L’OAP est rattaché à divers réseaux nationaux et internationaux labellisés. Il vient tout récemment de se voir accorder une nouvelle labellisation par l’ALLENVI (Alliance nationale de recherche pour l'environnement) dans le cadre du SOERE ROSEA (voir l’annexe C). Pour renforcer ces capacités d’accueil, il est proposé un projet de rénovation des locaux du CRA (voir l’annexe C).
Objectif 3 – Encourager le transfert de technologie et l’innovation
Action n°1 : renforcer le lien Recherche/Transfert/Formation en matériaux composites
Le projet de Centre de Ressources et de Transfert en Composites Innovants, doit permettre de tirer profit des compétences accumulées par les acteurs du site depuis de nombreuses années. Il viendra conforter l’axe matériaux/mécanique/procédés qui constitue un point fort historique du site.
Ce dossier est présenté en 2012 et un accent tout particulier est mis sur le lien avec l’exploitation des agro-ressources. L’association d’une compétence significative en recherche et transfert et d’une thématique résolument novatrice en fait la priorité de notre développement en matière de transfert.
Action n°2 : accompagner la création d’une plateforme technologique « Maîtrise de l’Energie et Energies Renouvelables » (détail en annexe A)
Une des caractéristiques du site de Tarbes dans la région Midi-Pyrénées est d’avoir une offre de formation dans le domaine de la maîtrise de l’énergie et des Energies Renouvelables (MDE et ENR) importante (environ 800 personnes formées par an), étendue (niveau CAP au niveau Bac +3) et impliquant un grand nombre de structures (CFA, Lycées, Greta, AFPA, etc.).
L’ensemble des acteurs impliqués dans ce domaine portent le projet de création d’une plateforme technologique dont le premier objectif est de mutualiser les équipements existants et les compétences des enseignants dans les domaines MDE et ENR, mais également :
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de gérer globalement les flux d’élèves et d’étudiants concernés en multipliant les passerelles entre les formations et en communiquant globalement sur la filière ;
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de construire une stratégie commune en matière d’évolution de la carte des formations comme en matière d’acquisition et de gestion des matériels et de leur exploitation ;
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d’ouvrir de nouvelles perspectives en matière de transfert de technologie vers des entreprises locales et régionales.
Concernant le transfert de technologie, le premier objectif est le transfert de compétences à travers la formation aux nouvelles règlementations (BBC 2005, RT 2012), la création et la diffusion d'écoproduit et de systèmes énergétiques performants, l’élaboration de contrat de performance énergétique sur le patrimoine public et privé.
Les partenaires du projet :
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Les 5 Lycées : Jean Monnet (méthanisation), Saint Pierre (chimie), Jean Dupuy (PV et Eolien), Sixte-Vignon (Thermique traditionnelle, solaire thermique, PAC, cogénération), Victor Duruy (Hydraulique).
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Le CFA de la Chambre de Métiers (Bois), le CFAEN 65, le CFAI ;
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L’IUT, l’IUFM, le GRETA, l’AFPA.
Action n°3 : encourager les recherches de l’équipe tarbaise du LaTEP
(détail en annexe B)
L’équipe tarbaise « traitement de l’air et des effluents gazeux » du Laboratoire de Thermique, Energétique et Procédés (LaTEP) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) mène depuis le début des années 2000 des études originales sur le traitement de l’air intérieur dans des conditions réelles, par biofiltration puis par couplage de procédés (biofiltration/adsorption) ; ce type d’études n’avaient jusqu’à présent été abordées que pour des concentrations en polluants très nettement supérieures. Les résultats obtenus montrent que les concentrations rencontrées dans l’air confiné changent considérablement le comportement des procédés : les phénomènes physico-chimiques et biologiques rencontrés à ce niveau de pollution restent à étudier.
Pour reconquérir la qualité de l’air respiré, sans inconvénient supplémentaire pour l’environnement (c’est à dire avec des émissions minimales de sous-produits et/ou de microorganismes et une faible consommation d’énergie), la nécessaire amélioration des procédés physico-chimiques et biologiques d’élimination des polluants conduit à explorer des voies de rupture pour élaborer un nouveau dispositif de traitement des COVs et des particulaires contenues dans l’air intérieur. Ce nouveau dispositif sera susceptible d’intéresser un très grand nombre de domaines d’application : traitement de locaux et protection des personnes (habitacles, habitats, chambres propres…), conditionnement de composés en amont de procédés réactifs (électronique), etc.
La réalisation de ces études impose la mise en place de collaborations scientifiques pluri-disciplinaires. En effet, il est nécessaire de mieux connaître les propriétés d’adsorption sélective des adsorbants ou de mélange d’adsorbants, aujourd’hui encore mal connue dans ces conditions, ce qui nécessite la caractérisation à l’échelle moléculaire de leurs propriétés de sorption vis-à-vis des polluants. Des études par spectroscopie IR-TF de la co-adsorption de polluants sur adsorbants (Zéolithes, oxydes mixtes,...) devront être menées. L’aspect caractérisation de l’état de surface de ces matériaux (techniques microscopiques, MEB…) pourra être réalisé en collaboration avec le LGP de l’ENIT.
Pour résumer, les questionnements scientifiques restent nombreux, notamment en ce qui concerne l’efficacité de ces systèmes d’épuration suivant des critères sanitaires et énergétiques en configuration d’utilisation réelle.
Le choix du LaTEP est de développer à Tarbes toutes les activités de recherche qui intéressent le développement de systèmes d’épuration des polluants qui soient performants en termes de santé, de consommation énergétique et de coût. L’un des enjeux essentiels de ces prochaines années est de consolider son installation à Tarbes (ce qui passe nécessairement par des locaux pérennes bien équipés) et par le renouvellement d’un parc de machines performantes, notamment dans le domaine de l’analyse.
Action n°4 : se doter d’outils spécifiques et de moyens
a) L’Interface Recherche : l’action se centre sur la mise en place d’une structure légère et partenariale, qui donne la priorité aux projets ouverts sur l’extérieur (ambition européenne) et qui apporte une « plus value » aux compétences acquises.
4 grands axes, correspondant à ses missions pourraient être développés :
- assistance, accompagnement de projets : il s’agit ici d’aller à la rencontre des entreprises et d’évaluer les besoins, de définir une stratégie et d’apporter une expertise sur le projet (technique et financière) et le traduire en termes de recherche et/ou de transfert de technologie ;
- animation territoriale et veille prospective : cette mission concerne plus particulièrement les « filières » phares du territoire tels que l’électronique de puissance, les composites….
Il s’agit de valoriser tout le travail des acteurs en sensibilisant des entreprises, potentiellement intéressées, en organisant des conférences, des séminaires, en accueillant des visiting professors ;
- accueil territorial : cette mission consiste à avoir en permanence les chiffres clés du territoire et des analyses sur des sujets travaillés par les partenaires ;
Une mission d’aide à l’accueil de chercheurs (trouver un logement, les aides financières…), aide au montage financier des projets (en particulier pour les projets de recherche universitaires et dans un cadre européen) ;
- communication : « savoir et faire savoir », il s’agit de communiquer de façon efficiente sur les actions de formations, de transfert et de recherche des structures du site.
Comme cela a été indiqué précédemment, cette interface recherche sera conçue dans l’objectif d’être un « guichet unique » pour les entreprises, guichet qui ouvre sur le monde universitaire de la formation, la recherche et le transfert. Dans ce cadre, l’interface recherche assurera l’information sur les activités universitaires et recueillera également les besoins des entreprises (formation continue, transfert, etc.)
Dans la métropole régionale il existe des structures (AVAMIP, Midi Pyrénées Innovation, des CRITT) qui ont aussi ce type de mission et il ne faut pas réinventer un système. Toutefois dans ce genre de questions, l’effet de proximité est essentiel.
L’idée générale est ici que les « couples » Laboratoire/Entreprise (ou Entreprise/Entreprise) optimaux ne sont pas nécessairement constitués avec des acteurs de l’agglomération Tarbaise et donc élargir le territoire géographique pourrait permettre une meilleure efficacité.
Un animateur compétent à temps complet serait localisé à Tarbes.
Cette proposition est aussi à mettre en liaison avec le département valorisation du PRES Université de Toulouse.
b) La mise en place de soutiens spécifiques
Le Conseil Régional, dans son Schéma Régional de l’Enseignement et de la Recherche et tout particulièrement son action n°33, vient en soutien des initiatives locales de recherche et d’innovation pour favoriser le développement de la recherche sur les territoires.
Le site tarbais doit ainsi pouvoir bénéficier des moyens actés dans le SRESR :
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cofinancement plus fort des allocations pour les doctorants accueillis sur les sites hors Toulouse accompagnement des phases de réflexion et de montage de plateformes technologiques de proximité (Maîtrise de l’Energie et Energies Renouvelables, Composites...) ;
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cofinancement des équipements de plates-formes.
Il est important de noter que le Conseil Général a mis en place depuis plus de 20 ans, un F.I.R. (Fond d’Innovation et de Recherche) qui a pour objectif d’aider les entreprises des Hautes-Pyrénées (ou leurs groupements) à innover et à se développer. Ce fond permet :
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le soutien d’un projet de recherche présenté par un établissement d’enseignement supérieur en partenariat avec une entreprise des Hautes-Pyrénées ;
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la validation d’une idée, d’un produit pouvant aller jusqu’à la réalisation d’un prototype, l’étude de faisabilité industrielle.
AXE 3 -DÉVELOPPER LA VIE ÉTUDIANTE
État des lieux
L’enseignement supérieur s’est développé à Tarbes autour d’un campus situé dans la zone de Bastillac en complément de formations disséminées notamment des BTS dans les lycées publics et privés, de l’ESAP (école supérieure d’art des Pyrénées), du CFAI, des classes préparatoires etc.…
Sur le campus, pas loin de 4000 étudiants participent à une vie étudiante intégrée autour de l’ENIT, l’IUT, le STAPS, l’IUFM et quelques formations complémentaires IUP, LPA, doctorants ou à proximité immédiate IFSI, EGC…
Cette situation a entraîné un développement des structures universitaires et supérieures de mieux en mieux coordonné au fil du temps, le dernier CPER ayant mis l’accent sur les projets mutualisés et la recherche.
Ainsi ont été réalisés dans cette période depuis 2007 un gymnase interuniversitaire et la dernière tranche d’aménagement du STAPS. En cours de création le Centre de ressources en langues mutualisé dont les travaux ont commencé sous maîtrise d’ouvrage du Conseil Général fin 2011.
Les observations et études montrent aujourd’hui le besoin d’une structuration de la vie étudiante aussi bien en termes d’organisation et de projets qu’en termes de lieu et d’infrastructure. Il en est de même de la vie étudiante dans sa dimension quotidienne et institutionnelle.
Cela signifie concrètement le besoin d’offrir un service de médecine préventive à la hauteur du site, des capacités de prise en charge sociale et des moyens d’intermédiation avec la population non étudiante.
Trois objectifs sont concernés par cet axe :
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réhabiliter et construire de nouvelles infrastructures
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améliorer le logement étudiant
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structurer le campus et la vie étudiante.
Objectif 1 – Réhabiliter le patrimoine et construire de nouvelles infrastructures
Pour répondre aux besoins identifiés, il est aujourd’hui inscrit au CPER en cours une Maison de la Vie Etudiante, avec un objectif de réalisation avant fin 2013.
Ce projet dont l’expertise est en cours, répondra à certains besoins de la vie étudiante comme la médecine préventive ou l’accueil d’associations pouvant créer un lien inter-établissements et organisant la vie sociale du campus.
Cette réalisation doit générer une activité culturelle et sociale propre au campus.
Un aménagement des espaces extérieurs du campus est aussi prévu en report du CPER précédent ; il devrait à la fois répondre à une amélioration de la qualité de vie et une meilleure visibilité du site universitaire.
L’objectif étant là encore une réalisation terminée en 2013.
Les projets en devenir : avant tout nouveau projet, il est apparu que le site tarbais devait impérativement réfléchir à une plus grande cohérence sur l’aménagement de son site.
Toutefois, des projets mutualisateurs se dessinent comme par exemple la construction d’une bibliothèque interuniversitaire ou encore la création d’un bâtiment dédié aux formations en développement telles que le génie civil.
L’objectif restant de garder un site plaisant et suffisamment aéré, évitant l’écueil du tout béton, en conservant suffisamment d’espaces verts.
Dans le but d’assurer une meilleure visibilité du pôle universitaire et la continuité du campus actuel, il sera envisagé l’acquisition d’une emprise foncière privée actuellement occupée par une centrale à béton et un magasin de matériaux dont la façade ouest donne sur le rond point de l’Université. Dans la mesure de cette possibilité, ce terrain sera alors susceptible d’accueillir l’une des infrastructures projetées dans les actions 2, 3 ou 4 ci-dessous. Il est opportun de signaler que cette évolution sera de nature à améliorer significativement la sécurité aux abords d’établissements scolaires ou universitaires en supprimant les allées-venues fréquentes des poids lourds transportant le béton.
Action n°1 : l’aménagement des espaces extérieurs et intérieurs du campus
Inscrit dans le CPER 2007-2013, ce projet d’aménagement des abords du campus prévoit pour un montant global de 1,6 M€, d’améliorer la visibilité du site et la qualité de vie du campus. Adossé à une réfection de l’avenue d’Azereix portée par la Ville de Tarbes et qui n’est pas de nature universitaire, le dossier CPER comprend 3 parties, la création de la place des ingénieurs qui constituera l’entrée de l’école d’ingénieurs (ENIT), la réhabilitation de l’entrée sud du campus, à hauteur du bâtiment abritant l’OMP, et une réfection des voieries internes actuellement très détériorées permettant de rejoindre l’IUFM et l’entrée nord de l’IUT.
Ce dossier devrait être achevé à l’issue du CPER, soit fin 2013. Si ce ne pouvait être le cas, il sera évidemment prioritaire car il est directement lié aux conditions de vie et de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du campus. Il est aussi significatif pour l’image du campus universitaire tarbais.
Concernant l’aménagement intérieur du campus (parties est et ouest), le projet actuellement inscrit au CPER ne permet pas de traiter l’ensemble des travaux nécessaires dans l’enveloppe financière définie (467 k€). Il sera donc indispensable de poursuivre ce projet pour construire un campus adapté aux nombreuses évolutions (construction de nouveaux bâtiments, augmentation très importante du nombre d’usagers et de personnels, vétusté des infrastructures). Ce campus conçu dans sa globalité nécessitera tout d’abord:
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de terminer l’aménagement de la partie Ouest du campus
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de réaliser l’aménagement extérieur, piétonnier et cyclable du campus partie Est (ENIT).
Action n°2 : la construction d’une maison de la vie étudiante
La Maison de la Vie Etudiante est un projet inscrit lui aussi dans le CPER 2007-2013. Le moindre avancement du dossier laisse planer une incertitude sur sa réalisation d’ici fin 2013.
Le projet obéit toutefois à un besoin d’hébergement et de renforcement de différents services liés à la vie étudiante. Il en est ainsi de la médecine préventive qui occupe depuis de nombreuses années des locaux précaires mis à disposition par des établissements (aujourd’hui l’ENIT), ou précédemment pris en charge dans le cadre du CUTP. Il en est de même de services sociaux à destination des étudiants qui à ce jour n’ont pas trouvé les voies pour s’organiser.
De même, les organisations étudiantes comme l’AFEV qui ont vocation à représenter l’ensemble des étudiants tarbais n’ont pas de lieu dédié. Des organisations au service des étudiants telles les mutuelles de santé étudiantes ne trouvent pas d’endroit permettant d’assurer des permanences ou de bureau sur site sauf au bon vouloir des établissements qui font de leur mieux.
Enfin, il n’existe pas de lieu propre qui permettrait un développement de la vie culturelle au sein du campus, en recevant des conférences, des animations ou des expositions.
Il existe aussi un besoin d’héberger de façon pérenne les services mutualisés liés au CUTP, à commencer par les services administratifs, direction et secrétariat ou de futurs services logistiques liés à la vie étudiante, à la recherche ou à la formation.
Ce lieu apparaît maintenant comme une nécessité et devient une priorité. Dans un objectif d’intégration des services et de cohérence, il pourrait être adossé ou contigüe à la future bibliothèque interuniversitaire, les contraintes de vie de ces structures étant compatibles, les objectifs complémentaires.
Action n°3 : la construction d’une bibliothèque, centre documentaire multimédia interuniversitaire.
En rassemblant dans une bibliothèque unique l’ensemble des services documentaires actuellement dispersés entre les différents établissements du campus, la collectivité affirme sa volonté d’offrir aux étudiants tarbais un lieu à la mesure de leurs aspirations et de leurs besoins, un véritable outil pédagogique et culturel favorisant la réussite dans leur cursus et leur intégration professionnelle.
Au-delà d’une simple mutualisation des moyens, il s’agit de concevoir un bâtiment accueillant, confortable, moderne et spacieux, un bâtiment fonctionnel s’inspirant des dernières innovations en matière de construction et d’organisation de bibliothèque : la nouvelle bibliothèque proposera une gamme étendue de services documentaires, un accès généralisé à l’informatique, des espaces de travail, de formation et d’autoformation, des espaces culturels et de détente.
La qualité de l’organisation des espaces et des services, la qualité architecturale et le confort du bâtiment doivent en faire une bibliothèque innovante et bientôt une référence, et par là renforcer l’image, la renommée et l’attractivité du pôle universitaire tarbais.
Bibliothèque multimédia et multifonction, à la fois lieu de travail, lieu de formation et lieu de convivialité culturelle, elle doit favoriser la multiplicité et la diversité des usages et jouer un rôle central d’animation du campus. A ce titre, elle doit offrir toutes les garanties de confort : espaces clairs et lumineux, privilégiant au maximum l’éclairage naturel, tout en évitant les nuisances d’une exposition trop ensoleillée. Le bâtiment doit pouvoir être confortable aussi en été, sans recours obligatoire à la climatisation.
Lieu de vie privilégié des étudiants, elle doit proposer des espaces permettant des usages parfois antagonistes : salles de travail privilégiant le calme et la concentration, accès direct aux collections, lieux permettant le travail individuel ou en groupe, espaces multimédia utilisables pour la formation et l’autoformation, espaces de détente propices à la lecture de la presse ou de romans et permettant l’organisation d’animations culturelles, points d’écoute musical ou de visionnage de films. Une attention particulière doit être portée à l’articulation des espaces et à leur traitement acoustique.
Afin de jouer pleinement son rôle de médiation entre public et information, la bibliothèque doit être conçue de manière à permettre la plus grande proximité entre personnel et public et favoriser au maximum les interactions. Les services internes doivent être implantés au plus près des espaces de consultation.
Pour en faciliter l’exploitation et la gestion, tout en favorisant son appropriation par le public, le bâtiment sera compact autant que lisible. La disposition des espaces doit permettre d’optimiser l’utilisation des surfaces, simplifier l’organisation des services et collections tout en renforçant leur visibilité. Enfin, compte tenu de l’évolution constante des technologies et des services en bibliothèque, le bâtiment doit présenter les meilleures garanties de flexibilité, afin de pouvoir s’adapter aux évolutions futures. Par son équipement technique, il doit impérativement permettre une utilisation généralisée des TICE sous toutes leurs formes et dans tous les espaces.
Action n°4 : la construction de bâtiments dédiés à la formation Génie Civil
Les infrastructures actuelles de l’IUT de Tarbes ne permettront pas de faire face aux nouveaux besoins induits par la création du département Génie Civil non seulement en termes de capacité d'accueil mais également en termes de fonctionnalités.
Le département devra donc être installé dans un nouveau bâtiment à construire.
Les besoins identifiés à partir de l’étude de différents départements Génie Civil récents est la suivante :
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Surface équipée de matériel Technique (pour les TP) : 2500 m² répartis comme suit :
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Atelier de 1200 m² équipé d’un pont roulant (gros essais de presse de flexion, coffrage, préfabriqué, étaiements, échafaudages, TP sécurités,…)
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Salles de TP pour un total de 1300 m² (physique appliquée, mécanique des fluides, thermique, acoustique, éclairage, chimie des matériaux, granulats, béton, ciment,…)
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Surfaces banalisées : salle de TD, Amphi, Salles informatiques,… : 1500 m².
Le souci de l’établissement étant d’optimiser ses coûts de fonctionnement et donc ses locaux et installations, une étude devra être réalisée pour déterminer en fonction des taux d’occupation actuels des bâtiments s’il est possible qu’une partie des enseignements traditionnels (cours et TD) puissent être réalisé dans les locaux existants.
Il est également important de noter que des besoins existent en équipements technique spécifiques à ce type de formation. Les besoins identifiés sont les suivants :
Equipements techniques : la presse, la centrale à béton, le pont roulant, le matériel pour la physique appliquée, le matériel de topographie, le matériel d’essai acoustique, le matériel d’essai sur les bétons, les liants, les ciments,…
Action n° 5 : adapter le patrimoine aux enjeux de demain
L’amélioration de la qualité et de la performance du patrimoine immobilier universitaire, en répondant notamment aux besoins de mise aux normes (sécurité, accessibilité,…) et de mise au standard international constitue encore un enjeu d’actualité pour le CUTP.
L’ENIT a été créée il y a près de 50 ans et compte encore quelques locaux nécessitant des lourdes rénovations :
L’IUT, quoique de construction plus récente (1992), souffre d’erreurs de conception, et de malfaçons dont la plus spectaculaire concerne son toit.
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5a - Réhabilitation des amphithéâtres de l’ENIT :
Le bâtiment réunissant les amphithéâtres (C,D et grand amphi) et la salle du conseil date de 1963, ils nécessitent aujourd’hui une réhabilitation complète et l’installation d’équipements numériques (sonorisation, vidéo, TBI, visioconférence) pour permettre de répondre aux enjeux en matière de formation interactive, à distance ou multi site.
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