6.2 Sous-couche "Accès au Médium" : MAC.
Si les interactions à l'interface avec la sous-couche LLC supérieure sont communes, les structures de données (MA_PDU) transmises sont dépendantes du protocole suivi.
6.2.1.Interactions à l'interface LLC/MAC
On utilise seulement trois primitives pour le transfert des données utilisateur : MA_DATA.request avec comme paramètres l'adresse destinataire, les données utilisateur (MA_SDU) et la classe de service demandée MA_DATA.indication avec comme paramètres les adresses source et destinataire, les données (MA_SDU), l'état de réception (trame correcte ou en défaut) et la classe de service demandée. MA_DATA.confirm avec pour paramètres l'état de transmission et la classe de service fournie. Les autres interactions sont utilisées pour l'administration de la sous-couche et sont dépendantes du protocole utilisé.
6.2.2 Unités de données de protocole : MA_PDU
Elles dépendent du protocole utilisé mais possèdent des structures voisines.
Elles ont des adresses source et destination de même longueur et de composition identiques ou très semblables, et le même système de détection d'erreurs par code cyclique.
Les champs de commandes ou les fanions ont des structures spécifiques pour chaque type de réseau; ces structures dépendent des caractéristiques physiques et de la méthode d'accès utilisée.
Structure des adresses:
Les adresses source ou destination peuvent être codées sur 2 ou 6 octets. Ce sont soit des adresses de diffusion globale (broadcast) ou partielle (multicast) soit des adresses individuelles.
Le premier bit : I/G, indique une adresse de groupe (1) ou une adresse individuelle (0). Une adresse avec tous les bits à 1 est une adresse de diffusion globale (broadcast).
Pour une adresse sur 6 octets, le second bit : UPC/L indique une adresse gérée localement (0) ou une adresse gérée globalement (1).
L'adresse est donc codée sur 15 ou 46 bits.
I/G
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UPC/L
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Adresse 46 bits
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I/G
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Adresse 15 bits
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Cette adresse, lorsqu'elle est codée sur 46 bits, peut être hiérarchisée en un champ "région" sur 6 bits, un champ "segment" sur 8 bits et un champ "sous-adresse" sur 32 bits.
En pratique cette structure n'est pas utilisée, sauf pour le bit I/G qui permet de distinguer les adresses individuelles des adresses de diffusion. Le premier ou les deux premiers octets de l'adresse indiquent en général le fournisseur du coupleur.
Le contrôle de trame est réalisé par un code cyclique ayant le polynôme générateur suivant :
x32 + x26 + x23 + x22 + x16 + x12 + x11 + x10 + x8 + x7 + x5 + x4 + x2 + x + 1
Globalement la trame est structurée de la manière illustrée ci-dessous; les champs en-tête et queue sont décrits plus loin pour chaque protocole normalisé étudié.
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En-tête
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2 ou 6 octets
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Adresse destination
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2 ou 6 octets
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Adresse source
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O à N octets
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Données
MA_SDU
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Données
utilisateur
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4 octets
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FCS
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contrôle de trame
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Queue
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| 7. PROTOCOLE 8802.3 .
Ce protocole est actuellement le plus répandu. Il est suivi par le réseau "Ethernet". Ce réseau a été développé par le groupe DIX : Digital, Intel, Xerox, et a été repris par de nombreux licenciés.
7.1 Profil :
Le standard 8802.3 décrit les couches physique et accès au médium d'un réseau local. Parmi toutes les solutions possibles les choix suivants ont été retenus :
Paramètres physiques
bus
câble coaxial épais ou mince, paire torsadée, fibre optique
(en cours de normalisation)
bande de base ( voir note ci-dessous)
prise passive
synchrone
codage Manchester
Méthode d'accès (MAC)
CSMA/CD
sans connexion (LLC1)
note : Une version "Ethernet large bande" est sortie récemment. Elle ne suit pas la norme 8802.3.
Le débit standard obtenu avec une telle configuration est de 10 Mb/s pour une portée maximale de 500 m (sur câble coaxial épais).
Un version à 'très haut débit" : 100 Mb/s est en cours de normalisation. Les choix pour le codage physique du signal sont en cours de discussion et plusieurs versions incompatibles sont en cours de commercialisation (fin1994...)
Plusieurs segments peuvent être interconnectés par des répéteurs pour étendre le réseau (3 à 5 ? segments en cascade au maximum mais une structure en arète est permise). Un segment ne peut supporter plus de 100 stations. La distance entre prises successives doit être supérieure à 2,5 m et la longueur du câble de raccordement entre prise et station inférieure à 50 m.
La fibre optique permet de raccorder des réseaux sur câble coaxial, paire torsadée ou des stations à une distance de l'ordre de 4 km.
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