Citoyenneté : Le rapport Rufin contre le racisme et l'antisémitisme Le rapport Dans son rapport remis le 19 octobre, l'ancien vice-président de Médecins sans frontières demande au ministre de l'intérieur de nouvelles orientations dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Pour lui, "il n'est pas exagéré de dire que le destin de la liberté et de l'égalité se joue aujourd'hui sur le terrain de la fraternité. Que cette notion périclite et laisse place à l'hostilité de communautés antagonistes et c'est toute la société qui en sera changée". Le rapport envisage un traitement différent du racisme et de l'antisémitisme, et invite à distinguer des niveaux de responsabilités différents chez les auteurs d'actes antisémites entre jeunes antisémites issus des quartiers et groupes plus conscients. Il assimile certaines formes de militantisme violent pro-palestinien et l'antisionisme à l'antisémitisme. "Lorsque des militants de la Confédération paysanne passent de l'action violente ici à des opérations de soutien à la direction du Fatah là-bas, le mécanisme d'identification à la cause palestinienne des jeunes en déshérence joue à plein".