se cacher, ou tout au moins ne pas avoir de contact direct avec ceux sur lesquels ils assurent leur domination. La méthode moderne des bains de foule relève d'une démagogie nécessité par l'effondrement des catégories du sacré ; l'homme politique tente ainsi de faire croire, en espérant un effet métaphorique, que proximité physique vaut compréhension des problèmes, donc volonté de les résoudre.
292 Pour les connaisseurs, l'affaire Janès, et la fourniture de matériel aux PTT de l’époque (début des années 60).
293 « ...Mais en même temps, réalité du non-être dont l'intuition accompagne irrémédiablement l'autre (la réalité de l'être) puisqu'il incombe à l'homme de vivre et lutter, penser et croire, garder surtout courage, sans que jamais le quitte la certitude adverse qu'il n'était pas présent autrefois sur la terre et qu'il ne le sera pas toujours, et qu'avec sa disparition inéluctable de la surface d'une planète elle aussi vouée à la mort, ses labeurs ses peines, ses joies ses espoirs et ses œuvres deviendront comme s'ils n'avaient pas existé , nulle conscience n'étant plus là pour préserver fût-ce le souvenir de ces mouvements éphémères sauf, par quelques traits vite effacés d'un monde au visage désormais impassible, le constat abrogé qu'ils eurent lieu c'est-à-dire rien ».(C Lévi-Strauss, dernières lignes des mythologiques). Lévi-Strauss appartenait à part entière, à la classe dominante ; A l'instar de J Monod dont il partageait le pessimisme réaliste, il n'a jamais été marginalisé, car le remède, destiné alors pour empêcher que ne développe ce pessimisme propre à entraîner les hommes vers la recherche d'un destin individuel, aurait été pire que le mal.
294 La prohibition de l'inceste étant la plus contraignante et la moins naturelle, puisque c'est entre les membres d'un même clan que naissent les première relations affectives.
295 Ils ont beau jeu, puisque les textes sont la plupart du temps accessibles au public non spécialiste sous forme de traductions toujours contestables, et que las textes originaux (à l’instar de ceux de Nostradamus) sont suffisamment ambigus pour qu'on puisse leur faire dire n'importe quoi, en particulier une chose et son exact contraire.
296 Aristote a dominé la pensée philosophique et scientifique occidentale durant presque deux millénaires.
297 Seuil, 1979, 1989.
298 Pour le chercheur scientifique, c'est par exemple obtenir le maximum de crédit de fonctionnement. Ce qui engage certains à coopérer avec l'armée alors qu'ils sont viscéralement antimilitaristes.
299 C'est ce qu'on appelle ce laisser prendre au jeu.
300 Critique de la raison pure, opus cité, page 509 et suivantes.
301 C'est moi qui souligne.
302 En fait, il existe bien un tissu épistémologique qui englobe les activités de la science, mais il ne semble pas qu'on puisse encore tirer grand chose des visions globales. La myopie considérer naguère comme un défaut, serait plutôt maintenant une qualité
303 L'exposition des concepts d'espace et de temps constitue, chez Kant, L'esthétique transcendantale ; pour Kant, l'espace et le temps sont des intuitions pures à priori, c'est-à-dire ne devant rien à l'expérience et formant les conditions même de notre conscience (le temps), et du monde extérieur (l'espace).
304 En mécanique quantique, le processus de mesure ne peut pas être dissociée de la mesure (et de son résultat) elle-même. En relativité, restreinte ou générale, toute mesure dépend du référentiel de celui qui mesure. Ainsi un observateur peut voir deux événements simultanés, alors qu'un autre verra l'un précéder l'autre ou lui succéder.
305 Selon ce que l'on pourrait appeler le théorème de Popper, la probabilité soit vraie, donc qu'elle établisse entre la réalité qu'elle veut représenter et les espaces fictifs bases de la théorie des isomorphismes parfait, tend vers 0 lorsque qu'augmentent les exigences théoriques d'adéquation. Et nous nous trouvons effectivement, avec cette théorie cosmologique faces à de très fortes exigences, les plus fortes qu'un discours scientifique puisse avoir. Mais ce n'est pas tout, comme nous allons le voir, la méthode elle-même est contestable, et certaines hypothèses sous-jacentes et rarement explicites sont également contestables.
306 « D'une part, l'hypothèse d'homogénéité implique l'existence d'un temps cosmique unique commun à tous les observateurs dans l'Univers. En effet ceux-ci peuvent (en principe) voir la même séquence d'événements se dérouler en fonction du temps (par exemple le décroissance de la température du 3K ou de la densité du fluide de galaxies) et utiliser cette séquence pour synchroniser leurs horloges. Notre modèle cosmologique sera donc affecté d'un temps cosmique unique ». (Chronique de l'espace-temps, Masson1994, A Mazure et al). Qu'importe si l'univers n'est homogène que très approximativement, et en particulier pas du tout aux lieux occupés par les hypothétiques observateurs. En fait c'est la fameuse radiation à 3°K, qui serait le repère absolu ; c'est aussi l'une des données expérimentales cruciales sir lesquelles se fondent les théories du Big bang. Mais n'est-ce pas trop demander à un phénomène qui pourrait peut-être s'expliquer d'autres façons ?
307 Pour les objets microscopiques la température est liée à une énergie caractéristique, 1ev correspond à sensiblement à 12 000K. La température ordinaire correspond donc à la très faible énergie de 1/40ev.
308 C'est-à-dire qu'on pose, non pas en vertu de sa crédibilité, mais parce qu'elle permet de contourner une insurmontable difficulté sans être en contradiction flagrante avec le reste de la théorie. Par exemple, le petit coup de pouce de Dieu lorsqu'on n'a plus d'argument, autre forme des desseins impénétrables.
309 Qui englobe les théories scientifiques et mythiques de l'origine de l'univers.
310 En Amérique, les créationnistes mènent contre la science un combat qui est loin d'être perdu, précisément parce que la science n'est crédible qu'auprès de ceux qui ont une information scientifique suffisante pour saisir au moins les principes de la démarche scientifique, et qui, au moins ont confiance en ses méthodes.
311 Mythes, rêves et mystères, page 52-53.
312 En relisant mon texte, je constate que j'ai totalement oublié le nom de l’auteur et le contenu du livre !
313 Il donne à tous une magnifique leçon d'humilité avec ses célèbres opuscules La physique en questions, Vuibert, 1980. Des problèmes tout bêtes, mais sur lesquels on se casse parfois les dents. Je relaterai dans le tome II de ce travail quelques éléments de ma propre expérience, concernant la formation des enseignants.
314 Qu'on y trouve le germe de la pensée moderne est bien évident puisque nos connaissances se sont construites à partir de cette base. Mais au cours de son évolution la pensée, en affinant ses observations à subit, ou s'est imposé des mutations d'une telle profondeur qu'il ne reste plus grand chose des origines !
315 L'athéisme scientifique (et philosophique) est un phénomène très récent. La raison principale est certainement que jusqu'à une période récente, il était très dangereux d'être athée ; on risquait non seulement son statut social, si l'on avait émergé du peuple, mais sa vie. A la fin du 16ésiècle, Giordano Bruno est mort sur le bûcher pour avoir simplement soutenues des théories contraire aux dogmes du catholicisme, et Galilée aurait bien pu connaître le même sort sans de puissants soutiens, en particulier du pape Urbain VIII, qui n’apprécia guère de se retrouver dans le Dialogue sur les deux principaux systèmes do monde, sous les traits de Simplicio.
316 Einstein a été influencé par la philosophie de Spinoza dans la mesure où le dieu de Spinoza, par bien des aspects n'est pas contradictoire avec la science moderne, à condition d'identifier l'ensemble des lois physiques avec la volonté de Dieu. Spinoza nous donne une définition de Dieu qui nous apporte une première indication concernant notre sujet: «Par Dieu , j'entends un être absolument parfait, c'est-à-dire une substance consistant en une infinité d'attribut, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.» (Début de l'Ethique). Pourquoi pas remplacer le mot Dieu par : « ensemble des lois qui gouvernent l'univers et qui sous-tendent la science ». Dans le Court trait : « Dieu ne peut pas s'abstenir de faire ce qu'il fait », voilà pour le déterminisme des lois, puis : « Il a crée toute chose si parfaite qu'elle ne peut l’être davantage ». Voilà l'idée d'une perfection en marge de la science. Revenons à l'éthique, proposition XV : « tout ce qui est, est en Dieu, sans Dieu, ne peut ni être ni être conçu ». Einstein a toujours été de ceux qui affirmaient avec force que c'est la théoriequi définissait le fait. Ce qui est une façon d'affirmer que les choses n'existent que relativement à la science. La proposition XVII «Dieu agit d’après les seules lois de sa nature, et sans être contraint par personne », fait, en Dieu, de la science et de la nature une seule entité : la nature agissant dans le cadre de ses lois qui sont finalement celles que l'homme découvre. On pourrait poursuivre les citations justifiant les raisons qui ont permis à Einstein, archétype du savant croyant, de ne pas voir de contradiction entre l'existence d'un Dieu et les fondements de la science.
317 Donc dépend fortement de l'environnement du fœtus et du jeune enfant.
318 Selon toute vraisemblance, et à constater les rapports qu'entretiennent entre elles les nations dites civilisées, les espèces intermédiaires se sont détruites mutuellement, les plus évoluées restant maîtres du terrain, jusqu'au moment où les capacités s'étant équilibrées, la recherche d'ententes l'emporte sur la volonté de destruction.
319 «Vu de façon idéalisée, le passage des préhominiens d'une marche à quatre pattes à la locomotion pédestre de l'homme se traduit par une série de libérations successives : celle de la tête par rapport au sol, celle de la main par rapport à la marche et, dans le même élan de verticalité, comme une cathédrale gothique libérée des lourds piliers romane, celle de la voûte crânienne par rapport au massif facial. Les remaniements osseux crânio-faciaux et le vaste espace ainsi offert s'associe à l'expansion du cerveau qui trouve à s'y loger ». (J.D Vincent, La chair et le diable, O Jacob, 1996)
320 L'existence de ces entités, assemblés de neurones, affectées à des tâches déterminées, en interaction continue, entre elles, et les stimuli venant de nos sens, est postulée en particulier par Edelman (opus cité). Il est probable cependant qu'une relative stabilité est assurée par une importante redondance et la capacité qu'ont ces cartes d'être réaffectées à d'autres emplois que le leur, en cas de besoin.
321 Mais comment décider de ce qui sera bon ou mauvais ? Ces cartes dont le rôle est probablement essentiel dans tout ce qui est mémoire, se multiplient au cours de nos interactions avec le monde, en particulier au cours de nos efforts pour acquérir des compétences et des connaissances nouvelles. Cette ouverture à la nouveauté, que nous voulons, a bien comme but de nous faire changer. Mais comment saurions-nous, à l'avance, si ce changement nous sera favorable. La culture est finalement un risque permanent puisqu'elle peut nous entraîner à mettre notre sécurité, et parfois même notre vie, en danger.
322 J D Vinent (La chair et le diable), nous rappelle, et il ne s'agit sans doute pas d'une fable, car l'expérience aurait été plusieurs fois effectuée, que « Frédéric II, empereur d'Autriche […] avait conçu de faire élever deux enfants isolés à leur naissance à l'écart de tout contact langagier pour savoir si la langue qu'ils parleraient spontanément serait l'hébreu, mère des langues, le grec ou le latin. Les enfants restèrent définitivement muets ». (Note, page 294).
323 Selon J D Vincent (opus cité, page 109), « R Dunbar a montré que la taille du néocortex des primates est proportionnelle à la taille de leurs groupes sociaux. » Si l'on admet, avec l'explication évolutionniste, que le développement du néocortex favorise les contacts entre les individus, on comprend ce qui a provoqué la brusque évolution de l'espèce humaine : l'augmentation du groupe provoque le développement du cortex et réciproquement. Mais dans tous les phénomènes de ce genre, des régulations interviennent nécessairement (quand elles n'interviennent pas le système s'autodétruit par emballement.
324 Et même plus, c'est déjà l'image du Léviathan qui se profile, et qui fera l'objet du tome III de ce travail. J D Vincent, opus cité, page 93: « Derrière l'autre, il y a les autres, avec leur regard de colère ou leur sourire de tendresse, leurs mains qui caressent ou leurs poings qui se ferment ; derrière l'homme, il y a le monde des hommes.»
325 On doit imaginer que ses potentialités se développent par un contact magique avec son père spirituel, le magicienWotan.
326 Job § 40-41, Psaume 7414, Isaïe 271. C'est manifestement un ennemi de Dieu ; « Ce jour là Yahvé châtiera / de son épée dure grade et forte, / Léviathan, le serpent fuyard / Léviathan le serpent tortueux : il tuera le dragon de la mer.» (Isaïe). Siegfried tue le dragon, mais n'échappe pour autant à la malédiction dont celui-ci a hérité.
327 La tempête qui apporte la pluie bienfaisante, le soleil qui dessèche mais apporte son énergie, etc.
328 Introduction. Il y a, du Léviathanune version anglaise et une version latine.
329 Avec une ouverture sur la société tout entière bien plus grande aujourd'hui qu'hier.
330 Le terme est pris dans le sens très général de cité, rassemblement humain qui s'est doté d'une structure de protection.
331 Entre autre le président en exercice de la république française ; et sans doute d'autres républiques. Théoriquement des dispositions légales existent pour fautes graves, mais elles ne sont jamais appliquées tant les procédures sont complexes.
332 Le grand banditisme cherche avant tous à tourner les lois pour s'assurer de plus gros profits ; mais quand on constate que les génies du crime pourraient s'assurer d'immenses fortunes tout à fait légalement, comme un bon nombre de gangsters suffisamment malins pour contourner les lois en toute légalité, on peut penser que ceux-là ont d'autres motivations.
333 Naguère encore le pouvoir économique s'appuyait pour prospérer sur le pouvoir politique, mais il semble qu'aujourd'hui, ce soit le pouvoir politique qui soit sous la tutelle du pouvoir économique.
334 J D Vincent (opus cité, page 100), parle code d'éthique, règles de conduite qui permettent aux individus d'une même espèce de cohabiter dans des conditions optimales, c'est-à-dire compte tenu des difficultés inhérentes à la vie communautaire, le moins mal possible.
335 Certaines nations ont rendu les votes obligatoires, ce qui ne fait sans doute que renforcer le mépris pour un système, qui ne peut plus que se donner l'illusion d'être un sujet d'intérêt.
336 D'un milieu intelligemment athée, naissent des athées, comme d'un milieu intelligemment croyant, naissent des croyants. Par contre, de milieux bornés athées peuvent émerger des croyants, et de milieux religieusement bornés, émergent des athées. Allez donc savoir pourquoi on assiste à une montée de l'athéisme (l'engouement actuel pour le paranormal n'est pas un phénomène religieux).
337 Cet écueil existe depuis toujours. Par exemple, dans l'enseignement des sciences et des mathématiques, une preuve jugée suffisante à un niveau donné, ne l'est pas à un autre niveau. Sans que l'adage qui peut le plus peut le moins ; une preuve, jugée correcte à un niveau donné peut être considérée sans valeur à un niveau inférieur, car s'appuyant sur des théorèmes qui n'ont aucun sens à ce niveau. Par exemple une démonstration algébrique faisant intervenir les nombres complexes à un niveau où ils n'ont pas encore été définis, n'a évidemment aucun sens.
338 Je pense à un ouvrage comme celui de J Petitot Morphogenèse du sens. (PUF, 1985)
339 Le seul risque est alors la mort, qui à un certain moment de la vie de celui qui s'est senti rejeté, n'est plus vraiment un problème.
340 C'est à ce niveau qu'intervient le jeu des cartes dont il a été question plus haut. Voir J D Vincent, opus cité, page 134 et suivantes. Quant à l'incertitude des supports physiques de ces cartes cognitives : « Les supports matériels n'en sont pas bien connus. On fait l'hypothèse qu'il s'agit de formes complexes construites à partir d'assemblées de neurones connectés par des synapses dont la “force” (ou efficacité) est modulée par des expériences vécues.» (Page 136)
341 Ce sont, entre autres, les mécanismes de réplication de l'ADN. Le système a cependant d'infimes ratés, entraînant les mutations, défauts insignifiants, mais qui en quelques milliards d'années ont conduit à cette drôle de substance gélatineuse qu'est le cerveau humain où le diable (toujours selon J D Vincent) trouve enfin son terrain privilégié d'action. Je ne crois pas que J D Vincent croit au diable, mais pour un peu, il finirait par vous convaincre de sa réelle existence.
342 Nous construisons nos lois avec nos expériences passées, et nous savons fort bien que la passé, qui est parfaitement figé donne l'image d'un parfait déterminisme. R Thom, partisan d'un déterminisme pur et dur dit cependant (cité par E Morin) : « Le passé est fixé, une fois pour toutes, mais le futur, dans une large mesure, est libre fluide.»
343 Excusez-moi, mais j'aime les chiffres : A une chance sur deux, il faut 1040secondes, or l'univers, avec ses 15 milliards d'années présumées a 5.1017secondes d'âge. Ce qui nous laisse un facteur de 2.1022 ! Remarquons aussi qu'un ordinateur effectuant 1000 milliards de simulation de tirages à la seconde devrait tourner durant un temps équivalent à 20 milliards de fois l'âge de l'univers.
344 Il existe 25 isotopes du radium, dont les périodes vont de la fraction de seconde à plusieurs années.
345 Voir aussi (et surtout), un univers de propensions, Edition de l'Eclat, « tiré à part », 1992 : voici quelques extraits significatifs de ce petit opuscule : «On suppose que les propensions ne sont pas de simples probabilités, mais qu'elles ont une réalité physique. Elles sont aussi réelles que les forces ou les champs de forces [...] J'avais insisté sur le fait que l'on ne devait pas regarder les propensions comme des propriétés inhérentes à un objet, un dé ou une pièce de monnaie par exemple, mais comme des propriétés inhérentes à une situation, dont l'objet en question fait naturellement partie [...] En bref, les propensionsen physique sont des propriétés de la situation physique globale, voire de manière particulière dont une situation évolue. Il en va de même en chimie, en biochimie et en biologie.» (pages33, 35, 39).
346 Je ne prétends absolument pas respecter la pensée de Popper, que je trouve assez vague, pour ce que J'en connais !
347 Comme par exemple définir la probabilité que j'ai, dans la semaine qui suit un grave accident de voiture, avant même que j'ai formulé un projet de voyage.
348 Lorsque je reste chez moi, la probabilité pour que j'ai un accident de voiture est nulle, mais si je suis conducteur, je garde une propension à avoir un accident qui existe tant que je n'ai pas renoncé à sortir de ma maison. Considérons le comportement sexuel ; en dehors de toute excitation (image, odeur, touchée) la probabilité qu'un désir violent naisse est pratiquement nulle, mais la propension, variable avec chaque individu garde une valeur généralement élevée.
349 Nous devons considérer la notion de responsabilité morale comme un mythe indispensable à la bonne marche de notre société ; il semble bien, en constatant l'attention, encore bien souvent théorique, que la justice porte aux délinquant dont il est manifeste qu'ils ont agi sous l'empire de pulsions irrépressibles, que les choses soient entrain de changer. Mais le chemin à parcourir est encore long et difficile !
350 Toute morale est ici abolie : ce qui est bon est ce qui nous permet de maintenir notre confort interne, ce qui est mauvais ce qui nous fait souffrir. Ainsi, le diable en nous, comme il sied à tous les diables dont regorgent les mythes, nous fait miroiter de fausses félicités. C'est facile pour lui, puisque à l'aide des neurotransmetteurs, en facilitant ici leur action, en la bloquant là, il peut nous faire passer en un tour de main du désir le plus violent à l'aversion la plus profonde. Trois cartes maîtresses parmi bien d’autres : la dopamine, la sérotonine, et l'ocytocine.
351 La chair et le diable, page 275
352 Je n'affirme rien, car c'est seulement la lecture achevée que je me suis posé la question.
353 Je ne connais J D Vincent que par quelques unes de ses œuvres, mais je le soupçonne quand même d'être un peu croyant ; mais qui ne l'est pas. Tout dépend de ce qu'on appelle croire.
354 Nos plus puissantes machines développent ou utilisent des énergies dérisoires par rapports à celles qui sont mises en jeu dans les phénomènes cosmiques les plus minimes. La complexité de nos machines les plus complexes est dérisoire par rapport à la complexité de l'usine biologique que représente une amibe.
355 Voir par exemple les « show » de Paul VI agonisant en septembre 1996 (aujourd’hui, 6 octobre, il est passé sur le billard pour une appendicite. Ce que je dis n'enlève rien au courage de l'homme qui tient à tenir son rôle, serait-il celui d'un fantoche, jusqu'au bout.
356 Peut-être va-t-elle jaillir dans les lignes qui suivent
357 Peut-être ne vais-je pas achever cette phrase !
358 La flamme d'une bougie est l'archétype d'un système dynamique qui ne perdure que grâce à l'énergie qui lui est communiquée par la combustion de la mèche. Que notre cerveau cesse d'être alimenté durant quelques minutes et c'est la mort des neurones qui s'