Des séquelles psychologiques importantes
Le risque de chute constitue l'un des freins majeurs au maintien à domicile de sujets âgés ou déficients. Les conséquences d'une chute sont souvent graves (c'est le premier cas d'hospitalisation chez les personnes âgées) et, même lorsqu'elles ne le sont pas, elles laissent la plupart du temps des séquelles psychologiques importantes. A partir de 80 ans, une personne sur trois déjà victime d'une chute ou son entourage proche refuse un retour au domicile. S'il est accepté, l'expérience montre l'apparition d'un comportement d'évitement qui, petit à petit, réduit le périmètre d'activité et aboutit à une diminution de l'autonomie, conduisant à terme à un placement en institution.
Cette étude de la chute s'inscrit dans un travail plus large, mené depuis quatre ans par le Laboratoire de techniques en imagerie, modélisation et cognition (TIMC) de l'Institut d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (IMAG). Il porte sur le suivi de la santé de personnes en dehors du milieu hospitalier, à domicile – dans le cadre de l'Habitat intelligent pour la santé (HIS) –, mais aussi dans leurs loisirs.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--300910-,00.html
-------------------------------------------------------------------------------------
Dostları ilə paylaş: |