Travail sur photos On place quelques photos variées, la face contre la table. On relève la première : on écrit à son propos quelques lignes. On relève la seconde, on écrit à nouveau quelques lignes qui doivent se placer dans la suite des précédentes. Et on continue jusqu'à la dernière. Ce n'est pas facile : il faut trouver des biais subtils. En cette circonstance, il faut vraiment que l'imagination galope partout pour découvrir un chemin dans la suite des précédents. On peut d'ailleurs faire tourner les feuilles à chaque fois en plaçant le suivant devant une photo nouvelle et une idée nouvelle à compléter.
Dans le domaine de la création sur support, c'est vraiment infini la musique chinoise, le cinquième mouvement de la fantastique de Berlioz, des oeuvres de Brueghel, de Georges Latour et même n'importe quoi : un caillou, une miette, un chiffon de tableau, un rai de lumière...
Précisons que cela ne vient que plus tard, pour agrandir le champ d'inspiration. Mais pour en constituer la parcelle initiale, nous préférons travailler sans support extérieur, sans filet, sans recette parachutée à côté de ce terrain.
Il faut peut-être cependant que je signale combien la lecture d'un poème... Mais non, je vais d'abord présenter le roman.