163 En fait, Carlo Sforza sert les Etats-Unis en politique intérieure, mais les Américains ne veulent pas écouter ses projets pour l'Italie, d'autant plus que les Etats-Unis sont en contact avec le Vatican qui n'aime pas Sforza.
164 Enciclopedia dell'antifascismo e della resistenza, La Pietra, Milan-Rome, T 5, 1987, p. 101.
165C.P.C., fils de Davide, AP Montegranaro né 17/11/1882, mort le 11/3/1957 RM, rép., député, avocat, 1907-1942, busta 1453.
166C.P.C., fils de Vito Lecce et Zacca Antonietta né 24/10/1902, mort le 14/7/1988 RM Républicain Avocat 1925-1942 busta 4253.
167C.P.C., fils de Vincenzo AQ né 1888 Républicain Avocat 1925-1942.
168C.P.C., fils de Romeo, VT Montefiascone, né 1882, RM, rép., coiffeur, 1931-1940, busta 1004.
169C.P.C., fils de Giuseppe GE Voltri né 1870 Républicain Franc-Maçon 1928-1945, busta 13.
170C.P.C., fils de Domenico et Moretti Camilla, TR Narni né 6/11/1889, SP, rép., commesso rappresentante, 1914-1942, confino politico, ammonizione, B., busta 977.
171C.P.C., fils de Giovanni, RM, né 1879, RM, rép., maçon, 1929-1942, busta 1620- mort à 63 ans en 1944. Il a toujours milité dans les rangs républicains, et en 1944, il est membre de la sous-section Testaccio de Rome (V.R. 27/12/1944).
172C.P.C., fils de Vittorio, PG Todi né 1884, RM, rép., typographe, 1933-1941, busta 18.
173C.P.C., fils de Angelo PG né 1892 PG Rép., avocat 1941-1942 busta 2, mort le 18 août 1951. Ancien militant républicain, il préside en 1944 le Comité de Libération Nationale à Perugia [Scioscioli, 1983].
174C.P.C., fils de Norberto et Bulderg Maria RM né le 1/2/1902 RM Républicain Pigiste Avocat 1932-1940.
175C.P.C., fils de Egidio RM Montecompatri né 9/3/1900 Républicain Commerçant 1925-1940 busta 3110.
176C.P.C., fils de Angelo LT Terracina né 1900 Républicain Ouvrier manoeuvre 1938-1940 busta 3867. En 1945, il est membre du comité directeur du Latium (V.R. 13/5/1945).,
177Il participe au XIVe congrès du PRI à Ancône en septembre 1920. En 1943, il anime le PRI à Milan.
178C.P.C., fils de Antonio RM né 1877 RM Républicain Peaussier 1896-1942 busta 4628. Au printemps 1944, il prête sa boutique pour faire des réunions clandestines ; il appartient à la sous-section Testaccio (V.R. 18/7/1944).
179C.P.C., fils de Oresto LT Terracina 5/10/1884 RM antif. 1941-43 busta 21.
180V.R. 3/10/1945.
181C.P.C., fils de Pietro, UD S.Daniele del Friuli 1884, UD S.Daniele del Friuli, rép., avocat, 1927-1945, confino, R., busta 69.
182C.P.C., rapport du 5/2/1927 à la D.G.P.S. du Préfet d'Udine.
183V.R. 21/2/1945.
184 V.R. 7/4/1946.
185C.P.C., fils de Luigi et Nardi Donatilia, FR Piglio le 1/3/1897, RM, rép., employé de banque, 1931-1941, busta 1469.
186V.R.16/1/1945.
187C.P.C., fils de Giuseppe et Carile Rosa, né à la Spezia le 27/3/1891, vivant à Rome, rép., professeur, journaliste, 1926-1939, busta 887.
188C.P.C., fils de Enrico et de Romani Elisa, né à Sciacca le 23/9/1891, RM Tivoli, rép., avocat, 1914-1935, R., busta 4005.
189C.P.C., fils de Enrico et Schiavi Giulia, né à Cassino (FR) le 4/10/1893, résident à Rome, antifasciste, enseignant, 1928-1935, R., busta 2563.
190A.C.S., Min. Int. Gabinetto, Partiti Politici, busta 70, fasc. 93. Rapport des carabiniers le 24/2/1945. Âgé de vingt ans, ancien membre du PNF, dans sa section, "parmi les inscrits, se trouvent en majorité des ex-fascistes, avec en plus quelques dignitaires du régime".
202C.P.C., fils de Gian Pietro, CT 1898, Suisse, rép., professeur d'histoire, 1929-1943, busta 1699.
203 Lettre de Pacciardi à Don Sturzo le 10/9/1943.
204SALVADORI, Max, compte rendu du livre de Alessandra Baldini et Paolo Palma, Storia Contemporanea, 1, février 1991, p. 180-186. Témoignage de Max Salvadori.
205D.M., fondo Parmentola H II h 10/43. Tract du 8/4/1945.
206D.M., fondo Parmentola, H II h 10/3 Tract Ferruccio Valobra, s.d..
207D.M., fondo Parmentola, H II h 10/55, livre de correspondance, courrier du 20/5/1945.
208Rapport de Nediani en janvier 1945 sur les activités républicaines de 1941 à 1944.
209V.R. 22/7/1945.
210V.R. 9/10/1945.
211V.R. 16/4/1946.
212 En mai 2002, le LPF a obtenu 26 sièges sur les 150 que compte la Deuxième Chambre. Il n’a pu en conserver que 8 en janvier 2003, à l’occasion d’une nouvelle élection qu’avait rendue nécessaire la crise provoquée par la présence de membres du LPF au sein du gouvernement. A l’élection de 2006, le LPF n’avait obtenu aucun siège.
213 La littérature, scientifique ou non, sur Pim Fortuyn est plutôt abondante et diverse pour un homme politique dont l’activité électorale a été si courte. On peut ainsi lire, à côté d’articles classiques sur ce nouveau type de candidats, des études ou portraits assez originaux sur le rapport de Fortuyn à la ville qui l’a fait connaître en tant qu’homme politique [Oosthoek, 2005] ou sur son rapport à l’image [Walter & Jvan Holsteyn, 2007].
214 La participation du parti Islam Democraten aux élections législatives de 2006 est de ce point de vue symptomatique. Toutefois ce parti n’avait réussi à réunir que 4.339 voix, soit moins de 1% des suffrages exprimés.
215 Un indicateur fiable nous est donné avec l’enregistrement des partis politiques au Kiesraad (Conseil Electoral). En plus des formations déjà enregistrées avant 2002, 45 nouveaux partis ont été officiellement déclarés en 2003 et 74 en 2006. Pour mémoire, 186 groupements ont participé, brièvement ou plus longuement, aux élections législatives entre 1918 et 1967 sans avoir exercé de responsabilité gouvernementale (cf. http://www.inghist.nl/Onderzoek/Projecten/KPP).
216 Il reste, cependant, entendu que la faible pertinence électorale d’un parti, soit le rapport exprimé par voie d’urne entre des propositions politiques ou interprétations idéologiques et les besoins effectifs de l’électorat, n’est pas nécessairement décisive de l’arrêt des activités de ce parti.
217 Cf. ses propos in Elsevier, 31/08/2001.
218 Nous empruntons l’expression à J. Rochen, “Mobilizers and challengers: towards a theory of new party success”, International Political Science Review, 6(4), 1985, pp. 419-439. La lecture de la « Publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2007 » (annexe au Journal Officiel, n°293, 12/17/2008) permet de relever effectivement, dans le cas de la France, un certain nombre de partis ou groupements politiques destinés au soutien des entreprises politiques d’une personnalité en particulier, que celles-ci soient locales (élections municipales, générales, régionales) ou même nationales (élections législatives).
Nous avons évalué, pour l’année 2007, à près de 14% la part de ces partis parmi les partis politiques recensés officiellement et au sujet lesquels nous avons obtenu des informations fiables ; les partis – listes municipales représentent à peu près 21% des partis politiques ; les partis régionaux à 31.7% [Ghillebaert, 2009].
219 Nous reprenons ici le concept forgé par Norbert Elias [Elias, 1970 : 154-161].
220 Cette situation rappelle la création du Centrumdemocraten en 1984 par le leader d’extrême-droite Hans Janmaat à la suite de son exclusion du Centrum Partij.
221 L’appartenance de Fortuyn au Leefbaar Nederland n’est qu’une ramification récente de sa généalogie politique militante qui comprend, originellement, une longue adhésion au PvdA (jusque 1989) et une autre au VVD.
222 On peut ainsi signaler le durcissement des politiques relatives à l’immigration et à la sécurité depuis 2003.
223 Nous avons arrêté la date ultime à 2002 pour deux raisons. Premièrement, nous nous intéressons dans cette phase de notre étude uniquement au contexte de création du LPF et, par conséquent, ignorons volontairement le contexte d’évolution du parti. Deuxièmement, nous ne savons pas encore le sort des partis ayant survécu à leur première ou deuxième participation aux élections législatives depuis 2002.
224 Ayant une conscience aigue de ce rapport entre maintien de siège et survie du parti, un responsable du LPF a commenté la conservation de plusieurs sièges après l’élection de 2003 ainsi : « Le LPF est désormais définitivement inscrit sur la carte » (De Volkskrant, édition du 23/01/2003).
225 La Deuxième Chambre (Tweede Kamer) est l’assemblée législative (nationale) la plus importante aux Pays-Bas en raison de ses pouvoirs législatifs à proprement parler et de l’effet déterminant de sa composition sur la constitution du gouvernement et la nomination du premier ministre issu de son sein.
226 Sur ce point, les avis sont toutefois partagés. Lors de sa déclaration à l’Assemblée générale du 21 juillet 2007, le secrétaire Jens van der Vorm a déclaré « Un parti sans siège, c’est comme une bicyclette sans roue ».
227 Les Etats provinciaux s’occupent principalement, à échelle provinciale, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, de l’eau et des paysages, du réseau routier et transport, de stimulation de l’économie régionale, de bien-être et de culture, du contrôle des communes. Ce sont les Etats provinciaux qui élisent à la représentation proportionnelle les membres de la Première Chambre parmi les candidats de partis politiques nationaux et provinciaux.
228 Le gouvernement, nommé le 22 juillet 2002, a été remplacé le 27 mars 2003, après une nouvelle consultation électorale suite à l’instabilité gouvernementale provoquée par la présence et la mésentente de membres du LPF.
229 Le parti politique Lijst Pim Fortuyn a été fondé le 14 février 2002 par Pim Fortuyn, P. J.K. Langendam, J.G.W. Dost, A.F.T. de Booij, soit trois mois seulement avant l’élection législative.
230 Les statuts de 2002 sont accessibles sur le site du Documentation Centre Dutch Political Parties (http://dnpp.eldoc.ub.rug.nl/FILES/root/statuten-reglementen/LijstPimFortuynstatuten2002.pdf).
231 Les statuts du groupe LPF à la Deuxième Chambre sont accessibles sur le site précité : http://dnpp.eldoc.ub.rug.nl/FILES/root/statuten-reglementen/LPF2004.pdf.
232 Le site des Jonge Fortuynisten a continué a être alimenté en articles après la dissolution du LPF. L’ancienne section est devenue un mouvement de jeunesse sans forme partisane effective (pas de participation aux élections en tant que tel). La création d’une section féminine était en projet.
233 L’UDF, dont la force politique a été disproportionnellement supérieure à sa force numérique militante, en est un très bon exemple en France. Cf. J. Fretel, Les militants catholiques en politiques. La nouvelle UDF, thèse de doctorat en science politique (dir. : J. Lagroye), Université de Paris I, 2004.
234 Nous reprenons ici les évaluations du Documentation Centre Dutch Political Parties.
235 Cf. notamment l’importance accordée à ces problèmes par les politologues néerlandais dans Jaarboek DNNP (cf. bibliographie).
236 De l’aveu même du leader Herben, ce sont ces querelles qui ont provoqué la chute du gouvernement en octobre 2002 [Herben, 2005]. Il n’est d’ailleurs pas surprenant de constater que le sous-slogan de la compagne législative de 2003 fût « Geef ons een tweede kans » (donnez-nous une deuxième chance).
237 Cette somme en euro avait son équivalent en gulden avant le passage à l’euro. Sur l’instauration de la caution et ses conséquences, cf. van Raalte et al., 1991.
238 Il faut cependant noter une baisse de près de 1.000 voix en 1998.
239 Nous n’avons pas tenu compte ici du Leefbaar Nederland, puisque ce parti n’a pas présenté de liste en 2006 et que, de toute façon, il a présenté des listes différentes selon les circonscriptions en 2002 et 2003.
240 Signalons que deux autres candidats élus en 2002 et absents de la liste en 2003, F. Palm et H. Smulders, ont cependant obtenu l’investiture pour l’élection à la Première Chambre en juin 2003 .
241 On peut dégager deux motifs rationnels objectifs de non-reconduction : mauvaise performance antérieure, défection des précédents candidats. Le désaveu des précédents candidats peut traduire une stratégie rationnelle objective lorsque lesdits candidats sont responsables d’actes propres portant préjudice collectivement au parti en termes d’image et de voix. A défaut de tels actes, le désaveu n’est pas rationnel mais traduit un problème d’ordre irrationnel (« incompatibilité d’humeur ») que la perspective rationnelle d’un gain possible ne suffit pas à minorer.
242 Molenveld a dû démissionner suite à son arrestation pour avoir adressé, soit-disant au nom d’un groupe islamique radical, une lettre de menaces de mort au leader du parti Herben et à lui-même.
243 Aux Pays-Bas, la séparation d’une partie d’un groupe parlementaire correspond davantage à une scission qu’à une faction, puisque, généralement, le nouveau groupement s’autonomise par rapport au groupement initial.
244 Le premier cas recensé date de 1958, soit douze ans après la première élection post-bellum.
245 Le Partij voor Socialisme en Ontwapening [Parti pour le Socialisme et le Désarmement], forme partisane du Groupe Van der Spek séparé du PSP en 1986, n’a jamais pris part aux élections législatives. Quant à Trots op Nederland [Fiers des Pays-Bas], créé en 2008 suite à la formation du groupe Verdonck en marge du VVD en 2007, ce parti n’a pas encore eu l’occasion de participer à une élection législative.
246 Notre approche est ici synchronique dans la mesure où nous avons comptabilisé le nombre de scissionnistes par parti au cours d’une même législature.
247 A vrai dire, s’il fallait déduire des seules positions de Fortuyn l’esquisse de l’idéologique du LPF, alors on ne pourrait considérer la mort prématurée de Fortuyn comme la cause première de l’instabilité ou de l’incohérence idéologique prêtée au LPF. En effet, l’ensemble des idées et positions de Fortuyn était déjà plus ou moins établi en un corpus non renouvelé plusieurs mois ou années avant sa mort.
248 Le politiste allemand Alf Mintzel parle, au sujet du fédéralisme radical sous-tendant le Volksbewegung bavarois, d’une « exhalaison émotionnelle », d’une « atmosphère politico-culturelle » [Mintzel, 1983 : 395].
249 Pour les programmes du BVP, se reporter à W. Mommsen, Deutsche Parteiprogramme, Isar Verlag, München 1960, pp. 502-507, et H. Krey (Hrsg.), Die Programme der politischen Parteien Deutschlands, Körner & Sohn, Leipzig, 1932, pp. 11-21.
250 Pour les programmes du parti paysan bavarois, voir A. Hundhammer, Geschichte des Bayerischen Bauernbundes, München, Franz A. Pfeiffer & Co., 1924, annexe pp. 217-243.
251 Cette thèse, rédigée par un doctorant américain d’origine allemande, constitue le premier travail objectif pleinement consacré au BP.
252 Voir par exemple L. De Winter (Ed.), Non-State Wide Parties in Europe, Institut de Ciènces Polítiques i Socials, Barcelona, 1994, ou L. De Winter, H. Türsan, Regionalist Parties in Western Europe, London/New York, Routledge, 1998.
253 L’ancien député fédéral Ludwig Volkholz décida en 1976 de quitter le parti, et de fonder avec ses fidèles soutiens le Christliche Bayerische Volkspartei (C.B.V.). Cette nouvelle formation, qui fut alors encore plus marginale que le BP, revint au final dans le giron du Parti Bavarois en acceptant de fusionner avec lui en novembre 1987 [Zierl, 1996 : 102 ; Eichmüller, 1997 : 172-179].
254 Joseph Baumgartner, président du BP de 1948 à 1952, puis de 1953 à 1958, avait originellement pour but de faire du BP une formation plus puissante que la CSU, et même de l’ériger en première force politique bavaroise. Cf. procès-verbal de la réunion du comité directeur du BP tenue le 30 décembre 1949, Institut für Zeitgeschichte, ED 132/49.
255 A noter que ce qualificatif employé par Mintzel peut être source de malentendu, dans la mesure où le BP connut en 1954 une scission temporaire qui donna lieu à la présentation, aux élections législatives d’Etat, d’une liste régionaliste dissidente (finalement rejetée) du nom de Altbayern-Partei. Sur cette dissidence conduite par l’impétueux Ludwig Volkholz, alors exclu du BP, voir « Die Bayern-Partisanen », Der Spiegel, n°48/54, 24 novembre 1954, pp. 12-16, not. p. 16.
256 Notons que le Bayernpartei, tout juste détenteur d’une Landeslizenz, n’avait pu se présenter en 1948 que dans un tiers des circonscriptions. Il n’est donc guère approprié de vouloir tirer des enseignements du premier scrutin auquel prit part le parti. Par ailleurs, il est faux d’affirmer que les élections fédérales de 1949 révélèrent l’ancrage purement méridional de la formation régionaliste. En effet, le BP obtint alors 17,5% des voix en Haute-Franconie, et 12,3% en Basse-Franconie.
257 « Le "retour à la Bavière" était en fin de compte l’expression d’une insatisfaction générale, qui, dans ce cas, fut médiatisée par le biais du nationalisme bavarois » [Kaltefleiter, 1966 : 130].
258 Zierl et Sigi reprennent ce faisant un point de vue développé dans un article du magazine Der Stern publié le 6 septembre 1970, et qui valut à cette revue d’information et d’investigation d’être attaquée en justice par la CSU : « Cette affaire [l’Affaire des casinos] révèle un des plus grands secrets politiques de la République fédérale : il y a 13 ans, la CSU parvint au gouvernement en Bavière non pas par des élections, mais par un complot criminel. La CSU acheta un homme qui, en se parjurant, ruina un politicien mal vu. Le secrétaire général de la CSU, Zimmermann, fit deux faux serments pour maintenir la CSU au pouvoir. » (« Herr Staatsanwalt : übernehmen Sie ! », Der Stern, 6 septembre 1970, p. 143).
259 Notons ici que Norbert Elias, qui considérait que l’histoire des sociétés humaines n’était aucunement orientée par une fin donnée à l’avance, n’a pas su complètement éviter tous les pièges évolutionnistes. Ainsi, en pensant l’histoire occidentale à travers la catégorie homogène de « processus de civilisation », il a été amené – peut-être à son cœur défendant – à promouvoir une vision unidirectionnelle et unidimensionnelle de l’évolution du social. Privilégiant la longue durée et l’unité supposée du mouvement historique, il a précisément défendu dans ce cadre une « théorie objective de l’évolution de la société ».
260 Sur le concept de politie, voir G. Bergeron, « L’Etat et ses trois niveaux : le régime, la gouverne et la politie », Revue canadienne de science politique, Vol. 15, n°2, juin 1982, pp. 227-257.
261 La réforme opérée à partir de 1970 fit diminuer le nombre de communes de 7.100 à environ 3.000. Celle du 1er juillet 1972 fit quant à elle baisser le nombre des districts ruraux (