7.2 Pertinence du projet vis à vis des objectifs de SPIRALES / justification d'un financement DSI
La demande de financement que nous avons formulé auprès de la DSI dans le cadre de SPIRALE2006 a permis la prise charge des échanges au sein d’une communauté IRD de «spécialistes» impliquée dans des développements similaires, tant d’un point de vue technique et méthodologique, que thématique quand à l’utilisation des données océanographiques mises en place. Il existe en effet des projets qui prennent en compte divers axes dépassant le cadre strict de cette demande :
- aspect “ base de données ” avec la modélisation de celles-ci, puis la réalisation d’un système de gestion permettant un meilleur accès au sein de la distribution des données ;
- mise en place d’un ensemble d'applications serveur (servlets ou applications CGI) permettant à l'utilisateur l'extraction de données géoréférencées par divers logiciels clients, la consultation graphiques, dynamique et interactive a distance, d’imagerie issus de ces données ainsi que fonctionnalité statistiques de base Ces approches repose sur l’utilisation de formats de fichier « multidimensionnelle » de variables ( à 5 dimensions) organisée suivant des « standards » de codage d’information scientifique (netCDF, HDF), utilisé par la communauté scientifique des « sciences » de l’environnement.
- développement de projet « WEB » de description et comparaison (atlas), mais aussi d’outils d’extraction de données (satellite, modèle), voir d’outils d’alerte et de prévision (« opérationnel ») en temps-réel.
La nouvelle demande que nous formulons autorisera la finalisation de l’architecture d’un site WEB de consultation, de visualisation à distance pour l’ Observatoire Océanique Satellites, répondant aux demandes exprimés par divers utilisateurs (physiciens, halieutes,..) de données satellites sous la forme d’informations élaborées (produits géophysiques- image) ou synthétiques (indicateurs temporel - scalaire).
Ce portail Internet est un élément clef de l’élaboration du projet d’observatoire et requière des développements pour mettre en œuvre les aspects de restitution, tant sous la forme d’image 2D (satellite, diagramme espace-temps), mais également de représentation (temporelle) de divers indicateurs issus des données précédentes. L’alimentation en données, essentiellement satellite mais également des indicateurs, est assurée par l’US porteuse du projet en collaboration avec les UR participantes.
L’absence de compétence mobilisable pour la réalisation pratique d’un portail WEB, motive cette demande qui recouvre les coûts de prise en charge de stagiaires « informatique » (voir fiche de poste) pour une durée de 6 mois, correspondant à la réalisation d’un site “ portail ” de mise à disposition de données, indicateurs et imagerie multimédia réalisés par l’US191 et ses partenaires.
L’US porteuse du projet actualisera le cahier des charges relatif aux choix techniques matériels et logiciels, en collaboration avec les URs demandeuses et le soutien du SIL local de l’IRD-Bretagne où sera hébergé dans un premier temps ce site.
Plus-value apportée par rapport aux solutions / outils / actions déjà existants, analogies et non redondances
Le projet d’Atlas que nous développons répond aux besoins de mise à disposition de données jusqu’alors disséminés sur divers sites, et ceci dans des formats (physique et logique) différents, même si le recours a des “ standards ” de la communauté a tendance à être de rigueur.
Peu de sites proposent une approche “ unifiée ” dans la diversité des sources d’origines différentes, qui évite pour les utilisateurs la multiplication des procédures de décodage, extraction, mise en forme des diverse sources de données satellites, ici réalisée une seule fois, et ceci suivant une approche de “ réutilisation ” d’outils précédemment développés. De plus, compte tenu de l’approche comparative préconisée (cas plus spécifique à ECO-UP) , il n’existe pas d’équivalent déjà existant car les objectifs suivit par les distributeurs ont jusqu'à lors privilégié la mono-disciplinarité et /ou une zone particulière.
La publication sur le WEB d’indicateurs synthétiques est un autre aspect original du projet, aucun site existant ne propose ce type de valorisation auprès d’une communauté de non spécialistes. Le domaine spatial est à l’heure actuelle un peu « hermétique » compte tenu de l’ensemble des techniques complexes mises en œuvre.
7.4 Retours sur investissement attendus (pour l'unité, l'institut…)
Les scientifiques des équipes de recherche sont absorbés par la production d’excellence « de connaissances ». Une certaine mutualisation d’outils « technologiques » de plus en plus sophistiqués, au sein de la communauté scientifique devient une nécessité. Entre « producteurs » de données spatiales, assumés par des agences « opérationnelles » et l’utilisation « clés en main » auprès des utilisateurs finaux (end user), il n’existe que très rarement une étape intermédiaire faisant à la fois office de relais de diffusion, mais aussi d’appui, de savoir-faire et de conseils, avec une vision à la fois « technique » en matière d’utilisation, mais également « thématique » dans des domaines plus précis. Ceci est plus particulièrement vrai compte tenu d’une pénurie de postes de soutien (Ingénieur, Technicien) et d’une certaine dispersion des efforts dans les équipes. Des contacts ont été initiés dans ce sens auprès d’un équipe technique d’une UMR impliquée dans les mêmes problématiques.
7.5 Capitalisation, valorisation, transfert de savoirs-faire ou d'outils possibles ou prévus en matière d'IS
Alimentation d’une archive couvrant les différents paramètres océanographiques (de surface) mesurables par satellites, à échelle mondiale et méso-résolution ( 4 – 10 – 25 km) , par compilation des diverses sources existantes disséminées chez plusieurs fournisseurs, et ceci suivant des « formats » différents ; Ces sources recouvrent un aspect « historique » à plusieurs échelles temporelles ( mois, semaine, jour), mais également une alimentation « Near Real Time » journalière vers une extraction modulable de zones d’intérêt ( océanographie opérationnelle)
Utilisation d’outils génériques d’extraction, tant temporelle que spatiale de ces sources, et production de données, en un format « normalisée » exploitables par de nombreux outils logiciels chez les utilisateurs scientifiques ;
Mise à disposition d’outils généraliste d’analyse et d’exploitation de ces données
Compétence et savoir-faire en matière d’expertises « amonts » des différents produits (pertinence, accès, évolution) , ainsi que dans les aspects plus techniques d’exploitation : analyse, combinaison avec d autres données (in-situ, modélisation) et restitution , par la maîtrise de chaîne de traitement logiciels.
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