pour actes et menaces antisémites enregistrées par les services de l’Etat. En 2014, c’était même un sur deux.

Mais ces chiffres, basés sur des signalements à la police, ne disent pas tout de la réalité car « de très nombreuses victimes d’agressions verbales ou de violences légères antisémites ne déposent plus plainte. Elles cèdent à une habituation ou à une banalisation. Le curseur de l’antisémitisme est allé si loin dans la terreur que les signaux les plus faibles ne sont plus dénoncés », souligne le SPCJ.

On le constate par exemple à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Le 17 septembre, quelques jeunes installaient, dans la cour de la synagogue, une soucca (cabane) en prévision de la fête de Soukkot, lorsqu’ils ont été pris à partie et insultés par des jeunes du quartier, âgés de 15 à 18 ans. Des coups ont été échangés. L’un des agresseurs a même tenté de franchir l’enceinte de l’établissement. « Ils ont crié, entre autres, “sales juifs, on va vous faire la peau”, rapporte le président de la synagogue, Alain Bensimon. Comme d’habitude. C’est devenu presque banal. ». Cette fois, la police est intervenue. Cela n’a pas empêché qu’un engin explosif atterrisse dans la cour de la synagogue le lendemain. Les tags antisémites sur le mur d’enceinte de l’édifice religieux sont devenus monnaie courante ».

« La communauté est souvent menacée, témoigne M. Bensimon. Mais les gens ne portent plus plainte. »



A Strasbourg, la vie de M. Dreyfus (nom d’emprunt) n’est plus la même depuis qu’à l’été 2016 un homme lui a planté une lame de 13 centimètres dans le corps en criant « Allah akbar ».

Cette nouvelle vague d’antisémitisme a une date de naissance. Les actes enregistrés par le SPCJ ont explosé à partir de 2000 et le début de la deuxième intifada dans les territoires palestiniens. Cette année-là, 744 actes antisémites sont recensés, contre 81 et 82 les deux années précédentes. Depuis, ils ne sont jamais retombés en dessous de 335 et se sont élevés jusqu’à 974 en 2004 ou encore 851 en 2014, l’année des manifestations déjà citées.

A la tête du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, une association qui recense des faits et accompagne des victimes, Sammy Ghozlan observe qu’au début de cette période « les actes touchaient d’abord des bâtiments – synagogues, écoles juives. Puis, les bâtiments ayant été protégés, ce sont les personnes qui ont été agressées, souvent dans la rue. Aujourd’hui, des gens sont attaqués à leur domicile », comme Paul à Noisy-le-Grand.

Chargé des questions de sécurité de la communauté juive à Strasbourg, Maurice Dahan a observé de près cette évolution. « J’ai assisté à une libération progressive de la parole, au point où ce qui était avant de l’ordre de l’antisémitisme est entré presque dans le langage courant, comme de dire “arrête de faire ton feuj” [juif en verlan] pour dire “ne sois pas radin”. Puis cette libération de la parole a facilité le passage à l’acte », explique-t-il. Entre les jeunes, note-t-il, « ça chauffe très vite. Il y a quelques semaines, un jeune a débarqué à la synagogue pour se faire panser car il s’était fait frapper et traiter de “sale feuj” à une terrasse de café ».

« L’urgence, estime Marc Knobel, c’est que les grandes plates-formes [Facebook, Twitter, YouTube, Google…] soient beaucoup plus sensibilisées qu’aujourd’hui, qu’elles traitent les signalements et qu’elles agissent plus vite contre les contenus qui violent la loi. »

Obtenir d’elles qu’elles agissent contre ces contenus est loin d’être toujours couronné de succès. L’UEJF affirme avoir réalisé un testing, qui a montré que 4 % des signalements pour racisme et antisémitisme sont pris en compte par Twitter, 34 % par Facebook et 7 % par YouTube. Faire bouger ces mastodontes, nés dans l’environnement juridique américain où la liberté de parole est moins encadrée, est « un combat au quotidien, constate Marc Knobel. Si nous perdons ce combat-là, demain on n’aura plus prise sur rien. Tout se vaudra. Mais on peut encore agir »139.
"“Je ne sais pas si on se le raconte aussi clairement mais les tueries de Merah ont marqué un tournant dont la façon dont la communauté juive parle des agressions. Avant ce drame, chacun avait à cœur de faire connaître les agressions lorsqu’elles avaient lieu. Depuis, c’est l’inverse. Pour une raison simple : On a découvert que chaque attaque suscitait des vocations. Je voudrais qu’on rappelle les messages anonymes infects qu’a reçue l’école Ozar Hatorah après les massacres. Je me souviens que le carré juif du cimetière de Nice, celui où repose ma mère, a été profané quelques jours après. On se souvient, tous, enfin, que ces tueries ont été le point de départ d’une recrudescence de ces violences antijuives. Donc oui, de plus en plus, lorsqu’ils rentrent chez eux le pardessus recouvert de crachats, les juifs religieux ferment leurs gueules. Et les juifs qui n’ont pas l’air juifs ne savent plus comment se planquer. On leur a dit que les écoles publiques n’étaient plus pour eux. On ne compte plus ces réunions honteuses durant lesquelles des chefs d’établissements annoncent officieusement aux familles qu’il vaudrait mieux scolariser les enfants ailleurs. Puis il y a eu Merah et les écoles privées sont devenues elles aussi un lieu de danger. Depuis deux ans ce sont les agressions aux domiciles, qui se multiplient. Pourquoi mes mots ? Pour insister sur le fait que contrairement à ce que croient trop de gens, les juifs ne passent pas leur temps à dénoncer, ou à pleurnicher. Au contraire. Sur ces affaires, la plupart des victimes ferment leurs gueules, se font le plus petites possibles, en espérant que l’orage passe, pour ne pas donner des idées à d’autres salopards. Il ne va pas passer, l’orage. Tout le monde a très bien compris. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Chaque réponse qui me vient me donne envie de me cogner la tête contre un mur. Je n’ose plus dire aux victimes que je croise que “la solution est l’éducation”. Si je dis ça je prends une baffe. Ce n’est pas aux victimes de faire quelque chose ou de trouver des solutions”, a-t-il déclaré sur Facebook.", Joann Sfar, dessinateur140 141.
« Récemment, à Berlin, des drapeaux israéliens ont été brûlés par des jeunes turcs et arabes qui criaient « Mort à Israël ! », après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'État hébreu. En France, cela fait longtemps que les Juifs ont fui les cités islamisées »142.
« Un jeune garçon de 8 ans, qui portait une kippa, papillotes et tsitsit à la ceinture, a été frappé lundi par des adolescents en se rendant à un cours. Selon les premiers éléments, les agresseurs étaient cachés derrière des poubelles et ont attaqué le jeune garçon alors qu'il se rendait à un cours de soutien scolaire. Ils l'ont fait tomber puis l'ont frappé au sol. L'enfant a pu se réfugier sous une voiture. Les agresseurs seraient des jeunes Noirs âgés de 15 à 16 ans.

« Le caractère antisémite de l'agression de lundi ne fait aucun doute », déclare l'élu François Pupponi, Député PS et ancien maire de Sarcelles, au Figaro.

Le 10 janvier, vers 12h30, une lycéenne juive de 15 ans, qui revenait du lycée privé Merkaz-Hatorah du Raincy (Seine-Saint-Denis), a été agressée par un homme d'une trentaine d'années, à Sarcelles. L'inconnu l'avait frappée au visage, entaillant sa pommette droite. La jeune fille portait l'uniforme de son lycée (chemise et jupe bleue) »143.


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