Janvier 2006 Directeur de la publication: Jean-François Lanneluc



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Groupe “Unir pour Lyon”, 4 rue de la République, BP 1099, 69202 Lyon cedex 01, tél. 04’72’07’77’56, www.millon.org et unirpourlyon@wanadoo.fr


Groupe UMP.

Un budget 2006 sans ambition.

Le budget 2006 adopté en décembre dernier par la majorité de Gérard Collomb est le 5me de ce mandat. L’année à venir est donc essentielle car elle doit se traduire par une accélération des investissements afin de réaliser, d’ici deux ans, l’essentiel du Plan de mandat voté par l’équipe en place. Notre groupe est loin de partager l’enthousiasme débordant dont fait état le Maire de Lyon, jouant de l’autosatisfaction systématique, mais se gardant bien d’évoquer certaines contraintes budgétaires. En effet, les dépenses de fonctionnement ne sont pas maîtrisées. Alors que des économies sont demandées aux services, les postes directement liés à l’événementiel et à la promotion de “l’équipe Collomb” continuent de progresser chaque année davantage. Avec une telle gestion déficitaire, les ressources disponibles pour investir sont en diminution, alors que le programme d’investissement s’élève à plus de 150 ME! La conséquence principale est un recours à l’emprunt (pour plus de 134 ME!) et donc un endettement de la Ville en hausse. Qu’en sera-t-il donc pour les Lyonnais dans les années à venir? Ne nous laissons pas charmer par des apparences flatteuses. Outre une politique d’investissement qui ne dispose pas de bases financières solides sur lesquelles s’appuyer, le budget 2006 frappe également par l’absence de perspectives et l’amorce de projets à l’horizon 2008-2010. Malgré cela, en ce début d’année, les élus du groupe UMP adressent aux Lyonnaises et Lyonnais leurs meilleurs vœux pour une bonne année 2006.

Groupe municipal UMP, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’82’92, fax 04’72’07’62’87, lyon.ump@wanadoo.fr


Groupe Gaec.

Fausses idées sur le logement social.

La poussée de fièvre des banlieues françaises a posé la question de l’application de la loi SRU. Cette loi oblige certaines communes à atteindre le seuil de 20 % de logements sociaux pour favoriser “la mixité sociale”. Beaucoup de maires refusent par peur de déplaire à leurs électeurs. Car le logement social a une mauvaise image. Et rendre la mixité obligatoire par une loi peut avoir l’effet pervers de faire apparaître le logement social comme une charge. Pourtant, trois quarts des Français peuvent y prétendre! Les classes populaires et moyennes sont concernées. La demande est multiple. Tous les gens en panne de logement, mais aussi des jeunes qui s’installent, des nouveaux retraités dont les revenus diminuent, des couples qui divorcent... La stigmatisation du logement social révèle une crise de société où se développent ségrégations et inégalités. Une crise qui appelle une réponse à la question : quelle ville voulons-nous, celle de “l’entre-soi” ou celle de la solidarité?

Groupe GAEC (Gauche Alternative Écologique Citoyenne), tél. 04’78’39’82’91 et www.apigaec.org courriel gaec-lyon@wanadoo.fr


Groupe Radical.

Meilleurs vœux.

Les élus du Groupe radical de gauche présentent à toutes les Lyonnaises et tous les Lyonnais leurs meilleurs vœux pour l’année 2006. Ces vœux s’accompagnent, cette année encore, de l’action au quotidien des élus radicaux à la Ville de Lyon et dans les arrondissements dans leurs domaines de responsabilité (sport, jeunesse, vie Associative, culture...), comme dans tous les domaines intéressant la vie municipale. Les élus radicaux lyonnais forment le vœu qu’en 2006 le travail engagé par l’équipe municipale autour de Gérard Collomb soit efficacement poursuivi, et qu’une action résolument volontariste permette à notre ville de conforter sa dimension humaine, moderne et sociale.

Groupe Radical de Gauche, tél. 04’78’39’96’43, fax 04’78’39’96’24, grouperadical.lyon@wanadoo.fr


Groupe Communiste.

2006, avec vous.

Nous abordons l’année 2006 avec l’adoption du budget, acte politique majeur qui concrétise les engagements pris devant vous en 2001. Devant les désengagements de l’État, et face à une loi de finances qui étrangle les collectivités locales, il nous semble plus que jamais important de travailler avec vous, habitants et salariés de Lyon, à des réponses novatrices favorisant l’intégration et l’épanouissement de chacune et chacun dans la ville. Par exemple, en augmentant le parc du logement social, en travaillant à une politique d’insertion par l’économie qui aboutisse à la création d’emplois réels et durables, en utilisant tous les leviers dont la Ville dispose pour développer l’activité économique. En ayant une politique active de soutien à nos partenaires associatifs pour qu’ils puissent continuer à jouer un rôle structurant dans les quartiers en terme de lien social, d’animation éducative, sportive et culturelle. En étant attentifs à ce que nos tarifications publiques correspondent bien à notre objectif politique de recul des inégalités et prennent bien en compte la situation sociale des plus démunis d’entre nos concitoyens... Parce que c’est vous qui, en définitive, faites la ville, nous voulons échanger, confronter, construire mais aussi nous enrichir de votre savoir, de vos souhaits. Écrivez-nous, contactez-nous, rencontrons- nous. Nous vous présentons nos meilleurs vœux de bonheur, de réussite, de joies partagées pour cette nouvelle année 2006.

Groupe Communiste, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’82’88. cmlypc@wanadoo.fr et www.gcic-lyon.org


Groupe Verts.

2006 : à la recherche du label Vert.

Il ne s’agit plus d’ambition mais de concrétisation. 2006, le budget, tourné vers l’écologie, le montre : haute qualité environnementale (HQE) au Confluent, Berges du Rhône qui s’ébauchent, Plaine africaine et 2me tranche du parc Gerland dans la continuité des berges au Nord et au Sud. Déjà cette année, les labels verts se sont multipliés répondant à l’attente des habitants : vélo’v entraînant la sortie de vélos qui rouillaient dans les caves ; bio dans les cantines ; réalisations en HQE comme l’école Ravier dans le 7me ; norme Iso 14.001 visant à réduire les déchets, les consommations d’eau et d’énergie... Tous ces labels Verts doivent encore être développés afin que la ville soit totalement exemplaire en matière de développement durable. Ainsi, en est-il de l’intégration des bio-carburants dans les véhicules de la Ville ou du développement des pistes cyclables. Bien loin de la communication politique, la HQE n’est que très peu visible, les projets aboutissent sans bruit chaque année. C’est l’ensemble de notre cadre de vie, qui sort gagnant d'une telle démarche... Bonne année écologique!

Groupe des élus Verts, 13 rue du Griffon, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’85’08, fax 04’78’39’82’97, lesvertslyon@wanadoo.fr et www.lesvertslyon.org

Lyon l’envers des endroits.
Profs. L’hôpital fait école...

Malheureusement, la maladie détourne parfois des enfants du chemin de l’école pour les couloirs de l’hôpital. Priorité absolue : la guérison. Et si les membres du corps médical deviennent alors maîtres des opérations, l’objectif est souvent atteint ou approché avec la complicité, entre autres, de quelques professeurs... des écoles. C’est à Lyon que l’Éducation nationale a poussé pour la première fois les portes d’un hôpital.

En moyenne, 1.200 enfants hospitalisés à Lyon usent, chaque année, le fond de leur pyjama sur les “bancs” de l’école des enfants malades. Une équipe de 16 instituteurs, spécialement formés, part chaque jour à la rencontre de bambins dont le statut de malade ne doit pas faire oublier celui d’écolier isolé de sa classe. Limiter la rupture avec les habitudes de vie garantit souvent une meilleure réinsertion à l’issue de l’hospitalisation. L’école ne se limite pas aux apprentissages, elle est aussi outil de socialisation, de médiation et de confrontation à d’autres systèmes relationnels. Autant de raisons pour s’adapter coûte que coûte à l’univers médical. Et même si la place de l’enseignant n’est pas vraiment naturelle dans le cadre hospitalier, le complément thérapeutique important qu’il représente motive tous les intervenants à collaborer pour surmonter les difficultés de fonctionnement liés à l’emploi du temps souvent contraignant du petit malade. Sur le plan pratique, la leçon “au pied du lit” se limite aux enfants qui ne peuvent vraiment pas quitter leur chambre. Pour la majorité des cas, il existe dans les unités des “salles de classe”. Le prof y trouve un univers propice à sa fonction et l’enfant, le rituel par lequel il “perd” momentanément le statut de jeune patient pour redevenir élève. Ici, complémentarité et bonne entente entre Éducation nationale, membres du corps médical, parents et réseaux associatifs chamboulent de plus en plus positivement les mentalités.

C’est en 1948 et après bien des efforts que le Professeur Jeune, chef de service à Lyon Sud, obtient pour ses petits patients la nomination du premier instituteur en milieu hospitalier. René Fluchaire fait alors figure de pionnier et consacre sa carrière à ne pas rajouter à la détresse de la maladie le handicap du retard scolaire. En 1988, l’École des enfants malades permet de regrouper à l’époque les onze enseignants du premier degré des différents hôpitaux lyonnais et surtout, d’avoir une approche plus structurée et humaine d’une activité ultra spécialisée. Aujourd’hui, l’initiative lyonnaise conserve son avance et ses acteurs sont en première ligne pour que s’applique plus largement le droit de l’éducation “garanti à chacun” (loi d’orientation sur l’éducation de 1989). C’est un devoir pour notre société comme pour les pouvoirs publics de maintenir dans des conditions adaptées, la scolarité des enfants malades. Pas facile à remplir...


3 questions à Guy Roussin, directeur de l’École spécialisée des enfants malades.

Spécialisé?

Enseigner à l’hôpital nécessite une année de spécialisation. Si travailler en équipe pluridisciplinaire est très enrichissant pour tout le monde, on n’est jamais réellement préparé à la souffrance d’un enfant. C’est passionnant mais psychologiquement lourd.

Com école?

C’est un outil nouveau qui contribue à ne pas rompre le lien entre l’enfant hospitalisé et sa classe. Il s’inscrit en complément de notre travail et utilise les nouvelles technologies de communication pour échanger en direct avec l’instituteur “d’origine” et les petits copains.

Vœux?


Que l’hôpital du futur prenne nos besoins en compte même si les périodes d’hospitalisation deviennent de plus en plus courtes. Que le droit d’être élève soit au mieux respecté à l’hôpital certes, mais aussi à domicile et dans l’école habituelle dans la mesure du possible.

Lyon vu d’ailleurs.


Luci (Light Urban Community International : réseau international des villes de lumière). Besoin de nos lumières?

Pour des villes du monde entier, la Fête des lumières de Lyon est un point de ralliement qui permet de confronter expériences et projets de fêtes et plans lumière. Toute vanité mise à part, nos hôtes viennent aussi prendre du feu...

Si le 8 décembre est unique, il n’est pas moins vrai que les fêtes de la lumière se multiplient sur la surface du globe. Tout en mobilisant les foules (plus ou moins, au vu des expériences décrites), elles déclenchent des cascades de réactions et d’attentes. Lors des rencontres auxquelles ont participé à Lyon les représentants de plus de 300 villes membres du réseau Luci, dont une cinquantaine de villes étrangères, 4 projets ont été présentés, à des... années-lumière les uns des autres. Pour Glasgow (Écosse), 2005 était un coup d’essai. Première difficulté : la pluie. “Bien des animations ont dû se faire à l’intérieur. Et vous, à Lyon, comment faites-vous?” Réponse : nous croisons les doigts! À Lüdenscheid (Allemagne), la fête s’appuie depuis 2000 sur l’art contemporain. Pari risqué, mais récompensé. Plus de 20.000 personnes (sur 80.000 habitants) visitent les installations qu’on n’hésite pas à placer dans des passages souterrains d’ordinaire peu avenants. De même, entre deux trains, la gare de la ville s’illumine, assurant une continuité artistique à l’animation “naturelle” du trafic ferroviaire. Belle idée qui suscite la prise de note...

À Montréal, on joue sur... les mots. “Notre objectif est de mettre en lumière les talents artistiques et gastronomiques”, explique Germaine Salois. Avec un handicap quasi génétique : “à part le magazinage (en français : le shopping!), les Montréalais sortent peu en période de fête”. Mais ils résistent de moins en moins à la mise en lumière de la place des Arts, du Vieux Montréal, aux performances réalisées par des spécialistes des “arts gigantesques” ou aux œuvres de cousins français, comme le Lyonnais Roger Tator récemment sollicité. Nettement plus au sud, San Luis Potosi (Mexique) décrit une stratégie lumière à couper le souffle, mise au point par hélicoptère pour pointer les lieux de vie ; il en résulte des monuments historiques éclairés de l’intérieur, des places illuminées, des fontaines et réseaux d’eau mis en lumière comme le serait le système circulatoire du corps humain vu en transparence. Reste la grande question adressée aux Lyonnais : comment faites-vous pour mobiliser autant de public?


3 questions à Germaine Salois, directrice du festival Montréal en lumière.

Votre perception de la Fête des lumières 2005 de Lyon?

Je suis ébahie par son étendue, sa variété. La largeur de l’animation de la colline était exceptionnelle. Mais il y a aussi des petites idées à grands effets, comme ces petits ballons transparents et lumineux que les gens faisaient glisser sur les rampes d’escalier de la Croix-Rousse. Et puis reconnaître de grandes signatures comme le groupe F (place des Terreaux), c’est très excitant... Mais je m’attendais à plus de bougies sur les fenêtres.

Vous semble-t-elle transposable dans une autre ville?

Je ne crois pas. Vous avez une longue tradition, le rodage du plan lumière et surtout la population. C’est aussi cela qui fait la différence. Franchement, je ne cherche pas à vous flatter : je n’ai jamais vu autant d’habitants d’une ville dans les rues le soir. C’est notre problème à Montréal : l’hiver, tout le monde est devant la TV avec sa zapette (NDLR : télécommande).

À travers le réseau Luci, Montréal et Lyon échangent leurs expériences...

Et pas seulement dans le domaine de la lumière... Notre festival a toujours une dimension culturelle et gastronomique. Nous mettons en lumière les talents de notre ville et ceux de villes amies. En 2004, c’est Paul Bocuse qui est venu préparer le pot au feu. Excellent et bienvenu pour tous : cette année-là en février, il faisait - 35°!
Accords. Amies de 50 ans...

Vue de Birmingham, Lyon est une ville “amie de 50 ans”. Et réciproquement. Ce qui autorise des relations de plus en plus étroites tant les deux partenaires se complètent. Y compris en affaires...

Pendant qu’à l’Auditorium le City of Birmingham symphony orchestra affine quelques raccords avant le concert de gala du centenaire de l’ONL, le 25 novembre, des chefs d’entreprises, acteurs économiques et décideurs des deux villes signent accord sur accord : recrutement par Cap Gemini de 700 personnes dans le West Midlands dans le cadre d’un contrat avec le Fisc britannique pour la collecte de 650 ME (assistants techniques, ingénieurs en infrastructures informatiques, développeurs, testeurs, analystes...) ; coopération entre Images Rhône-Alpes et Screen West Midlands ; participation des professionnels lyonnais à la conférence des jeux vidéo de Birmingham en juin prochain ; création d’une école internationale dans la ville jumelle avec la coopération de celle de Lyon ; rénovation urbaine de l’Est de Birmingham s’inspirant des expériences du Grand Lyon ; intensification du trafic aérien entre les deux cités partenaires (plus13 % en 2005) pour atteindre 40.000 passagers en 2006. Les deux capitales régionales ont également décidé de susciter de nouvelles opportunités pour leurs PME respectives. Ainsi, l’Advantage West Midlands, homologue de l’Agence pour le développement économique de la région de Lyon (ADERLY), offre des aides à l’internationalisation des entreprises lyonnaises innovantes dans des secteurs de compétence partagée : ingénierie, technologies de pointe et des transports, services professionnels et informatique, agroalimentaire, chimie et médical, automobile...

Toutes deux membres des réseaux Eurocités (dont elles sont fondatrices) et Luci, entre autres, les deux villes n’ont de cesse d’échanger leurs “bonnes pratiques” et d’inciter leurs institutions comme leurs habitants à faire de même : coopération dans le domaine de la recherche sur le cancer avec la récente conclusion d’un accord entre le CIRC de Lyon et son homologue basé à Birmingham, séjours scolaires et universitaires, et même échanges entre comités de locataires de logements sociaux... Amies et voisines!

Sortir.
Alexandre Tharaud.

Pour son jeu, les critiques sont dithyrambiques. Et son physique est de star. Affiche somptueuse, donc, pour le 3me concert du cycle Piano à Lyon avec Alexandre Tharaud au clavier, et au programme : Rameau, Ravel et Chopin. À 20 h 30 salle Molière. Réservations (vite) : 04’78’47’87’56 et www.pianoalyon.com 10 janvier.


Ils patinaient...

Et ils patinent encore, les Lyonnais. Ils ont même jusqu’au 22 janvier pour faire du patin à glace, leur mode de déplacement favori (à Bellecour, s’entend)! Jusqu’au 22 janvier.


Lyon Turin en trial.

Grand classique, le trial indoor y va chaque année de son thème original histoire de mettre en scène, façon Lyon, l’élite mondial des acrobates sur deux roues. 2006, JO. et TGV obligent, c’est dans une ambiance montagne franco-italienne, entre Lyon et Turin, vélos et motos, que les meilleurs pilotes feront briller Gerland de leur talent. Un match au sommet vélo moto entre deux champions du monde fera même la liaison entre deux univers comme pour tracer, par le sport, la voie transalpine prévue entre les deux grandes cités... Palais des sports de Gerland, points de vente habituels, 04’78’22’54’30. 3 février.


Voyage musical.

Depuis bientôt 10 ans, Musique et arts propose aux Lyonnais un “Voyage musical d’hiver”, sorte d’immersion globale dans l’univers d’un compositeur. En 2006, c’est Haydn qui sera célébré le temps d’un week-end et de six concerts salle Molière. 04’78’95’95’95. Du 13 au 15 janvier.


Pastels de Degas.

Des chef-d’œuvres rarement montrés. C’est ce que propose le musée des Beaux-arts en présentant au public ses collections de dessins, œuvres sur papier d’une grande fragilité et donc rarement sortis des fonds. Jusqu’au 30 janvier, ce sont quatre pastels de Degas qui seront exposés. 04’72’10’30’30. Jusqu’au 30 janvier.


Zweig à l’Espace 44.

“Le joueur d’échecs”, d’après Stefan Zweig, est à découvrir du 24 janvier au 5 février sur les planches de l’Espace 44. Une fable inquiétante, fantastique et pleine d’humour, qui “pourrait servir d’illustration à la charmante époque où nous vivons” comme le dit le personnage avec ironie. Autre spectacle sur la même scène : “Ni une ni deux”, d’Eugène Durif, du 10 au 22 janvier. 04’78’39’79’71. Du 24 janvier au 5 février.


Avec palmes.

8 km de traversée de Lyon, par le Rhône, en palmes! C’est la performance, assez rude au mois de janvier, que devront accomplir les quelque 200 nageurs qui participent chaque année à cette manifestation atypique mais désormais traditionnelle puisqu’il s’agit cette année de la 26me édition. www.clubthalassa.fr.st 22 janvier.


Les enfants de la guerre.

“Les enfants de la guerre, réalités et imaginaires d’une génération, 1936-1949”. Tel est le thème de la très intéressante exposition conçue par le musée de la Libération de Cherbourg et présentée à Lyon par le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD). Cette expo aborde la seconde guerre mondiale sous l’angle inédit de l’enfance et de la jeunesse, de l’exode à la Libération, à travers photographies, affiches, objets, archives privées... 04’78’72’23’11. Jusqu’au 2 avril.


Odyssée au TNG.

“Les aventures du roi Odyssée”, c’est la seconde création de la saison, mise en scène par Nino d’Introna, présentée sur la grande scène du Théâtre Nouvelle Génération (TNG). Pour tout public à partir de 8 ans. 04’72’53’15’10. Jusqu’au 16 janvier.


L’Original s’affiche.

Reconnu et de qualité, l’Original est un festival Hip-hop dont la prochaine édition se déroulera à Lyon du 20 au 23 avril 2006. Pendant quatre jours, il propose concerts, soirées, battle danse, jam de graffiti, expos... présentant toutes les disciplines du genre. En amont de cette 3me édition, il sollicite les talents, sous forme d’un concours de “créaS3” ouvert à tous, pour réaliser son affiche. Les travaux proposés seront exposés pendant un mois dans divers lieux et permettront au public, puis à un jury final, de choisir l’affiche 2006. Vernissage le 10 janvier au Ninkasi Kafé, avec concert des Américains de Spear of the nation. www.loriginal-festival.com 10 janvier.


La tour de la Défense.

Textes de Copi et mise en scène d’Emmanuel Daumas, “La tour de la Défense”, un “vaudeville moderne et déjanté dans un espace design fonctionnel et propre, une tour de solitudes”. À découvrir au théâtre Les ateliers. 04’78’37’46’30. Du 6 au 29 janvier.


Éclats de (jeunes) voix.

Évocation de “l’eau dans tous ses états”, Éclats de l’eau, suite pour chœur d’enfants, piano et percussion, de Serge Folie, sera interprétée (et créée) par la Cigale de Lyon, direction Anne-Marie Cabut, dimanche 22 janvier à 20 h 30. Bourse du travail. Réservations : 06’71’32’22’33 et 08’92’68’36’22. 22 janvier.


Patinage au sommet.

Le compte à rebours s’accélère pour le championnat d’Europe de patinage artistique et de danse sur glace, du 14 au 22 janvier au Palais des sports de Gerland. À quelques semaines des JO de Turin, ce rendez-vous international, 97me du genre, aura pour ambassadeurs les incontournables Gwendal Peizerat et Marina Anissina. 04’72’10’30’30. Du 14 au 22 janvier.


Tango de nuit.

C’est le nouveau spectacle accueilli sur les planches du théâtre des Marronniers. Sur scène, trois personnages : un pianiste, un danseur et une comédienne. Trois approches du corps, du mouvement des sons, des rythmes... 04’78’37’98’17. Du 18 janvier au 5 février.


Scorsese, la suite.

En janvier à l’institut Lumière, reprise du cycle consacré chaque samedi soir à Martin Scorsese. Après “Raging Bull” et “Casino” en décembre, rendez-vous avec “Mean streets” et “Taxi driver” le 21 janvier, puis l’exceptionnel et inoxydable “Les affranchis”, le 28. 04’78’78’18’95. 21 janvier.


Loussier à Lyon.

Après quelques décennies de carrière, Jacques Loussier est de retour sur scène. Avec son trio Play Bach, il s’arrête à Lyon le 3 février à la Bourse du travail. 04’72’10’30’30. 3 février.


Mazeppa.

Première étape du cycle que l’Opéra consacre en 2006 à Pouchkine, “Mazeppa” de Tchaïkovski. www.opera-lyon.com Du 24 janvier au 4 février.


Concert à la Chapelle.

Organisés à la Chapelle de la Trinité, les “Concerts de la Chapelle” reprennent leur rythme en 2006. Premier rendez-vous avec les “Airs d’Oratorios et d’Opéras” (Vivaldi et Haendel). www.lachapelle-lyon.org 2 février.


La symphonie des Anneaux.

Deux concerts exceptionnels à la halle Tony Garnier : la “Symphonie du Seigneur des anneaux” (d’après la trilogie éponyme), six mouvements pour orchestre symphonique, chœurs et solistes, par l’Orchestre national de Lyon. 04’78’95’95’95. Les 10 et 11 février.


25 ans avec Chopin.

L’association Frédéric Chopin fête sa 25me année. Tout en diffusant la connaissance de l’œuvre du grand compositeur romantique, l’association souhaite promouvoir les jeunes pianistes, lauréats des grands concours internationaux. D’où un programme anniversaire exceptionnel, avec la venue à Lyon de certains des jeunes artistes les plus brillants qu’elle a contribué à faire connaître. Deux rendez-vous en ce début d’année salle Molière : Jean-Frédéric Neuburger le 20 janvier, et Roger Muraro le 3 février. 04’72’71’81’93. 20 janvier.


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