Management de la conception innovante – M. Albert David
|
Le Wifi-Cours
|
Management de la Conception Innovante
|
|
|
|
Réalisé par :
BARON Valentin – DUCHESNE Simon – JACQUET Louis – LAHOZ Guillaume LELU Thomas – QUERIN Simone
Introduction
Dans le cadre du cours de Management de l’Innovation et de la Conception Innovante, nous avons cherché à nous approprier la méthode du « C-K » en partant des notions de « Wifi » et de « Cours ».
Ce document a pour objectif de décrire le raisonnement que nous avons suivi pour développer le concept de Wifi-cours en utilisant la méthode du « C-K ». Il montre que nous avons cherché à suivre cette méthode pour construire notre réflexion et qu’elle nous a conduit à l’émergence de concepts qui n’auraient sans doute jamais été développés à l’aide d’une méthode de conception plus traditionnelle telle que le brainstorming.
Nous reprendrons les étapes de notre réflexion une à une, en y décrivant le cheminement de notre pensée.
Principe de l’Atelier C&K
Arbre centralisé sur la notion de cours
Tout d’abord nous avons posé le concept de Wifi-Cours dans la colonne concept. En retournant dans la colonne connaissance, nous avons discuté du principe du wifi et du principe des cours indépendamment.
Première étape : les cours
En retournant dans la colonne concept nous nous sommes concentrés sur la problématique de la localisation des cours. Nous avons distingués 3 possibilités :
-
Tout d’abord la présence physique dans une salle de cours comme on le fait classiquement.
-
Ensuite l’opposé, une virtualisation complète du cours, c'est-à-dire aucun rassemblement physique de personnes dans une même pièce pour faire le cours.
-
Enfin un mixte entre ces 2 visions. Par exemple, le cours se déroulerait classiquement dans une salle de classe avec un enseignant et des élèves mais ce cours serait filmé et pourrait ainsi être vu par n’importe quel élève dans le monde.
Nous nous sommes alors concentrés sur le cours traditionnel en revenant dans la colonne connaissance. Un cours traditionnel est caractérisé par un horaire fixe, un lieu précis, des élèves assis qui écoutent et prennent des notes tandis que l’enseignant transmet des connaissances. Mais nous avons alors distingués 2 cas de figures :
-
Tout d’abord le cours que l’on peut assimiler aux TD (travaux dirigés), par petits groupes (30 élèves en moyenne) et où il est possible d’avoir une véritable interactivité avec l’enseignant sous forme de questions/ réponses.
-
Et le cours magistral qui se déroule généralement en amphithéâtre en présence d’un plus grand nombre d’élèves et où il est très difficile d’établir une réelle interactivité entre le professeur et ses élèves.
Nous nous sommes alors posé la question de savoir ce que l’on partageait. A la fois entre professeur et élèves mais aussi entre les élèves eux-mêmes. Or le WIFI peut particulièrement faciliter ce partage. Il n’y a plus besoin d’attendre la fin du cours pour recevoir un document de la part du professeur ou de la part d’un camarade qui pourrait oublier de nous l’envoyer.
On a différencié 2 types de partages :
-
Le partage classique des connaissances entre un professeur et ses élèves via un powerpoint, un word, des polycopiés, …
-
Le reste tel que des mails, des liens vers des sites, et tout ce qui peut ne pas faire partie directement du cours.
Mais ce partage ne peut se faire de façon anarchique et doit être contrôlé. Donc il faut se poser la question de savoir à quels moments sont autorisés tel ou tel type de partage et à quels objectifs doivent répondre ces partages.
Dans l’optique du partage de connaissance, on peut distinguer la possibilité d’effectuer un contrôle des connaissances permanent via le WIFI ou des contrôles plus longs comme des rédactions. Le Wifi peut aussi servir à transmettre du contenu d’élèves à professeur (devoirs, questions, …) et inversement (exercices, cours, …).
Lorsque nous sommes revenus sur un partage autre que celui des connaissances nous avons évoqué la possibilité de switcher entre les écrans de chaque élève afin de permettre aux étudiants de partager leur écran avec toute la classe pour montrer leur avancé dans leur exercice ou leurs recherches. Mais le partage via le WIFI reste encore ouvert à des futures technologies qui émergeront.
Arbre centré sur la notion de wifi
Après avoir développé la notion de cours, nous avons centré notre réflexion autour du WIFI et de ses propriétés.
Pour démarrer nous avons identifié les principales caractéristiques et propriétés du WIFI :
-
Le sans-fil
-
La mobilité totale
-
La distance plus ou moins limité
-
La notion de temporalité
Nous avons sélectionné 2 axes :
-
N’importe où : la possibilité de pouvoir accéder de n’importe où (intérieur, extérieur) sans fil et sans problème de mobilité à internet et au partage de données.
-
N’importe quand : La possibilité d’accéder à n’importe quel moment aux données souhaitées.
En se concentrant sur la notion de lieu nous avons identifié 2 types de localités différentes pour l’utilisation du WIFI.
-
En intérieur : que ce soit à la fois au domicile personnel mais aussi au travail ou dans les lieux publics. Tous endroits fermés par définition.
-
En extérieur : la rue, les autoroutes, les parcs, … Tous les endroits vastes.
En se concentrant sur les endroits clos nous avons distingué la possibilité d’avoir le WIFI chez soi de manière classique ou bien la possibilité d’importer le WIFI dans des endroits défavorisés ou inaccessibles afin d’apporter la culture à tous : exemple avec une tente faisant office de relais WIFI.
Concernant les espaces ouverts, nous avons distingué 2 relations avec le WIFI :
Lorsque l’on est en déplacement il faut distinguer 2 aspects très différents :
-
Le fait d’être à pied et donc avec des contraintes de poids des appareils, d’encombrement, …
-
Ou le fait d’être dans des transports privés (voiture) ou publics (train, avion) qui font alors office de relai WIFI et qui peuvent contenir des prises secteurs qui résolvent alors les problèmes d’autonomie.
L’arbre présenté ci-dessus apparaît donc un schéma de synthèse ayant comme concept la notion de lieu.
Comme le montre le schéma ci-dessus, nous sommes ensuite revenus au nœud de l’arbre mettant en lumière le lieu et le temps de diffusion. Nous nous sommes donc attardés au temps de diffusion.
Ce sous arbre a fait apparaître 2 spécifications :
-
Le live : ce concept viserait à former les utilisateurs via différents moyens en temps réel.
-
Le différé : ce concept permettrait à un utilisateur d’étudier lorsqu’il en a envie et qu’il en ressent le besoin.
Afin de spécifier encore un peu plus les précédents concepts en commençant par le concept de temps différé, nous retournons dans l’espace des connaissances dans le but de trouver une solution quand au problème du décalage horaires.
3 solutions apparaissent grâce à l’extension dans le domaine des connaissances :
-
Le stockage : il permettra de stocker les différents supports de cours afin que ceux-ci soit disponibles à tout moment.
-
Les sous-titres : Le problème du décalage horaire oblige à l’universalité des cours et des supports. Les cours devront donc être disponibles dans toutes les langues.
-
Participation : Afin que ce concept réponde à toutes les attentes, il devra être possible d’ajouter ou compléter des cours par des annotations personnelles.
Nous avons insisté sur le concept de la participation car il nous semblait qu’il pouvait être encore développé et simplifié. Nous sommes donc retournés dans l’espace des connaissances pour chercher une proposition technique permettant de répondre à notre attente. Nous avons voulu rajouter à ce concept une propriété de « plug and play » (en français, prêt à tourner). Ce dispositif permettra de participer de manière transparente et rapide.
Le concept qui est apparu, suite à toutes ces démarches, est bien connu : il s’agit d’un forum où chaque utilisateur peut apporter des notions nouvelles, de manière structurée ou non. Cet outil permet également d’interagir par l’intermédiaire de questions-réponses. Le Forum apparaît comme la solution la plus spécifique correspondant au sous arbre du temps de diffusion différé. Les autres propositions demeurent sans réel statut logique.
Pour finir, nous avons exploré l’autre sous arbre du temps de diffusion : le live. Nous avons donc produits de nouvelles connaissances sur les moyens possibles de diffusion.
Le live pourrait donc être déployé selon 3 concepts plus ou moins spécifiques :
-
La langue : proposer une traduction en plusieurs langues pour faciliter l’accessibilité des cours aux étudiants étrangers.
-
La télé : ce concept permettrait de suivre en temps réel une formation d’étude à travers une fréquence hertzienne. De sa maison, on pourrait donc étudier avec l’aide de la télé.
-
Ligne adsl spécifique : cela octroierait un nombre d’échanges de données importants. Cette ligne rendrait donc possible la visualisation d’un cours en temps réel, ainsi qu’une évaluation, voir même une discussion entre les différents acteurs du cours.
La mise en œuvre de la méthode CK dans le groupe de travail s’est avérée relativement simple.
Elle a permis d’aller plus loin dans nos raisonnements que la méthode du Brainstorming, tout en nous forçant à canaliser nos idées par des allers-retours dans l’espace des connaissances. Cet ancrage autour de l’aspect réel de notre développement nous a obligé à ne pas perdre de vue la faisabilité et la cohérence des idées retenues.
Néanmoins, les contraintes établies par la méthode se sont révélées pesantes puisqu’elles étaient couplées à des impératifs de temps. C’est pourquoi, il nous a été difficile de rester cohérent et de ne pas nous fermer de voies sans nécessairement avoir les moyens, matériels et de temps, d’approfondir le côté connaissance.
Finalement, cette expérience nous a enseigné que la créativité pouvait être organisée par des techniques différentes. La méthode Knowledge / Concept est donc un outil important, que l’on pourra valoriser dans nos expériences professionnelles futures.
Conclusion
Dostları ilə paylaş: |