Fête de la Nativité de Notre-Seigneur


Décret « Inter reliquas »



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Décret « Inter reliquas ».

Je ne reproduirai pas à nouveau ce document de la Sacrée Congrégation des Religieux que j'ai donné in extenso dans la circulaire du 24 mai 1921, pages 182 à 488. Mais certaines questions qui m'ont été Dosées, et quelques irrégularités qui m'ont été signalées à propos de l'admission aux vœux des Frères qui ont terminé leur service militaire et de ceux qui, dans les pays étrangers ou dans les pays de mission, sont dispensés du service actif, me forcent de rappeler plusieurs dispositions de ce décret auxquelles torrs doivent rigoureusement su conformer.

L'attention des membres des conseils provinciaux, doit être attirée sur la situation spéciale des sujets qui appartiennent à l'une ou à l'autre des deux catégories ci-dessus désignées. Il importe, en particulier, qu'il leur soit donné communication des pièces dont Ie décret exige la production sous la foi du serment.

« Dans les Instituts à vœux simples, les jeunes gens qui ont à accomplir un ou deux ans de service militaire actif pourront seulement être admis à des vœux temporaires jusqu'au moment de leur service militaire. Ces vœux cessent si les religieux sont appelés sous les drapeaux ayant leur expiration, et cela le jour même où ils sont incorporés et soumis à la discipline militaire. Néanmoins, ces religieux continuent de faire partie de l'Institut et d'être sou mis à l'autorité des supérieurs. Ils ne pourront pas, pendant leur service actif, renouveler leur profession ; lorsqu'ils auront été congédiés du service, ils feront de nouveau profession, au moins pour un an, ayant de se lier par la profession perpétuelle. Pendant ce temps-là, ils devront s'appliquer aux études et à l'observance régulière ; les supérieurs immédiats et les religieux préposés à la direction des plus jeunes devront les examiner avec le plus, grand soin, étudier leurs habitudes, leur ferveur, leurs goûts, leurs opinions, leur zèle à persévérer afin de pouvoir, avant la dernière profession, rendre compte à leur sujet aux supérieurs majeurs : « sous la foi du serment ».

La situation des Frères qui bénéficient de leur résidence à l'étranger ou dans les pays de mission pour accomplir leur service militaire sans être astreints au service actif est réglé par la décision ci-après, donnée à Rome, à la Secrétairerie de la Sacrée Con­grégation des Religieux le 1ier février 1912.

« La Sacrée Congrégation permet d'admettre à la profession perpétuelle les religieux qui doivent dans l'année, partir aux missions, ou ceux qui s'y trouvent déjà, et qui, soumis au service militaire actif, ont cependant et manifestement la ferme résolution de se dévouer aux missions étrangères et d'y rester jusqu'au temps fixé par la loi civile pour l'exemption totale du service militaire. Les candidats devront toutefois auparavant prêter le serment de se dévouer au service des missions jusqu'au temps fixé par la loi civile pour jouir de l'exemption, La conscience des Supérieurs est chargée relativement à l'exécution de ce serment ».

Le document écrit et signé sera conservé dans les archives de la province.

Télégraphie sans fil. - Cinéma. - Lectures.

Cette merveilleuse invention qui a rendu déjà de si nombreux et de si éminents services à la société est due, comme chacun le sait, à un illustre professeur de l'Université Catholique de Paris, Branly, une des gloires de la science par ses admirables trav­aux, et de l'Eglise par sa foi et sa religion.

Ce n'est à aucun de ces points de vue que notre Conseil Général a eu à s'occuper de cette question ; mais à propos d'une de ses applications qui a donné lieu à de réels abus. Des appareils de réception permettent, en effet, de se mettre en relation avec des postes d'émission divers ; théâtres, salles de concert, etc. ... Il y a des auditions de jour comme il y en a le soir et pendant la nuit.

Les dangers et les irrégularités qui nous ont été signalés nous ont forcés de prendre la décision sui­vante : « Aucune installation de télégraphie sans fil ne sera faite dans nos maisons sans l'autorisation du Conseil Général qui ne l'accordera que sur la demande motivée des conseils provinciaux. Les seules maisons où ces installations pourront être permises sont celles où les programmes comportent la description et la manipulation de ces appareils ; et l'instal­lation devra être réduite à ce qui est nécessaire pour l'enseignement.

Les auditions par les procédés de la télégraphie sans fil m'amènent tout naturellement à dire un mot des séances de cinéma. C'est encore une invention moderne dont il peut sortir quelque bien ; malheu­reusement, elle s'est signalée jusqu'ici par beaucoup plus de ravages que de bienfaits. Les gouvernements et les villes véritablement soucieux de l'hygiène et de la moralité publiques se sont vus dans la nécessité de prendre, contre ce nouveau genre de théâtres, des mesures restrictives dont le malheur est qu'elles sont en partie vouées à l'insuccès par l'engouement de la foule pour ces sortes de spectacles.

Autrefois on se contentait de l'appareil à projec­tions à l'aide duquel on donnait des soirées instructives, amusantes et fort intéressantes. Il existe des collections de vues du meilleur choix, artistiques, mêmes. Mais le progrès ! ... Où s'arrêtera-t-on?

Quelques maisons, rares encore, possèdent déjà des appareils cinématographiques. Je ne le dis pas pour exciter une émulation quelconque ; bien au con­traire, je désire que l'émulation porte sur tout autre chose. Ces appareils m'inquiètent, m'effraient pres­que, et non sans raison ; il y a si peu de films qui soient tout à fait convenables, même les meilleurs, ou ceux que l'on est convenu d'appeler ainsi, ren­ferment des passages plus ou moins scabreux. Je redoute la responsabilité de ceux qui ont la charge de les choisir.

C'est là encore un point sur lequel l'attention dé Frères provinciaux doit se porter, comme sur certains livres, sur les revues, sur les journaux dont quelques-uns troublent même la paix de nos communautés.

Comment, se figurer autre chose sinon que tout cela, c'est l'esprit du monde qui nous pénètre pour nous priver plus ou moins du calme et du recueillement nécessaires à notre vie religieuse et à l'accomplissement de nos graves devoirs d'éducateurs de la jeunesse.

Prenons garde, mes chers Frères, il semble que jamais tant de difficultés n'aient été à la fois accumulées sur notre route. Sauvegardons notre vie religieuse ; sauvegardons l'intégrité de nos vœux, déifions-nous de toute aventure et de toute témérité. On n'est pas rétrograde pour n'introduire dans les communautés que ce qui peut vraiment servir à nous acquitter de notre sublime mission, et pour refuser énergiquement et impitoyablement l'entrée à tout ce qui pourrait nuire à l'âme de nos religieux ou de nos élèves.

Le monde est comme pris de vertige ; il est insa­tiable de bien-être, de jouissances et de plaisirs. Ces mœurs sont inconciliables avec la morale évangélique. La vie vraiment chrétienne exige un autre cachet d'austérité. Au lieu de nous laisser entraîner par le flots qui conduit à l'abîme, réagissons pour nous sauver nous-mêmes et pour indiquer la voie du salut aux autres.


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