Livre blanc
La discussion est insuffisamment avancée pour émettre un avis définitif sur les modalités de décision. Exemple : SPS (Solar Power System) il n’y a pas de critères bien définis pour émettre un avis, faute de critères de sélection préalables clairement définis et approuvés. Cependant, l’avis des membres de la commission J sur l’état actuel du white paper SPS était unanimement négatif, avec différents degrés d’opposition.
Trois principaux reproches ont émergé : 1. affirmations formulées de façon positive et non impartiale, 2. considérations vagues, sans examen du concept général, 3. traitement non équilibré des avantages et désavantages dans la dernière section.
Il a aussi été demandé de supprimer la section II, qui n’a pas sa place dans un document émanant de l’URSI. Plusieurs membres ont demandé un retrait pur et simple du texte tout entier.
Il est apparu par la suite que la position de la Com. J se différencie sur ce point de celle des autres commissions.
Commission inter-groupes :
Continuation dans l’état, pas de débat.
SCT :
Il a convenu de laisser le mandat en l’état. Le travail est jugé excellent, bien que peu actif et pas assez supporté. La communication croisée est difficile.
IUT :
Il n’y a pas ou peu de visibilité de l’action de l’URSI à l’IUT. Cette action est trop peu claire pour soumettre et organiser des activités.
Dans quels WG doit-on intervenir ? Le rôle de l’URSI à l’IUT est jugé trop limité.
Historic Radioastronomy WG :
Le rapport fait en AG est assez confus pour pouvoir émettre un avis justifié. Continuation de ce WG en l ‘état.
Seconde intercalaire :
Ce WG continue son travail. Les membres de la COMJ ont un avis négatif quant à la suppression de cette seconde(notamment du coté anglais) ou indifférent. Le débat d’opportunité sur la seconde intercalaire, par opposition à d’autres solutions (USA, UK en particulier) continue. On peut comprendre la position UK qui reste corrélée au maintien du méridien de Greenwich comme référence.
Intervention du Prof. Backer (USA) :
La NSF a demandé d’examiner les moyens de faire des économies sur les installations de radioastronomie financées par elle. Seraient dans la ligne de mire, les facilités qui sont surtout utilisées par des chercheurs non américains. L’argument est que les USA sont très généreux, et qu’il y aurait un manque de réciprocité.
Résolutions :
Personne n’a proposé de résolution .
Nomination de rédacteurs :
Peu de candidats sauf : Fomalont & Kobayashi (Advance in Radioastronomy) ;
Mc Cool et al (Optical fiber in Radioastronomy)
Nouvel éditeur à RRS : Ray Norris (Australia) en remplacement de P. Diamond (UK)
Sujets proposés : Detecting astroparticles with radio-telescopes ; CMB ; Calibration and imaging in low frequency radiotelescopes ; Phased arrays in radiotelescopes ; γ-ray bursters in radio ; High-frequency radiotelescopes.
Rapport sur l’IUCAF présenté par W. Baan (NL) .
Le problème posé par CLOUDSAT est évoqué.
Tasso Tzioumis (Australia) est élu comme représentant de la Com. J à l’IUCAF.
van Driel (France) et Shankar (India) restent.
Prochaine AG 2008 :
-
Villes proposées : Goteborg, Istanbul, Chicago (avec une meilleure chance)
-
Item envisagés : Observatory reports ; Phased arrays ; Signal processing ; Calibration and imaging ; Polarimetry ; Future large telescopes ; RFI mitigation ; High frequencies ; CMB ; Virtual Observatory and data access ; Space and radioastronomy
-
Splinter meetings (IUCAF, GWG, VSOP-2).
-
Et aussi : Posters ; Tutorials ; General lectures.
Com. J contact groups :
National Com. J representatives + Observatory direction.
Budget :
Com. J a supporté 3 jeunes scientifiques : (Australie, Chine, USA); décision prise en séance car l’annonce de cette possibilité n’avait pas été faite.
Le Prof. INOUE fera un rapport sur le site de l’URSI. A l’heure ou ces lignes sont rédigées, ce rapport n’est pas disponible en ligne.
4.1 Commentaires généraux
-
Le nombre de participants de la Com. J montre que celle-ci est majoritaire en nombre, relativement aux autres commissions.
-
Il y a un grand nombre de Français associés à des articles, mais pas en premier nom. Ceci rend la comptabilité délicate, et fausse peut-être les statistiques en nombre d’articles par pays.
-
La majorité en nombre de la Com. J est conte-balancée par l’apathie constatée lors des « business meetings ». Les quelques débats se sont concentrés sur :
-
Les SPS, qui ont fini par faire l’unanimité contre eux. C’est particulièrement dans ce domaine que la Com. J se différencie des autres Com. lors de cette AG. Le débat qui s’est déroulé autour de ce livre blanc, et la conclusion est certainement le fait marquant. Il est à remarquer que les débats n’ont pas été à savoir qui est pour ou contre, mais qui est modérément contre, ou violemment contre.
-
L’opportunité de la seconde intercalaire, qui reflète plutôt un conflit d’intérêt ente les européens, partisans du méridien de Greenwich et les autres. C’est ici un conflit USA – UK.
-
La faiblesse des échanges lors de ce business meeting ne reflète pas le contenu des présentations scientifiques, qui était d’un haut niveau. Par contre, il est révélateur de la dispersion entre les sessions, et du manque de coordination (préparation ?).
-
L’absence de proposition de résolution est tout aussi révélateur de l’absence de réflexion et de concertation internationale avant l’AG.
2.2 – Remarques du rédacteur.
L’aspect de gestion du spectre est attribué à la Com. E, ce qui est cohérent. Par contre la menace qui pèse actuellement sur le spectre des fréquences scientifiques (IUT-R et RSPG) n’apparaît pas de façon transparente dans les activités URSI, deux présentations présentation orales en Com. E étaient consacrées à ce sujet.
Là aussi, la radioastronomie apparaît comme marginalisée par rapport aux activités liées à l’industrie.
Cette particularité apparaît particulièrement par l’absence de proposition de résolutions. Il me semble indispensable que l’URSI renforce son identification à l’IUT, mais aussi au RSPG (RsCom), sous peine de perdre son influence internationale.
Dostları ilə paylaş: |