Janvier 2006 Directeur de la publication: Jean-François Lanneluc


Audio vision. 16 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 15 mai, 12 juin



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Audio vision.

16 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 15 mai, 12 juin.

Conférences.


11 janvier, 8 février, 8 mars, 12 avril, 10 mai, 14 juin.
Association des Auxiliaires des aveugles, 37 rue Bossuet 69006 Lyon, tél.: 04’78’52’89’38.

Permanences, mardi matin et jeudi après-midi.

Mercredi 18 janvier à 14 h, au siège: Assemblée générale
Association Voir Ensemble.

Pour tous renseignements et inscriptions, s’adresser à la permanence le mercredi de 9 à 11 h, au 04’78’84’57’41.

Samedi 21 janvier 2006: Voir Ensemble, Assemblée générale à la Maison Saint-Joseph.

L’éditorial de Gérard Collomb :

À la lumière de la Fête.
Avec plus de 3 millions de visiteurs, notre Fête des lumières a connu un succès sans précédent. Parmi nos hôtes étrangers, une question se répète : comment faites-vous pour faire sortir le soir autant de Lyonnais? S’il n’y a pas de recette, ce qui doit nous inciter à l’humilité, je suis convaincu qu’il y a une raison profonde. Issue d’une longue tradition qui fait sa légitimité et nous autorise à innover, notre Fête des lumières est par essence un événement fédérateur que chacun s’approprie et, à juste titre, revendique. Habitant du centre-ville comme des quartiers et communes de notre agglomération, chacun se retrouve parmi tous, et chacun prend part à la fête parce que, naturellement, il y trouve sa place.

Exceptionnel, ce rassemblement n’en est pas moins hautement symbolique de la ville et de l’agglomération que nous sommes en train de construire : un territoire qui rassemble, une Cité qui intègre, une agglomération équilibrée. En deux ans, nous avons réalisé davantage de logements sociaux à l’Ouest qu’à l’Est, et la Duchère s’apprête à accueillir sa juste part de logements intermédiaires. Rééquilibrage à l’échelle urbaine quand, au même rythme que les projets Lyon confluence, berges du Rhône, plaine africaine..., progresse à l’Est celui du Carré de soie. Rééquilibrage dans les modes de déplacements pour tous avec vélo’v qui, simultanément au développement du tramway, desserre en douceur l’étreinte de la voiture...

Si ces avancées sont marquantes et visibles, il reste que seul le dynamisme économique permet de tendre vers l’équilibre social. En 2005, nous avons remporté cinq pôles de compétitivité, dont deux à vocation mondiale. Dans le même temps, plusieurs médias nationaux ont classé Lyon au premier rang des villes où l’on vit le mieux en France. Voilà qui montre que dynamisme économique et équilibre social sont non seulement compatibles mais déterminants l’un pour l’autre.

Que chacun, dans notre ville, trouve sa place et s’y épanouisse, c’est la finalité de notre action pour doter notre agglomération de tous les atouts de son développement. Que cette action ait rapidement un effet bénéfique dans la vie personnelle de chaque Lyonnaise et de chaque Lyonnais, c’est mon vœu le plus cher pour cette nouvelle année.

Projets et actions pour la ville.
Au choix. Lire, écouter, voir.

Parce que le multimédia est un formidable outil d’accès à la connaissance, les bibliothèques municipales de Lyon multiplient les nouveaux supports. Une nouvelle page de la politique de lecture publique de la Ville.

Du jamais vu. Les Lyonnais vont pouvoir “aller chercher toutes les formes de connaissances et d’émotions”, selon Patrick Bazin, directeur des bibliothèques de Lyon, dans cinq nouveaux lieux qui vont voir le jour dans les prochains mois, tout comme dans les structures existantes. Au Bachut (8me), une médiathèque de 2.450 mq, comparable à celle de Vaise, ouvrira en janvier 2007 ; place Jean-Macé (7me), celle qui affichait une superficie de 250 mq dans les locaux de la mairie va s’installer en face et tripler sa surface ; au Point-du-jour, la petite bibliothèque de la Maison de l’enfance va devenir un espace de 750 mq ; à la Duchère, le lycée de la Martinière se dote d’un nouvel espace dédié ; enfin, la bibliothèque du 4me va doubler de volume pour s’étendre à terme sur 1.200 mq. Travaux également pour créer une nouvelle entrée à la “maison mère” de la Part-Dieu, tête de pont du réseau des 15 bibliothèques et 3 bibliobus et plus grand établissement municipal du genre en France (chantier à partir de janvier). “Nous en profitons pour restructurer une partie du rez-de-chaussée actuel et aménager une terrasse de café ainsi qu’un espace d’animation complémentaire de l’auditorium ; de plus, une nouvelle salle d’exposition sera réalisée”, précise Patrick Bazin. Fin 2006, le public pénétrera dans l’édifice par la façade principale, 30 boulevard Vivier-Merle.

Dans tous ces établissements, actuels et à venir, les Lyonnais vont bénéficier d’un “arrivage massif” de nouveaux supports venant enrichir les rayons multimédia. Dès janvier, 15.000 DVD seront répartis dans l’ensemble du réseau. La plupart seront des long-métrages récents et représentatifs de l’histoire du cinéma. 1.500 prendront place dans chaque “BM” de quartier et 800 voyageront dans les bibliobus. Du coup, dès ce mois, un nouvel abonnement, “Lire, écouter, voir”, pour l’emprunt multisupport (livres, vidéos, disques) est proposé à 35? pour tout le monde contre 60,7? auparavant. Ce serait dommage de se priver de culture...


Tous les accès à la connaissance.

Les bibliothèques municipales de Lyon ne sont plus seulement, loin de là, des lieux de lecture. Véritable creuset de culture, chacune propose une variété d’activités qui vont des expositions aux rencontres entre lecteurs et experts, en passant par des contes pour enfants, conférences, ateliers, spectacles, concerts, projections... Sans oublier l’Heure de la découverte qui dévoile les trésors de la Bibliothèque et le Guichet du savoir où l’on obtient la réponse à n’importe quelle question documentaire dans les 72 heures. Indispensable.


Des lettres... et des chiffres.

Le réseau des bibliothèques municipales de Lyon enregistre 2,5 millions d’entrées par an dont 1 million à la Part-Dieu. 18,1 % des Lyonnais sont inscrits pour le prêt dont 41,8 % des 13-14 ans, 39,6 % des 6- 12 ans et 32,6 % des 15-17 ans. 3,126 millions de documents ont été empruntés en 2004. 68.000 documents nouveaux “rentrent” chaque année dont 55.000 livres et 6.000 disques. Pour les stocker la “BM” de la Part-Dieu dispose d’un silo de 17 étages.


Renouveau. Les fils du cirque.

Du plus contemporain au plus traditionnel, le cirque sera omniprésent à Lyon pendant le premier semestre 2006. Avec une diversité qui devrait réjouir tous les publics.

Preuve que le cirque est bel et bien de retour, il se produit désormais partout où on ne l’attend pas forcément. C’est ainsi au théâtre des Célestins (du 6 au 20 janvier) que l’on croisera le premier grand rendez-vous de l’année. Le théâtre accueille un “Carnaval”, rencontre de tous les arts, à l’occasion duquel “artistes de cirque et musiciens font revivre l’une des fêtes les plus extravagantes de l’Italie baroque”. En janvier, le cirque s’installera également à la Maison de la danse, grâce à la compagnie Kafig et à ses savants mélanges de hip-hop et de cirque. Du 11 au 24 janvier, on pourra y découvrir la nouvelle création de la compagnie “Terrain vague”. Rien d’étonnant à voir le “nouveau cirque” représenté dans le cadre d’un des week-ends de création aux Subsistances qui accueilleront (du 10 au 12 mars) plusieurs spectacles de jonglage virtuel (Adrien Mondot) ou de cirque-danse (Xavier Kim et Wei-Chen Yang). Enfin, on attend la venue de deux grands cirques traditionnels : Grüss du 25 mars au 8 mai et Pinder du 13 avril au 8 mai. 04’72’10’30’30 et www.lyon.fr

Autre série de rendez-vous importants pour les arts circassiens : ceux proposés par l’École de cirque de Lyon (29 avenue de Ménival, 5me). Particulièrement reconnue, cette école met en place, le 28 janvier et le 18 mars, deux tremplins “Piste ouverte” à destination de la jeune création. On retournera également dans ses murs, du 28 février au 5 mars pour une carte blanche d’une semaine à la compagnie “Les veilleurs” qui y travaille en résidence. À la fin de l’année scolaire, on assistera les 10 et 11 juin, au spectacle des élèves des ateliers de perfectionnement : “En piste!”. 04’72’38’81’61.


Balades de plus en plus urbaines...

C’est reparti pour un nouveau semestre de Balades urbaines, selon la formule qui séduit chaque 3me dimanche (sauf en avril 2006 : 2me dimanche) des dizaines de “baladeurs” curieux de (re)découvrir la diversité des quartiers de la ville en dialoguant avec un guide qui apporte l’éclairage de sa spécialité : historien, architecte, photographe... Ce semestre, l’offre de la Ville de Lyon et de ses partenaires est encore plus urbaine par la thématique (“Dans ma rue”) et par l’horaire, 14 h 45 (au lieu de 9 h 45) pour respecter les grasses matinées! Au total, 18 balades (2 par arrondissement), depuis les Saints et madones des pentes jusqu’aux sentiers de la Duchère. Le détail en rubrique Lyon quartiers. Réservation obligatoire soit en mairie d’arrondissement (programme disponible), soit du lundi au vendredi midi précédant la balade au 04’72’10’30’30. Premier départ : le 15 janvier. www.lyon.fr


Trouillo-mètre en ligne...

Dès sa première édition en avril 2005, le festival à l’initiative de la Ville de Lyon “Quais du polar” a réussi à croiser son public et à trouver sa place. Conférences, rencontres, débats, jeux, enquêtes urbaines, salon du livre, expos, projections..., pendant 4 jours, les oripeaux noirs du polar envahissent la cité. Une “rencontre avec le genre policier dans toute la diversité de sa culture” qui se poursuivra en 2006 (du 31 mars au 2 avril) en mettant à l’honneur le roman, la BD, le cinéma noir et la série policière. Une cinquantaine d’auteurs français et internationaux seront à Lyon dans de nouveaux lieux et avec de nouveaux rendez-vous : bal noir, murder party, nuit du polar... Pour découvrir le programme et frissonner d’avance, le site Web est déjà en ligne : www.quaisdupolar.com


Libres échanges.

Jusqu’à fin janvier, le projet “Libres échanges” (en synergie avec les Entretiens Jacques Cartier) permet à sept galeries d’art contemporain de Lyon d’accueillir sept galeries de Montréal. Après Montréal en 2004, voici le match retour. Les galeries participant à l’opération : Verney-Carron, Domi Nostrae, José Martinez, Néon, Mathieu, galerie Françoise Besson, le Réverbère.


Confluent. Cap au sud-ouest.

D’ici à mai 2007, la rive sud-ouest du confluent réaménagée scellera de nouvelles retrouvailles des Lyonnais avec le fleuve. Entre port et parc, un paysage “pieds dans l’eau” pour un territoire dédié à la communication, à la création et au spectacle.

Lors des Nuits sonores et de la Biennale d’art contemporain, le public attiré dès 2003 dans les locaux restaurés de la Sucrière s’est dit stupéfait de la beauté du site : paysage marinier étiré sur près de 4 hectares le long de la Saône avec en toile de fond, la falaise boisée de Ste-Foy, tel est le port Rambaud. Pièce maîtresse du grand projet Lyon confluence, sa réhabilitation programmée va opérer la jonction entre la place nautique et le port de plaisance au Nord et le futur musée des confluences au Sud. Après la création de la promenade de la Saône, en 2001, puis la réhabilitation de la Sucrière, sont aujourd’hui engagées la construction des nouveaux sièges du journal le Progrès et du groupe Espace (livraison : mai 2007), la réhabilitation du bâtiment des Douanes (janvier 2007), et une consultation d’architectes est en cours pour la restauration des Salins et la construction de 3 pavillons au sud du port. Entre-temps (2007), seront créés un parking et 4 hectares d’espaces publics en bordure de rivière qui assureront le lien végétal et piétonnier entre les pavillons, l’harmonie architecturale de l’ensemble étant inscrite au cahier des charges auquel ont répondu les plus grandes signatures internationales.

Lieu de culture, de création contemporaine et de communication, en prise directe avec le futur pôle de loisirs, l’ensemble offrira en rez-de-chaussée des salles de spectacles, galeries d’art, restaurants, bars..., le tout dans une ambiance portuaire revisitée, avec des constructions de faible densité pour laisser la place à des espaces de promenade généreux. Au total, plus de 100 ME d’investissements assumés dans le cadre d’un partenariat public-privé associant Voies navigables de France, la Caisse des dépôts et des investisseurs, dont 4,5 ME pour les espaces publics réalisés par la SEM Lyon confluence pour le compte du Grand Lyon. “En moins de sept ans, constate le Maire de Lyon, Président de la Communauté urbaine, toute la partie ouest, côté Saône du projet Lyon confluence aura été réalisée”.


Docks : architectes ad hoc.

Cinq équipes d’architectes de renom international ont répondu à la consultation de la SEM Lyon confluence sur le site du port Rambaud pour la réhabilitation des Salins et la construction des trois nouveaux pavillons : Rudi Riccioti, Jacob et Mac Farlane, Odile Deck, Didier Faustino, Shigeru Ban et Jean de Gastines. La maîtrise d’œuvre des espaces publics, dans la continuité du parc de la Saône, a été confiée, après consultation, à l’agence Latz and partners ; on lui doit, entre autres, la mise en valeur du patrimoine industriel de l’Emscher park, dans le nord du bassin de la Ruhr, saluée comme un modèle du genre.


Demi-tour face à la Saône.

Construit dans les années 20 sur la rive gauche de la Saône en amont du viaduc de la Mulatière, le port Rambaud a été successivement équipé pour stocker charbon, potasse, chaux et ciments, bois, fer, mais aussi sucre, “denrées coloniales”, vins, céréales...54me port fluvial français en 1970, il a progressivement ralenti son activité jusqu’à la stopper en 1995. Désertés, la plupart des bâtiments donnent l’impression de “tourner le dos” à la Saône. La réhabilitation du site va leur faire opérer un spectaculaire demi-tour!


Première. La justice lyonnaise se raconte.

Du 12 janvier au 28 février, la Galerie des Terreaux accueille une exposition exceptionnelle, “Lyon, reflet de la mémoire judiciaire”. Avec une vocation narrative, large place aux faits divers, et de pédagogie.

Ouverte à tous publics, lisible et ludique, l’exposition coordonnée par le Barreau de Lyon est organisée autour d’un synopsis simple : “Initiation à l’organisation judiciaire lyonnaise”. Elle est structurée autour de 11 thèmes : naissance de la tradition judiciaire lyonnaise, acteurs de la justice, questions sociales, justice et politique, mai 68, crimes et tueurs en série, pénal financier, grand banditisme, justice en guerre, juger la guerre, et enfin un thème “prospective” qui évoque l’avenir et la candidature de Lyon à l’accueil du Tribunal international appelé à juger les crimes contre la Terre.

A travers ce parcours scénographié et établi avec le concours d’un comité scientifique expert, on déambulera de la naissance de la Cour d’appel de Lyon (en 1800) jusqu’aux premières grandes manifestations revendicatives, de l’insurrection des canuts à l’occupation de l’usine Berliet en 1936. Les grands événements politico-judiciaires sont très présents avec l’assassinat de Sadi Carnot ou l’affaire Dreyfus, dont l’un des avocats, Appleton, était lyonnais et deviendra le fondateur de la section lyonnaise de la Ligue des Droits de l’Homme. Enfin, si la guerre occupe une place importante (procès de Résistance, avocats engagés dans la défense du FLN, procès Barbie...), ce sont surtout les crimes et le grand banditisme qui titilleront le plus la mémoire des visiteurs. Du procès Vacher, l’un des premiers tueurs en série français, à l’assassinat du juge Renaud en passant par le gang des Lyonnais... De quoi attendre le festival “Quais du polar” dont la 2me édition se déroulera notamment à la Galerie des Terreaux! Du lundi au samedi de 10 h à 18 h. 04’72’60’60’13.


Ne les oublions pas.

Fred Nérac, Guy-André Kieffer. Ces deux journalistes ont disparu en faisant leur métier. Le premier, le 22 mars 2003 en Irak. Le second, le 16 avril 2004 en Côte d’Ivoire. Depuis lors, leurs familles se battent pour connaître la vérité. Le 12 octobre, le Quai d’Orsay affirmait aux Nérac que Fred “serait” décédé au cours d’une fusillade entre Irakiens et Américains. Pour Fabienne son épouse, ses enfants et ses parents, cela reste une probabilité dont ils ne peuvent se satisfaire. Dans l’affaire Kieffer, l’enquête menée par les juges Ramael et Ducos est freinée par les relations diplomatiques entre la France et la Côte d’Ivoire. La Ville de Lyon a décidé d’apporter son soutien aux deux familles jusqu’à ce que la vérité éclate. Pour ne pas les oublier, une bâche est déployée sur les grilles de l’Hôtel de Ville et des affiches sont apposées dans les mairies d’arrondissement où un livre d’or est à la disposition de chacun pour adresser des messages de solidarité. www.fred-nerac.fr ; www.guyandrekieffer.org


Fabuleux destin. L’exceptionnel destin de Napoléon.

Bullukian, 1905-1984”. Tel est le thème de l’exposition présentée du 19 janvier au 5 mars à la Maison des écritures, dans le cadre des Échanges culturels Bullukian. “D’esclave à maître, le parcours hors du commun d’un rescapé du génocide arménien qui a fait bouger Lyon par son ingéniosité, sa combativité”, expliquent les organisateurs. Connu pour sa personnalité exceptionnelle, Napoléon Bullukian l’est aussi pour le soutien qu’il a longtemps apporté à tous les créateurs, aussi bien dans le domaine artistique que médical ou industriel. C’est le centenaire de sa naissance qui est ainsi commémoré. Du mardi au dimanche de 13 h à 19 h, 26 place Bellecour. 04’78’38’02’01et www.bullukian.com


Subtiles timbales.

Lyon a décroché la timbale! Elle en accueille le premier Concours international du 9 au 14 janvier. En marge des épreuves qui verront se mesurer des candidats originaires d’une dizaine de pays d’Europe et d’Asie, une riche programmation permettra au public de découvrir toutes les subtilités de cet instrument. Au menu : trois concerts (jazz, classique et théâtre musique), une soirée théâtre “La contrebasse”, des expositions de peintures et d’instruments, des conférences et master-classes... www.rit.fr


Compter. Des chiffres qui parlent.

Pour la Ville de Lyon, l’année budgétaire 2006 voit le plan de mandat basculer! Dans le bon sens : de nouveaux équipements publics vont fonctionner à plein régime. D’autres se construisent. Le budget en est le reflet.

Avec un an d’avance, 750 nouveaux berceaux réalisés deviennent des places en crèches pourvues de leur personnel. Nouvelles écoles, nouveaux restaurants scolaires, élargissement de l’accueil des enfants handicapés. Nouveaux lieux sportifs, développement du soutien à l’émergence culturelle dans le cadre de nouvelles structures comme la salle Albert Basset. Lutte accrue contre la précarité, mise en place du groupe opérationnel mobile de la Police municipale (20 motards spécialement recrutés pour une meilleure sécurité de proximité)..., voilà quelques exemples de dépenses dites de “fonctionnement”, celles qui sont nécessaires à la bonne marche des services au public et doivent être assurées dès lors qu’un nouvel équipement ouvre ses portes ou qu’une nouvelle initiative est prise. Ce qui va se produire à de multiples reprises cette année. Pour autant, le budget de fonctionnement (460,8 ME) enregistre une hausse modérée (3,5 %), due aux effets d’une politique de management productive et d’achats négociés. Avec pour autre conséquence bénéfique de permettre le blocage, pour la quatrième année consécutive, des taux d’imposition, comme s’y était engagé le Maire de Lyon.

Dans le même temps, l’investissement croît de 6,7 % pour atteindre 160,6 ME, le financement du plan municipal de réalisations étant ainsi, en 5 ans, atteint à 81 %, avec, parmi les grands projets structurants : la participation à l’aménagement des berges du Rhône par le Grand Lyon, la plaine africaine, la médiathèque du Bachut, l’achèvement de la réhabilitation du musée Gadagne et des Subsistances incluant le transfert de l’école des Beaux-arts..., et la poursuite d’un vaste programme d’équipements de proximité. Grâce à l’opération Grôlée, l’endettement est en forte diminution à la suite d’une quasi absence d’emprunt en 2005, accentuant une courbe descendante depuis 2001. Une constante “rassurante quant à la capacité de notre ville d’assurer son développement sans compromettre l’avenir,” commente Yvon Deschamps, Adjoint au maire délégué aux Finances. Analyse confirmée par le cabinet d’audit qui épluche les budgets de la Ville de Lyon et lui réattribue cette année la note convoitée de AA plus.


Budget proximité.

Achevé en 2006 : crèche Joliot-Curie, 5me ; crèche St-Maurice, 8me ; restaurant scolaire Berthelot, 7me ; plaine africaine, 6me ; jardin Roquette, 9me ; gymnase Jules Verne, 3me ; terrain Thiers, 6me ; gymnase Lagrange, 7me ; vestiaires stade Dumont, 8me ; piscine de Vaise “été”, 9me ; hôtel social la Charade, 3me ; salle Lacassagne, 3me ; centre social Bonnefoi, 3me.

Lancé en 2006 : crèche Fossés de Trion, 5me ; crèche Dussaussoy, 6me ; restructuration de 15 groupes scolaires dont Charial, 3me, Cornier, 4me, Veyet, 7me... ; jardins de Thou et Croix-Paquet Sud, 1er ; mise en lumière Manufacture des Tabacs, 8me ; jardins de rues 2006, 8me ; gymnases Paul Santy, 8me et Plateau, 9me, rénovation patinoires Charlemagne et Baraban, rénovation complexe sportif Charial, 3me et gymnase Pradel, 6me ; poursuite du plan Patrimoine.
Les taux serres.

Dans le cadre du budget 2006, les taux d’imposition Ville sont gelés pour la 4me année consécutive : taxe d’habitation : 20,19 % ; taxe foncière : 16,11 %. Mais sur décision du Parlement, la valeur locative (ou “base d’imposition”) du logement de tous les contribuables varie d’une année sur l’autre : plus 1,8 % pour 2006. Ce qui explique que le contribuable lyonnais pourra voir ses impôts locaux progresser bien que n’étant pas imposé davantage en 2006 qu’en 2005 par la Ville.


Prometteur. L’art réussit à la maternelle.

Après trois ans d’expérimentation du projet “Des artistes à la maternelle”, l’heure est au bilan. L’horizon s’élargit. Et Lyon s’affirme comme référent national.

Initié en 2002 dans le cadre d’un partenariat Ville de Lyon, ministères de l’Éducation nationale et de la Culture, le projet “Des artistes à la maternelle” a consisté a accueillir dix artistes en résidence dans dix écoles maternelles de Lyon. Inédite en France, l’expérience a été observée à la loupe par l’ensemble des acteurs, et son évaluation, rassemblée dans un ouvrage du SCEREN-CRDP de Lyon, sous la direction du philosophe Alain Kerlan. Premières conclusions : l’éducation peut-elle se passer de la culture? Non. Quel a été le principal facteur de réussite de l’expérience lyonnaise? La durée. Va-t-elle se poursuivre? Oui, mais...

Dans des conditions différentes. Parce que le projet a coûté cher à la Ville : 150.000 E par an. Parce qu’on ne repart pas à zéro. Et que l’éducation artistique, incluse dans les programmes de l’Éducation nationale, va désormais se développer dans toutes les maternelles, à l’initiative des équipes éducatives et avec l’appui du centre national de ressources Enfance, art et langages installé à Lyon et activé dès 2002. Enrichi des données de l’évaluation, le centre depuis Lyon s’affirme comme référent. Sur les bénéfices pour les enfants, la cause est entendue : meilleure maîtrise dans l’expression de l’évocation, sens de l’observation aiguisé, ouverture d’esprit et créativité accrues... Pour les parents, aussi : valorisés et entrés dans une démarche de coopération. Et dans l’école : complémentarité des rôles de l’artiste et de l’enseignant. L’un d’eux dresse la synthèse : “contrairement à l’enseignement des fondamentaux, les résultats de l’éducation artistique ne sont pas préétablis ; nous sommes constamment dans la découverte”. On comprend que les enfants en tirent le meilleur parti.


Élisez les Lions du sport et gagnez...

Pour la 3me année consécutive, la Ville de Lyon, en partenariat avec Hit and sport et Le Progrès, décernera, sur vote du public, les “Lions du sport” aux 3 sportifs lyonnais qui se sont distingués lors de la saison dernière. En lisse : Grégory Coupet, Yann Cucherat, Nicolas Beaudan, Fabrice Tiozzo, Corinne Maîtrejean, Isabelle Delobel et Olivier Schœnfelder, Franck Solforosi, Raphaël Jacquelin, Térésa Nzola, Cylia Vabre. Qui de ces 10 champions remportera l’or? l’argent? le bronze? À vous d’en décider (attention : ne pas dissocier le couple de patineurs Delobel et Schœnfelder) en votant à partir du 10 janvier. Pour voter, 3 possibilités : en ligne sur www.lyon.fr ou www.hit-sport.fr ; à l’aide de l’un des bulletins publiés dans le quotidien Le Progrès. À gagner, 15 invitations pour 2 personnes à la soirée (en musique) de remise des “Lions du sport” par le Maire de Lyon et son adjoint Thierry Braillard, le 24 janvier au Transbo. Pour gagner : être parmi les 15 premiers à appeler le centre d’appels de la Ville de Lyon, 04’72’10’30’30.


Grande conférence.

Prochaine Grande conférence (ouverte au public et gratuite), organisée par le Pôle universitaire lyonnais (PUL) et la Ville de Lyon : “Cellules souches et perspectives thérapeutiques”, par Nicole Le Douarin. Le 12 janvier à 18 h, université Jean Moulin, amphi Roubier, 15 quai Claude-Bernard (7me). 04’37’37’26’70.


Dépister l’obésité.

Surpoids pour 61 % des enfants examinés. C’est ce qu’a révélé la première journée nationale de dépistage de l’obésité infantile organisée en 2005 par l’Association française de pédiatrie ambulatoire. D’où l’utilité de renouveler cette journée de consultation gratuite : le 7 janvier de 9 h à 18 h, ADES, 71 quai Jules Courmont (2me). 04’72’41’66’01.


Amélie pour la vie.

Amélie, c’est cette jeune lyonnaise atteinte d’une tumeur au cerveau qui a pu être opérée aux États-Unis en 2004 et sauvée grâce à un magnifique élan de solidarité. “Amélie la vie”, c’est l’association qu’elle a créée pour être à son tour solidaire des enfants gravement malades. Chacun peut soutenir cette belle cause en achetant dès maintenant le single “Le voyage d’Amélie”, réalisé gracieusement par le groupe Idest. Amélie la vie, 670 route de Noailleux, 69270 Cailloux-sur-Fontaines, pouramelie@voilà.fr et www.amelielavie.com

Partenaires et acteurs de la ville.
Cerveaux. L’élite à Gerland : Normale...

Il y avait Fontenay pour les scientifiques et Saint-Cloud pour les littéraires. Depuis 2000, il y a Lyon et Lyon. À deux pas de Normale’sup sciences, Normale’sup “LSH” façonne à Gerland l’élite nationale des enseignants et chercheurs en lettres et sciences humaines.

En 2005, 113 places pour 2.800 candidats. On les comprend. Issus de classes préparatoires, brillantissimes, ils s’ouvrent une perspective qui laisse rêveur : quatre ans de formation (licence, masters 1 et 2, doctorat en lettres, arts, sciences humaines et sociales) et de recherche (27 spécialités) du plus haut niveau, avec statut de fonctionnaire stagiaire, donc rémunéré, et débouché assuré. Mais pas sans contrepartie : outre que le normalien s’engage à demeurer 10 ans au service de l’État, il est prié de réussir ses examens. Faute de quoi, s’il “redouble”, c’est sans traitement et pour deux années maximum. Voilà pour les “élèves”. Mais tous les étudiants de l’ENS (un millier) ne le sont pas. L’ouverture internationale du système universitaire et la volonté de l’école d’accueillir les meilleurs d’où qu’ils viennent donne accès aux auditeurs de master, agrégation, doctorants, avec pour les étrangers, statut de pensionnaire scientifique ou boursier international. En sens inverse, tout normalien fait une partie de ses études en dehors de l’hexagone, l’ENS étant l’interlocuteur des principaux centres internationaux en lettres et sciences humaines : pas moins d’une centaine de partenariats avec des établissements européens, Nord et Sud-américains, canadiens, chinois, japonais, russes, tunisiens... qui font de Lyon le cœur d’une arborescence tentaculaire.

Aujourd’hui, l’ENS entend s’ouvrir davantage, s’élargir, rassembler. “Nous sommes, à Lyon, dans une logique de pôle”, explique son directeur Olivier Faron. Au bout de cette logique, la naissance d’un campus de recherche rassemblant toutes les forces (universités, grandes écoles et leurs bibliothèques, INRP, Maison des sciences de l’homme, Institut de l’Orient...) dans les domaines d’excellence lyonnaise. Et la création d’un institut européen d’études avancées invitant les plus grands chercheurs internationaux à travailler sur des programmes à thèmes sociétaux comme la marginalisation, l’exclusion, l’égalité des chances... Des questions on ne peut plus d’actualité sur lesquelles les experts en sciences humaines sont prêts à éclairer ceux qui n’ont pas le temps de réfléchir...


Interview d’Olivier Faron.

Nommé à 46 ans directeur de l’École normale supérieure lettres et sciences humaines en septembre dernier (par décret du président de la République), normalien lui-même, CV à 25 alinéas..., Olivier Faron est du genre bouillonnant. Et déterminé à secouer certains cocotiers...

Depuis votre arrivée, c’est “ouverture, toute!”...

Nous avons réussi notre implantation à Lyon. Il faut maintenant que l’ENS devienne l’un des centres d’excellence en sciences humaines et que cela se sache mondialement. Nous avons une mission de formation mais aussi de diffusion des connaissances en direction des publics les plus divers. Aussi nous allons utiliser à fond notre outil ENS média, créer un canal Philo porteur de contenus de très haut niveau. Les résultats de la recherche ne nous appartiennent pas. Moi, je les restitue.

Et pour le recrutement, vous êtes tout aussi ouvert?

Je reconnais qu’il y a une auto-reproduction des enseignants. Mais je ne suis pas pour qu’on contourne le concours. Je vais lancer l’opération “ENS pour tous” avec un lycée amont, de quartier sensible, et un lycée aval Prépa. Nous (direction, enseignants, élèves) allons expliquer dans les classes du lycée aval ce qu’est une classe préparatoire, tuteurer des élèves, les faire travailler la prise de parole.

Et cela suffira?

Attendez : je vais aussi m’attaquer, dès cette année, à la réforme du concours d’entrée, pour tendre vers davantage d’égalité des chances. Un exemple : l’épreuve de culture générale ne sera plus discriminante. Vous voyez ce que je veux dire...


La laïcité en BD.

Dans le cadre du centenaire de la loi de séparation des Églises et de l’État, les 11 MJC de Lyon ont été conviées par Louis Pélaez, adjoint au maire délégué à la Jeunesse, à travailler et s’exprimer sur le thème de la laïcité, “en faisant œuvre de pédagogie”. Résultat, 11 bandes dessinées conçues, avec l’appui de professionnels, par des jeunes de toutes origines. Conclusion : tous voient dans la laïcité le ciment de la société d’aujourd’hui et de demain. En cours d’édition par la Ville de Lyon, la somme de ce travail rassemblée dans un album prochainement consultable dans les MJC et bibliothèques municipales.


Partager l’eau.

Actuellement, un quart de la population mondiale (1,5 milliard de personnes) n’a pas accès à l’eau potable. Initié par la fondation Danielle Mitterrand, un collectif d’associations internationales construit des solutions alternatives pour faire de l’accès à l’eau un droit universel. Chacun peut soutenir cette cause en adressant un don par chèque à : Fondation Danielle Mitterrand, France libertés, 22 rue de Milan, 75009 Paris, ou en ligne sur www.france-libertés.fr


Retour gagnant.

Partis sans diplôme, les sept premiers jeunes à avoir bénéficié d’un stage à Barcelone, dans le cadre du programme Léonardo de l’Union européenne, sont revenus avec bagages. Tout a commencé avec l’opiniâtreté de Louis Pélaez. L’adjoint au maire chargé de la Jeunesse et de la vie associative, fort du soutien de la Mission locale et de l’association Jeunes emplois mobilité Rhône-Alpes, a pu faire intégrer dans le programme réservé aux jeunes qualifiés des jeunes sans qualification. “S’ils n’ont pas de diplômes, ils ont des compétences” a-t-il fait valoir. Quelques mois plus tard, sept Lyonnais partaient pour un stage de trois mois à Barcelone dans le tourisme, dont un de formation intensive d’espagnol et de découverte culturelle. Salima Benlilita, 23 ans, était agent d’information et de réservation à l’Office du tourisme. “L’expérience a été très enrichissante, j’ai appris beaucoup et j’ai grandi”, affirme-t-elle. Elle repart deux mois... pour Londres par ses propres moyens. Ensuite elle terminera sa formation qualifiante dans le tourisme pour “ne pas m’arrêter à simple agent de voyage, je veux pouvoir évoluer”. Après avoir réalisé le site Web de l’Office du tourisme de Barcelone, Bastien a créé sa micro-entreprise spécialisée dans la réalisation... de sites Web. Vincent se lance aussi à son compte dans l’infographie, Estelle veut entrer dans une école de journalisme. Neuf autres jeunes sont sur le départ. À suivre...


Culture, as-tu du cœur?

Quand on est estampillé “en difficulté sociale”, entrer dans une salle de spectacle ne fait pas partie de ses priorités. Pourtant la culture est un bon moyen de s’extirper de son quotidien, de ressentir des émotions, du plaisir, de rester connecté au monde. “Le social et la culture sont deux mondes qui ne se rencontrent pas”, constate Pascal Dreyer, président de l’association “Cultures du cœur” qui, elle, les fait se rejoindre. D’envergure nationale, fondée dans le Rhône par une poignée d’acteurs culturels en 2001, elle met gratuitement à disposition des publics fragilisés des places de spectacle. 125 structures culturelles, des Célestins à la salle A thou bout d’chant, les invitent tout au long de la saison via 230 relais sociaux. Leur choix s’opère dans une base de données accessible, au sein du relais social, par Internet. De janvier à novembre 2005, plus de 4.200 personnes ont effectué une sortie culturelle. 11 rue Auguste Lacroix (3me), 04’78’60’92’18.

Lyon projets.
Trop forts. Le sport sans compter.

Avec 80.000 licenciés, le sport amateur lyonnais tient du phénomène local de société. Quant à mesurer la pratique loisir hors clubs, mieux vaut botter en touche. Au royaume du bénévolat, l’élite et les anciens tirent les jeunes vers le haut. Compétition non imposée mais conseillée. Parce qu’elle est une école de vie.

Entre Juninho qui soulève des tribunes et Gaston qui jubile d’avoir joggé son premier tour de parc, il y a un monde. Celui du sport amateur. Structuré comme la tour Eiffel, fédérations internationales, nationales, ligues et compétitions de tous niveaux et à tout âge, il arbore 310 clubs (800 sections) affiliés à l’Office municipal des sports, plus tous les autres, gonflés à bloc par des adhésions en constante progression. Principale ressource : l’huile de coude et l’abnégation d’une armée de bénévoles qui apprécient d’être enfin reconnus autrement que par une tape sur l’épaule.

“Il fallait reconstruire le dialogue, explique Thierry Braillard, nous avons remis en marche l’Office municipal des sports. Rénover les installations et en créer de nouvelles, Lyon est aujourd’hui citée en exemple”, poursuit l’adjoint aux sports. Effort conséquent sur le sport de formation, le haut niveau, les événements..., “notre priorité demeure le soutien aux clubs de proximité, qui accomplissent une tâche immense dans les quartiers, et dont les subventions, pour les plus importants, ont été multipliées par 6, 7, et même davantage ”. La proximité, l’Amicale laïque Villette Paul Bert, comme le LOU Omnisports ou Rhodia Vaise, en fait une force, annonçant 1.800 adhérents dans un bassin de 9.000 adresses, à qui le club propose 16 disciplines, de l’aïkido au yoga, en passant par le tennis de table, l’escalade ou la natation..., avec des pics en badminton, volley et judo et de beaux résultats interrégionaux et même nationaux. “Nous privilégions l’apprentissage, explique le président Patrick Lamy, et incitons les jeunes à faire de la compétition parce que c’est un élément pédagogique fort qui apprend à gérer son temps, avec des répercussions positives sur le travail scolaire”.

Porter haut les vertus du sport plus que la performance, c’est une position qu’adopte aussi Saïd Intidam, président du Ménival football club, donnant tout son sens au label “Formateur” qu’il partage avec d’autres comme l’Étoile sportive Trinité, l’AS Montchat ou le Hand-ball Lyon Duchère. “Nous formons 250 jeunes à partir de 7 ans, explique-t-il, 3 ont été remarqués par l’OL (qui a récemment animé un stage chez nous), 2 autres viennent de signer avec Cannes. Mais nous gardons une philosophie de club de proximité ; pour nous, le foot amateur est une école de citoyenneté, avec tout le respect pour les “pro” et pour le Haut niveau”. Il est vrai que le Haut niveau est devenu une spécialité lyonnaise. En athlétisme, aviron, escrime, handisport, lutte, natation, sports de glace, les titrés font claquer le drapeau de leur club. En gymnastique artistique, il n’est que de citer Cucherat, Mounard ou Tommasone pour penser Convention gymnique de Lyon. Mais son président garde la tête froide : “nous continuons d’allier le Haut niveau et l’animation, insiste Henri-Paul Pecolo. Tout le monde (800 adhérents) s’entraîne dans une parfaite cohabitation ; les 22 champions du pôle France côtoient les débutants et parmi eux (500 enfants), une dizaine est entrée au groupe Formation”. De sorte qu’à la Convention, chacun, quel que soit son rang, est conscient d’appartenir à une école de l’effort dont l’élite s’entraîne 30 heures par semaine.

C’est autre chose que recherche le trésorier des Moustiks, Jérôme Beffay : “le jeu collectif, l’auto-arbitrage” qu’implique l’Ultimate fresbe, sport universitaire US que l’association a contribué à importer à Lyon en 2001. Mi-foot américain sans contact, mi-basket : “tout est dans l’observation de la trajectoire, précise l’Ultimater, et dans la passe immédiate puisqu’il est interdit de se déplacer avec le disque sous le bras”. À 7 contre 7 à l’extérieur, équipes de 5 à l’intérieur, toujours mixte, l’Ultimate fresbe recrute plutôt “parmi les étudiant(e)s filières scientifiques” (?) tout en commençant à essaimer dans les écoles et collèges. Rattaché à la fédération française de Flying disk, il ne compte pour l’instant que quelques dizaines de licenciés à Lyon. Mais, comme la capoïera, le “Pleine nature” ou le badminton voire le roller, encore étiquetés “sports émergents”, il se pourrait bien qu’il redessine le paysage sportif local. Fort d’une longue tradition, porteur de valeurs éducatives en pleine renaissance, le sport amateur aussi innove pour se développer.


Un campus pour le sport éducatif.

En créant des centres sportifs au cœur des quartiers en développement social, l’association Sport dans la ville accompagne les jeunes dans leur construction personnelle par le biais du sport. Chaque semaine, un millier d’enfants lyonnais participent. Un nouveau centre, et non des moindres (le projet Campus) devrait voir le jour en 2006 au stade Boucaud (9me) grâce à un tour de table associant l’OL (500.000 E), la Ville de Lyon, la Région, l’État et des entreprises qui s’impliquent dans l’éducation. Deux terrains de foot, 3 de basket, 700 mq de salles de formation..., 3 ME bien employés.


L’office et le sain esprit sportif.

Volonté politique, services municipaux, équipements, clubs, dirigeants, partenaires, bénévoles, ligues, fédés..., et surtout pratiquants : à Lyon, le succès du sport est une affaire d’équipe. Et l’Office municipal des sports en est un peu le pivot. Garant d’un dialogue efficace et constructif entre tous les acteurs, l’OMS s’affaire à “huiler” et simplifier les rouages d’une mécanique parfois compliquée. Apporteur, collecteur et gestionnaire d’initiatives, expériences, conseils, solutions, médiation, de “culture terrain” et de petits “coups de main”, l’organisme, trait d’union du monde sportif et de la Ville, contribue largement à l’image épanouie d’une Cité “dopée” par les vertus comme les valeurs universelles du sport. Président : Marc Feuillet. 405 av. Jean Jaurès (7me), 04’72’80’06’86.


Le sport crée l’événement.

On ne compte plus, à Lyon, les événements sportifs, participatifs, spectacles ou de proximité (et encore : grands rendez-vous des calendriers national et international mis à part!). Echantillon...

Janvier. Trophée bouliste Béraudier. Traversée de Lyon à la nage. Lions du sport.

Février. Trial indoor.

Mars. Top gones.

Avril. Tournois cyclistes de Vaise et Monplaisir. Avalanche cup.

Mai. Traversée de Lyon à l’aviron. Grand prix cycliste de Gerland. Trophée Gaby Coche. Record du tour du parc.

Juin. Grand prix cycliste du Point du jour. Fête des mercredis de Lyon. Tournoi But en or. Jeux de Lyon. Baby ski.

Septembre. Lyon free VTT. Semi Marathon. Fête des sports arrondissements. Traversée de Lyon à la voile.

Octobre. Course La Lyonnaise.

Novembre. Bi-côte. Jogg’îles.

Décembre. Tournoi de Noël (tennis ballon)...

Lyon expression des groupes politiques.
Groupe Socialiste et apparentés.

L’emploi des jeunes.

Il y a quelques semaines, le Maire de Lyon accueillait à l’Hôtel de Ville une association qui organisait pendant deux jours la mise en relation d’entreprises avec des jeunes recherchant un emploi, autrement dit un de ces fameux “speed-dating” dont les médias mettent souvent en évidence non seulement l’originalité mais aussi l’efficacité. Pendant ces deux jours il s’agissait pour la Ville de tenter une première expérience, favorisant le rapprochement de près de 400 jeunes avec des entreprises locales. Alors que l’exclusion professionnelle est souvent un facteur majeur de l’exclusion sociale des jeunes, cette initiative visait à démontrer qu’une ville peut elle aussi trouver sa place dans la lutte contre le chômage des jeunes. En effet, exclus de l’emploi, exclus des réseaux classiques de recrutement, il est parfois difficile de “rebondir” dans un environnement ou un simple nom à consonance étrangère, une adresse dans un quartier réputé “difficile” ou un parcours de formation atypique entraîne les pires difficultés dans la recherche d’un emploi. Dans ce contexte, décrocher un entretien avec un recruteur d’entreprise relève parfois de l’exploit et chacun peut le comprendre, ces injustices du quotidien qui frappent certains de nos jeunes peuvent conduire à une sorte de “séparatisme social” qui ne veut pas dire son nom. La récente crise des banlieues vient de nous rappeler qu’il était urgent et nécessaire d’offrir des perspectives concrètes à ces jeunes. La Ville de Lyon pour sa part affiche depuis 2001 la solide volonté de faire de la mixité et de l’ouverture, autour de nos valeurs républicaines, un axe fort de son développement. La politique d’urbanisme et du logement mise en œuvre par Gérard Collomb traduit à l’évidence une vision lyonnaise des enjeux urbains. Cela se traduit également au quotidien par la multiplication d’expériences concrètes en direction des jeunes en difficulté. C’est le cas du travail effectué par le Groupe d’initiatives pour l’intégration dans la ville mis en place par la municipalité. C’est le sens de la création du pôle jeunesse inauguré l’automne dernier sur le quai Jean Moulin qui regroupe la Mission locale ainsi que le Centre régional d’information jeunesse. C’est également la vocation de la plate-forme emploi qui fonctionne en étroite coopération avec l’ANPE, l’ALLIES-PLIE et l’ensemble des services de la ville concernés par l’emploi. C’est enfin, en octobre dernier, la signature par le Maire d’une charte de la diversité avec 35 grandes entreprises.

Groupe socialiste et apparentés, 1 rue de la République, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’95’02, cmlyps@wanadoo.fr


Groupe Unir pour Lyon.

De nouveaux impôts pour 2008...

Le Maire de Lyon se targuait dans la presse d’avoir un “super budget” et prédisait que l’opposition serait dans l’incapacité d’y trouver la moindre faille. La faille pourtant est béante : le Maire de Lyon sera dans l’incapacité de réaliser son plan de mandat. Perdu dans un exercice de mauvaise foi évidente, l’adjoint aux finances a fini par avouer le subterfuge : il manque plus de 400 ME d’investissements. En cinq années, c’est ce que la gauche a réussi à investir et on voit mal comment elle pourrait réaliser 400 ME d’investissements dans les deux années qui viennent. Par ailleurs, le budget 2006 laisse d’ores et déjà envisager les difficultés que nous allons rencontrer dans les prochaines années si rien n’est entrepris pour réduire durablement les dépenses de fonctionnement. En effet, depuis 2001, nous constatons une augmentation plus rapide des dépenses de fonctionnement que des recettes de fonctionnement, et un niveau extrêmement faible de la marge nette d’autofinancement, masqué un temps par la vente du patrimoine de la Ville (le quartier Grôlée par exemple). Si aucune autre politique n’est menée, les Lyonnais verront s’alourdir une nouvelle fois leur feuille d’imposition après les élections. Telle est la logique du Maire de Lyon, tenir par l’emprunt jusqu’en 2008, pour livrer des équipements et surfer sur la vague de la communication et asséner au lendemain des élections un sérieux coup de bâton aux Lyonnais en soldant une partie des emprunts par une augmentation significative de la pression fiscale. Ne nous trompons pas, c’est aujourd’hui que se décident les taux d’imposition d’après les élections. Les Lyonnais ont le droit d’être éclairés dans ce débat. Chaque candidat doit d’ores et déjà se positionner sur ce sujet. Le groupe Unir Pour Lyon, présidé par Charles Millon s’engage à ne pas augmenter les impôts après les élections. Cependant une telle politique exige du courage dans l’exercice budgétaire car l’absence de ces recettes supplémentaires doit se traduire par une réduction très significative des dépenses. Qui d’autre aura le courage de l’affirmer?

Groupe “Unir pour Lyon”, 4 rue de la République, BP 1099, 69202 Lyon cedex 01, tél. 04’72’07’77’56, www.millon.org et unirpourlyon@wanadoo.fr


Groupe UMP.

Un budget 2006 sans ambition.

Le budget 2006 adopté en décembre dernier par la majorité de Gérard Collomb est le 5me de ce mandat. L’année à venir est donc essentielle car elle doit se traduire par une accélération des investissements afin de réaliser, d’ici deux ans, l’essentiel du Plan de mandat voté par l’équipe en place. Notre groupe est loin de partager l’enthousiasme débordant dont fait état le Maire de Lyon, jouant de l’autosatisfaction systématique, mais se gardant bien d’évoquer certaines contraintes budgétaires. En effet, les dépenses de fonctionnement ne sont pas maîtrisées. Alors que des économies sont demandées aux services, les postes directement liés à l’événementiel et à la promotion de “l’équipe Collomb” continuent de progresser chaque année davantage. Avec une telle gestion déficitaire, les ressources disponibles pour investir sont en diminution, alors que le programme d’investissement s’élève à plus de 150 ME! La conséquence principale est un recours à l’emprunt (pour plus de 134 ME!) et donc un endettement de la Ville en hausse. Qu’en sera-t-il donc pour les Lyonnais dans les années à venir? Ne nous laissons pas charmer par des apparences flatteuses. Outre une politique d’investissement qui ne dispose pas de bases financières solides sur lesquelles s’appuyer, le budget 2006 frappe également par l’absence de perspectives et l’amorce de projets à l’horizon 2008-2010. Malgré cela, en ce début d’année, les élus du groupe UMP adressent aux Lyonnaises et Lyonnais leurs meilleurs vœux pour une bonne année 2006.

Groupe municipal UMP, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’82’92, fax 04’72’07’62’87, lyon.ump@wanadoo.fr


Groupe Gaec.

Fausses idées sur le logement social.

La poussée de fièvre des banlieues françaises a posé la question de l’application de la loi SRU. Cette loi oblige certaines communes à atteindre le seuil de 20 % de logements sociaux pour favoriser “la mixité sociale”. Beaucoup de maires refusent par peur de déplaire à leurs électeurs. Car le logement social a une mauvaise image. Et rendre la mixité obligatoire par une loi peut avoir l’effet pervers de faire apparaître le logement social comme une charge. Pourtant, trois quarts des Français peuvent y prétendre! Les classes populaires et moyennes sont concernées. La demande est multiple. Tous les gens en panne de logement, mais aussi des jeunes qui s’installent, des nouveaux retraités dont les revenus diminuent, des couples qui divorcent... La stigmatisation du logement social révèle une crise de société où se développent ségrégations et inégalités. Une crise qui appelle une réponse à la question : quelle ville voulons-nous, celle de “l’entre-soi” ou celle de la solidarité?

Groupe GAEC (Gauche Alternative Écologique Citoyenne), tél. 04’78’39’82’91 et www.apigaec.org courriel gaec-lyon@wanadoo.fr


Groupe Radical.

Meilleurs vœux.

Les élus du Groupe radical de gauche présentent à toutes les Lyonnaises et tous les Lyonnais leurs meilleurs vœux pour l’année 2006. Ces vœux s’accompagnent, cette année encore, de l’action au quotidien des élus radicaux à la Ville de Lyon et dans les arrondissements dans leurs domaines de responsabilité (sport, jeunesse, vie Associative, culture...), comme dans tous les domaines intéressant la vie municipale. Les élus radicaux lyonnais forment le vœu qu’en 2006 le travail engagé par l’équipe municipale autour de Gérard Collomb soit efficacement poursuivi, et qu’une action résolument volontariste permette à notre ville de conforter sa dimension humaine, moderne et sociale.

Groupe Radical de Gauche, tél. 04’78’39’96’43, fax 04’78’39’96’24, grouperadical.lyon@wanadoo.fr


Groupe Communiste.

2006, avec vous.

Nous abordons l’année 2006 avec l’adoption du budget, acte politique majeur qui concrétise les engagements pris devant vous en 2001. Devant les désengagements de l’État, et face à une loi de finances qui étrangle les collectivités locales, il nous semble plus que jamais important de travailler avec vous, habitants et salariés de Lyon, à des réponses novatrices favorisant l’intégration et l’épanouissement de chacune et chacun dans la ville. Par exemple, en augmentant le parc du logement social, en travaillant à une politique d’insertion par l’économie qui aboutisse à la création d’emplois réels et durables, en utilisant tous les leviers dont la Ville dispose pour développer l’activité économique. En ayant une politique active de soutien à nos partenaires associatifs pour qu’ils puissent continuer à jouer un rôle structurant dans les quartiers en terme de lien social, d’animation éducative, sportive et culturelle. En étant attentifs à ce que nos tarifications publiques correspondent bien à notre objectif politique de recul des inégalités et prennent bien en compte la situation sociale des plus démunis d’entre nos concitoyens... Parce que c’est vous qui, en définitive, faites la ville, nous voulons échanger, confronter, construire mais aussi nous enrichir de votre savoir, de vos souhaits. Écrivez-nous, contactez-nous, rencontrons- nous. Nous vous présentons nos meilleurs vœux de bonheur, de réussite, de joies partagées pour cette nouvelle année 2006.

Groupe Communiste, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’82’88. cmlypc@wanadoo.fr et www.gcic-lyon.org


Groupe Verts.

2006 : à la recherche du label Vert.

Il ne s’agit plus d’ambition mais de concrétisation. 2006, le budget, tourné vers l’écologie, le montre : haute qualité environnementale (HQE) au Confluent, Berges du Rhône qui s’ébauchent, Plaine africaine et 2me tranche du parc Gerland dans la continuité des berges au Nord et au Sud. Déjà cette année, les labels verts se sont multipliés répondant à l’attente des habitants : vélo’v entraînant la sortie de vélos qui rouillaient dans les caves ; bio dans les cantines ; réalisations en HQE comme l’école Ravier dans le 7me ; norme Iso 14.001 visant à réduire les déchets, les consommations d’eau et d’énergie... Tous ces labels Verts doivent encore être développés afin que la ville soit totalement exemplaire en matière de développement durable. Ainsi, en est-il de l’intégration des bio-carburants dans les véhicules de la Ville ou du développement des pistes cyclables. Bien loin de la communication politique, la HQE n’est que très peu visible, les projets aboutissent sans bruit chaque année. C’est l’ensemble de notre cadre de vie, qui sort gagnant d'une telle démarche... Bonne année écologique!

Groupe des élus Verts, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’85’08, fax 04’78’39’82’97, lesvertslyon@wanadoo.fr et www.lesvertslyon.org

Lyon l’envers des endroits.
Profs. L’hôpital fait école...

Malheureusement, la maladie détourne parfois des enfants du chemin de l’école pour les couloirs de l’hôpital. Priorité absolue : la guérison. Et si les membres du corps médical deviennent alors maîtres des opérations, l’objectif est souvent atteint ou approché avec la complicité, entre autres, de quelques professeurs... des écoles. C’est à Lyon que l’Éducation nationale a poussé pour la première fois les portes d’un hôpital.

En moyenne, 1.200 enfants hospitalisés à Lyon usent, chaque année, le fond de leur pyjama sur les “bancs” de l’école des enfants malades. Une équipe de 16 instituteurs, spécialement formés, part chaque jour à la rencontre de bambins dont le statut de malade ne doit pas faire oublier celui d’écolier isolé de sa classe. Limiter la rupture avec les habitudes de vie garantit souvent une meilleure réinsertion à l’issue de l’hospitalisation. L’école ne se limite pas aux apprentissages, elle est aussi outil de socialisation, de médiation et de confrontation à d’autres systèmes relationnels. Autant de raisons pour s’adapter coûte que coûte à l’univers médical. Et même si la place de l’enseignant n’est pas vraiment naturelle dans le cadre hospitalier, le complément thérapeutique important qu’il représente motive tous les intervenants à collaborer pour surmonter les difficultés de fonctionnement liés à l’emploi du temps souvent contraignant du petit malade. Sur le plan pratique, la leçon “au pied du lit” se limite aux enfants qui ne peuvent vraiment pas quitter leur chambre. Pour la majorité des cas, il existe dans les unités des “salles de classe”. Le prof y trouve un univers propice à sa fonction et l’enfant, le rituel par lequel il “perd” momentanément le statut de jeune patient pour redevenir élève. Ici, complémentarité et bonne entente entre Éducation nationale, membres du corps médical, parents et réseaux associatifs chamboulent de plus en plus positivement les mentalités.

C’est en 1948 et après bien des efforts que le Professeur Jeune, chef de service à Lyon Sud, obtient pour ses petits patients la nomination du premier instituteur en milieu hospitalier. René Fluchaire fait alors figure de pionnier et consacre sa carrière à ne pas rajouter à la détresse de la maladie le handicap du retard scolaire. En 1988, l’École des enfants malades permet de regrouper à l’époque les onze enseignants du premier degré des différents hôpitaux lyonnais et surtout, d’avoir une approche plus structurée et humaine d’une activité ultra spécialisée. Aujourd’hui, l’initiative lyonnaise conserve son avance et ses acteurs sont en première ligne pour que s’applique plus largement le droit de l’éducation “garanti à chacun” (loi d’orientation sur l’éducation de 1989). C’est un devoir pour notre société comme pour les pouvoirs publics de maintenir dans des conditions adaptées, la scolarité des enfants malades. Pas facile à remplir...


3 questions à Guy Roussin, directeur de l’École spécialisée des enfants malades.

Spécialisé?

Enseigner à l’hôpital nécessite une année de spécialisation. Si travailler en équipe pluridisciplinaire est très enrichissant pour tout le monde, on n’est jamais réellement préparé à la souffrance d’un enfant. C’est passionnant mais psychologiquement lourd.

Com école?

C’est un outil nouveau qui contribue à ne pas rompre le lien entre l’enfant hospitalisé et sa classe. Il s’inscrit en complément de notre travail et utilise les nouvelles technologies de communication pour échanger en direct avec l’instituteur “d’origine” et les petits copains.

Vœux?


Que l’hôpital du futur prenne nos besoins en compte même si les périodes d’hospitalisation deviennent de plus en plus courtes. Que le droit d’être élève soit au mieux respecté à l’hôpital certes, mais aussi à domicile et dans l’école habituelle dans la mesure du possible.

Lyon vu d’ailleurs.


Luci (Light Urban Community International : réseau international des villes de lumière). Besoin de nos lumières?

Pour des villes du monde entier, la Fête des lumières de Lyon est un point de ralliement qui permet de confronter expériences et projets de fêtes et plans lumière. Toute vanité mise à part, nos hôtes viennent aussi prendre du feu...

Si le 8 décembre est unique, il n’est pas moins vrai que les fêtes de la lumière se multiplient sur la surface du globe. Tout en mobilisant les foules (plus ou moins, au vu des expériences décrites), elles déclenchent des cascades de réactions et d’attentes. Lors des rencontres auxquelles ont participé à Lyon les représentants de plus de 300 villes membres du réseau Luci, dont une cinquantaine de villes étrangères, 4 projets ont été présentés, à des... années-lumière les uns des autres. Pour Glasgow (Écosse), 2005 était un coup d’essai. Première difficulté : la pluie. “Bien des animations ont dû se faire à l’intérieur. Et vous, à Lyon, comment faites-vous?” Réponse : nous croisons les doigts! À Lüdenscheid (Allemagne), la fête s’appuie depuis 2000 sur l’art contemporain. Pari risqué, mais récompensé. Plus de 20.000 personnes (sur 80.000 habitants) visitent les installations qu’on n’hésite pas à placer dans des passages souterrains d’ordinaire peu avenants. De même, entre deux trains, la gare de la ville s’illumine, assurant une continuité artistique à l’animation “naturelle” du trafic ferroviaire. Belle idée qui suscite la prise de note...

À Montréal, on joue sur... les mots. “Notre objectif est de mettre en lumière les talents artistiques et gastronomiques”, explique Germaine Salois. Avec un handicap quasi génétique : “à part le magazinage (en français : le shopping!), les Montréalais sortent peu en période de fête”. Mais ils résistent de moins en moins à la mise en lumière de la place des Arts, du Vieux Montréal, aux performances réalisées par des spécialistes des “arts gigantesques” ou aux œuvres de cousins français, comme le Lyonnais Roger Tator récemment sollicité. Nettement plus au sud, San Luis Potosi (Mexique) décrit une stratégie lumière à couper le souffle, mise au point par hélicoptère pour pointer les lieux de vie ; il en résulte des monuments historiques éclairés de l’intérieur, des places illuminées, des fontaines et réseaux d’eau mis en lumière comme le serait le système circulatoire du corps humain vu en transparence. Reste la grande question adressée aux Lyonnais : comment faites-vous pour mobiliser autant de public?


3 questions à Germaine Salois, directrice du festival Montréal en lumière.

Votre perception de la Fête des lumières 2005 de Lyon?

Je suis ébahie par son étendue, sa variété. La largeur de l’animation de la colline était exceptionnelle. Mais il y a aussi des petites idées à grands effets, comme ces petits ballons transparents et lumineux que les gens faisaient glisser sur les rampes d’escalier de la Croix-Rousse. Et puis reconnaître de grandes signatures comme le groupe F (place des Terreaux), c’est très excitant... Mais je m’attendais à plus de bougies sur les fenêtres.

Vous semble-t-elle transposable dans une autre ville?

Je ne crois pas. Vous avez une longue tradition, le rodage du plan lumière et surtout la population. C’est aussi cela qui fait la différence. Franchement, je ne cherche pas à vous flatter : je n’ai jamais vu autant d’habitants d’une ville dans les rues le soir. C’est notre problème à Montréal : l’hiver, tout le monde est devant la TV avec sa zapette (NDLR : télécommande).

À travers le réseau Luci, Montréal et Lyon échangent leurs expériences...

Et pas seulement dans le domaine de la lumière... Notre festival a toujours une dimension culturelle et gastronomique. Nous mettons en lumière les talents de notre ville et ceux de villes amies. En 2004, c’est Paul Bocuse qui est venu préparer le pot au feu. Excellent et bienvenu pour tous : cette année-là en février, il faisait - 35°!
Accords. Amies de 50 ans...

Vue de Birmingham, Lyon est une ville “amie de 50 ans”. Et réciproquement. Ce qui autorise des relations de plus en plus étroites tant les deux partenaires se complètent. Y compris en affaires...

Pendant qu’à l’Auditorium le City of Birmingham symphony orchestra affine quelques raccords avant le concert de gala du centenaire de l’ONL, le 25 novembre, des chefs d’entreprises, acteurs économiques et décideurs des deux villes signent accord sur accord : recrutement par Cap Gemini de 700 personnes dans le West Midlands dans le cadre d’un contrat avec le Fisc britannique pour la collecte de 650 ME (assistants techniques, ingénieurs en infrastructures informatiques, développeurs, testeurs, analystes...) ; coopération entre Images Rhône-Alpes et Screen West Midlands ; participation des professionnels lyonnais à la conférence des jeux vidéo de Birmingham en juin prochain ; création d’une école internationale dans la ville jumelle avec la coopération de celle de Lyon ; rénovation urbaine de l’Est de Birmingham s’inspirant des expériences du Grand Lyon ; intensification du trafic aérien entre les deux cités partenaires (plus13 % en 2005) pour atteindre 40.000 passagers en 2006. Les deux capitales régionales ont également décidé de susciter de nouvelles opportunités pour leurs PME respectives. Ainsi, l’Advantage West Midlands, homologue de l’Agence pour le développement économique de la région de Lyon (ADERLY), offre des aides à l’internationalisation des entreprises lyonnaises innovantes dans des secteurs de compétence partagée : ingénierie, technologies de pointe et des transports, services professionnels et informatique, agroalimentaire, chimie et médical, automobile...

Toutes deux membres des réseaux Eurocités (dont elles sont fondatrices) et Luci, entre autres, les deux villes n’ont de cesse d’échanger leurs “bonnes pratiques” et d’inciter leurs institutions comme leurs habitants à faire de même : coopération dans le domaine de la recherche sur le cancer avec la récente conclusion d’un accord entre le CIRC de Lyon et son homologue basé à Birmingham, séjours scolaires et universitaires, et même échanges entre comités de locataires de logements sociaux... Amies et voisines!

Sortir.
Alexandre Tharaud.

Pour son jeu, les critiques sont dithyrambiques. Et son physique est de star. Affiche somptueuse, donc, pour le 3me concert du cycle Piano à Lyon avec Alexandre Tharaud au clavier, et au programme : Rameau, Ravel et Chopin. À 20 h 30 salle Molière. Réservations (vite) : 04’78’47’87’56 et www.pianoalyon.com 10 janvier.


Ils patinaient...

Et ils patinent encore, les Lyonnais. Ils ont même jusqu’au 22 janvier pour faire du patin à glace, leur mode de déplacement favori (à Bellecour, s’entend)! Jusqu’au 22 janvier.


Lyon Turin en trial.

Grand classique, le trial indoor y va chaque année de son thème original histoire de mettre en scène, façon Lyon, l’élite mondial des acrobates sur deux roues. 2006, JO. et TGV obligent, c’est dans une ambiance montagne franco-italienne, entre Lyon et Turin, vélos et motos, que les meilleurs pilotes feront briller Gerland de leur talent. Un match au sommet vélo moto entre deux champions du monde fera même la liaison entre deux univers comme pour tracer, par le sport, la voie transalpine prévue entre les deux grandes cités... Palais des sports de Gerland, points de vente habituels, 04’78’22’54’30. 3 février.


Voyage musical.

Depuis bientôt 10 ans, Musique et arts propose aux Lyonnais un “Voyage musical d’hiver”, sorte d’immersion globale dans l’univers d’un compositeur. En 2006, c’est Haydn qui sera célébré le temps d’un week-end et de six concerts salle Molière. 04’78’95’95’95. Du 13 au 15 janvier.


Pastels de Degas.

Des chef-d’œuvres rarement montrés. C’est ce que propose le musée des Beaux-arts en présentant au public ses collections de dessins, œuvres sur papier d’une grande fragilité et donc rarement sortis des fonds. Jusqu’au 30 janvier, ce sont quatre pastels de Degas qui seront exposés. 04’72’10’30’30. Jusqu’au 30 janvier.


Zweig à l’Espace 44.

“Le joueur d’échecs”, d’après Stefan Zweig, est à découvrir du 24 janvier au 5 février sur les planches de l’Espace 44. Une fable inquiétante, fantastique et pleine d’humour, qui “pourrait servir d’illustration à la charmante époque où nous vivons” comme le dit le personnage avec ironie. Autre spectacle sur la même scène : “Ni une ni deux”, d’Eugène Durif, du 10 au 22 janvier. 04’78’39’79’71. Du 24 janvier au 5 février.


Avec palmes.

8 km de traversée de Lyon, par le Rhône, en palmes! C’est la performance, assez rude au mois de janvier, que devront accomplir les quelque 200 nageurs qui participent chaque année à cette manifestation atypique mais désormais traditionnelle puisqu’il s’agit cette année de la 26me édition. www.clubthalassa.fr.st 22 janvier.


Les enfants de la guerre.

“Les enfants de la guerre, réalités et imaginaires d’une génération, 1936-1949”. Tel est le thème de la très intéressante exposition conçue par le musée de la Libération de Cherbourg et présentée à Lyon par le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD). Cette expo aborde la seconde guerre mondiale sous l’angle inédit de l’enfance et de la jeunesse, de l’exode à la Libération, à travers photographies, affiches, objets, archives privées... 04’78’72’23’11. Jusqu’au 2 avril.


Odyssée au TNG.

“Les aventures du roi Odyssée”, c’est la seconde création de la saison, mise en scène par Nino d’Introna, présentée sur la grande scène du Théâtre Nouvelle Génération (TNG). Pour tout public à partir de 8 ans. 04’72’53’15’10. Jusqu’au 16 janvier.


L’Original s’affiche.

Reconnu et de qualité, l’Original est un festival Hip-hop dont la prochaine édition se déroulera à Lyon du 20 au 23 avril 2006. Pendant quatre jours, il propose concerts, soirées, battle danse, jam de graffiti, expos... présentant toutes les disciplines du genre. En amont de cette 3me édition, il sollicite les talents, sous forme d’un concours de “créaS3” ouvert à tous, pour réaliser son affiche. Les travaux proposés seront exposés pendant un mois dans divers lieux et permettront au public, puis à un jury final, de choisir l’affiche 2006. Vernissage le 10 janvier au Ninkasi Kafé, avec concert des Américains de Spear of the nation. www.loriginal-festival.com 10 janvier.


La tour de la Défense.

Textes de Copi et mise en scène d’Emmanuel Daumas, “La tour de la Défense”, un “vaudeville moderne et déjanté dans un espace design fonctionnel et propre, une tour de solitudes”. À découvrir au théâtre Les ateliers. 04’78’37’46’30. Du 6 au 29 janvier.


Éclats de (jeunes) voix.

Évocation de “l’eau dans tous ses états”, Éclats de l’eau, suite pour chœur d’enfants, piano et percussion, de Serge Folie, sera interprétée (et créée) par la Cigale de Lyon, direction Anne-Marie Cabut, dimanche 22 janvier à 20 h 30. Bourse du travail. Réservations : 06’71’32’22’33 et 08’92’68’36’22. 22 janvier.


Patinage au sommet.

Le compte à rebours s’accélère pour le championnat d’Europe de patinage artistique et de danse sur glace, du 14 au 22 janvier au Palais des sports de Gerland. À quelques semaines des JO de Turin, ce rendez-vous international, 97me du genre, aura pour ambassadeurs les incontournables Gwendal Peizerat et Marina Anissina. 04’72’10’30’30. Du 14 au 22 janvier.


Tango de nuit.

C’est le nouveau spectacle accueilli sur les planches du théâtre des Marronniers. Sur scène, trois personnages : un pianiste, un danseur et une comédienne. Trois approches du corps, du mouvement des sons, des rythmes... 04’78’37’98’17. Du 18 janvier au 5 février.


Scorsese, la suite.

En janvier à l’institut Lumière, reprise du cycle consacré chaque samedi soir à Martin Scorsese. Après “Raging Bull” et “Casino” en décembre, rendez-vous avec “Mean streets” et “Taxi driver” le 21 janvier, puis l’exceptionnel et inoxydable “Les affranchis”, le 28. 04’78’78’18’95. 21 janvier.


Loussier à Lyon.

Après quelques décennies de carrière, Jacques Loussier est de retour sur scène. Avec son trio Play Bach, il s’arrête à Lyon le 3 février à la Bourse du travail. 04’72’10’30’30. 3 février.


Mazeppa.

Première étape du cycle que l’Opéra consacre en 2006 à Pouchkine, “Mazeppa” de Tchaïkovski. www.opera-lyon.com Du 24 janvier au 4 février.


Concert à la Chapelle.

Organisés à la Chapelle de la Trinité, les “Concerts de la Chapelle” reprennent leur rythme en 2006. Premier rendez-vous avec les “Airs d’Oratorios et d’Opéras” (Vivaldi et Haendel). www.lachapelle-lyon.org 2 février.


La symphonie des Anneaux.

Deux concerts exceptionnels à la halle Tony Garnier : la “Symphonie du Seigneur des anneaux” (d’après la trilogie éponyme), six mouvements pour orchestre symphonique, chœurs et solistes, par l’Orchestre national de Lyon. 04’78’95’95’95. Les 10 et 11 février.


25 ans avec Chopin.

L’association Frédéric Chopin fête sa 25me année. Tout en diffusant la connaissance de l’œuvre du grand compositeur romantique, l’association souhaite promouvoir les jeunes pianistes, lauréats des grands concours internationaux. D’où un programme anniversaire exceptionnel, avec la venue à Lyon de certains des jeunes artistes les plus brillants qu’elle a contribué à faire connaître. Deux rendez-vous en ce début d’année salle Molière : Jean-Frédéric Neuburger le 20 janvier, et Roger Muraro le 3 février. 04’72’71’81’93. 20 janvier.


Concerts.

Rock, pop, électro, chanson, hip-hop, musiques du monde... Pour ne rien manquer en janvier.

Cecilem plus Vincent Cros. Du 4 au 7 janvier. Cabaret A Thou bout d’Chant.

Noz. Du 11 au 14 janvier. Cabaret A Thou bout d’Chant.

James Blunt. Jeudi 12 janvier. Transbordeur.

Slim Kut. Vendredi 13 janvier. Ninkasi kafé.

Diams. Jeudi 19 janvier. Transbordeur.

Deep Purple. Jeudi 19 janvier. Halle Tony Garnier.

Georges Moustaki. Vendredi 20 janvier. Auditorium.

Missill. Samedi 21 janvier. Ninkasi Kafé.

Alain Chamfort. Mardi 24 janvier. Ninkasi kao.

Killah Bees (Wu Tang) plus 4 My People. Dimanche 29 janvier. Transbordeur.

La Grande Sophie. Vendredi 3 février. Transbordeur.

Adult. Samedi 4 février. La Plate-forme.

Dépêche Mode. Samedi 4 février. Halle Tony Garnier.

Maxime Le Forestier. Dimanche 5 février. Bourse du travail.

Services au public.
Kiné respiratoire : 08’20'423'523.

À retenir pour la période hivernale. Pour contribuer aux soins hors hôpital des pathologies respiratoires enfants et adultes, la Coordination respiratoire de l’agglomération de Lyon (coral) permet aux médecins hospitaliers et libéraux, ainsi qu’aux familles de contacter l’équipe de kinésithérapeutes spécialisée la plus proche du domicile du patient. Numéro unique : 08’20'423'523.


Stationnement résidentiel : pensez à renouveler votre vignette.

Vous bénéficiez d’une (ou deux) vignette(s) de stationnement résidentiel. Même si elle vous a été attribuée récemment, chaque vignette va arriver en fin de validité. Désormais, il vous sera remis une vignette (ou deux maximum) valable un an de date à date, avec mention de l’immatriculation, non autocollante, à glisser dans un étui plastique traité anti-UV fourni avec un autre étui destiné au ticket. Pour obtenir gratuitement vos nouvelles vignettes (maximum 2 par foyer) et les étuis, il vous suffit de vous rendre dès maintenant à votre mairie d’arrondissement (adresses et horaires en pages Lyon arrondissements) muni des pièces justificatives : carte(s) grise(s) de votre (ou de vos deux) véhicule(s) ; taxe d’habitation (bail de location, si vous êtes résident depuis moins d’un an) ou acte notarié de propriété ; justificatif de domicile de moins de 3 mois (facture EDF-GDF, téléphone) ; s’il s’agit de véhicule(s) de location, contrat(s) au nom du résident. Si la carte grise n’est pas à votre nom : véhicule de société, présenter une attestation employeur certifiant que vous êtes bien le conducteur et que le véhicule est utilisé aussi à titre personnel ; véhicule d’un parent, présenter une attestation d’assurance du propriétaire mentionnant que vous êtes conducteur.


Cap Canal. Concours “Toi et moi”.

À la rentrée, Cap Canal proposait aux enfants un concours d’écriture de film documentaire sur le thème : “Toi et moi...., vivre ensemble à l’école”. Il est encore temps de participer. Pour cela les enfants doivent : choisir un sujet sur ce thème des différences et justifier leur choix ; faire des recherches ; rédiger et illustrer un plan détaillé du film qu’ils veulent voir réalisé. Premier prix : la réalisation de leur scénario par des professionnels, puis un appareil photo numérique, des DVD, livres, trousses... Des cadeaux sont bien sûr prévus pour tous les participants. Projets à rendre d’ici au 28 février 2006. Renseignements et inscriptions : 04’72’10’32’17 ou www.capcanal.com


Voitures épaves : la solution gratuite.

Pour contribuer à la protection de l’environnement, lutter contre les abandons de voitures sur la voie publique et mettre un terme à une contrainte forte pour les personnes concernées, les propriétaires de voiture épave peuvent désormais s’en débarrasser gratuitement en la déposant à la société GEFA (Gestion enlèvement fourrière automobile), mandatée par la Ville de Lyon. Celle-ci prend en charge la destruction du véhicule, dépollution incluse. Comment faire? C’est très simple. Contacter GEFA au 04’37’28’71’90 du lundi au samedi de 7 h à 20 h. Se présenter chez GEFA muni de la carte grise du véhicule cédé et d’une photocopie de sa carte d’identité afin d’établir le certificat de cession.


Lyon demain s’explique. Les berges du Rhône autour d’un verre.

L’association Pérégrinalyon propose d’échanger, autour d’un verre aux “Cafés escales”, idées et opinions sur le Rhône, l’aménagement de ses berges, son patrimoine et ses usages. Franck Scherrer, professeur à l’Institut d’urbanisme de Lyon, animera les thématiques urbaines du fleuve ; Dominique Rey, conteuse de ville, les thématiques patrimoniales. Un ou deux invités se mêleront au débat public. Jusqu’en juillet 2006, chaque premier jeudi du mois de 18 h 30 à 20 h, péniche café-restaurant Le river boat, face au 2 quai Augagneur (3me). 04’78’27’64’47.


Vie citoyenne télévisée.

Conseil municipal. Pour permettre à tous de suivre les débats du Conseil municipal, chaque séance est retransmise à partir du lendemain sur TLM. Le mardi à minuit : l’intégral ; le samedi à 11 h et le dimanche à 9 h 30 : résumé de 52 minutes. Pensez à programmer votre magnétoscope. Prochaine séance : le 16 janvier.

Lyon Citoyen TV. Chaque mois, retrouvez le magazine de la Mairie de Lyon sur TLM (13 minutes) multidiffusé à partir du 3me ou du 4me lundi. Calendrier de multidiffusion : lundi 18 h, mardi 18 h 15 et 22 h 15, mercredi 13 h 45, vendredi 15 h 45, 17 h 45 et 20 h, samedi 9 h 45 et 20 h, dimanche 19 h 15 et 22 h 15. Prochaine émission : à partir du 23 janvier.
Vie citoyenne sonore.

Pour les non-voyants. Dès maintenant, en plus des versions braille et cassette audio, Lyon Citoyen est disponible sur CD (MP3) et en ligne sur le site de la Ville de Lyon en format accessible à l’aide d’une synthèse vocale ou d’une plage braille. www.lyon.fr

Quartiers.
Mairie. Balades urbaines.

Deux parcours accompagnés (durée 2 h environ) au choix.

1er. ”Saints et madones au coin de nos rues” avec Catherine de Rivaz et “La rue résiste” avec Armelle Chitrit, rendez-vous mairie du 1er, 2 place Sathonay.

2me. “Par-delà la rue de la Ré” avec Marc Fontaine et “Les rues du Confluent” avec Audrey Clément, rendez-vous mairie du 2me, 2 rue d’Enghien.

3me. “Le 3me, mosaïque culturelle” (accessible aux personnes à mobilité réduite) avec Évelyne Rousse-Hoppenot et “La Part-Dieu, une rue commerçante couverte” avec Christine Pitiot, rendez-vous mairie du 3me, 215 rue Duguesclin.

4me. “Passionnante Croix-Rousse, la rue témoigne” avec Zoé Flachat Regnault et “Les rues croix-roussiennes : à chacune son histoire” avec Véronique Bonfils, rendez-vous mairie du 4me, 133 boulevard de la Croix-Rousse.

5me. “Sur les pistes de la nature en ville...” avec Christophe Darfeuil, rendez-vous parking devant la basilique de Fourvière et “Saint-Georges, Saint-Jean, Saint-Paul, trois saints, trois quartiers...” avec Arlette Parente, rendez-vous métro Vieux-Lyon.

6me. “Si la rue m’était contée” avec Roselyne Nevoret et “La rue et ses indices” avec Marie Chaveneau, rendez-vous mairie du 6me, 58 rue de Sèze.

7me. “Histoires de tracés entre Jean Macé et Gabriel Péri” avec Cécile Naouri, rendez-vous mairie du 7me, place Jean Macé et “La rue... et vers l’art” avec Pauline Dumontet, rendez-vous métro Stade de Gerland.

8me. “Mon Plaisir : sous les pavés... l’Histoire” avec Catherine Chambon, rendez-vous place Ambroise Courtois et “De Berthelot au boulevard des Allongés : dédales de l’histoire” avec Véronique Poty, rendez-vous mairie du 8me, 12 avenue Jean Mermoz.

9me. “Des routes royales aux grands axes de Vaise” avec Delphine Godefroy, rendez-vous mairie du 9me, 6 place du Marché et “Rues, ruelles, avenues et sentiers à la Duchère” avec Dominique Jacotet, rendez-vous mairie annexe de La Duchère, Tour panoramique.

Dimanche 15 janvier à 14 h 45. Réservation obligatoire soit à l’accueil mairie du 9me, soit du lundi au vendredi midi précédant la balade au 04’72’10’30’30.


1er arrondissement.
Martinière. Elle est belle ma Halle!

Un boucher, un poissonnier, des primeurs, un fromager, des produits issus du commerce équitable..., la Halle de la Martinière possède tous les atouts pour séduire les habitants du quartier et d’ailleurs. Après vous...

Dans la famille commerce de proximité, je choisis la Halle de la Martinière. Cent soixante cinq ans qu’elle est en activité. Cent soixante cinq ans que les habitants du quartier viennent s’y approvisionner en produits frais. Justement les produits se sont diversifiés ces derniers temps. Jusqu’en 2004, et avant les travaux pour la rendre plus fraîche et plus belle, elle abritait un boucher, un commerçant en fruits et légumes et un autre qui propose en plus des fromages et du vin “Le jardin de la Martinière” mené de main de femme passionnée, Mme Messad, installée là depuis quatorze ans. C’est avec plaisir qu’elle a vu s’intégrer dernièrement de nouvelles recrues qui complètent l’offre déjà alléchante : une boutique de commerce équitable, Éthiquable, et un poissonnier Leclerc. “Il fait des huîtres le samedi matin”, glisse-t-elle dans un sourire. Rien de tel pour bien commencer le week-end.

Pas de fruits de mer évidemment chez Éthiquable mais des produits solidaires c’est-à-dire fabriqués par des petits producteurs défavorisés des pays du Sud rémunérés à leur juste valeur dans le respect des droits sociaux et la préservation de l’environnement. “Nous commercialisons habituellement en grandes surfaces, nous sommes la première boutique de vente directe à avoir ouvert en France”, annonce fièrement la responsable Renatta Lasso, “cela nous donne l’opportunité d’expliquer notre démarche”. Nul doute que les clients se laissent séduire par la cinquantaine de thés, la dizaine de cafés, les chocolats fins et en tablettes, les jus de fruits, les compotes, les confitures, les riz... qui ornent les rayons. Décidément, le commerce de proximité, ça a du bon.

Halle de la Martinière ouvert du mardi au samedi de 8 h 30 à 19 h 30.
Mairie. À la recherche du temps passé.

Le patrimoine de votre arrondissement vous passionne? Alors vous êtes tout désigné pour participer à l’opération “Découvrir, faire connaître le patrimoine de son quartier” mise en place par la mairie du 1er. Il s’agit de préparer une exposition et une visite guidée en vue des Journées du patrimoine 2006. Les habitants intéressés devront repérer et photographier les traces de l’histoire, retrouver d’anciennes photos ou dessins, rechercher l’histoire des lieux et des objets, recueillir la mémoire des anciens. Première réunion le 9 février à 18 h 30 en mairie. 04’72’98’54’20 ou nawelle.krimou@mairie-lyon.fr


Terreaux. De sortie.

Amoureux des danseuses de Degas, vous allez être comblés! Le musée des Beaux-arts présente jusqu’au 30 janvier une quinzaine de pastels, dont le fameux “Café-concert des Ambassadeurs”, et dessins du peintre. Appartenant à la collection d’arts graphiques et modernes du musée, fragiles, ceux-ci sont très rarement présentés. C’est le moment d’en profiter. 20 place des Terreaux, 04’72’10’30’30.


Pouteau. Danse.

Le défilé de la Biennale de la danse 2006 se prépare en coulisses. Dans cet objectif, le centre social Grand’côte propose des journées de danse contemporaine et de danse théâtre s’inscrivant dans le projet du théâtre du Mouvement. Rendez-vous est donné aux 12-16 ans les 27 février, 24 avril et 10 juillet. Dansez maintenant... 6 bis rue Pouteau, 04’78’28’46’77.


Gal Giraud. A l’apéro.

La compagnie Skémée système d’approche lance ses “En chantiers”, “divertissements citadins ou moment artistico-politico-ludique” ouvert à tous au moment de l’apéro, de 18 h 30 à 21 h, un vendredi par mois. Le 13 janvier : brasero, marrons chauds, virée sous des “lampes à intimité”, fanfare Le bus rouge, jeu avec Artisans du monde et chorale révolutionnaire. Tout un programme... 36 cours du Général Giraud, 04’72’07’09’64.


2me arrondissement.
Confluent. Musique en gros.

Nouvelle adresse sur la liste des salles de concert distillant les musiques actuelles : le Marché gare. Gérée par la MJC Perrache, elle apporte 300 places supplémentaires pour faire bouger ses pieds.

La “musique actuelle” est, par différence avec la musique acoustique, amplifiée. Elle peut donc toucher tous les genres. Dans l’ancienne salle Basset, et nouveau Marché gare, on écoutera du reggae, de l’électro, du rock... Avec ses 300 places debout, elle vient en complément de ses homologues le Bistroy (1er) pouvant accueillir 100 spectateurs et le Kao (7me) et sa jauge de 600 personnes. Comme ses prédécesseurs, le Marché gare est inscrit dans le réseau Emergence mis en place par la Ville de Lyon, avec le soutien de la DRAC, qui promeut des lieux de diffusion de théâtre, danse et musiques actuelles.

“Nous développons les musiques actuelles depuis 2002”, rappelle Taraï Isabelle, chargé du projet Marché gare “qui porte sur l’émergence et le soutien aux groupes en voie de professionnalisation”. Ainsi en dehors des 45 dates de concert par an, dont une trentaine pour des groupes locaux et régionaux, le Marché gare accueillera 15 résidences. Elles seront de deux types : les résidences sanctionnées par la création d’un spectacle pour les groupes plus expérimentés et les répétitions montées réservées à ceux ne s’étant jamais frottés à la scène. “Nous les aiderons à répondre à la question : qu’est-ce que cela implique de vouloir être professionnel?”. L’aménagement strict de la salle, dont la scène occupe le tiers de l’espace contre deux tiers le public, relève de la même préoccupation. “La scène est volontairement grande (50 mq) pour que les artistes travaillent de façon confortable et qu’ils se préparent à affronter des scènes encore plus grandes ensuite”. Les Weepers circus, qui étrennent la salle fin janvier, ont déjà passé ce cap.


Poulaillerie. Gros poisson.

Le musée de l’Imprimerie accueille actuellement, et jusqu’au 12 février, les gravures originales d’un prix Nobel de littérature. Rien que ça! L’auteur allemand Günter Grass a d’abord étudié les arts graphiques et la sculpture avant de leur préférer la littérature et le théâtre. Il poursuit toutefois la gravure et réalise pour illustrer son roman “Der Butt” (“Le turbot”) 25 gravures originales aujourd’hui présentées à Lyon. Comme son livre, elles reflètent l’engagement de l’auteur dans les mouvements pacifiste et écologique. 13 rue de la Poulaillerie, 04’78’37’65’98.


Célestins. Crèche Savoie.

Dans le cadre de son plan Petite enfance, la mairie de Lyon fait accélérer le dossier de la crèche Savoie. Ainsi des études sont lancées dès maintenant afin de réaliser dans les meilleurs délais une crèche au 7 rue de Savoie. Celle-ci proposera aux familles de l’arrondissement plus de quarante berceaux.


Charité. En soie.

Entre les mains d’Akihiko Izukura, la soie se transforme en tissus de vent et de lumière aux formes et couleurs issues du monde végétal ou animal. Dans son travail, cet artiste japonais recherche l’harmonie entre l’homme et la nature. A voir du 25 au 28 janvier au 8 rue de la Charité.


Bichat. Du cœur.

Les Restos du cœur ont repris du service. Rue Bichat, le centre de distribution dessert non seulement le 2me arrondissement mais aussi les 1er et 6me. Une soixantaine de bénévoles y officient. Démarrée début décembre, la campagne s’achèvera fin mars. Distribution le mardi de 14 h à 16 h et le jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h. 04’78’37’94’65.


3me arrondissement.
Maisons neuves. Jules Verne aura son gymnase.

Des grues s’affairent rue Jules Verne. Elles sont en action pour offrir dès la rentrée de septembre 2006 un gymnase tout neuf aux écoles, associations et clubs de sport avoisinants.

Un grand parallélépipède qui occupera tout juste l’espace du terrain en contrebas qui jouxte le stade Vivien Foé : le gymnase Jules Verne sera, selon le jargon, un gymnase omnisports de type C. Traduction, il sera adapté à la pratique des sports d’équipe suivants : handball, basket, volley et badminton. Il sera d’ailleurs homologué au niveau régional pour le handball. En outre, des ancrages seront réalisés pour recevoir des agrès de gymnastique. La salle sera simple, fonctionnelle. Petite “fantaisie” toutefois, le cabinet d’architectes Audart-Favaro associés a proposé de profiter de la position en contrebas du terrain pour échafauder un hall d’entrée plus haut que la salle avec une baie vitrée offrant un panorama sur le terrain aux visiteurs.

Confort visuel grâce à un bardage en matériau translucide pour toiture avec une charpente métallique qui laissera la lumière naturelle pénétrer généreusement sans gêner les joueurs. Le confort acoustique sera lui assuré par des perforations dans la face intérieure des murs ayant pour effet d’absorber les bruits. Ces murs seront réalisés à partir de briques en terre cuite, matériau respectueux de l’environnement. Un ascenseur permettra l’accès des personnes à mobilité réduite. Budget global : 2 ME. A noter, le chantier n’aura aucune incidence sur le stade Marc-Vivien Foé qui restera ouvert pendant toute la durée des travaux.


Maréchal de Saxe. Des rustres...

Comédie à l’italienne au programme du théâtre Tête d’or ces prochaines semaines. Les Galabru, père, fille et fils, se retrouvent sur la scène pour offrir la version de Francis Joffo de la pièce “Les rustres” de Carlo Goldoni. Les rustres, ce sont des hommes un peu trop empressés d’arranger le mariage de leurs enfants à l’insu de leurs épouses. Ces dames trouveront le moyen de régler leurs comptes. Tel est pris qui croyait prendre. Du 5 janvier au 17 février, 60 avenue Maréchal de Saxe, 04’78’62’96’73.


Part-Dieu. Débat.

“Symboles et rituels sportifs dans le monde contemporain” est le sujet que va aborder, le 12 janvier de 18 h à 20 h, Christian Bromberger, professeur d’ethnologie et directeur de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative, dans le cadre du cycle de conférences-débats organisés par Economie et humanisme et le Grand Lyon. Instructif. 20 rue du Lac, 04’72’71’66’66.


Vendôme. A l’ouest.

Paysages épurés, contours imprécis, couleurs incertaines, utilisation du carré format réservé habituellement au portrait..., Jérémie Kerling vous entraîne dans son voyage photographique “à l’ouest”. La trentaine de clichés présentée à la Maison pour tous-Salle des Rancy forme un ensemble apaisant. Jusqu’au 27 janvier. 249 rue Vendôme, 04’78’60’64’01.


Guillotière. Cocon.

Lieu de rencontre et de parole, le Jardin couvert apporte depuis plus de vingt ans une réponse à la solitude de certains jeunes parents. Il les accueille avec leurs enfants, de la naissance à quatre ans, du lundi au samedi de 14 h 30 à 18 h 30, pour échanger avec d’autres parents pendant que leurs petits font, à leur rythme, leurs premiers pas dans la vie en société. 12 rue Auguste Lacroix, 04’78’71’04’78.


4me arrondissement.
Dumont d’Urville. Un peu de chaleur.

Pour cause de travaux dans la Maison des associations qui les hébergeait, les Restos du cœur qui couvrent le 4me et Caluire ont déménagé. La distribution se poursuit dans les anciens ateliers de mécanique de la SEPR.

C’est comme une épicerie mais avec moins de produits. Et puis des chiffres écrits en gros remplacent les prix. “Ici on compte en points”, explique Catherine Guillot. Depuis cette année, c’est elle qui gère les Restos du cœur du 4me et de Caluire. Elle n’est pas arrivée à ce niveau de responsabilités par hasard. Quatorze ans que Catherine offre son temps aux Restos. Alors forcément “le métier est rentré”. Un métier qu’elle exerce comme bénévole. Son mari fait aussi partie de cette aventure qui, pour Coluche, ne devait pas durer. Depuis, la précarité ne fait que progresser. Entre le lancement de la campagne en novembre et la mi-décembre, Catherine avait déjà inscrit 150 familles. “C’est beaucoup plus que l’an passé. Ce qui surprend, c’est la recrudescence de personnes qui travaillent”, décrit-elle. Elle est entourée de plus d’une trentaine de bénévoles dont quelques-uns sont des bénéficiaires des Restos. Ils enregistrent les inscriptions, déchargent le camion de livraison, reconditionnent les produits qui le nécessitent, font le ménage... Ils ont ainsi complètement réaménagé le local où les Restos sont installés le temps des travaux de la Maison des associations. Difficile de croire qu’ici des jeunes apprenaient à réparer des voitures... Tout est blanc, sent le propre, des nappes aux couleurs vives font flotter un air de Provence. L’équipe n’a pas ménagé sa peine pour offrir un lieu accueillant aux bénéficiaires qui viennent aussi chercher un peu de chaleur.
Gillet. La toile pour tous.

Depuis août 2004, l’association “Si t’es gone”, dans le cadre du Programme lyonnais pour la société de l’information piloté par la Ville de Lyon, a ouvert un pôle multimédia au rez-de-chaussée du foyer Sonacotra au 53 quai Gillet. Cinq ordinateurs sont mis à la disposition des résidents du foyer (pour leurs démarches administratives et la réalisation de CV) comme des habitants du quartier. “Le mercredi beaucoup d’enfants viennent surfer” note Thierry, l’animateur. Ça crée du lien... Ouvert le lundi de 14 h à 19 h, du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h, un samedi sur deux, 04’78’29’11’60.


Canuts. Du miel.

Le miel est bon en toutes saisons mais encore plus en hiver car il aide à lutter contre les microbes. Pour en faire provision, un conseil : rendez-vous à la Foire aux miels et produits du terroir organisée par le Syndicat d’apiculture du Rhône les 14 et 15 janvier de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h à la salle de Ficelle. Au menu : exposition sur les abeilles, découverte d’une ruche, démonstration de cuisine et dégustations. Entrée libre. 65 boulevard des Canuts.


Jean Jullien. En famille.

“Les mille et une façons de jouer nos rôles de parents”, “les pères et leurs enfants : paternité d’aujourd’hui”, “attendre un enfant, dans ce corps qui change!”, “programmation de l’accouchement : quelles conséquences?” sont les thèmes des conférences, ateliers et débat inscrits à la programmation de janvier de la Maison de la parentalité et de la naissance. Ça peut aider... 6 bis rue Jean Jullien, 04’78’27’96’08.


Croix-Rousse. Douceurs.

Du 4 au 12 février, Lyon va faire sa fête à la bugne! L’Association des métiers de bouche a eu l’idée de mettre à l’honneur ce produit typiquement lyonnais chez les boulangers, les pâtissiers et les charcutiers où le public pourra la déguster. En point d’orgue : le lancement de la manifestation par un événement festif et une démonstration de fabrication de bugnes le 4 février à la Croix-Rousse. 04’37’28’51’80.


5me arrondissement.
Saint-Georges. Soixante à la Quarantaine!

Au printemps prochain, il n’y a pas que les arbres qui bourgeonneront sur les quais de Saône. Une crèche de 60 berceaux et un Relais d’assistantes maternelles vont également éclore, rue de la Quarantaine, en mars. Un bouquet que sauront apprécier les familles du quartier.

La Société anonyme de construction de la Ville de Lyon (SACVL) sème actuellement, au 19 de la rue de la Quarantaine, les graines de ce qui va devenir le nouvel établissement d’accueil des bouts de choux. D’une surface de 750 mq, comportant trois niveaux desservis par un ascenseur, il remplacera la crèche située de l’autre côté de la rue qui comportait vingt berceaux pour en contenir désormais soixante. A la place, au 34 rue de la Quarantaine donc, un relais d’assistantes maternelles où celles-ci pourront se retrouver, échanger, se former, s’informer... Comme dans la précédente crèche, les petits d’homme seront choyés par l’association “Les p’tits malins” et son équipe de 25 personnes.

Tout a été pensé pour qu’ils bénéficient du plus grand confort. Des vitrages de protection solaire et des stores d’occultation partielle ou totale, et une attention toute particulière portée au traitement acoustique sur les façades, menuiseries extérieures, revêtements intérieurs (sols, murs et plafonds) et toiture, leur permettront de faire la sieste tranquillement, bien isolés qu’ils seront du bruit généré par la circulation automobile sur le quai. A l’extérieur, ils profiteront des beaux jours sur une terrasse aménagée sur le toit. De quoi pousser à son rythme en toute sérénité!


Saint-Jean. Respect.

Les Chœurs de la Primatiale Saint-Jean dans leur ensemble vont célébrer le 250me anniversaire de la naissance de W.-A. Mozart en rendant un vibrant hommage à ce compositeur le 27 janvier à 20 h 30 en la Primatiale. Un moment d’exception sous la direction de Robert Hillebrand et Jean-François Duchamp. Place Saint-Jean.


Ménival. En piste.

Régulièrement, l’Ecole de cirque de Lyon offre sa piste à des artistes amateurs, en devenir ou professionnels dans le cadre de ses “Pistes ouvertes”. Véritable tremplin, elles leur permet d’éprouver leurs créations et leurs expérimentations auprès du public. Prochain rendez-vous le 28 janvier à 20 h 30. 29 avenue de Ménival, 04’72’38’81’61.


Point du jour. Rencontre.

En 2006, en plus des visites de terrain qu’il effectue régulièrement, Gérard Collomb souhaite dialoguer avec les Lyonnais au cours de réunions publiques dans les 9 arrondissements. Lors de ces rencontres, où sera évoquée l’évolution de la ville et des quartiers concernés, le Maire pourra notamment répondre aux questions que les participants auront préalablement posées sur le site Web de la Ville via une boîte mail spécialement affectée. Prochaine réunion quartier Point du jour le 7 février à 18 h 30 au gymnase Branly, 25 rue de Tourvielle. www.lyon.fr à partir du 20 janvier et 04’72’10’30’30.


Sœur Janin. Bonne surprise!

Le projet Fête des lumières du quartier Sœur Janin “Y’a (encore) de la lumière au 5me!” a reçu le Trophée des lumières remis par Colt Télécommunications dans la catégorie “animation de quartier” qui récompense un projet artistique de quartier. Félicitations à l’initiateur Marc Chikitou et à tous les habitants qui ont mis du cœur à l’ouvrage pour habiller leur tour de lumière.


6me arrondissement.
Bellecombe. Cinéma de quartier.

Il y a ceux qui veulent un écran gigantesque, du son plein les oreilles, des pop corn à foison et... les autres qui préfèrent l’ambiance feutrée et conviviale d’une petite salle de quartier. Le public du cinéma Bellecombe fait partie de la deuxième catégorie.

Une seule salle de 280 places, un rideau rouge, du parquet ciré... en pénétrant dans le cinéma Bellecombe trois chansons nous reviennent instinctivement en mémoire, “Cinématographe” de Boris Vian qui “trouvait ça plus palpitant que n’importe quoi”, “Le cinéma” de Claude Nougaro qui “se fait du cinéma sur l’écran noir de ses nuits blanches” et “La dernière séance” d’Eddy Mitchell sauf que ce cinéma-là ne risque pas de “se transformer en garage en building supermarché” de sitôt! Son écran est trop ancré dans le quartier. Et il n’y a pas que la trentaine d’amoureux du 7me art qui fait tourner son projecteur qui le défend. “Ce cinéma crée l’animation dans le quartier, les habitants y sont attachés”, assure l’une des bénévoles Mme Ravoire. Avant de devenir un cinéma en 1935, le lieu était un théâtre. Avant d’être géré par une association, il était administré par un prêtre. De son histoire, il a conservé une forme de moralité. “On ne passe pas de films de violence” souligne ainsi Mme Ravoire. Sept fois par semaine, il passe un ou deux longs-métrages parmi les plus récents grâce à une programmatrice professionnelle qui s’occupe de tout. “Kirikou”, “Harry Potter”, “King kong” auront été à l’affiche. Les films passent toujours de façon décalée par rapport aux sorties nationales. Ce qui pourrait passer pour un handicap est plutôt un atout à une époque où les affiches tombent tous les quinze jours. Le cinéma Bellecombe vit sans subvention, de la vente des tickets dont le coût est modique : 5 E et 4 E pour les enfants et étudiants, 4,20 E pour tout le monde le mercredi. Pas de profit donc, juste la passion.
Parc. Histoire d’herbiers.

Enfant, qui n’a pas essayé de conserver des feuilles et des fleurs dans du vieux journal afin de confectionner un herbier? Ce témoin de la biodiversité d’une région fait actuellement l’objet d’un recensement et d’un inventaire mené par le Jardin botanique de la Ville de Lyon, le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble, les Herbiers de l’université Claude Bernard et la Société linnéenne de Lyon. Objectif : constituer un réseau pour l’aide à la conservation et à la valorisation de ce patrimoine. L’enquête s’adresse aux particuliers comme aux institutions. Renseignements au Jardin botanique : 04’72’82’35’30 ou 04’72’82’35’14.


11 novembre 1918. Brocante.

Elle est belle, elle est belle ma brocante! Les 21 et 22 janvier, à l’Espace Double mixte 250 professionnels interpelleront le chaland pour lui proposer toutes sortes d’objets qui parferont sa décoration ou sa collection. Bonne chine... Campus de la Doua, boulevard du 11 novembre 1918.


Tête d’or. Invisible.

Etonnante exposition que celle présentée par le Muséum jusqu’au 2 juillet “Ni vu, ni connu, paraître, disparaître, apparaître”. Pour décrire ce phénomène, elle ne se borne pas à la face visible de l’iceberg, c’est-à-dire le camouflage militaire ou animal, mais présente également tous les types de camouflages sociaux, du port du vêtement aux secrets de familles en passant par le rêve et la “télé-réalité”. Singulier. 28 boulevard des Belges, 04’72’69’05’00.


Bossuet. Asiatique.

Du 10 janvier au 17 février, embarquez pour un voyage au long cours destination le Tibet et le Népal. Tous deux font l’objet d’une exposition photo à la bibliothèque. “Tibet : le toit du monde” est organisée par l’association Rhône Tibet qui milite pour la reconnaissance et la conservation du patrimoine culturel tibétain. “A la découverte du Népal” raconte les péripéties du grand randonneur Bernard Barthuet lequel présentera un diaporama le 10 février à 19 h. Bons voyages! 33 rue Bossuet, 04’72’83’15’71.


7me arrondissement.
Guillotière. Dynamique de secteur.

Fonctionnant comme un centre social sans en avoir la dénomination, l’Arche de Noé, émanation de la Fondation Armée du salut, ouvre aux jeunes des activités qui les extraient d’un quotidien pas souvent facile.

Le futsal, vous connaissez? Né dans les années 30 en Uruguay, popularisé par le Brésil, ce sport est un lointain cousin du football. Contrairement à ce dernier, il se joue sur un terrain de handball, avec un ballon plus petit, ses équipes sont composées de 5 joueurs. Surtout le respect de l’adversaire doit être total : un tacle ou une parole prononcée et c’est la faute. “Les joueurs sont donc obligés d’appliquer les règles et pas les leurs...”, commente l’animateur, Dawid Bohn. Il a remonté le secteur Jeunes en 2002 après une petite enquête sur le quartier révélant un manque d’activités pour les 12-18 ans voire plus. Depuis, il ne désemplit pas. Le futsal n’est, bien sûr, pas la seule activité. Il n’a pas encore séduit les filles lesquelles sont plus attirées par le théâtre. Hafinati, une petite troupe de 15 comédiens s’est formée suite à la création de l’association “Ni putes, ni soumises”. Textes, chansons, mise en scène avec l’aide de professionnels, Hafinati a donné naissance à “16 piges”, un spectacle sur les relations filles-garçons. Déjà joué trois fois, il va désormais essayer de sortir des frontières de Lyon. La compagnie planche sur une autre création autour de la liberté qui nous tombe dessus quand on a 18 ans. “Qu’est-ce qu’on en fait?” interrogera-t-elle. A suivre... Les jeunes ont aussi un “quartier libre” pendant lequel Dawid Bohn reçoit leurs demandes et attentes, “qu’on essaie de réaliser ensemble. Parfois ce ne sont que des temps de discussion sur les choses importantes pour eux” confie-t-il. Parfois essentiel. 5 rue Félissent, 04’78’58’29’66
Guillotière. Hors norme.

Du cinéma comme on n’en voit jamais, ou que trop rarement, c’est le leitmotiv du festival Les inattendus dont la prochaine séquence a lieu du 23 au 29 janvier. Résolument orienté hors circuits commerciaux, suscitant la rencontre entre le public et les réalisateurs, il programme plus de 100 films de France et du monde entier, des chantiers sur les alternatives et des séances consacrées à des collectifs de cinéastes, un parcours argentin, un kaléidoscope africain et une rétrospective du cinéaste expérimental indien Avikunthak. A voir absolument. Entrée libre, 04’78’61’71’18, www.inattendus.com


Saint-Michel. Horizons.

Bistanclaque et ses chansons folk le 13 janvier, Bebey prince Bissongo du Burkina Faso le 14 janvier, Malossol et sa musique non traditionnelle des pays de l’Est le 20 janvier, Majid Ziouane et sa musique métisse le 28 janvier, et une nuit de folie pour son 2me anniversaire le 4 février, c’est un feu d’artifice de sons d’ailleurs que propose l’association 6me continent. A 21 h. 51 rue Saint-Michel, 04’37’28’98’71.


Père Chevrier. Sensible.

Philippe Moncorgé, artiste de son état, anime une fois par semaine un atelier “gribouillage” au foyer Notre-Dame des sans-abri. Pas des cours, donc pas de critique, pas de jugement, mais un “espace de libre expression pour que les SDF retrouvent l’acte ludique de dessiner, comme un enfant”. Leurs “Gribouillons affectueux” sont présentés au public jusqu’au 31 janvier au foyer. 3 rue Père Chevrier.


Gerland. Burlesque.

Les Frakistes, jeunes comédiens sortant de la Formation réservée à l’acteur komic et klown du Croiseur (ex-Scène Gerland) montrent l’étendue de leurs talents au cours du Frako, Festival de théâtre et de performances klownesk et burlesk du 20 au 28 janvier au Croiseur. Dix créations au banc d’essai interprétées par 19 comédiennes et comédiens. A découvrir pour rire. 4 rue Croix-Barret, 04’72’71’42’26.


8me arrondissement.
Mermoz. Ne faire plus qu’un.

Issu des années 1970, un accès majeur de l’autoroute A43 est venu se greffer au cœur du quartier Mermoz. Résultat, il est scindé en deux. Un grand projet de renouvellement urbain piloté par le Grand Lyon et l’État prévoit de lui restituer son unité tout en recomposant le quartier.

Il y a Mermoz Nord et Mermoz Sud. Au milieu? Un autopont qui déverse chaque jour quelque 80.000 véhicules. En totale contradiction avec “la ville de la mixité sociale et de la qualité de vie” voulue par le Maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine. “L’autopont va être supprimé, l’ensemble de Mermoz Nord traité (NDLR : Mermoz Sud

a été réhabilité en profondeur depuis 1990), logements, espaces publics et voiries, et les activités tertiaires développées pour en faire un quartier multifonctionnel”, détaille Gérard Collomb.

Pour améliorer le cadre de vie des habitants lesquels seront invités à participer à des ateliers dans le cadre de la concertation, 230 logements vont être réhabilités, presque autant démolis et 270 à 300 reconstruits. De 100 % le taux de logements sociaux devrait passer à 60 %. Des parcs et espaces collectifs seront créés, des équipements et services publics rénovés. Une nouvelle voie perpendiculaire à l’avenue Jean Mermoz désenclavera le quartier. Porte d’entrée dans la ville, centrale, l’avenue Jean Mermoz va subir un profond réaménagement. “Nous allons poursuivre le principe de l’avenue Berthelot”, annonce l’architecte en charge de ce projet, Bruno Dumetier, “avec un profil continu du Rhône au périphérique” : un terre-plein central végétalisé, avec, de part et d’autre, des arbres d’alignement de grande hauteur, des allées piétonnes, des pistes cyclables. La circulation sera rythmée par des feux de signalisation. Le nouveau boulevard urbain, entre les parcs des Essarts et Parilly bénéficiera également de grands aménagements paysagers.
Premier Film. Aventure et handicap.

Ce n’est pas parce que l’on est handicapé qu’on ne peut pas gravir des sommets! C’est ce qu’a voulu montrer au public le 1er Festival du film Avendicap organisé par “Evasion verticale” qui s’est tenu à l’Institut Lumière en décembre. Pendant une journée, des sportifs, professionnels de l’image et de l’aventure, enfants et adultes, handicapés ou non... ont pu se rencontrer, échanger et valoriser les actions innovantes permettant aux personnes à mobilité réduite de profiter de sports de pleine nature comme n’importe quelle personne valide. Bravo!


Mairie. Loto.

Afin de collecter des fonds, la SPA organise un loto à la mairie du 8me le 4 février à 15 h. Pour joindre l’agréable à l’utile... 04’78’38’71’71.


Cdt Pégout. Rideau.

Dispositif inédit, pendant deux ans, le Nouveau théâtre du huitième (NTH8) a encadré douze jeunes comédiens-compagnons qui ont partagé leur temps entre un emploi et une formation tout en étant associés aux projets de création de plusieurs compagnies de théâtre. Leur parcours se termine en beauté par un Forum du compagnonnage ouvert au public mêlant spectacles, lectures, présentations de projets personnels... Du 24 janvier au 19 février au NTH8. 22 rue Commandant Pégout, 04’78’78’33’30.


États-Unis. Alerte.

Afin d’alerter le public sur les violences conjugales, l’association “Femmes information liaison” fait actuellement circuler un vidéo-bus présentant le film d’Arlette Sauvage “La vie voyez-vous” et recueillant les témoignages des spectateurs. Il fera une halte le 14 janvier de 9 h à 12 h place du 8 mai 1945. De plus, le film sera projeté le 16 janvier à 18 h 30 à l’Espace 101 (101 boulevard des États-Unis) puis le 19 janvier à 14 h au centre social des États-Unis (73 rue Jean Sarrazin). En février, le bus s’arrêtera à Monplaisir, en mars à Mermoz.


9me arrondissement.
Duchère. Bouffée d’art.

La MJC reçoit du 16 au 28 janvier une exposition pédagogique du musée d’Art contemporain. Des classes d’écoles primaires, du collège Schoelcher, des associations... auront droit à une visite guidée pour mieux comprendre cette forme d’art.

Déblayer le terrain sur l’art contemporain, faire tomber a priori et idées reçues, dépasser la question du goût, démystifier l’art, lui rendre la place qu’il mérite...” sont toutes les motivations de Régis Gire chargé, au musée d’Art contemporain, d’organiser les expositions hors les murs. “Nous allons au-devant du public en proposant à des lieux non muséographiques - et là où l’accès à l’art ne va pas de soi - d’installer des œuvres de la collection du MAC pendant un temps donné”. A la MJC Duchère, ce sera une quinzaine d’œuvres de douze artistes pendant quinze jours. Et surtout visites guidées pour tout le monde, par groupe de quinze personnes accompagnées d’un animateur. Celui-ci invite le public à s’exprimer sur les œuvres et à donner un point de vue allant au-delà du trop facile “j’aime, j’aime pas” venant naturellement aux lèvres de tout un chacun.

“Nous ne proposons pas que des choses faciles. Dans le choix des œuvres, très diversifié, nous retenons du figuratif comme du très conceptuel, qui utilisent des matériaux anciens comme très contemporains”, commente Régis Gire. Quasiment toutes posent des questions de société, des questions éternelles. “Nous voulons montrer que l’art est important. C’est la seule image gratuite, qui ne sert à rien et qui sert à tout car il sert à regarder le monde”. Tout est dit.

“L’art vous invite à la Duchère”, du 16 au 28 janvier, visites guidées, sauf les 18 et 25, de 15 h à 18 h et 20 et 27 de 17 h à 20 h accessibles à tous. Vernissage le 19 janvier à 17 h 30 ouvert à tous.
Saint-Rambert. Cheminement patrimonial.

La commission Revitalisation et embellissement de Saint-Rambert/île Barbe du Conseil de quartier voulait créer une promenade au fil de l’histoire. Pendant 16 mois, les sites remarquables par leur architecture ou leur histoire ont été recensés, vingt-cinq ont été retenus, deux promenades créées et des visites pendant les Journées du patrimoine organisées. D’ici à fin 2006, avec l’aide de la mairie du 9me et du Grand Lyon, vingt-cinq panneaux baliseront ce chemin piétonnier à la découverte de l’histoire d’un quartier méconnu.


Duchère. La preuve par 9.

Pour valoriser la variété et la qualité de l’offre culturelle du 9me, des acteurs culturels se sont fédérés au sein du réseau 9me Arts. Ainsi ils peuvent proposer des tarifs préférentiels à leurs membres et abonnés, mettre en valeur leur programmation et faire découvrir de nouvelles pratiques culturelles. Ciné Duchère, CNSMD, MJC Duchère, TNG, aux Echappées belles, Union artistique et intellectuelle des cheminots de Lyon, CNR, Centre de la voix, Atelier recherche corps arts et développement, MJC Saint-Rambert, les compagnies les arTpenteurs, Là hors de, Sortie de route, Le radeau, les Théâtroïdes, Louxor spectacles, Oniva, Percu-claviers de Lyon, AliceA, Association urbaine pour le développement des arts de la communication et de l’écriture. 04’72’17’00’21.


Bourgogne. Musique.

Les Percussions-claviers de Lyon investissent la scène du Théâtre nouvelle génération du 24 au 29 janvier (scolaires les 24, 26 et 27, tout public les 25, 28 et 29) pour donner “Blok”, “divertissement musical surprenant pour toute la famille”. Ouvrez vos oreilles... et vos yeux car le spectacle est autant sonore que visuel. 23 rue de Bourgogne, 04’72’53’15’15.

Infos mairie du 1er.
Editorial du maire.

Une année sportive, par Nathalie Perrin-Gilbert.

L’année 2006 s’annonce comme un nouvel élan en matière sportive. En effet, les salles de sport situées dans l’enceinte de l’école Raoul Dufy viennent d’ouvrir leurs portes aux associations de l’arrondissement. Désormais, une salle de danse est disponible tous les soirs pour les clubs de danse du quartier ainsi que deux salles d’arts martiaux. A peine ouvertes, ces salles sont déjà largement occupées. Dans un arrondissement où il est difficile de construire de nouveaux équipements sportifs, nous pouvons nous féliciter de la concrétisation d’un tel projet. Par ailleurs, signalons que notre quartier compte le vainqueur de la Coupe de France de full contact, Yvan Viallon, qui a obtenu son titre en novembre dernier. Dans ces félicitations, n’oublions pas Michel Müller, entraîneur au Wado Club, qui a reçu, l’automne dernier, sa ceinture noire 6me dan de karaté ainsi que les danseuses du BB Club qui ont été sacrées championnes de France de rock acrobatique en octobre 2005. Sous ces bons auspices, je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2006.
Contacts.

Mairie du 1er. 2 place Sathonay. 69001 Lyon. Tél. 04’72’98’54’04. Fax 04’72’98’54’05. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h.

Antenne solidarité du 1er. 2 rue Terme. 04’78’27’13’36.

Permanences : avocat de 9 h à 11 h 30 les 2me et 4me jeudis du mois ; conciliateur de 14 h 15 à 16 h 15 tous les mardis.


Une nouvelle vie pour la Halle.

“On se croirait revenu 30 ans en arrière”, “je n’ai jamais vu autant de monde dans la Halle”... Le 10 décembre dernier, la Halle de la Martinière grouillait de monde pour l’inauguration des travaux effectués dans cet édifice et l’installation récente de deux nouveaux commerçants. Grâce à la mobilisation des habitants et des comités de quartier, au dynamisme des commerçants et au soutien de la mairie du 1er, la Halle a retrouvé un nouvel élan. Pour que cet élan perdure, des animations seront organisées régulièrement dans les mois à venir. Nous vous tiendrons informés du programme.


Suivez le guide.

La Mission Pentes Croix-Rousse prépare actuellement un guide des métiers de la création qui recensera les créateurs installés dans le 1er arrondissement. Cinq catégories sont retenues : métiers de la mode, d’art, de l’image et du son, de la communication et architecture et design. Pour y figurer, les personnes concernées sont invitées à se manifester auprès de Jean-Marc Manier à la Mission Pentes Croix-Rousse, 11 place Croix-Paquet, tél. 04’72’10’10’10, fax 04’72’10’10’11, courriel : jean-marc.manier@mairie-lyon.fr


Bon à savoir.

Certains habitants ont pu voir, rue Diderot ou rue Vaucanson, des ouvriers surgir de terre. Ce sont des agents d’entreprises spécialisées à qui a été confiée, par le Grand Lyon, la mise en sécurité de l’important réseau de galeries du sous-sol des Pentes. Bétonnage de galeries creusées en pleine terre pendant des siècles en vue de trouver des sources, recherche de celles encore inconnues, rétablissement de circuits d’évacuation des eaux souterraines exigent des chantiers pouvant durer des années. Chacun doit être vigilant : si vous remarquez des écoulements d’eau anormaux dans un mur de soutènement, un affaissement, même minime, dans votre cave (non encombrée), des fissures dans un mur, ne manquez pas de prévenir la direction de la Sécurité et de la Prévention de la Ville de Lyon. La sécurité des immeubles sera ainsi assurée.


Le bon geste.

Pour la collecte des sapins de Noël, des bacs spécifiques seront mis à votre disposition le 14 janvier, place Colbert. Merci de les utiliser afin d’éviter les dépôts sauvages dans les rues ou l’encombrement des bacs à usage d’ordures ménagères.


Agenda.

Du 9 au 12 janvier, “Sida mon amour” par la compagnie La Batahola de la pintura, adaptation libre du roman de Pascal de Duve, Cargo Vie, une création à la frontière du théâtre, de la vidéo, de l’installation et de la création sonore... A 20 h 30 et en après-midi pour les scolaires (suivi d’un échange avec artistes et associations de prévention de lutte contre le Sida). Salle Paul Garcin, impasse Flesselles.

Du 10 au 17 janvier, exposition des lauréats “Carte de vœux 2006, mairie du 1er” dans la salle d’exposition, en mairie. Vernissage le 10 janvier à partir de 18 h 30.

Du 11 au 14 janvier, “Tangos, parcours d’hiver (II)”, l’association Tango de soie, en partenariat avec l’Ecole de musique de Villeurbanne et la librairie Musicalame, propose plusieurs concerts à l’Opéra de Lyon. www.tangodesoie.net

Le 18 janvier à 20 h 30, “La colline aux Canuts” par la compagnie Le Guardian dans le cadre du cycle “Résistances” de l’Université populaire. Salle Paul Garcin, impasse Flesselles.

Infos mairie du 2me.


Editorial du maire.

Le Maire a dit non! par Denis Broliquier.

Nous n’aurons pas de structure d’accueil petite enfance entre Bellecour et Carnot d’ici la fin du mandat. La réponse de Gérard Collomb est tombée après des mois de travail, d’attente et de relances, des marques d’intérêt répétées de la mairie centrale, mais aucune étude sérieuse de notre projet. Très déçu, je suis surtout choqué par cette réponse purement idéologique. Pas une fois la mairie centrale n’a pris la peine de contacter l’entreprise qui proposait pourtant une solution aux multiples avantages : pas d’investissement, coût de fonctionnement identique à une structure municipale, rapidité d’exécution (environ 6 mois), souplesse de gestion... Mais c’était un projet privé porté par une mairie de droite... S’il est “de bonne guerre” de marquer son opposition, le jeu de la politique trouve ses limites là où commence l’intérêt commun. Et ces limites viennent d’être franchies! Les besoins des familles existent mais ils sont ignorés. Cela montre combien le Maire de Lyon méconnaît et méprise le travail de proximité, pourtant mission première d’une mairie. L’année 2006 s’annonce difficile pour le 2me arrondissement. Mais nous continuerons sans relâche à défendre vos intérêts. C’est déterminés et volontaires que tous les élus du 2me se joignent à moi pour vous adresser tous nos vœux!
Contacts.

Mairie du 2me. 2 rue d’Enghien. 69002 Lyon. Tél. 04’78’92’73’00. Fax 04’78’92’73’06. Location de salles : 04’78’92’73’03. Elections : 04’78’92’73’05. État Civil : 04’78’92’73’21. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h.


Bienvenue aux nouveaux arrivants!

Le 28 janvier les élus du 2me accueilleront toutes les personnes ayant emménagé sur la Presqu’île durant l’année 2005. A partir de 9 h 30 : café, présentation de la mairie, découverte de l’arrondissement en navette Presqu’île. Une rencontre conviviale pour que chacun profite pleinement de la vie de son quartier, de ses services, équipements et animations. Inscription au 04’72’77’46’02.


Bibliothèque, 13 rue de Condé, 04’78’38’60’00.

Conférences pour adultes de 19 h à 21 h : “Sur les chemins de Compostelle” par C. Chaffard, conférencière de l’Université Lyon 2. Entrée libre. Le 18 janvier, “Histoire et légende de Saint-Jacques”. Le 25 janvier, “Quelques grandes routes : la Via Podiensis, la Via Tolosana, Roncevaux et Charlemagne”. Le 1er février, “Le pèlerinage à Compostelle au XXIme siècle”.


Archives municipales, 18 rue Dugas Montbel.

Conférences à 18 h, entrée libre. Le 19 janvier, “Les années Kubitschek (1956-1960), un âge d’or brésilien?”. Le 26 janvier, “Les mutations urbaines à Lyon au temps des Trente Glorieuses”. Le 2 février, “André Gamet, une identité française, 1935-2005”.


Associations.

La mairie du 2me et l’Etablissement français du sang recherchent des bénévoles pour organiser une collecte de sang une fois par trimestre. 04’72’77’46’02.


Déchets.

Où jeter les sapins? Le 7 janvier dans le bac spécial de la déchetterie mobile angle cours Bayard cours Suchet ou à la déchetterie 12 bd de l’Artillerie, Lyon 7me. 04’72’73’46’57.


Agenda.

Le 7 janvier à 10 h 45, “Rencontre Pierre Salque hommage à Michel Foucault”, conférence à la brasserie le République, 19 rue du professeur Paufique. 04’78’42’59’56.

Le 7 janvier de 13 h 30 à 16 h 30, patinage à destination des déficients visuels organisé par la mairie du 2me sur la patinoire, place Bellecour.

Le 20 janvier de 14 h à 20 h et le 21 janvier de 10 h à 15 h, “Vins, Terroir, Art” les vignerons du Bugey vous emmènent en voyage : dégustations de vins et de produits du terroir, exposition d’art, ateliers pour enfants... Place Carnot.

Le 25 janvier à 15 h 30, vœux du Maire aux seniors (plus de 70 ans) au lycée Saint-Marc. Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles au 04’72’77’46’02.

Le 27 janvier de 17 h à 19 h et les 28 et 29 janvier de 10 h à 18 h, Salon du livre ancien par l’association Lyon livres anciens en partenariat avec Livre rare book, à l’Hôtel des ventes Lyon Presqu’île, place de la République (métro Bellecour). 04’72’10’01’91.

Du 27 au 29 janvier et du 2 au 5 février à 20 h 30 (dimanche à 15 h), “La surprise de Pierre Sauvil”. C’est la rencontre de deux hommes totalement différents : l’un est un grand Pdg odieux et malhonnête, l’autre un petit retraité, adorable et intègre. Le tout sur un ton comique. Au Comédia de Lyon, 52 cours Charlemagne. 04’78’25’64’95.
À noter.

Conseils d’arrondissement le 10 janvier à 18 h et le 31 janvier à 18 h suivi d’un CICA, en mairie.

Infos mairie du 3me.
Editorial du maire.

Très belle année 2006, par Patrick Huguet.

En ce début d’année 2006 nous sommes tous pleins d’espérance et d’ambitions pour nos familles, nos amis, pour nous-mêmes ou plus largement pour tous ceux avec qui nous vivons. Le futur porte en lui la potentialité de répondre à toutes nos attentes et à tous nos espoirs. Nous savons aussi qu’il nous appartient de construire par nos actions, le monde dans lequel nous vivrons demain. Nous sommes capables les uns et les autres du meilleur, c’est là l’expression de notre liberté de choix et le sens de notre responsabilité. Je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous de pouvoir, et de savoir, profiter du bonheur des jours prochains, d’avoir la capacité à surmonter les épreuves si elles devaient malheureusement survenir. Je vous souhaite une belle année 2006, paisible, riche de satisfactions et de longs moments de bonheur partagé. Cette année encore, nous serons à vos côtés, n’hésitez pas à nous solliciter, quelles qu’en soient vos raisons. Nous sommes à votre service. Très bonne année à tous.
Contacts.

Mairie du 3me. 215 rue Duguesclin. 69003 Lyon. Tél. 04’78’95’83’50. Fax 04’78’95’83’49. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h à 12 h.

Permanences des élus : Le Maire reçoit sur RV au 04’78’95’83’50. Courriel : patrick.huguet@mairie-lyon.fr Simone Épinat, adjoint, 1er mercredi du mois de 10 h à 11 h 30, Maison de quartier, 263 rue Paul Bert. Pierre Bérat, adjoint, le 3me jeudi du mois de 18 h 30 à 19 h 45, Foyer Montchat, 53 rue Charles Richard et sur rendez-vous. Les élus reçoivent sur rendez-vous.
100 ans de fleurissement!

La remise des prix du concours de fleurissement co-organisé par la mairie du 3me et la Société lyonnaise d’horticulture a réuni autour du maire Patrick Huguet et de son adjoint Noël Brunet plus d’une centaine de participants à ce concours du centenaire. Les concurrents ont vu leur efforts récompensés par de très nombreux lots : réductions et bons d’achat chez les fleuristes du 3me, plantes, poteries et cadeaux divers. Les premiers pourront, eux, se distraire en assistant à un concert de l’Orchestre national de Lyon qui, lui aussi, fête ses 100 ans cette année, ou à un spectacle au théâtre Tête d’or. Et maintenant, vive le concours 2006! Inscriptions en mairie du 3me entre fin mai et fin juin 2006.


Enquête.

Le groupe de travail Cadre de vie du Conseil de quartier a conduit une enquête concernant la place Bir-Hakeim. 1.800 questionnaires ont été diffusés dans le secteur. 184 réponses ont été collectées, qui ont permis de dresser un bilan de la fréquentation de la place, et de constater que, malgré plusieurs dysfonctionnements, elle est très appréciée des familles en tant que lieu de vie. On note une forte demande pour le rétablissement et le développement des jeux d’enfants. Lors de la présentation des résultats, le Conseil de quartier en a débattu avec les élus. Si l’installation de nouveaux jeux est possible, il faut toutefois tenir compte des limites de l’espace, et veiller à ce que la place, en tant que lieu de quiétude, avec une forte demande (les deux tiers des réponses) d’augmenter le nombre de bancs, soit préservée. On pourrait donc s’orienter vers l’installation de structures adaptées aux différentes tranches d’âge, si possible jusqu’à 10 ans. Il est également important de préserver un espace “ados” et des coins calmes pour les aînés. En outre, les utilisateurs sont très nombreux à demander la suppression des plantes piquantes à boules, jugées inadaptées, ainsi que l’installation de loquets aux portillons. Enfin, il n’y a pas de réelle demande de rénovation de l’espace jeux de boules, peu utilisé. Le groupe de travail va maintenant faire des propositions d’aménagements de nouvelles aires de jeux.


Agenda.

Le 19 janvier à 14 h 30, fête traditionnelle de la galette des Rois offerte aux personnes âgées du 3me, en mairie. Inscriptions à la mairie à partir du 2 janvier. Nombre de places limitées.


Expositions en mairie.

Du 16 au 28 janvier, VIIIme Salon lyonnais des artistes arméniens nés et travaillant en France et des peintres ou sculpteurs d’Arménie, formés dans les académies de St-Pétersbourg (Russie), de Tbilissi (Géorgie) et d’Erevan (Arménie). Leurs modes d’expression, très différents les uns des autres, offrent une grande diversité au regard des Lyonnais.

Du 30 janvier au 10 février, “La Saône à Lyon, rêves et réalités” par Renaissance du Vieux-Lyon. Au XXIme siècle, Lyon aurait-elle définitivement tourné le dos à cette rivière historique? La revalorisation des berges du Rhône laisse entrevoir des espaces de promenades, de rêves et d’imaginaire. Pour l’instant, la Saône ne semble pas faire l’objet des mêmes attentions. L’exposition veut rappeler aux Lyonnais l’importance de cette rivière dans le développement de la ville. Nous les invitons à découvrir les traditions de vie sur les bords de Saône, ce qu’il en reste et proposons des projets pour l’avenir.

Infos mairie du 4me.


Editorial du maire.

De nouvelles crèches, par Dominique Bolliet.

Parce que nous considérons que l’éducation constitue la priorité des priorités, il n’y a rien de plus important que d’accueillir les tout-petits dans les meilleures conditions. C’est pendant la petite enfance que se développe le socle des apprentissages à venir. Je suis donc particulièrement heureux que les Croix-Roussiens puissent disposer de 82 berceaux supplémentaires. En effet, le rez-de-chaussée du nouvel immeuble rue Belfort accueille une nouvelle crèche depuis le mois de novembre, et compte 40 berceaux. Par ailleurs, dans le parc de l’Internat Favre, rue Chazière, la crèche des Fougères sera inaugurée par le Maire de Lyon et moi-même ce mois-ci et compte 42 berceaux. En outre, le relais d’assistantes maternelles situé également dans le parc de l’Internat sera un lieu privilégié d’échange et de conseils pour les “nounous” et donc les enfants. Enfin, n’oublions pas la crèche relais, qui accueille les enfants de la crèche Saint-Bernard durant les travaux du parking du Gros Caillou. Au final ce sont 4 établissements municipaux et 7 structures associatives qui comptent en tout 370 berceaux, et sont en mesure de satisfaire les demandes de 700 familles sur l’arrondissement. Ces chiffres sont encore insuffisants, face à des besoins qui ne cessent de croître. C’est pour cela que notre détermination ne faiblira pas en matière de petite enfance. Je vous souhaite à toutes et à tous, au nom de toute l’équipe d’arrondissement, une excellente année 2006.
Contacts.

Mairie du 4me. 133 bd de la Croix-Rousse. 69004 Lyon. Tél. 04’72’98’23’50. Fax 04’72’98’23’57. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h.


Petits contes russes pour les élèves du quartier.

A l’initiative du maire du 4me, les élèves des écoles La Fontaine et des Entrepôts ont été invités au spectacle “Petits contes russes” de la compagnie les Balmes le 13 décembre dernier. Il reprend deux contes traditionnels russes, l’un en théâtre d’ombres, “Kolobok, le petit pain rond”, l’autre en théâtre de papier, “Baba Yaga, la sorcière mangeuse d’enfants”. Miniature et minutieux, le spectacle offert aux enfants à l’occasion des fêtes de fin d’année a remporté un franc succès! L’initiative sera reconduite l’année prochaine, pour d’autres écoles, avec un autre spectacle.


Conseil de quartier Saône.

Vous avez peut être des suggestions à formuler sur notre quartier mais vous ne connaissez pas l’existence du Conseil de quartier Saône. Plus d’infos sur le site Internet : www.mairie4.lyon.fr/conseils_de_quartier/saone_1 Vous y trouverez une présentation, l’actualité... et bientôt des photos et une histoire du quartier. Pour toute question ou suggestion sur les travaux et le fonctionnement du Conseil de quartier, contactez-nous. Une boîte aux lettres est également à disposition au 2 rue des Entrepôts.


Le CRAC informe.

La Chambre de commerce et d’industrie de Lyon met en place une démarche pour laquelle la Croix-Rousse sera un quartier pilote en Rhône-Alpes. Réservée aux commerces de moins de 10 salariés, cette action doit permettre aux commerçants d'améliorer leur maîtrise des techniques de marketing, gestion, communication commerciale, organisation, ressources humaines... Attention, les places sont limitées! Seuls dix commerces pourront participer. 08’21'231’251.


Métiers d’art.

Installation de la céramiste Edwige le Pons à l’Atelier des métiers d’art. 4 place Bertone.


Agenda.

Le 4 janvier à 19 h, la Croix-Rousse fête la nouvelle année! Dominique Bolliet, maire du 4me, vous invite à cette soirée festive au théâtre de la Croix-Rousse, place Joannès Ambre.

Le 8 janvier à 17 h, concert mensuel au bénéfice de la restauration de l’orgue de Saint-Augustin. Les musiciens de Cythère, ensemble de musique baroque, ont choisi les instruments anciens pour interpréter, entre autres, des pièces de Bach et Telemann. Église Saint-Augustin, angle rue Jacquard et Denfert-Rochereau.

Le 11 janvier à 19 h, amateurs, entrez dans la Zurbe! Venez à la rencontre des artistes du collectif Zurbamateurs en vue de la préparation du défilé de la Biennale de la danse 2006 autour de la compagnie de Facto, du Peuple de l’herbe... Salle de la Ficelle, 65 bd des Canuts. leszurbamateurs@yahoo.fr

Le 17 janvier à 18 h 30, causerie “Au coin des métiers” par Soierie vivante : “Histoire de la soierie lyonnaise : la Fabrique” par M. Loire. Entrée : 5 E. A l’Atelier municipal de passementerie, 21 rue Richan.

Du 13 janvier au 27 janvier, “Pédibus, ou les déplacements domicile-école”, exposition sur les enjeux et les modalités du pédibus, le “bus à pied” pour accompagner les enfants à l’école, soutenu par le Grand Lyon. Le 24 janvier de 12 h à 14 h, information sur les plans de déplacement domicile-école. A l’IUFM Tourette 80 bd de la Croix-Rousse (1er).

Jusqu’au 4 février, “Nuit optimale”, exposition d’Arnaud Claass à la galerie le Bleu du ciel, 10 bis rue de Cuire. 04’72’07’84’31.
À noter.

Conseil d’arrondissement les 10 et 31 janvier à 18 h 30, en mairie.

Infos mairie du 5me.
Editorial du maire.

Le 5me au rythme du jazz! par Alexandrine Pesson.

Janvier est traditionnellement le mois des vœux ; je n’y faillirai donc pas. Je tiens, en mon nom personnel et au nom de toute l’équipe d’arrondissement, à vous présenter à vous, à votre famille, à tous ceux qui vous sont chers tous nos vœux de bonheur, de réussite dans votre vie privée et professionnelle pour 2006. Cette nouvelle année ne peut s’entamer sans la traditionnelle cérémonie des vœux. Placée sous le double sceau du rythme et de l’humour, elle aura lieu le 13 janvier. Nous vous proposons de nous rejoindre pour une soirée pleine de surprises sous le thème “Bleu, Blanc... Jazz!”. D’ailleurs, vous pourrez si le cœur vous en dit, venir habillé en blanc et-ou bleu. Comme tous, je forme des vœux pour la nouvelle année, j’espère encore plus de solidarité entre les gens, encore plus de volonté de faire avancer notre 5me. Dans cette optique, cette année verra l’ouverture d’un certain nombre d’équipements (2 crèches, 2 Relais d’assistantes maternelles...) et le lancement d’autres (la bibliothèque, la crèche-MJC de St-Just,...) pour le bien-être de tous les habitants.
Contacts.

Mairie du 5me. 14 rue Docteur Edmond-Locard. BP 5027. 69246 Lyon cedex 05. Tél. 04’72’38’45’50. Fax 04’72’38’45’51. mairie5@mairie-lyon.fr et www.mairie5.lyon.fr Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 16 h 45, le jeudi jusqu’à 18 h, le samedi de 9 h à 12 h.

Mairie annexe du Vieux-Lyon. 5 place du Petit-Collège. Tél. 04’78’42’13’81. Fax 04’78’37’61’79. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 16 h 45, le samedi de 9 h à 12 h. Mairies fermées le 1er lundi de chaque mois de 12 h à 14 h.
Ouverture antenne Sécurité sociale.

Pour bien commencer l’année, et tout connaître sur vos droits ou simplement pour demander un renseignement, la Caisse primaire d’assurance maladie ouvre une antenne au public à compter du 3 janvier au 213- 215, avenue Barthélemy Buyer (non loin de la Maison médicale de garde). Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30. Ligne de bus : 45 et 73 (arrêt Le visan). 08’20'904’115 (0,119 E la mn). www.lyon.ameli.fr


Nouvelle édition.

La mairie du 5me refond son guide pratique. Vous œuvrez dans le domaine de la culture, de la solidarité, de l’éducation, du sport... et vous souhaitez faire connaître votre association, n’hésitez pas à nous contacter au cabinet du Maire (04’72’38’45’97).


“5 sur 5”.

Vous avez dû retrouver le n.o 8 du journal d’arrondissement dans votre boîte aux lettres. Sinon, 10 points de dépôt sont à votre disposition. Vieux-Lyon : Mairie annexe, MJC du Vieux Lyon (rue de la Brèche). Saint-Just : MJC de St-Just (47 rue des Farges), Maison de la presse (10 rue de la Favorite). Point du Jour : mairie, Maison de la presse (galerie marchande Attac), boulangerie Gay (60 avenue du Point du Jour). Ménival : MJC de Ménival (29 avenue de Ménival), L’épicier de la plaine (174 rue Cdt Charcot), Tabac presse des Battières (27 avenue Gal Eisenhower).


Urgence mamans.

Les jeunes parents rencontrent parfois des difficultés dans leur vie de famille (mutation, rendez-vous urgent, entretien d’embauche...). Depuis plus de 20 ans, une équipe de bénévoles, mères de famille et grand-mères pleines de tendresse, donnent à l’association “SOS urgence mamans” un ou deux jours par mois pour assurer provisoirement la garde d’enfant en cas d’urgence ou d’imprévu et permettre aux jeunes parents de s’organiser. Vous aimez les enfants? Donnez un jour par mois. SOS urgence mamans, 04’78’50’38’96, association Loi 1901, agréée par la DRASS avec le soutien de la CAFAL.


Rendez-vous.

Soirée humoristique “Bleu, Blanc... Jazz!”, vœux du Maire le 13 janvier à partir de 20 h à la salle des fêtes de la Garenne, 60 avenue Gal Eisenhower.


Agenda.

Du 4 au 28 janvier, “Icônes”, exposition des œuvres de Pierre Sgamma à la galerie L’endroit, galerie d’art et essai, 19 rue du Doyenné, ouvert du mercredi au samedi de 15 h à 20 h et sur rendez-vous. 06’82’83’50’64, galerielendroit.free.fr

Le 10 janvier à 20 h, “La réussite scolaire, l’histoire de tous”, conférence de Philippe Meirieu (centre social du Point du Jour) à la salle des fêtes de la Garenne.

Le 12 janvier à 20 h, assemblée générale du Conseil de quartier de Saint-Just à l’Espace Benoist Mary, 25 rue des Fossés de Trion.

Le 26 janvier à 20 h, assemblée générale du Conseil de quartier de Ménival à la salle des fêtes de la Garenne, 60 avenue Gal Eisenhower.

Jusqu’au 31 janvier, exposition de peintures collages d’Esther Valancogne à l’EHPAD Les Amandines, 1-5 rue Sœur Bouvier.


À noter.

Conseil d’arrondissement le 9 janvier à 19 h, en mairie (rue Dr Locard).

CICA“sécurité” à 18 h 30 suivi d’un conseil d’arrondissement à 20 h le 30 janvier en mairie annexe du Vieux-Lyon.

Infos mairie du 6me.


Editorial du maire.

Tous ensemble, par Nicole Chevassus.

Depuis cinq ans, l’action que nous menons dans le 6me, avec l’ensemble des acteurs publics et privés, conjugue développement de l’activité commerciale et associative, démocratie participative et amélioration du cadre et de la qualité de vie au quotidien. De nombreux projets (l’extension de la crèche Frimousse, l’organisation réussie du “Carrefour des associations”, la création d’un Ehpad, le développement du quartier des brocanteurs sur Bellecombe, la construction de parkings souterrains...) se concrétisent. L’année 2006 nous permettra d’aller encore plus loin dans la réalisation de nos projets et de poursuivre la réflexion sur ceux que nous réaliserons sur le mandat 2008-2014. Pour ce faire, le 6me a besoin de toutes les énergies, de tous les talents et de toute la diversité de ses habitants, commerçants et associations. Alors je vous invite chaleureusement à participer aux Conseils de quartier du 6me. Cette instance, qui rencontre un succès particulièrement important dans notre arrondissement, est en effet le lieu idéal d’échanges d’idées nouvelles et la possibilité de présenter sa vision des choses. L’enjeu est pour le moins motivant car il s’agit de préparer ensemble l’arrondissement dont nous rêvons. En attendant de vous voir ou de vous revoir, à l’aube de cette nouvelle année, je vous adresse, au nom des élus du 6me et de tout cœur, mes vœux les plus chaleureux pour une année exceptionnelle.
Contacts.

Mairie du 6me. 58 rue de Sèze. BP 6116. 69466 Lyon Cedex 06. Tél. 04’72’83’15’00. Fax 04’72’83’15’35. www.lyon6.org Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h.


“Toi et moi en guerre contre la maladie”.

Le 3 décembre dernier, le Leo club, branche jeune du Lions club international, partenaire privilégié du Téléthon depuis ses débuts, a organisé place Kléber avec le soutien de la mairie du 6me des “actions force T” en vue de récolter des fonds pour l’Association française contre les myopathies. Au programme : lâcher de ballons, buvette et un formidable défi sportif. Objectif : à l’aide d’ergomètres prêtés par l’Aviron union nautique de Lyon, parcourir la distance Lyon-Marseille, soit 310.000 mètres en 6 heures. Le top départ ayant été donné par des sportifs de haut niveau (Marina Anissina, Jean-Christophe Rolland, Hacine Cherifi...) et des personnalités lyonnaises (Michel Orsi, Christian Philip, député de la 4me circonscription, Nicole Chevassus et son équipe d’élus). Encouragés tout au long de la journée par le jazz band de l’INSA et le groupe Accordflo, les rameurs sont arrivés à temps au vieux port : défi relevé! L’ensemble de ces actions a permis de récolter la somme de 3.000 E pour aider la recherche. Et c’est bien cela le plus important!


Stationnement.

Bonne nouvelle! Pour la délivrance du forfait mensuel résidents les utilisateurs ont la possibilité de se rendre à n’importe quelle borne installée sur la ville, centre-ville compris. En tout 13 bornes qui vont permettre un gain de temps.


Brioche des Rois.

Un moment fort de joie et de partage pour nos seniors organisé par Denise Robin, conseillère déléguée auprès des personnes âgées de l’arrondissement. Les 18 et 19 janvier à 14 h 30 (sur invitation) dans le cadre prestigieux de l’hôtel Reine Astrid.


Plus légers que l’air.

Deux montgolfières célèbres, “le ballon Flesselles” du nom de l’Intendant de la Ville de Lyon, M. de Flesselles, et “le ballon Gustave” du nom de Gustave III, roi de Suède, ont respectivement décollé le 19 janvier 1784 et le 4 juin 1784 depuis la place des Brotteaux. Après un vol de 13’, le “Flesselles” a subi un atterrissage forcé au marécage des Charpennes pour cause de déchirure brutale de l’enveloppe. Quant au “Gustave”, après avoir parcouru deux lieues il s’est posé près du fort de la Duchère. Ces informations, transmises par la SLHADA, Société lyonnaise de l’histoire de l’aviation et de documentation aéronautique, sont extraites du livre de M. Poniatowski Garnerin, premier parachutiste de l’histoire.


Agenda.

Du 16 au 25 janvier, la Société lyonnaise des Beaux-arts vous propose de découvrir les réalisations picturales de sept peintres du 6me faisant partie de la SLBA : Lizbeth Wahlquist Courcambeck, Jacqueline Duroza, Joëlle de Lame, Suzette Plézie, Maurice Magnan, Jacques Eicholz, Maurice Stoppani. Quatre femmes et trois hommes ayant à leur actif des expositions qui dépassent largement le cadre de la ville de Lyon puisque certains ont exposé à Paris, aux États-Unis et même au Japon. En mairie.


À noter.

Conseil d’arrondissement le 10 janvier à 18 h 30, CICA personnes âgées le 31 janvier à 18 h 30 suivi du conseil d’arrondissement à 20 h, en mairie.

Permanence de Madame le maire, en mairie tous les mercredis sur rendez-vous. 04 72 83 15 32 de 9 h à 11 h 30.

Bienvenue les bébés. Infos pratiques et conseils aux futurs parents sur les différentes modes de garde dans le 6me le 16 janvier de 19 h à 20 h 30, en mairie.

Infos mairie du 7me.
Editorial du maire.

Une année charnière, par Jean-Pierre Flaconnèche.

Si l’année 2005 fut l’année des chantiers des gros équipements du mandat, l’année 2006 sera, elle, celle de la livraison de ces équipements structurants pour notre arrondissement. Nous aurons ainsi le plaisir tout au long de l’année d’inaugurer les groupes scolaires Ravier et Jean Macé, la nouvelle bibliothèque Jean Macé ou encore la nouvelle MJC Lucien Bonnard. Cette année riche en inaugurations nous permet d’ores et déjà de mesurer le parcours accompli à votre service. Nous nous étions fortement engagés à la réalisation de ces équipements de proximité mais d’autres ont déjà vu le jour précédemment notamment des nouvelles crèches ou encore le Relais d’assistantes maternelles. D’autres suivront, ils seront lancés d’ici la fin du mandat, en particulier dans la ZAC du Bon lait. Les aménagements urbains se poursuivent également (parc de Gerland, carrefour et place A. Perrin, place Raspail, berges du Rhône...). Notre volonté demeure intacte de créer avec vous une ville qui réponde à nos besoins dans chacun de nos quartiers. Je vous souhaite une excellente année 2006, à vous ainsi qu’à vos proches.
Contacts.

Mairie du 7me. 16 place Jean-Macé. 69007 Lyon. Tél. 04’72’73’68’00. Fax 04’72’73’68’01. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h. Le maire et les adjoints reçoivent sur rendez-vous.

Antenne solidarité. 40 rue Bancel. Tél. 04’72’76’32’50. Ouvert les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 16 h 45, le mardi de 12 h à 18 h 30.
Collecte des ordures ménagères : du nouveau.

A partir du 16 janvier, les heures de passage des camions de collecte des déchets pourront être modifiées dans l’arrondissement. Afin d’améliorer le service rendu à l’usager, une réorganisation des circuits de collecte va prendre effet à cette date. Ces modifications sont devenues indispensables. Elles permettent de prendre en compte l’évolution de l’habitat et de rééquilibrer les durées de collecte des déchets pour chaque circuit. Les jours de ramassage des ordures ménagères et de la collecte sélective ne sont pas modifiés. L’amplitude horaire de passage reste également inchangée (de 6 h à 12 h).


Europe.

Une nouvelle conférence vous est proposée en mairie du 7me en partenariat avec la Maison de l’Europe. Le 31 janvier à 18 h 30, “Les relations entre l’Union Européenne et la Chine” avec Jean Agnès. Permanence Europe par la Maison de l’Europe les 1ers mercredis du mois de 9 h à 12 h en mairie.


Solidarité.

Un nouvel atelier collectif est organisé par l’Antenne Solidarité du 7me et l’UFCS sur le thème “Que veut dire ce courrier?”, le 26 janvier de 14 h à 16 h dans leurs locaux, 40 rue Bancel. 04’72’76’32’50.


Expositions.

Jusqu’au 15 janvier, exposition des enfants de l’association “l’Art et toi?”.

Jusqu’au 29 janvier, “Prisonniers de l’image”, visite commentée le 22 janvier à 15 h au CHRD. Réservations au 04’78’72’23’11.

Du 20 au 30 janvier, exposition de l’Académie des peintres de Montchat.

Du 3 au 5 février, exposition de Dep’art. Salle E. Locard, 14 avenue Berthelot.

Du 5 au 15 janvier, exposition de peintures et de calligraphies d’Hashim Asieleidin et d’acryliques d’Hatim Ghanim avec démonstration de calligraphie. Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Au musée Africain, 150 cours Gambetta.

Jusqu’au 28 février, “Nuit américaine” exposition de Guillaume Perez et Amandine Rué à la galerie Roger Tator, 36 rue d’Anvers.

Jusqu’au 2 avril, “Les enfants de la guerre” au CHRD, 14 avenue Berthelot.


Bibliothèque Jean Macé.

Le 24 janvier à 18 h, projection du film de Philippe Constantini “Tango, le temps d’une danse”, suivie d’une démonstration de tango argentin “Notre conte dansé” par Séverine Ayrault et Fabrizio Chiodetti de la compagnie et de l’association Phénomène tango, en mairie.


Festivals.

Du 20 au 28 janvier, Frako festival par le Croiseur, une première à Lyon pour ce festival d’art burlesque au Croiseur-La Scène sur Saône, 4 rue Croix Barret. 04’71’72’42’26 ou www.lecroiseur.org

Du 23 au 29 janvier, 5me édition du festival de cinéma Les Inattendus (gratuit). 04’78’61’71’18 ou www.inattendus.com
À noter.

Conseil d’arrondissement le 9 janvier à 18 h 30, CICA et conseil d’arrondissement le 30 janvier à 18 h 30, en mairie.

Permanence du Conseil de quartier de Gerland les mercredis de 17 h 30 à 19 h à la Maison Ravier, 7 rue Ravier.

Infos mairie du 8me.


Editorial du maire.

2006, mieux vivre ensemble, par Christian Coulon.

L’année 2005 s’est refermée sur un bel anniversaire, le centenaire de la laïcité. Nous l’avons dignement fêté, le 9 décembre dernier, en présence des enfants des écoles Combe Blanche, Simone Signoret et des DDEN (délégués départementaux à l’Education nationale) avec lesquels nous avons planté l’arbre de la laïcité dans le nouveau square situé à proximité des écoles. Nous avons rappelé l’importance de cette loi de 1905 qui a libéré l’État de l’influence séculaire de l’Église et a permis aux religions d’exister en dehors de la vie politique. Texte bref mais essentiel portant sur la tolérance mutuelle. Etre laïque c’est accepter ceux qui croient en Dieu, ceux qui croient en l’Homme, ceux qui ne croient en rien. C’est reconnaître chacun dans sa différence et lui garantir ce libre choix. C’est permettre à tous de vivre harmonieusement. J’aimerais que l’année 2006 s’ouvre aussi sur ces valeurs. Nous les célébrons à travers des expositions durant l’année. Après les “portraits de famille” autour de personnes âgées (primés), la Samaritaine lieu d’accueil des filles-mères du siècle dernier, les peintures lumineuses et colorées de Sylvain Ferrero, nous exposons la culture corse puis berbère. Je vous invite à nous rejoindre sur ces événements et d’autres encore et vous présente, pour cette nouvelle année 2006, tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.
Contacts.

Mairie du 8me. 12 avenue Jean Mermoz. 69008 Lyon. Tél. 04’72’78’33’00. Fax 04’72’78’33’09. mairie8@mairie-lyon.fr Ouvert lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8 h 45 à 16 h 45 sans interruption. Jeudi de 12 h 15 à 19 h 45 sans interruption.


Découverte.

Découvrez la culture berbère du 6 janvier au 3 février, à la MJC Laënnec-Genton puis en marie du 8me. L’association ACIF aidée d’AWAL nous invite au voyage, au cœur de cette société ancienne passionnante. Poteries, bijoux, vêtements s’exposent mais aussi musique, peinture, littérature en présence d’Ali Mebtouche écrivain et Younes Benyahia artiste peintre.


MJC.

MJC Laënnec Mermoz pour tous : les 6, 7 et 8 janvier, découverte de la culture berbère. Le 6 à 18 h 30, vernissage des expositions, à 20 h 30, film débat. Le 7 à 15 h, animations, contes, gastronomie, à 20 h 30, soirée musicale. Le 8, après-midi familial autour de danses traditionnelles. Le 14 janvier à 20 h 30, théâtre d’improvisation avec les Guily (Guignoles d’improvisation lyonnaise). Les 19, 20 et 21 janvier à 20 h 30, soirée jazz, création ImuZZic d’après les textes des poètes de la Beat generation.

MJC Laënnec Mermoz jeune public : le 11 janvier à 15 h, “Le voyage d’Alice”, spectacle de danse contemporaine, dès 8 ans. Les 27 et 28 janvier à 20 h 30 et le 29 à 17 h, “L’Avare” par Lugdunum théâtre, dès 8 ans. 21 rue Genton, 04’37’90’55’90.

MJC Monplaisir spectacle : le 19 janvier à 20 h, diffusion amateur de courts métrages. Le 20 janvier à 20 h 30, concert acoustique les Décalés, au bar. Le 27 janvier à 20 h 30 concert rock, jeune groupe du 8me.

MJC Monplaisir Cultures et partage 2006 : “Stéréotype et préjugés dans la littérature jeunesse”, sélection d’albums, discussions, exposition d’illustrations. Les premiers mercredis du mois de 19 h à 20 h, “Raconte-moi le ciel”, l’association Les Uni “vers” vous initie à l’astronomie et vous parle des étoiles. Adultes et ados dès 12 ans. Association Les Uni “vers”, 10 rue Saint-Firmin, M. Jeannot, 04’78’75’47’24. 25 avenue des Frères Lumière.
Agenda.

Jusqu’au 15 janvier, exposition de cartes postales anciennes sur la Corse, en mairie.

Le 15 janvier dès 14 h, loto du FC Lyon masculin, en mairie. 04’78’74’65’18.

Du 17 janvier au 9 février, découverte de la culture berbère, en mairie.

Le 20 janvier à 20 h, soirée contes pour grands et moins grands, retrouvez au café le Biwi’s (72 avenue Jean Mermoz), les conteurs de “Tout à trac”. Répétitions à la MJC Laënnec Mermoz deux fois par mois. La magie des livres, 04’78’00’97’88.

Le 26 janvier de 14 h 30 à 17 h, galette des Rois pour les personnes âgées du 8me avec Dominique, chanteur accordéoniste, en mairie.

Le 28 janvier de 14 h à 17 h, portes ouvertes du lycée La Martinière Monplaisir sur les formations post-bac : classes préparatoires aux grandes écoles et sections de techniciens supérieurs (BTS). 41 rue Antoine Lumière, 04’78’78’31’00.
À noter.

Conseils d’arrondissement les 10 et 31 janvier à 19 h, en mairie.

MobiSeniors : un accompagnateur facilite les déplacements des plus de 60 ans du 8me. Contactez l’Antenne solidarités : 04’78’74’15’50.

Permanences gratuites en mairie : avocat, conciliateur, interprète, service des impôts, FIL (femmes victimes de violences) et PAIPE (inscription petite enfance). Rens. Point Conseil de la mairie.

Guide et plan du 8me disponibles en mairie.

Le centre social Mermoz cherche des bénévoles pour donner des cours d’alphabétisation à des groupes de femmes du quartier les lundis et jeudis de 14 h à 16 h (hors vacances scolaires). Marie Collette, 04’78’74’26’78.

Infos mairie du 9me.
Editorial du maire.

Belle année 2006! par Hubert Julien-Laferrière.

Ponctuée par de nombreux événements, la fin d’année 2005 a été riche de diverses festivités qui ont rassemblé très largement les habitants de notre arrondissement. Ce fut le cas de la Fête des lumières à laquelle nous avons souhaité donner une ampleur particulière dans chacun de nos quartiers. Ce sont également les après-midi de Noël pour les personnes âgées, qui ont une nouvelle fois connu un succès immense, avec, sur trois journées, près de 1 000 personnes qui se sont retrouvées salle Jean Couty. Et pour les plus petits, l’animation “Calendrier de l’Avent géant” sur la grande rue de Vaise aura montré une nouvelle fois que le Père Noël reste l’un des personnages les plus populaires de ces fins d’années! Enfin, comment ne pas évoquer l’équipe de foot de la Duchère qui s’est qualifiée pour les 32mes de finale de la coupe de France? Nul doute que tout le 9me sera derrière elle, son “petit Poucet” lors du prochain match contre l’équipe de Toulouse. Autant de moments qui nous emmènent avec joie vers cette année 2006, ses nouvelles perspectives et ses innombrables bonnes résolutions!... Excellente année 2006 à tous!
Contacts.

Mairie du 9me. 6 place du Marché. 69009 Lyon. Tél. 04’72’19’81’81. Fax 04’72’19’81’80. mairie9@mairie-lyon.fr Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h (fermé le 2me mardi du mois de 12 h 15 à 14 h).

Mairie annexe de Saint-Rambert (sauf les 1er et 3me samedis du mois). Place Henri-Barbusse. Tél. 04’78’83’98’22.

Mairie annexe de La Duchère (sauf le dernier samedi du mois). Tour panoramique. Tél. 04’78’66’80’70. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 45, le samedi de 9 h 30 à 12 h.


Tous derrière l’AS Duchère!

AS Duchère-Toulouse FC est à l’affiche le 7 janvier à 18 h 30 au stade de la Duchère. C’est l’événement sportif de ce début d’année 2006 à ne pas manquer! Se qualifier pour les 32mes de finale de la Coupe de France et rencontrer un club de Ligue 1 est une performance exceptionnelle pour ce club qui évolue en CFA. C’est le collectif des Duchérois qui a eu raison du club Croix-de-Savoie (National), le 10 décembre dernier lors du 8me tour de la Coupe, pour ainsi l’emporter à domicile 1 but à 0. Deux jours après avoir décroché ce ticket pour les 32mes de finale, phase à partir de laquelle les clubs de L1 entrent en jeu, le tirage au sort donne au club l’occasion de recevoir un club de L1. Richard Benamou, président de l’AS Duchère depuis 12 ans, se dit très satisfait de cette performance et il considère cette rencontre comme un “cadeau” en cette période de fête. Quel que soit le résultat de cette rencontre, il est certain que le club fera la fête le 7 au soir, après le match! La mairie du 9me ne manquera pas l’événement et supportera le club, comme il le mérite. Alors venez nombreux, et... qui ne saute pas n’est pas Duchérois!


Vœux du Maire.

Hubert Julien-Laferrière, le maire du 9me, vous invite à la cérémonie des vœux le 10 janvier à 19 h 30, salle Jean Couty. Cette réception sera l’occasion de partager un moment convivial en présence de Gérard Collomb, maire de Lyon.


Agenda.

Du 3 au 7 janvier, Forum culturel Algérie 2006 à l’UPI de Lyon : stands, expos, ateliers... 47 rue Sergent Michel Berthet.

Le 14 janvier à partir de 14 h, 12me édition du loto du Club de Saint-Rambert, salle Schonberg.

Du 16 au 28 janvier, exposition hors les murs de la collection du musée d’Art contemporain à la MJC Duchère. Animation pédagogique et sensibilisation à l’art. Sur réservation : 04’37’49’78’12.

Du 26 au 29 janvier à partir de 19 h, “Ce serait un autre monde...” spectacle conférences-débats sur les droits humains aux Echappées belles. 06’68’82’57’88.

Les 27 et 28 janvier à 19 h, la compagnie Scène propose “Système Rudimentaire” basé sur une pièce d’August Stramm, projection d’une performance filmée accompagnée d’un lecteur. Au Bistrot de Vaise. 04’78’64’07’87.


Expos en mairie.

Du 9 au 16 janvier, découvrez l’histoire de la civilisation berbère à travers l’exposition de l’association Awal Grand Lyon.

Du 17 au 31 janvier, “Trait d’union” par le collectif des peintres de Balmont. Vernissage le 19 à 19 h.
Art, culture et loisirs.

Cycle de conférences sur la laïcité, salle Couty à 14 h 30. Le 13 janvier, “Les origines des rapports entre Église et État”. Le 27 janvier, “La séparation de l’Église et de l’État et ses conséquences”. Entrée libre. 04’78’64’20’40.


TNG.

Du 3 au 16 janvier, “Les aventures du roi Odyssée”, à partir de 8 ans.

Du 24 au 29 janvier, “Blok” avec les Percussions claviers de Lyon, à partir de 6 ans.

Le 26 janvier à 19 h et le 27 janvier à 10 h et 13 h 45, la compagnie Dans la lune présente “Ma maison et moi ma maison”. Sur réservation au 06’80’95’77’08.


À noter.

Conseils d’arrondissement les 9 et 31 janvier à 18 h 30, en mairie.



Lancement du recensement de la population du 9me le 19 janvier pendant cinq semaines.
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