Etats généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone



Yüklə 2,03 Mb.
səhifə32/37
tarix29.10.2017
ölçüsü2,03 Mb.
#20339
1   ...   29   30   31   32   33   34   35   36   37

La Guyane :

  1. L’environnement

L’évolution de la masse de déchet des ménages par habitant augmente de 1.85 % par an (source site de l’ADEME Guyane),. Les différentes filières de gestion de ces déchets ne sont pas encore correctement opérationnel, ce qui ne permet pas d’être dans l’optimisation des unités , mais plutôt dans une démarche de rectification afin d’atteindre un fonctionnement adéquat.



      1. Amorcer une politique de construction de nouveaux sites de traitement


Construction d’un centre de traitement des déchets à Kourou dans le cadre du Fonds Exceptionnel d’Investissement Outre-Mer.

Subvention attendue : 1 500 000 €.



      1. Conclure la phase de déserte pour la récupération des déchets


En effet, certaines communes ne font pas parties des tournées de ramassage
      1. Mettre en place un réel plan d’action pour la diminution des stockages sauvage


La Guyane compte 18 décharges brutes. Ce territoire a déjà reçu une condamnation de la cour Européenne, car elles ne sont pas en règle avec les différentes législations en cours.
      1. Limiter les déchets à la source, et à chaque niveau des phases de traitement


En 2005, environ 1267,16 tonnes de déchets ont été collectées à la déchetterie de Rémire-Montjoly

      1. Développer et optimiser le tri, la collecte sélective


.


Le CCCL se compose de 6 communes :

100 000 habitants



Cayenne,
Macouria,
Matoury,
Montsinéry-Tonnégrande ,
Rémire-Montjoly
Roura



      1. Optimiser les efforts de revalorisation des matériaux


Les matériaux de verre représentent en Guyane, 84 % de la masse de déchets.
      1. Mettre en place la collecte des DEEE, suivant la directive selon la directive Européenne n° 2002/96/CE du 27 janvier 2003




.



  1. ANALYSE ET RECOMMANDATION GLOBALE POUR LES OUTREMERS :

    1. Le traitement du déchet à la source :


Les actions de sensibilisation ne sont pas encore suffisamment efficaces pour apporter les résultats attendues, cela est surtout dû au fait que le facteur de communication n'est pas assez régulièrement exploité. Il faudrait développer :
    1. La communication pour une responsabilisation :


Culturellement pour la population ultramarine, la notion de traitement des déchets n'est pas une pratique usuel, les évolutions liées cela n'a pas été apporté dans ces régions comme cela l'a été dans l'hexagone.

Il est nécessaire de se servir des méthodes de R.S.E. (Responsabilités Sociétale des Entreprises) pour responsabiliser les salariés au sein de l'entreprise d'une part, mais aussi à la population via les collectivités d'autre part.


Il est nécessaire d'avoir une action active car le retard pris par nos régions vis à vis de l'hexagone est important mais le délai pour revenir au même niveau est très faible pour ne pas dire nul.

IL est important d'appliquer une politique préventive, de bonification et répressive, en utilisant une taxe d'ordure ménagère fluctuante.


    1. La collecte :


La collecte sélective est encore a l'état embryonnaire celle-ci, n'est pas systématique, du fait que peu de communes ont décider de la mettre en place mais aussi parce que le tri à la source n'est pas non plus une pratique forte. Il serait souhaitable de mettre en place en sus des bennes fournies un système de contrôle aléatoire des bennes afin de s'assurer de l'action du tri avec un système de majoration de la taxe ménagère. De plus pour éviter les erreurs il faudrait définir des jours spécifiques de ramassages.
    1. Le stockage :


Le problème du stockage qu'il soit déclaré ou anarchique ou gérer ne peut pas perdurer du fait du manque d'espace et de l'augmentation constante de la production des déchets. Il est nécessaire de recycler localement et valoriser en créant des partenariats les pays des régions environnantes afin d'augmenter les tonnages et augmenter la rentabilité financière par le volume de traitement. Les tonnages des outres augmentent de manière considérable, il est nécessaire de revoir la manière que sont délivrées les autorisations préfectorales. En effet elles continuent à être accordées malgré des amendes de la cour Européenne (Guyane et Guadeloupe).

Définir de nouvelles routes maritimes et profiter des échanges pauvres maritimes avec des bâtiments qui circulent dans un sens chargé et dans le sens de retour à vide.


  1. LE PLAN D'ACTION :

    1. Développement de la communication :


En utilisant les médias et surtout réguliers pendant une période continue d'au moins 3 ans pour améliorer la sensibilisation.

Développer dans chaque commune des relais servant de base à arrière aux ambassadeurs du tri afin que leur travail puissent avoir un suivi possible.




    1. Yüklə 2,03 Mb.

      Dostları ilə paylaş:
1   ...   29   30   31   32   33   34   35   36   37




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin