GALERIE VRAIS REVES PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE LYON
6, Rue Dumenge. 69004 Lyon tél : 33 (0)4 78 30 65 42 Mobile : 33 (0)6 08 06 94 34
http://www.vraisreves.com E-mail vraisreves.com>
Née en 1967 dans le Jura. Vit et travaille à Lyon.
Etudes aux Beaux-Arts de Versailles, Bourges et Saint-Etienne
1994 DNSEP avec félicitations du jury
Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne
1991 Séjour au Farnham Surrey College of Art and Design (GB)
Expositions collectives
2008 Salon d’Art Contemporain – Albigny / Saône
2006 « Estival 2006 » Galerie Vrais Rêves à l’Hotel du Musée – Arles
2005 « Œuvre ultime, avec la Galerie Vrais Rêves, Université de Strasbourg
2002 « Estivale 2002 », avec la Galerie Vrais Rêves, Hôtel du Musée, Arles
« La frontière », Fort l’Ecluse (Ain)
« Découvrir, Confirmer… », Galerie Vrais Rêves, Lyon
« Des artistes à l’école », Espace Baudelaire, Rillieux-la-Pape
2001 Collège Louis Bouvier, Saint-Laurent (Jura)
2000 Centre d’Art La Charbonnière, Saint-Laurent (Jura)
Rencontres Photographiques d’Eté, Niort
Résidence pour jeunes photographes européens, Niort
1996 « Invitation au voyage », Centre d’Art La Charbonnière, St-Laurent (Jura)
KédéZar, Meyzieu
1991 « L’Eau entre l’Art et la Science », Cité des Sciences
et de l’Industrie de La Villette, Paris
Expositions personnelles
2007 Mai de la photographie - Quimper
2006 « Les lumières de la ville » Galerie Vrais Rêves - Lyon
2003 Usine KODAK, Châlon sur Saône
2002 Hall des Humanités, INSA, Villeurbanne
2001 Lycée International, Ferney-Voltaire (Ain)
1998 KédéZar, Meyzieu
1997 Centre d’Art La Charbonnière, St-Laurent (Jura)
1995 KédéZar, Meyzieu
1994 Centre d’Art La Charbonnière, St-Laurent (Jura)
Acquisition
2000 Collection de l’Association « Pour l’Instant », Niort,
création réalisée pendant la résidence
2006 Collection privée
Diffusion
-
Radio Pluriel, juin
Collection permanente à la Galerie Vrais Rêves
Tél : 33 (0)4.78.30.65.42 , 33 (0)6.08.06.94.34 ou courriel
A propos de l’exposition
« Les lumières de la ville »
Après la série des Radios actives à partir de la centrale nucléaire de Bugey, Les lumières de la ville avec ses pylônes électriques se sont peu à peu imposées comme le lien entre la source qu’étaient la centrale et les lieux de vie. Il y a d’abord eu une série de petits dessins, une sorte de galerie de « portraits », pour faire connaissance. C’était le début d’une nouvelle histoire, une nouvelle exploration. Les pylônes, ces constructions sans valeur esthétique, des squelettes ne développant autour d’eux aucune activité humaine et posés, là, parcourent le territoire. Ils se propagent par delà les vastes étendues, les collines et les vallées, en chaîne car seuls ils ne peuvent rien. Ils traversent.
Ces espaces du territoire ne sont pas regardables en tant que paysage, ils lui appartiennent mais n’en sont pas. Comme il existe des no man’s land, les champs de pylônes sont des espaces parasites. Le fil électrique qui est toujours là pour gâcher la photo. Au contact de ces structures métalliques, le paysage perd sa qualité esthétique pour devenir un espace parasité alors dépourvu d’intérêt.
Il faudrait le rayer de la carte.
Alors je suis allée à leur rencontre. Leur présence, imposante, les transforme en géants. Les fils les prolongent au-delà du cadre de l’appareil photo et renforcent l’idée du hors champ.
De retour à l’atelier, ces photographies commencent une nouvelle vie. Elles ne sont pas des documents, car elles n’ont pas besoin d’attester de la réalité, chacun de nous connaît ces lieux, les a traversés et les a vus sans les regarder. Je les ai juste extraites de leur milieu naturel, elles doivent maintenant trouver leur sens.
Une fine trame déposée sur le tirage vient perturber la lisibilité. Ce tracé mécanique, laisse une place à l’aléatoire, au rythme de la main, de l’encre et de la respiration. Il devient du temps autant que de l’espace, à l’image d’une partition avec ses notes mais aussi et peut-être surtout ses silences.
Le dessin a cette valeur de respiration, un espace de temps où la projection mentale peut tester les limites du geste mais aussi une forme de résistance au cheminement, un dépôt qui, à l’image des strates géologiques, prend sa densité et son sens dans la durée. Curieusement, ce travail sur la durée et dans la lenteur a quelque chose d’envoûtant et se distingue complètement de la notion de patience. Il faut juste que les choses montent, une sorte d’improvisation sur un thème. Peut-être n’est-ce pas un hasard alors si je sens de plus en plus une filiation avec la musique. Phil Glass et la musique répétitive, les recherches électro-acoustiques de Luc Ferrari ou Nils Petter Molvaer et plus récemment la découverte des quatuors à cordes d’Henrick Goreski. Un sentiment d’être en résonance.
Quoiqu’il en soit, l’exploration poursuit son chemin. Il y a le temps de la photographie permettant cet indispensable encrage dans la réalité et l’extrapolation par le dessin qui permet une inscription directe de l’idée en rapport à la maîtrise même du processus créatif. Le dessin s’inscrit comme un point de passage entre deux étapes photographiques, dessin et photographie se construisent et se déconstruisent en même temps, l’un prenant à l’autre tout en lui imprimant sa trace dès lors il me semble qu’une nouvelle strate a été posée et qu’une nouvelle porte s’ouvre dans cette conversation directe que je tends à créer entre les deux médiums, la photo-graphie.
Bénédicte Reverchon 11/06
association loi 1901 à but non lucratif créée en 1980 - Siret 321 164568 00024
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