Ehs, électro-hyper sensibilité : des avancées à petits pas



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EHS, électro-hyper sensibilité : des avancées à petits pas


Côté reconnaissance de la dangerosité du bain d'ondes auquel nous sommes de plus en plus exposés, il y a de petits pas, qu'il nous faut mettre en avant pour défendre nos droits à ne pas accepter cette tendance :

1 - Recommandation ANSES pour un usage limité et encadré des technologies sans fil pour les enfants - 8 juillet 2016

https://www.anses.fr/fr/content/exposition-des-enfants-aux-radiofr%C3%A9quences-pour-un-usage-mod%C3%A9r%C3%A9-et-encadr%C3%A9-des-technologies             L’Anses publie ce jour une expertise relative à l’exposition des enfants aux radiofréquences et ses effets potentiels sur leur santé. Dans ses conclusions, l’Agence souligne que les enfants  peuvent être plus exposés que les adultes en raison de leurs spécificités morphologiques et anatomiques, et notamment de leur petite taille, ainsi que des caractéristiques de certains de leurs tissus. Elle émet une série de recommandations visant à adapter les valeurs limites réglementaires afin de réduire l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques, qui commence dès leur plus jeune âge du fait de l’expansion de l’usage des nouvelles technologies. L’Anses recommande dans ce contexte un usage modéré et encadré des technologies de communication sans-fil par les enfants.

Or les enfants seront encore plus exposés aux rayonnements électro-magnétiques avec le déploiement des compteurs communicants et tous leurs relais de rue…



2 - Décret encadrement des expositions aux REM sur le lieu de travail

http://www.nextinpact.com/news/100911-des-2017-employeurs-devront-proteger-leurs-salaries-contre-ondes-electromagnetiques.htm

Décret no 2016-1074 du 3 août 2016 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux champs électromagnétiques qui vise à protéger les travailleurs en général et ceux de moins de 18 ans (comme les femmes enceintes) en particulier.



3 - L'ANSES fait mine de s'intéresser à l'avis des EHS (Electro-hyper sensible) concernant le rapport qu'elle a publié à leur sujet : Consultation publique jusqu'au 15 septembre

https://www.anses.fr/fr/content/consultation-publique-sur-le-rapport-hypersensibilit%C3%A9-%C3%A9lectromagn%C3%A9tique-ou-intol%C3%A9rance

4 - Mise en place progressive et timide de la loi Abeille, précédemment détricoté par les Lobbies lors du vote

("Sénat, le PS détricote la loi sur les ondes au profit des lobbies" http://reporterre.net/Au-Senat-le-PS-detricote-la-loi)

→ Décret no 2016-1211 du 9 septembre 2016 relatif à l’information locale en matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques et au comité national de dialogue de l’Agence nationale des fréquences

https://www.legifrance.gouv. fr/affichTexte.do;jsessionid= 8C1161FCBA4459F0DC3C502A1AE657 5C.tpdila15v_3?cidTexte= JORFTEXT000033105888& dateTexte=&oldAction=rechJO& categorieLien=id&idJO= JORFCONT000033105856

5 - Et pourtant, L'Académie Européenne de Médecine Environnementale déclare :

(10/8/16) Selon l'EUROPAEM, qui vient de publier son "Guide CEM 2016", le principal traitement de l'EHS consiste à éviter au maximum l'exposition aux champs électromagnétiques (*). Cette association de médecins et scientifiques remarque que non seulement le nombre d'EHS est en augmentation, mais aussi celui de patients atteints de maladies chroniques sans cause déterminée. Elle demande aux autorités de permettre l'accessibilité des écoles, hôpitaux etc. pour les électrosensibles, et suggère des méthodes de diagnostic ainsi qu'un traitement, un mode de vie et une alimentation basés sur la réduction du stress oxydatif et nitrosatif généré par les rayonnements artificiels



Traduction de leur Abstract : (Traduction teslabel) :

Les maladies chroniques ou associées à des symptômes non spécifiques sont en augmentation. Le stress chronique engendré par nos activités sociales et professionnelles, ainsi que notre exposition aux polluants physiques et chimiques sont à prendre en compte par le médecin généraliste et autres intervenants des soins de santé, mais il semble désormais nécessaire d'y ajouter notre nouvelle exposition aux champs électromagnétiques (CEM). Les médecins sont de plus en plus confrontés à des problèmes de santé aux causes non identifiées. Il y a des indications claires (études, observations empiriques, récits des patients) d'une interaction entre exposition aux champs électromagnétiques et problèmes de santé. Les différences de sensibilité individuelle et les facteurs environnementaux sont trop souvent négligés.

Les nouvelles technologies sans fil ont été introduites sans aucune certitude quant à leurs effets sur la santé, ce qui soulève de nouveaux défis pour la médecine et de la société. Notamment, la question des effets dits non-thermiques et celle des conséquences potentielles à long terme d'une exposition à faible dose ont été à peine abordées avant l'introduction des technologies à radio-fréquences (3 MHz à 300 GHz) telles qu'antennes-relais de radio et de télévision, hotspots, routeurs et appareils individuels wi-fi (smartphones, tablettes etc.),  téléphones portables et stations de base, périphériques bluetooth... Idem pour le transport du courant électrique et les appareils qui émettent des champs magnétiques ELF ou MF (3 Hz à 3 kHz), et enfin pour certains dispositifs électroniques provoquant des émissions parasites de basse fréquence (3 kHz à 3 MHz), tels que les lampes fluorescentes compactes.

On a d'une part une présomption forte qu'une exposition de longue durée à certains champs électromagéntiques constitue un facteur de risque de maladies telles que certains cancers, la maladie d'Alzheimer, et l'infertilité masculine. Et d'autre part, l'émergence des cas d'hypersensibilité électromagnétique (EHS), qui est de plus en plus reconnue par des autorités sanitaires, services d'aide aux personnes handicapées, professionels de santé, hommes politiques, ainsi que des tribunaux.

 Nous recommandons de traiter cliniquement les EHS dans le cadre des maladies multisystémiques chroniques, mais en reconnaissant que la cause sous-jacente reste l'environnement. Au début, les symptômes de l'EHS ne se produisent que de temps en temps, mais au fil du temps, ils peuvent augmenter en fréquence et gravité. Ces symptômes incluent habituellement maux de tête, difficultés de concentration, troubles du sommeil, dépression, manque d'énergie, fatigue et symptômes pseudo-grippaux. Un historique médical complet, qui devrait inclure tous les symptômes, quand et où ils se sont produits, et dans quelle exposition aux CEM, est la clé pour établir le diagnostic. L'exposition aux CEM est généralement évaluée par des mesures de champs électromagnétiques à la maison et au travail. Certains types d'exposition aux CEM peuvent être évalués en demandant au patient quels sont les émetteurs dans son environnement. Il est très important de prendre la sensibilité individuelle en compte. Le traitement devrait se concentrer principalement sur une réduction de l'exposition aux CEM, donc en diminuant ou éliminant les émetteurs et autres sources de CEM à la maison et au travail. Mais la réduction de l'exposition aux CEM devrait également être étendue aux espaces publics tels que les écoles, les hôpitaux, les transports publics et les bibliothèques pour permettre aux personnes EHS une accessibilité et une utilisation sans entraves. Si l'on parvient à réduire suffisamment leur exposition aux CEM préjudiciables, leur corps aura une chance de récupérer, leurs symptômes diminueront ou même disparaîtront. De nombreux exemples ont montré que de telles mesures peuvent se révéler efficaces.

Pour accroître l'efficacité du traitement, on devrait également aborder les autres facteurs environnementaux. Tout ce qui favorise l'homéostasie permet d'augmenter la résilience du patient face aux problèmes de santé, et en particulier d'éviter les effets néfastes de son exposition aux CEM.

Il semble de plus en plus évident que l'exposition aux CEM nuit gravement à la capacité de régulation du stress oxydatif et nitrosatif chez les personnes touchées. Cela expliquerait aussi pourquoi le niveau de sensibilité est si variable, et pourquoi les symptômes sont si variables et nombreux. Un traitement diminuant les effets néfastes de la peroxynitrite, comme on en utilise de plus en plus dans le cas de maladies multisystémiques, fonctionne avec succès.
Le présent Guide CEM donne un aperçu des connaissances actuelles concernant les risques sanitaires des CEM, et propose des recommandations pour aider les EHS à améliorer et restaurer leur santé (diagnostic, traitement, mesures d'accessibilité), et pour développer des stratégies de prévention.

C'EST IMPORTANT CAR : la législation sur le handicap devrait permettre l'accès des lieux publics aux handicapés, y compris aux EHS, considérés comme handicapés depuis le jugement de Toulouse (été 2015 – Cas de Marine Richard, journaliste réfugiée dans les montagnes ariégeoises).



6 – Justement, on parle plus des électro-sensibles dans les média, exemple de Marine Richard, qui par son écriture vulgarise la connaissance de cette affection :

  • Passée sur France Culture – Emission "Les Pieds sur Terre" – "Robinsonnades" du 1er sept 2016, téléchargeable sur : http://rf.proxycast.org/1204231970112937984/10078-01.09.2016-ITEMA_21063766-0.mp3

  • Le récit de sa plongée vers l'état d'EHS, téléchargeable en pdf sur son blog : http://www.next-up.org/pdf/Marine%5FRichard%5FSous%5Fl%5Fondee%5F2012.pdf

Pour en savoir plus sur le roman très documenté qu'elle a écrit sur le thème des EHS et de l'exposition aux Rayonnements Electro-Magnétiques : "Sans Mobile" . Voir son interview sur son blog : http://souslondee.blogspot.fr/

Un collectif des Faucheurs volontaires d’antennes traqué par d’obscurs barbouzes moustachus et paranoïaques à la solde des industriels de la téléphonie. Des babas-cool ariégeois vêtus de peaux de bêtes incarnant la résistance et la joie avec les moyens du bord. Et au milieu, un couple électrosensible qui est prêt à toutes les fuites pour protéger son bébé à naître...
Se présentant comme un thriller rocambolesque, Sans mobile emprunte son intrigue très rythmée aux séries télévisées et sa langue à une littérature policière « à la française » qui ne fuit ni le comique ni une tendresse sans concession pour ses personnages. Le texte est parsemé de notes qui renvoient à un abécédaire permettant un tour d’horizon de l’état actuel de la recherche scientifique sur l’impact des télécommunications sans-fil.

Sans mobile, Marine Richard, 224 pages, 19 euros commandable sur Le Square Éditeur, 3 Square Alice, 75014 Paris / asredojevic@lesquare-editeur.fr


Des instances de santé très verrouillées


En termes d'arguments pour refuser les compteurs communicants, celui de la santé est majeur, mais controversé, car :

On nous dit : "la législation en vigueur est respectée".

Or c'est une législation faite pour l'industrie, qui ne protège de rien, avec par exemple,



  • des normes officialisées entre les 2 tours de l'élection présidentielle de 2002,

  • et qui sont très élevées donc jamais atteintes (potentiellement létales immédiatement à ce niveau),

  • sensées ne s'appliquer que pour une durée de 6 minutes et pas pour une exposition permanente,

  • et qui sont contestées même par le Parlement Européen

Les instances censées nous protéger ont des conflits d'intérêts patents avec l'Industrie

Pour comprendre pourquoi l'OMS n'a classé les REM "que" comme "potentiellement cancérogènes", malgré le fait que les Assurances ne couvrent plus les risques associés depuis environ 15 ans,



  • Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques

http://reporterre.net/Comment-les-lobbies-nous-font

  • L'affaire Repacholi : "Téléphonie mobile: trafic d’influence à l’OMS ?" - Agoravox - 26/01/2007

http://www.robindestoits.org/L-affaire-Repacholi-Telephonie-mobile-trafic-d-influence-a-l-OMS-Agoravox-26-01-2007_a311.html

  • DISCREDIT PUBLIC DE L’OMS

http://www.robindestoits.org/DISCREDIT-PUBLIC-DE-L-OMS-2007_a462.html

  • Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

http://www.robindestoits.org/Mises-en-cause-de-l-expertise-officielle-sur-les-dangers-de-la-telephonie-mobile_a546.html

  • Sénat, le PS détricote la loi sur les ondes au profit des lobbies

http://reporterre.net/Au-Senat-le-PS-detricote-la-loi

  • "L'absence de risque" des compteurs Linky est cautionnée par des mesures de L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR), sortie juste pour le Congrès National des Maires à Paris au printemps dernier.

    • Or, selon le CRIIREM (Centre de Recherche Indépendant sur les Rayonnements Electro-Magnétiques), ces mesures n'ont pas été faites avec un protocole valide

Voir : "ALERTE : Compteurs Linky et ANFR" du 08/06/2016 http://www.criirem.org/autres-emetteurs/alerte-compteurs-linky-anfr

  • Et l'ensemble des mesures d'exposition de la population aux ondes telles que données par l'ANFR semble prouver que ces mesures sont délibérément revues à la baisse pour faire croire qu'il n'y a pas d'exposition

Voir : « Étude indépendante » sur le Linky, la main mise de l’ANFR", du 21/07/2016  http://www.criirem.org/autres-emetteurs/etude-independante-linky-main-mise-de-lanfr)

Les associations pouvant représenter les intérêts de l'environnement et les impacts sur la santé des citoyens ont été fortement "filtrées" par un décret de 2011 qui exclut la majorité d'entre elles des instances consultatives où elles pourraient avoir un rôle d'alerte et d'influence sur les décisions prises. C'est bien résumé par la plume de Corinne Lepage, dans l'article de Rue89 du :



http://rue89.nouvelobs.com/blog/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879?page=3

 "Le décret qui entube en douce les assos pour l'environnement. "



Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations. Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances. Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre. Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d'alerte n'a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause.

En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions. Ainsi le gouvernement s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

Arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances



Article 1 (Cite: Code de l'environnement - art. L141-1 (V) Code de l'environnement - art. R141-21 (V)

Une association agréée dans le cadre national au titre de l'article L. 141-1 du code de l'environnement souhaitant prendre part au débat sur l'environnement se déroulant au sein de certaines instances consultatives nationales satisfait la condition visée au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement lorsqu'elle justifie, pour l'exercice précédant la date de dépôt de la demande, d'un nombre de membres à jour de leur cotisation supérieur à 2 000. Ces membres doivent être domiciliés dans au moins six régions, dont aucune ne peut regrouper plus de la moitié du nombre total des membres.



Un certain nombre de scientifiques dévoyés donnent une caution scientifique aux intérêts industriels au détriment des populations car il n'y a presque plus de recherche indépendante des financements industriels

Pour information, voici un article (Validite des etudes medicales (307 Ko)) où s'exprime le Dr Richard Horton, le rédacteur en chef du journal médical le plus prestigieux (the Lancet), concernant la manière dont la science est dévoyée pour cautionner l'industrie, avec de nombreux conflits d'intérêts…

En voici un extrait :

"Un aveu choquant de l’éditeur de The Lancet, la revue médicale la plus estimée au monde, a été pratiquement ignoré par la grande presse et les médias dominants. Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a récemment fait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses.

Horton a déclaré:

« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. »


Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation."

Donc, en résumé, il faut utiliser tous les arguments pour refuser, pas seulement ceux de la santé, car, comme vous le voyez, les instances de santé, et de nombreux scientifiques, ainsi que la loi, sont souvent plutôt au service des industriels que de la protection des populations.



Des pouvoirs publics et une justice nationale qui soutient souventles intérêts industriels au détriment des populations

On le voit bien aussi avec la radiation du Conseil de L'Ordre des Médecins cet été de l'éminent Professeur Henry Joyeux pour avoir "osé" soulever le problème de la toxicité de l'aluminium dans les vaccins et la pénurie de vaccins "simples" organisée par les industriels, alors même que la ministre de la santé, Marisol Touraine, promettait un débat national sur le sujet, débat qui est annoncé mais ne vient toujours pas – et ne viendra peut être jamais . Il faut dire que si vous lisez l'article :



http://www.leparisien.fr/societe/la-fracassante-demission-d-un-haut-cadre-de-la-sante-publique-20-02-2016-5564049.php

Vous verrez que Thomas Dietrich, qui a dirigé pendant un an le secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS)*, démissionne  et lance un pavé dans la mare : « la démocratie dans le domaine de la santé n’est qu’une vaste mascarade montée par les politiques», suite à des pressions importantes autour du futur "débat" sur la vaccination…



*"Créé par une loi de 2004, cet organisme est constitué de 120 membres, représentants l’ensemble du paysage de la santé : usagers, professionnels du soin, élus, chercheurs, assureurs, laboratoires… Sa mission est simple : rendre des avis indépendants pour éclairer, notamment les parlementaires et le ministère."

Pour Linky, certains conseillent carrément de ne pas mettre en avant les arguments  sur la santé, car ils risqueraient de ne pas être utilisables d'un point de vue juridique, tant les tant les recours juridiques ont été verrouillés  en amont  par les instances officielles, sous la pression des Lobbys.  (Voir par exemple le document d'Annie Lobé "Linky stratégie judiciaire pour les communes" en pièce jointe, où elle fait le point sur ce verrouillage des recours possibles concernant la santé et le principe de précaution, et conseille les communes ayant délibéré, en terme de stratégie judiciaire si leur délibération est déférée devant leTA).

En voici un extrait :

"S’il a fallu la rigueur scientifique d’un couple de chercheurs / syndicalistes aussi chevronnés et intègres qu’Henri Pézerat et Annie Thébaud-Mony pour vaincre le lobby de l’amiante au terme d’un combat acharné de vingt ans (plus vingt années supplémentaires depuis l'interdiction !) nous devons admettre que s’agissant des ondes électromagnétiques, depuis la mort en 2006 de Roger Santini (INSA de Lyon) et de la professeure Madeleine Bastide en 2007 (Faculté de pharmacie de Montpellier), personne n’est en mesure de relever le gant, en France.

Pour voir, entre autres,  ses travaux sur la mort des embryons de poulets soumis aux ondes des téléphones portables, et les menaces subséquentes subies par Madeleine Bastide avant sa mort, voir l'excellent documentaire de Sophie Legall "Mauvaises Ondes", visionnable sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=KVd3NXvTH4s



Bien au contraire, les industriels et leurs scientifiques inféodés : Joe Wiart (Laboratoire R&D de France Telecom-Orange, Bernard Veyret et Isabelle Lagroye (Laboratoire de physique des interactions onde-matière à Bordeaux, renommé depuis), René de Sèze (Ineris), Martine Hours (Fondation Radiofréquences et santé) ont totalement verrouillé la recherche. Quant aux chercheurs ayant mis en évidence des effets délétères des ondes GSM, Pierre Aubineau (CNRS, Bordeaux) n’a jamais publié son étude démontrant l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique chez le rat par les ondes GSM, Gérard Ledoigt (Université de Clermont-Ferrand) n’a pas insisté après la parution de son étude démontrant un effet délétère des micro-ondes de la téléphonie mobile sur la croissance des tomates.

En France, la « controverse scientifique » s’est éteinte, faute de combattants. Aujourd’hui comme hier, « pour l’instant, rien n’est prouvé » et « en l’état actuel des connaissances, le groupe d’experts ne reconnaît pas l’existence d’un risque pour les populations exposées » : tel est le leitmotiv. Et, comme elle l’a fait pour les affaires de téléphonie mobile, s’agissant du Linky, la justice française chapeautée par le Conseil d’Etat et la Cour de cassation exigera que la nocivité des ondes soit prouvée scientifiquement pour sanctionner ENEDIS /GRDF. Elle n’est donc pas près de faire obstacle au déploiement du Linky, Gazpar et Cie.

Rappelons à cet égard qu’après les deux premiers succès à Saint-Cyr-l’École (78, Tribunal administratif de Versailles, 2003) et Port-de-Bouc (13, CE n° 272446 du 11 février 2005), toutes les autres affaires judiciaires impliquant des communes ont été, au final, perdues par les maires qui avaient tenté de protéger les enfants contre l’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile. Le Conseil d’Etat a fini par trancher le 26 octobre 2011 dans trois arrêts édictant l’incompétence du maire, considérant que le législateur avait créé une « police spéciale des communications électroniques confiée à l’Etat » (CE n° 326492, CE n° 329904, CE n° 341767).

Et rappelons également que ne figurent dans aucun rapport officiel les décès de quatre enfants atteints de la même forme rarissime de cancer du cerveau, le gliome du tronc cérébral. Ces quatre enfants fréquentaient deux écoles surplombées par des antennes-relais à Saint-Cyr-l’Ecole (78) et à Ruitz (62), ce qui est détaillé dans l’article consultable à l’adresse suivante : http://www.santepublique-editions.fr/objects/08-quatre-gliomes-du-tronc-cerebral-chez-l-enfant-asaint-cyr-l-ecole-et-a-ruitz.pdf

Depuis la première affaire de téléphonie mobile qui lui a été soumise, le Conseil d’Etat a largement confirmé son appui aux opérateurs. Sur l’affaire Linky, il a déjà statué le 20 mars 2013 en faveur d’ERDF (devenue ENEDIS le 30 mai 2016), sur les mêmes arguments déjà développés dans les 3affaires de téléphonie mobile. Or, comme vous le savez, le Conseil d’Etat « chapeaute » tous les tribunaux administratifs.

Il est donc vain de soulever des moyens juridiques basés sur les dommages sanitaires pour refuser le Linky. Les procédures invoquant le principe de précaution, dont le Conseil d’Etat a considéré le 19 juillet 2010 qu’il n’était « pas méconnu » par la réglementation actuelle, n’aboutiront pas non plus, comme le prouve le fait que depuis son inscription dans la constitution française en 2005 (il y a onze ans !), aucune jurisprudence basée sur ce principe n’a permis de protéger la population dans quelque affaire de santé publique que ce soit."

Si vous voulez en savoir plus…


Plus que jamais, nous ne pourrons nous préserver, ainsi que la santé de nos enfants, que si nous agissons nous même, et au niveau citoyen. En l'état actuel des choses, il n'y a rien à attendre des pouvoirs publics en la matière.

Nous sommes en année électorale : profitons-en !

Un espoir d'amélioration au niveau français, avec des candidats alternatifs "sensibles à la problématique des ondes" pour les présidentielles ?

En année électorale, vous pouvez apostropher vos candidats sur le sujet des ondes et du Linky pour voir leur position (en se souvenant peut être de la petite phrase de Charles Pasqua "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient", car, une fois au pouvoir, ils appliqueront sans doute la ligne que leur parti a toujours adoptée jusqu'ici…)

A moins que des candidats présidentiels "alternatifs", ayant toujours alerté sur les dangers des rayonnements électro-magnétiques, comme Michèle Rivasi (fondatrice du CRIIREM, et que l'on voit dans le film "Mauvaises Ondes" dénoncer les normes de protections beaucoup trop hautes, et fixées par des "experts" en conflit d'intérêt), qui se présente pour la présidentielle, avec Europe-Ecologie Les Verts, ne puissent représenter un nouvel espoir pour les populations.

Sur ce site, vous pouvez contribuer à rédiger le programme de EELV sur leur "plate-forme" participative, alors, inondons-les de messages pour demander que les normes de protection des populations vis-à-vis des rayonnements électro-magnétiques soient réellement protectrices, l'arrêt du déploiement des compteurs communicants Linky, Gazpar et Compteurs à eau, la création de zones blanches pour les électro-sensibles, l'absence de WIFI dans les établissements scolaires, etc…

Pour information, le message reçu de Michèle Rivasi :

Bonjour,


Vous m'aviez contactée au sujet de l'électro hypersensibilité, et plus généralement sur l'impact des ondes sur la santé, par le biais des antennes, du wifi ou du controversé compteur Linky

Sachez que je mobilise depuis de nombreuses années sur le sujet de l'impact sanitaire des ondes, avec la création du CRIIREM,  et pour faire reconnaitre l'électro hypersensibilité, notamment lors d'un grand Colloque à l'Assemblée nationale en Février dernier.

Mobilisée avec les associations de personnes électro hypersensibles, j'ai initié un projet de lieu d'accueil et d'hébergement en "zone blanche" dans les Hautes-Alpes et malgré les nombreux obstacles auxquels nous devons faire ça, j'espère qu'il verra le jour dans les mois qui viennent…

Régulièrement, je soutiens les associations de riverains qui s'opposent à l'implantation d'antennes-relais auprès de leur habitation ou d'un lieu sensible (école, hôpital…) et j'ai poussé ERDF à faire des mesures indépendantes concernant le Linky

Par ailleurs, j'ai réuni des associations européennes en janvier dernier pour créer une initiative citoyenne européen afin que la Commission européenne se saisisse enfin  de cette question majeure de santé publique !

Mon mandat d'eurodéputée est consacrée à la lutte contre les abus des multinationales qui, souvent avec le laxisme des autorités, méprisent notre santé et notre environnement pour mieux choyer leurs actionnaires. C'est le cas aussi bien dans le l'industrie de la téléphonie que dans les secteurs pharmaceutiques.

J'ai pour habitude de ne rien lâcher et j'entends maintenant porter la voix des écologistes à la prochaine élection présidentielle en 2017. J'ai toujours su garder contact avec la société civile et je veux rester cette passerelle nécessaire entre les mondes associatif et militant et le monde politique.

En espérant vous voir à mes côtés pour cette échéance et lors des prochaines batailles.



Merci de votre soutien,     Michèle Rivasi
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