désir Autre
vérité perte
C’est là que prend son prix le discours de l’hystérique. Il a le mérite de maintenir dans l’institution discursive la question de ce qu’il en est du rapport sexuel, à savoir de comment un sujet peut le tenir ou, pour mieux dire, ne peut pas le tenir.
En effet, la réponse à la question de savoir comment il peut le tenir est celle-ci — en laissant la parole à l’Autre, et précisément en tant que lieu du savoir refoulé.
L’intéressant, c’est cette vérité, que c’est tout entier en tant qu’étranger au sujet que se livre qu’il en est du savoir sexuel. C’est là ce qu’on appelle originellement, dans le discours freudien, le refoulé.
Mais ce qui importe n’est pas cela. Pris tout pur, cela n’a d’autre effet, si l’on peut dire, qu’une justification de l’obscurantisme — des vérités qui nous importent, et pas peu, sont condamnées à être obscures.
Il n’en est rien. Je veux dire que le discours de l’hystérique n’est pas le témoignage que l’inférieur est en bas. Bien au contraire, il ne se distingue pas, comme batterie de fonctions, de celles assignées au discours du
107 - maître. Et c’est ce qui permet d’y figurer les mêmes lettres qui servent à ce dernier, à savoir le $, le S1, le S2 et le a.
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